Un esclave pour deux… (2ème partie) par Stuart

Depuis combien de temps dormais-je ? Qu’entendais-je au juste ? Lentement,
j’émergeai de mon sommeil et les sons se firent plus nets. Leur origine ne
faisait plus aucun doute, ils provenaient de la chambre contiguë : notre
chambre… Celle que j’aurais dû partager avec mon épouse mais qu’elle
occupait cette nuit-là avec Kate, son  » invitée « . Je tendis l’oreille…,
curieux…, anxieux…, inquiet…, jaloux aussi car c’était la première
fois qu’une tierce personne était mêlée à nos jeux. Que faisaient-elles ?

Je me levai et collai l’oreille contre la cloison afin de mieux distinguer
ce qui se passait à côté. J’entendais des murmures, parfois des rires
entrecoupés de longs moments de silence. Un gémissement suivi d’un rire de
gorge ne laissèrent plus aucun doute à la nature de leur activité… Elles
faisaient l’amour, là, dans la pièce d’à côté, tout près de moi. Seule une
cloison nous séparait et m’empêchait de les voir… J’enrageais…
Savaient-elles que je m’étais réveillé ? Etaient-elles conscientes que je
les écoutais ? Je me surpris à bander. Mon sexe durcissait et une violente
érection me tarauda le ventre. Je voulais les observer, les regarder et je
me dirigeai sans bruit vers la porte afin de sortir de la pièce où elles
m’avaient enfermé, ne sachant trop comment j’allais pouvoir l’ouvrir. Quelle
ne fut ma surprise de constater qu’elle s’était ouverte, après avoir, sans
trop d’espoir pourtant, lentement abaissé la poignée. Ainsi donc, elles
avaient profité de mon profond sommeil pour venir, à mon insu, refaire un
tour de clé dans la serrure me laissant ainsi libre de mes mouvements. Je me
rappelai pourtant les instants de la veille et les rires qui avaient fusé au
moment où elles m’avaient enfermé, me laissant seul après une soirée qui
m’avait totalement épuisé tant les événements qui s’étaient déroulés avaient
été intenses, déroutants et exceptionnels…

Et je n’étais pas au bout de mes surprises…

A pas de loup, je me faufilai dans le couloir sombre et me dirigeai vers la
porte de leur chambre d’où sortait une faible lueur.

Je me dis que cette porte entrouverte ne devait plus être le fait du
hasard… Peut-être m’attendaient-elles… ?

J’approchai afin de pouvoir les voir enfin et ce que je vis m’excita au plus
haut point.

La pièce était baignée d’une lumière tamisée diffusée par les appliques
murales dont l’intensité avait été réglée au minimum accentuant encore
l’aspect intime de la scène que je découvrais.

Leurs vêtements de dominatrices traînaient, épars. Ils trahissaient la
fébrilité avec laquelle elles avaient dû se déshabiller après cette
mémorable séance.

Toutes deux étaient nues et se prodiguaient du plaisir en se léchant
mutuellement le sexe.

Ma femme était allongée et Kate se tenait à l’envers au-dessus d’elle lui
offrant sa croupe. Elle était face à moi, la tête entre les jambes de ma
femme. Je pouvais distinctement voir sa langue s’activer sur son sexe
luisant de mouille et de salive mélangées. J’étais tétanisé. Elles me
procuraient le plus merveilleux des spectacles et instinctivement, je me mis
à me caresser en les contemplant.

Alors que leurs soupirs s’intensifiaient, Kate se leva et prit un vibro dans
son sac. Il était noir, de belle taille et son relief le rendait très
réaliste. Elle le présenta devant la bouche de ma femme qui se mit
immédiatement à le lécher goulûment comme s’il s’agissait d’une vraie bite.
Le vice se lisait dans son regard. Elle faisait courir sa langue sur toute
la longueur de l’engin.

 » Lèche le bien, lui dit Kate. Et maintenant, plie les jambes, écarte-les et
mets les mains derrière la tête. Je vais m’occuper de ta petite chatte « .

Docile, ma femme fit exactement ce que Kate lui avait demandé et se mit en
position. Une fois le gode bien lubrifié, Kate actionna l’appareil et se mit
à lui titiller le clitoris le passant et le repassant dessus. Ma femme se
mit à gémir. Son ventre se soulevait parfois brusquement sous l’action de
l’appareil manipulé par les mains expertes de Kate, lorsque celle-ci
accentuait volontairement la pression sur son petit bouton devenu hyper
sensible.

Je me caressais toujours… Mes mouvements sur ma queue se firent plus
amples. Je tirais sur la peau en décalottant mon gland autant que possible,
à la recherche de sensations puissantes.

Ma femme se mit à supplier Kate :

 » Prends-moi, lui dit-elle. Je n’en peux plus… Fais-moi jouir !
Bourre-moi. ! »

Sa tête allait de gauche à droite. Elle était complètement sous son emprise.

Lentement alors, Kate introduisit la tête de l’appareil dans la vulve mais
la retira presqu’aussitôt pour reprendre son action sur le clito.

 » Nooooon, gémit ma femme…. Reprends-moi, je veux jouiiiiir !  »
 » Tu veux que je te le mette dans le cul ? « , lui demanda Kate qui
volontairement avait adopté un langage cru accentuant encore son emprise.
 » Fais ce que tu veux », lui répondit ma femme, mais bourre-moi.

Ma main serrait violemment ma queue à chaque va et vient. Je retenais mon
souffle, je me mordais les lèvres. Je découvrais ma femme sous un angle
totalement différent. Seule la recherche du plaisir dictait ses réactions.
Jamais je n’avais imaginé qu’une autre femme pourrait lui faire autant
d’effet.

Kate augmenta au maximum les vibrations du gode et le lui enfonça
brusquement au plus profond du vagin. Ma femme poussa un véritable cri, de
surprise et de plaisir mélangés. Kate se mit alors à aller et venir en elle
de plus en plus vite au point que ma femme s’arc-bouta et se mit à onduler
convulsivement le bassin à la rencontre du gode qui la défonçait. Kate n’y
allait pas de main morte et l’encourageait à prendre son pied. Les
rugissements que mon épouse poussait me firent penser à ceux qu’elle éructe
quand je la prends en levrette et qu’avec ma queue, je dois toucher son
utérus. Le gode avec lequel Kate la labourait devait lui faire le même
effet.

Je me mis à synchroniser les mouvements de ma main avec ceux de la main de
Kate. Dans ma tête, c’était moi qui baisais ma femme…

Les râles qu’elle poussait en disaient long sur le plaisir qu’elle
ressentait et qui montait inexorablement en elle, dans un crescendo
ahurissant.

Cela me fascinait. Je me branlais à toute allure…

Et soudain, ce fut le paroxysme, elle explosa enfin et jouit. Son corps se
tendit comme un arc et se mit à trembler intensément durant près de dix
secondes avant de s’effondrer lourdement. Elle avait refermé les jambes
emprisonnant fermement la main de Kate et le vibro qui ronronnait toujours
au plus profond d’elle.

Au même moment, j’ai inondé la paume de mon autre main d’une quantité
impressionnante de sperme qui avait fusé puissamment tant mon excitation et
le plaisir que j’avais ressenti avaient été intenses. Un goût âcre
imprégnait mes papilles. Je m’étais mordu jusqu’au sang pour ne pas trahir
ma présence et réprimer les cris que j’aurais poussés si j’avais pu. Mes
jambes étaient en coton et je faillis vaciller, me retenant de justesse au
mur.

Lentement, Kate retira la main, éteignit l’appareil et, à pleine bouche,
embrassa mon épouse qui lui rendit passionnément son baiser.

Kate se leva et fit le tour du lit. Elle me vit alors, par la porte
entrebâillée, reprenant à peine mes esprits.

Sa réaction fut très vive. Des éclairs dans le regard, elle ouvrit
brusquement la porte et m’ordonna de rentrer.

 » Que fais-tu là ? Tu nous mates ? Ah, mais je vois que tu as pris ton pied
! Ta main est encore pleine de ton jus !  »

La surprise fut totale pour moi ! J’étais comme dans un rêve, je ne
réagissais pas.

Elle m’empoigna, me tira dans la pièce et me poussa sur le fauteuil. En deux
temps trois mouvements, avec les bas qui traînaient au sol, elle me lia les
poignets aux accoudoirs et les chevilles aux pieds du siège.

Ma femme n’avait pas bronché. Elle reprenait elle aussi ses esprits. Tout
cela n’avait pris que très peu de temps mais son mutisme m’étonna.
Jouait-elle la comédie ? Ce scénario avait-il été prémédité et mis au point
entre elles ?

Kate me dit qu’elles n’avaient pas fini de baiser et que c’était à son tour
de prendre son pied. Elle prit alors un foulard et me le mit sur les yeux.

 » Tu pourras ainsi juste nous écouter, me dit-elle. Je suis sûre que cela te
fera encore de l’effet.  »

Je fus donc aveuglé par le foulard durant toute la durée de leur étreinte
qui fut longue et passionnée.

Les chuchotements, les gémissements, les soupirs, les petits cris, les
râles, le bruissement des draps, les craquements du sommier me remirent dans
un état d’excitation épouvantable. Parfois, Kate s’adressait à moi en me
disant que ma femme léchait merveilleusement bien, qu’elle était bonne et
que j’avais de la chance. Cela accentuait encore ma frustration et la
portait à son comble. Je ne pouvais rien voir, je ne pouvais me toucher
alors que j’en mourais d’envie.

Le  » supplice  » fut incroyablement long et excitant à la fois. Le fait de ne
rien voir exacerbait mes autres sens…. Je percevais leur odeur,
j’entendais le moindre son qu’elles prononçaient, j’imaginais la scène sans
la voir…. C’était à la fois atroce et merveilleux. Ainsi, en toute
conscience, ma femme faisait l’amour avec une autre devant moi sachant
toutefois que nos regards ne pouvaient se croiser… Cela devait
manifestement la libérer totalement.

Kate dirigeait ma femme en fonction de son propre plaisir. Ses demandes
étaient à la fois tendres et sans appel. Je me rendis compte que mon épouse
était totalement sous son charme et lui prodiguait docilement toutes les
caresses qu’on exigeait d’elle. Elle l’embrassa et la lécha sur tout le
corps… Elle lui fit même une  » feuille de rose  » lorsque Kate lui demanda
de lui préparer le cul et de le lui doigter pour enfin pouvoir lui
introduire un gode.

J’étais dans tous mes états lorsque j’ai entendu Kate lui dire :

 » Maintenant que mon cul est rempli, mets ton gode-ceinture et viens me
défoncer la chatte « .

Les râles de Kate redoublèrent d’intensité pendant que ma femme la baisait.

La prenait-elle en levrette ? Je ne pouvais le savoir mais aux bruits que
j’entendais, j’avais l’impression d’entendre le claquement caractéristique
des fesses qu’un bassin déchainé percute en cadence.

Le long cri rauque que Kate poussa en jouissant me fit redescendre sur terre
et mit fin à mes fantasmes.

Puis, plus rien… Hormis une respiration haletante qui reprenait
progressivement un rythme régulier. Un silence total s’ensuivit. Mes tempes
cognaient, mes oreilles bourdonnaient, mon sexe palpitait encore…

Je perçus soudain du mouvement autour de moi… Que faisaient-elles ?

Je sursautai lorsque je sentis quelque chose me toucher le sexe. C’était la
pointe d’une langue, douce, chaude, mouillée, agile, … Elle me
chatouillait, m’humidifiait, montait et descendait du gland aux testicules.
Je n’osais rien dire, de peur de briser le charme.

Qui me léchait ? Ma femme ? … Kate ? … Je ne savais pas. La situation me
parut plus délicieuse encore et quel que soit l’auteur des caresses, je me
laissai aller et dit :

 » Oh oui, …. c’est bon… Continuez « .

A peine avais-je prononcé ces mots que la langue s’arrêta…

 » Noooon, dis-je, je vous en prie, faites-moi jouir… « .

Ainsi donc, je les implorais de m’accorder le droit au plaisir.

Mon audace fut récompensée car, après de longues minutes d’attente, et
d’autres mouvements dans la pièce, une bouche incroyablement chaude
m’engloutit jusqu’à la garde et se mit à me pomper lentement dans un bruit
de succion obscène mais révélateur quant à la détermination de celle qui
s’occupait de moi…

Etait-ce la même que tout à l’heure ? Cela n’avait pas d’importance. C’était
divinement bon, voilà tout !

Une main experte me malaxa les testicules et je sentis le plaisir monter en
me raidissant de plus en plus. Je ne savais plus que faire : Annoncer mon
plaisir proche ou ne rien dire et me laisser aller dans cette bouche qui
allait me procurer l’extase tant désirée ? Peut-être, dans ce cas, allais-je
encourir les foudres d’une punition. C’est pourtant cette alternative que je
choisis et je me laissai donc aller.

Mon explosion fut grandiose… Je me lâchai complètement… Les poings
serrés, dans un grognement de bête, j’ai joui intensément, libérant une
quantité importante de semence dans la bouche qui m’avait si bien sucé, qui
engloutissait toujours .mon membre et qui récoltait mon nectar jusqu’à la
dernière goutte. Une fois totalement vidé, ma divine suceuse se retira et,
sans mot dire, vint m’embrasser partageant ainsi le fruit de mon plaisir.
Nos langues jouèrent longtemps ensemble et ce baiser fut long, très long…

Seuls deux êtres qui s’aiment peuvent en échanger d’aussi passionnés. Je
n’avais plus aucun doute sur l’identité de celle qui m’avait procuré un tel
bonheur.

Le sentant certainement, ma femme me susurra à l’oreille un tendre  » Je
t’aime « , m’enleva le foulard et me détacha du fauteuil. Immédiatement, je
me suis levé et l’ai prise dans les bras, l’étreignant à mon tour pour lui
dire combien je l’aimais et comme cela avait été bon.

Kate n’était plus là. Depuis quand était-elle partie ? Je n’en savais rien
et en cet instant de plénitude, la question n’avait plus la moindre
importance. Seule notre étreinte en avait. Nous échangions des baisers
enflammés, nos mains s’étaient mises à parcourir nos corps, le désir montait
en nous et nous avons laissé nos pulsions nous gagner. Nous nous sommes très
vite retrouvés sur le lit où nous avons fait tendrement l’amour pour ensuite
nous endormir lovés dans les bras l’un de l’autre. Le jour se levait à
peine…

Ce n’est que tard dans la matinée qu’on se réveilla.

Après une douche réparatrice, nous sommes descendus.

Kate n’était pas là. Plus rien ne trahissait sa présence. Elle s’était  »
évaporée « …

A table, je demandai à ma femme ce qu’il en était exactement. Je me
souvenais parfaitement que la veille, elle m’avait annoncé que cette femme
serait là pour toute la durée du week-end. J’en venais presque à regretter
son absence. Avaient-elles changé d’avis ? Mon épouse l’avait-elle congédiée
?

Pour toute réponse, elle mit son index sur la bouche et me fit

 » Chuuuuut, ne pose pas de questions …  »

Le mystère restait entier…

(à suivre)

Stuart

fullexpert2@yahoo.fr

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Une réponse à Un esclave pour deux… (2ème partie) par Stuart

  1. Cooper dit :

    Un peu d’humour et de décontraction eurent-été les bienvenus

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