Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 10 – Michael déniaisé par une femme mature par Maud-Anne Amaro

Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas
10 – Michael déniaisé par une femme mature
par Maud-Anne Amaro

Mardi 19 novembre

Le mode d’emploi était assez simple mais Michael mit bien deux heures à en comprendre le fonctionnement. Le coffret acheté rue Montgallet contenait 20 puces, un lecteur muni d’une clé USB et une télécommande.

Les puces étaient pré-chargées, Michael Dereine en initialisa la date et en fixa dix sur autant de petites culottes de Parma Schuller qu’il put en dénicher…

Samedi 23 novembre

Michel Dereine a récupéré trois puces sur les petites culottes sales de Parma Schuller.

Avec fébrilité, il incorpore la première dans le lecteur, le logiciel s’active automatiquement, le graphique montre une différence de température entre 14 h 15 et 15 h 40. La seconde puce ne révéla aucune anomalie, la troisième une chute de température de près de 2 heures à partir de 14 h 30.

Il est tout pâle, Michael Dereine !

Vendredi 29 novembre

Luis Portillo avait prévenu Parma qu’il serait libre jusqu’au début de l’après-midi. Ils déjeunèrent au restaurant, puis en faisant une promenade digestive, Parma fut attirée par un modèle de robe en vitrine d’un grand magasin de prêt à porter. Ils rentrèrent donc au grand désespoir de Portillo qui détestait ce genre de choses.

Heureusement pour ce dernier, Parma semblait certaine de son choix et après avoir demandé la bonne taille, la vendeuse les accompagna jusqu’aux cabines d’essayages. Celles-ci étaient spacieuses et le rideau fermait bien.

– Vous pouvez rentrer avec madame ! Indiqua la vendeuse, si vous le souhaitez tous les deux.

Portillo n’hésita pas. Parma retira son jeans et son haut. Elle était belle comme ça en sous-vêtement blancs… A ce point que Portillo se mit à bander.

Saisit d’une pulsion irrésistible il sortit son membre tout raide.

– Vas-y ! Suce-moi en vitesse !
– T’es fou, pas ici !
– Si, si, c’est excitant !
– Juste un peu, alors ! Consentit-elle en opérant une flexion du torse de façon à amener sa bouche au niveau du membre viril de son amant.

Elle le suça pendant deux ou trois minutes, et c’est sans doute l’insolite de la situation qui fit que rapidement la bite de Portillo se mit à mouiller.

– Tourne-toi, je vais te prendre !
– T’es dingue !
– Ça ne va pas être long…
– Mets-toi au moins une capote !
– C’est prévu ma chérie ! Répondit-elle en plongeant dans sa poche !
– Toujours prêt, hein ? Se moqua-t-elle en faisant descendre sa culotte jusqu’aux genoux.
– J’ai été scout étant gosse, ça laisse des traces !
– Idiot ! Hé, doucement, sois discret, bordel !

Discret, Portillo ne le fut pas trop, et une personne passant devant les cabines pouvait légitimement se demander si la personne qui y était à l’intérieur n’était pas en train d’essayer une armure du 12ème siècle.

Mais l’assaut fut rapide, Portillo s’efforça tant bien que mal d’étouffer son râle de plaisir. Quant à la pauvre Parma, elle n’avait rien senti.

« Si maintenant il se met à baiser comme Dereine, je suis mal partie, moi ! »

Parma ramasse la culotte qui était tombé sur ses chevilles pendant l’assaut et la range dans son sac. Quelques minutes plus tard, ils quittaient l’établissement bras dessus bras dessous, la nouvelle robe dans un sac bien voyant à l’enseigne du magasin.

Portillo était partagé, furieux d’avoir dépensé une fortune pour « un bout de chiffon », mais satisfait de son petit coït ultra rapide.

Elle prit congé rapidement de Portillo qui avait à faire et continua à se promener seule. Elle se rendit compte rapidement que l’absence de culotte lui irritait la foufoune, elle entra donc dans les toilettes d’un café afin la remettre.

Samedi 30 novembre

Dereine, voulant en avoir le cœur net, avait réengagé le détective privé pour une semaine. Celui-ci toujours de mèche avec Portillo et Parma avait conclu son rapport hebdomadaire par un R.A.S. Pourtant les puces indiquaient le contraire, notamment une baisse de température la veille à partir de 14 h 30…

Excédé, et persuadé de l’incompétence du détective, il fit une scène à son épouse le soir même.

– Tu peux me dire où tu étais hier à partir de 14 heures 30 ?

Parma rougit ! Comment pouvait-il savoir ? Le détective privé faisait-il double jeu ?

– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Tu me trompes avec qui ?
– Si on te demande, tu diras que tu n’en sais rien !

Elle ne vit pas venir la gifle qui fut d’une violence inouïe, Parma se retrouva au sol, la bouche en sang et la mâchoire en feu. Elle hurla de douleur. Ne décolérant pas, Dereine se saisit de divers objets qui lui tombaient sous la main et en bombarda son épouse. Le visage ensanglanté, elle hurla de douleur et de terreur…

Dereine en pleine crise de rage, attrape Parma par les cheveux et la tire sur le palier. Et tandis qu’elle se tord de souffrance, qu’elle pleure et gémit, il lui balance ses robes, ses chaussures, ses sacs, ses bijoux…

Alertés par le vacarme les voisins finirent par appeler la police. On embarqua Dereine au poste et on conduisit Parma à l’hôpital, on diagnostiqua des contusions multiples, dont une arcade sourcilière éclatée et deux dents manquantes.

Bien sûr, elle porta plainte et l’affaire s’ébruita. La presse people en fit ses gorges chaudes, « Michel Dereine emmené au poste après avoir tabassé sa femme ! », voilà le genre de titre qui s’affichait à la une.

Mercredi 4 décembre

Evidemment les médias cherchèrent à rencontrer Dereine afin de connaître sa version des faits. Celui-ci demanda alors conseil à Luis Portillo, son imprésario et agent.

Ce dernier était dubitatif, cet incident non seulement arrivait trop tôt mais ne correspondait pas à ses plans. On peut toujours traiter une séparation ou même un divorce sur le ton du romantisme, mais pas une scène de ménage ayant entraînée des blessures suivie d’un dépôt de plainte. Retourner la situation en faveur de Dereine relevait de la gageure.

– Racontez-moi votre version, on verra ce qu’on pourra dire à la presse.
– Parma me trompait…
– Tout le monde trompe tout le monde.
– Elle m’avait juré fidélité.
– Pfff. Vous êtes vieux jeu, mon vieux, et quelle preuve aviez-vous ?
– J’ai acheté un « Fidélitas » et…
– Un quoi ?

Michel Dereine se lança alors dans une explication détaillée du fonctionnement du « Fidélitas » et de ses enregistrements de différences de température, notamment pour la journée du 29 novembre.

« Merde ! C’est quoi ce machin ? »

– Vous n’allez pas me faire croire que vous croyez à ces conneries ?
– Ce ne sont pas des conneries.
– C’est compliqué votre situation ! Je réfléchis et je vous rappelle. Temporisa Portillo.

Ce dernier était assez mal placé pour faire un quelconque reproche à Parma, car le 29 novembre, il l’avait belle et bien sauté dans cette cabine d’essayage. Il était vrai qu’elle était comme on dit « un bon coup » et n’avait quasiment aucun tabou. Ainsi le « Fidélitas » avait donc réussi à fournir à Dereine le renseignement que le détective privé, soudoyé par ses soins, lui avait caché.

La première stratégie qui lui vint à l’esprit consistait à minimiser ce qu’avait fait Dereine, cela voulait dire lui imposer des excuses publiques, de plus il faudrait passer sous silence cette affaire de « Fidélitas » qui ne faisait pas très sérieux. Cela voulait dire aussi enfoncer Parma et lui attribuer tous les torts. Cela faisait beaucoup de choses, et le dernier point l’embêtait un peu mais il estima que c’était jouable. Il rappela, c’était occupé. Mais un autre coup de fil l’attendait :

– Michael ! C’est Maria Baule ! J’ai appris ce qui c’était passé, la presse est dégueulasse, il faut faire quelque chose.
– Je suis justement en train de voir avec mon impresario.
– Vous pensez qu’il va savoir vous tirer d’affaire ?
– J’en sais rien, il doit me rappeler.
– Mais que s’est-il passé, exactement ?

Et Dereine raconta tout avec force détails, (et donc en parlant du « Fidélitas ») pendant que Maria Baule enregistrait la conversion. Bien évidemment il minimisa sa brutalité et prétendit qu’il n’avait fait que se défendre face à son épouse en furie.

Maria Baule s’empressât ensuite de faire suivre l’enregistrement aux différents magazines people.

Jeudi 5 Décembre

Portillo a réservé le premier étage d’une grande brasserie pour y installer la conférence de presse de Michael Dereine. Il n’y a pas grand monde, mais la presse people est là ainsi que deux chaînes de télé.

– Regrettez-vous votre geste ?
– Bien évidemment ! Répond Dereine.
– Qu’est-ce qui s’est passé exactement ?
– J’ai eu la preuve que ma femme me trompait, elle a cru que j’allais la battre et elle s’est jetée sur moi. J’avoue m’être défendu un peu violemment…

Les regards sceptiques de l’assistance, l’énervent.

– Vous ne me croyez peut-être pas, mais c’est pourtant la vérité…
– Comment avez-vous eut cette preuve ?

Dereine et Portillo l’avaient prévue celle-là !

– Je passe cette question !
– On chuchote que vous avez utilisé un gadget électronique, vendu sous le nom de « Fidélitas » ?

Dereine est déstabilisé, il se demande qui a parlé aux journalistes : Portillo ? Maria Baule ? La police ?

– Je passe cette question !

« Quel con ! Fulmine Portillo, il fallait démentir avec aplomb et non pas passer. »

– Vous connaissiez l’existence de ce « Fidélitas »
– Je passe cette question !
– Si vous ne répondez à aucune question, qu’est-ce qu’on fait là ? S’énerve un journaliste.
– Ce n’est pas moi qui suis venu vous chercher ! C’est bien l’un d’entre vous qui a souhaité avoir ma version de l’affaire, non ?
– Ce n’était qu’une question par téléphone, vous n’y avez pas répondu et vous convoquez une conférence de presse qui ne nous apprend rien.
– Confirmez-vous ou démentez-vous avoir utilisé un « Fidélitas » ?

Dereine est au bord de l’apoplexie, complètement dépassé par la tournure des événements. Il se tourne vers Portillo qui reste impassible. Il se lève.

– Bon, c’est terminé, désolé pour le dérangement.
– Mais enfin, ce n’est pas sérieux ! On est venu perdre notre tems !

Il s’en suit un impossible brouhaha. Portillo comprend alors que si Dereine vient de se ridiculiser et de se déconsidérer peut-être définitivement, il se trouve dans le même bain que lui. Il lui faut, pour s’en sortir, réagir de suite et il sait que ça va faire mal :

– Messieurs, messieurs, j’ai moi quelque chose d’important à vous dire. Des révélations inédites. Rasseyez-vous Michael !

Le calme revient peu à peu.

– Parma Schuller se savait suivie dans ses déplacements quotidiens, sur mes conseils elle a engagé un agent de protection…
– Quoi ? S’exclame Dereine.
– Laissez-moi continuer s’il vous plaît. Il s’est vite avéré que le personnage qui la suivait travaillait pour une agence de détective privé. Ne voulant pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, je n’ai pas informé Parma Schuller de ce fait. Vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça ? Vous allez comprendre : Pour des raisons que j’ignore, Michael Dereine s’est effectivement procuré le produit « Fidélitas »…
– Mais… tente d’intervenir Dereine.
– Attendez, laissez-moi finir ! Le rapport du « Fidélitas » montrait les tranches horaires pendant lesquelles Parma Schuller s’était prétendument déshabillée. Cela a mis Michael Dereine hors de lui avec les conséquences que vous savez.

Dereine ne comprend pas l’attitude de son impresario. Les journalistes boivent ses paroles comme du petit lait, et prennent des notes, ils vont pouvoir broder et faire de croustillants articles. Mais Portillo n’avait pas terminé :

– Le seul problème c’est que ce jour en question, le détective la suivait. J’ai pu, par des moyens, disons, un peu particuliers, me procurer une copie de son rapport de filature. Restaurant seule, puis un long après-midi de shopping, les seuls moments où elle s’est déshabillée, c’est quand elle a essayé des fringues dans des cabines d’essayages… Mais je vais vous décevoir, messieurs les journalistes, le détective n’a pas été vérifier si pour ce faire, elle enlevait sa culotte.

Rire amusé de l’assistance.

– C’en est trop ! A quoi jouez-vous ? S’exclame Dereine.
– Attendez donc que je termine, voyons ! Toujours est-il que c’est probablement à ce moment-là que le « Fidélitas » s’est déréglé ! Cela en dit long sur la fiabilité de ce genre de gadgets ! Quant à Michael Dereine, il a préféré le jugement d’un gadget pour gogos aux conclusions d’un détective intègre. Après tout c’est son choix, mais je ne l’approuve pas…
– Salaud !

Michael Dereine se jette sur Luis Portillo, les deux hommes roulent à terre. Portillo ne fait pas le poids et reçoit une volée de coups. Les journalistes interviennent, séparent les deux hommes. Le personnel intervient à son tour et le gérant de la brasserie appelle la police.

Dereine est de nouveau en garde à vue. Portillo s’en tire avec quelques contusions légères. Son premier geste en sortant des urgences est d’envoyer un communiqué aux agences de presse. L’information n’intéressa pas forcement grand monde, mais ainsi la profession fut de suite au courant. Il a joué gros cet après-midi, quand il s’est rendu compte que le sauvetage de son poulain s’avérait impossible et il n’a pas hésité à l’enfoncer afin de préserver sa propre réputation.

Quand la presse rendrait compte des derniers événements, elle sonnerait par là-même le glas de la carrière de Dereine. Et puis, se dit Portillo, non sans une bonne dose de satisfaction : « Même Maria Baule n’en voudra plus. » Il ignorait bien sûr que celle-ci en avait de toute façon aucunement l’intention, et qu’elle savourerait avec un plaisir sadique la descente aux enfers de son ancien protégé.

Vendredi 6 Décembre

La garde à vue, ça fait réfléchir, ça fait gamberger aussi. Comme beaucoup de gens psychorigides, il n’aimait pas admettre d’avoir tort, quitte à déformer la réalité, quitte à ne pas voir les évidences. Ce qu’avait déclaré Portillo à la fin de la conférence de presse renforça donc sa conviction première. Parma se sachant suivie réussissait donc à tromper la vigilance du détective privé qui n’allait bien sûr pas s’en vanter, ce con ! Les histoires de cabines d’essayages n’étaient que des inventions soit de Portillo, soit du détective.

Sauf qu’en rentrant chez lui, il lui prit l’envie de faire un peu de ménage et de rassembler dans un coin les affaires de Parma puisque ce qu’il avait balancé sur la pallier avait été rentré après l’intervention de la police.

Un sac en papier attire son attention, il provient d’un grand magasin de prêt à porter de la rive gauche, il regarde à l’intérieur, découvre une jolie robe rouge. Il y a aussi un ticket d’achat, il est horodaté

« 29-11-2013 15:05 »

Ce qui correspondait à la tranche horaire détectée par le « Fidélitas ». Ces certitudes s’écroulèrent comme un château de cartes. Ce salaud de Portillo avait raison. Le gadget s’était donc déclenché à son entrée dans la cabine, mais avait enregistré des résultats aberrants quant à la durée !

« Parce que, enfin merde, on ne reste pas une heure dans une cabine ! Cet appareil n’est qu’une grosse merde. »

Il s’effondre

« J’ai tout gâché à cause d’un appareil à la con qui enregistre n’importe quoi, ma femme, ma carrière, tout !  »

Il a envie de casser quelque chose, il prend un cendrier et le jette violemment par terre en le brisant en mille morceaux.

Il s’en veut à mort de son attitude et pique une crise de nerfs.

Plusieurs minutes après il tente de joindre Parma, qui évidemment ne répond pas. Il essaie de rédiger un message dans lequel il s’excuse platement, mais en le relisant, ne le trouve pas bon, il remet cet envoi à plus tard quand il sera moins énervé.

Il tente de joindre Maria Baule qui ne lui répond pas.

« C’est à cause de cette salope que j’ai acheté cette saloperie. »

Il n’ose pas téléphoner à Portillo. Mais il a bien conscience que sans lui son projet de nouvel album tombe à l’eau. Il passe plusieurs coups de fils qui ne lui apportent rien. Il se rend à l’évidence, il n’a plus d’ami, sa femme est partie et sa carrière compromise. Du point de vue finances, il pourra tenir plusieurs mois en faisant attention, mais après ? L’idée lui vient de faire un procès au fabricant du ‘Fidélitas », coup de fil à son avocat qui ne comprend pas tout, qui a un mal fou à s’en débarrasser mais qui le dissuade de faire une chose pareille. Il lui vient alors à l’idée de se rendre chez Extra-Plus, le magasin de Monsieur Liou et de faire un scandale. Mais pas aujourd’hui, il est trop fatigué.

Lundi 9 décembre

Dereine s’est offert les services de deux accompagnateurs musclés et se rend dans la boutique de Monsieur Liou avec la ferme intention de faire un clash.

– Vous m’avez vendu une merde ! Commence Dereine particulièrement remonté.
– Si un article vous a posé problème, nous pouvons en discuter entre gens intelligents. Répond Monsieur Liou, très calme.
– Le « Fidélitas », c’est une merde…
– Absolument ! Et nous envisageons d’en stopper la vente, nous avons eu plusieurs réclamations…

En fait, Monsieur Liou récitait toujours le même refrain bien huilé en de telles circonstances.

– Attendez, vous n’allez pas vous en tirer comme ça…
– Nous allons vous rembourser et vous dédommager…
– Dans cette affaire, j’ai perdu ma femme et ma réputation…
– C’est encore plus grave que je croyais, souhaitez-vous que je vous fournisse l’adresse de l’inventeur ?
– Il est en France ?
– A Paris, oui ! Voici l’adresse, je vous rembourse le produit, et voici un petit cadeau, je possède un petit salon de massage près de la Gare de Lyon, un massage royal, ça vous dirait ?
– Vous êtes trop aimable ! Répondit Dereine complètement déstabilisé, en empochant le carton que venait de lui donner Monsieur Liou.

Et nos trois hommes se rendirent alors à l’adresse de Perronoux où on leur indiqua qu’il n’habitait plus là !

Mercredi 11 décembre

Dereine a changé de détective privé, et lui a demandé de retrouver l’adresse de Robert Perronoux. Une heure après il avait le renseignement.

– Déjà ! Mais comment avez-vous fait ?
– Secret professionnel ! Il y a deux Robert Perronoux à Paris, l’un est né en 1956 l’autre en 1947. Je vous donne les deux adresses ?
– Oui, je me débrouillerai.
– Si ni l’un, ni l’autre ne sont votre homme, je peux élargir la recherche en banlieue, il vous suffira de me rappeler.

Flanqué de ses gorilles, Dereine sonne à la première adresse dans un immeuble cossu du 16ème arrondissement.

– Monsieur n’est pas là ! Qui le demande ?
– Si Monsieur n’est pas là, on va parler avec Madame !
– Qui dois-je annoncer ?
– Barbevilain ! Improvisa Dereine.
– Comme le chanteur ?
– C’est ça, comme le chanteur.

– Que puis-je pour vous demanda Mémère Perronoux, peu rassurée par la vue des gorilles.
– On recherche un Robert Perronoux qui serait inventeur de gadgets électroniques.
– Des bracelets ?
– Parce qu’il a aussi inventé des bracelets ?
– Il n’en est pas l’inventeur…
– C’est qui l’inventeur ?
– Mais je n’en sais rien, ça vient des Etats-Unis, je crois.
– On nous a indiqué qu’il serait à l’origine d’un gadget commercialisé sous le nom de « Fidélitas ».
– Jamais entendu parler, mon mari est en retraite, il ne s’occupe plus de ça.
– Il ne vous dit peut-être pas tout…
– Ecoutez, je crois comprendre, mon mari préconisait le port de bracelets électroniques pour les prisonniers en liberté conditionnelle, mais il aurait été bien incapable d’en expliquer le fonctionnement. Vous vous trompez d’adresse, messieurs !
– Hein ? Il faisait quoi votre mari ?
– Ben vous le savez bien, non ?
– On a comme un doute…
– Juge d’application des peines.
– OK, on s’en va, vous lui direz bonjour de ma part…
– Je n’y manquerai pas.

La seconde adresse était beaucoup plus modeste, un studio au premier étage au fond d’une cour dans le quartier de la Roquette.

– C’est pourquoi ?
– Le « Fidélitas » tu connais ?
– Oui, pourquoi ? Répondit Perronoux sans trop réfléchir mais peu rassuré de découvrir les deux costauds.

Du coup, Dereine et ses acolytes forcent le passage et pénétrèrent dans l’appartement.

– Alors écoute, connard, tu sais ce qui m’est arrivé avec ton gadget de merde ?
– Mais…
– Ta gueule, connard, ton gadget raconte n’importe quoi. Résultat : j’ai viré ma femme alors qu’elle n’avait rien fait, et ma carrière est foutue. Tu peux être fier de toi, connard !

Perronoux est livide, tente de balbutier quelque chose mais les mots ne sortent pas. Dereine l’attrape par le col et commence à le secouer comme un prunier.

– Alors t’as rien à dire, connard ? Je ne vois pas ce que tu pourrais dire d’ailleurs. Tiens voilà un acompte, le reste viendra après.

Et sur ces mots, Dereine balance un direct magistral en pleine face et lui éclate le nez qui se met à pisser le sang.

– Allez-y, messieurs, cassez tout ! Ordonne-t-il à ses gorilles.
– Non ! Parvient à hurler Perronoux.
– Ta gueule !
– C’est pas moi ! Arrêtez !
– C’est pas toi quoi ? C’est bien toi qui a inventé cette merde, non ?
– Mais non ! Je vous jure, c’est pas moi !
– C’est qui alors ? C’est le pape ?

Perronoux a du mal à s’exprimer, il tente de limiter l’hémorragie nasale avec un kleenex.

– Laissez-moi parler.
– Qu’est-ce que tu vas bien pouvoir nous sortir ?
– Je ne suis qu’un intermédiaire, je n’ai rien inventé, j’en suis bien incapable, je n’y connais rien, c’est pas mon métier.
– Alors c’est qui ?
– Framboisert, je vais vous donner ses coordonnées.
– C’est où ?
– Dans mon téléphone portable, je vais le chercher.
– On t’accompagne.

Perronoux se rendit compte alors que diriger ces types vers Framboisert n’était pas une très bonne idée, celui-ci étant introuvable, alors il rectifia le tir :

– En fait, ils sont deux, Framboisert et Martinov, je vous donne les deux adresses. Framboisert semble avoir disparu de la circulation, mais bon, il est peut-être revenu, Martinov, lui vous le trouverez à coup sûr.
– On va aller voir, et pas d’entourloupe sinon on revient, et tu t’en souviendras.

Perronoux, mit bien une heure à récupérer. Les images de son agresseur se répètent en boucle dans son cerveau sans qu’il ne puisse s’en débarrasser. Appliquant le vieux précepte disant que lorsqu’on gamberge, la solution, c’est de passer à l’action, il décroche son téléphone et appelle Monsieur Liou.

– Dites-donc, Monsieur Liou, c’est vous qui vous amusez à balancer mon nom à n’importe qui ?
– Croyez bien que si j’ai fait ça, c’est contraint et forcé. Je me permets quand même de vous préciser qu’à aucun moment vous m’aviez indiqué que cette information était confidentielle.
– Mais enfin, ça va de soi, non ?
– Pas quand on est menacé par individu prêt à vous envoyer à l’hôpital, d’ailleurs faut qu’on cause, vous pouvez passer au magasin ?
– J’arrive.

– C’est pourquoi ? Demande Edith Framboisert.
– On voudrait parler à Monsieur Framboisert.
– De la part ?
– Barbevilain !
– Il n’est pas là, c’est pourquoi ?
– Une affaire privée.
– Il n’est pas là !
– On peut vous parler alors ?
– J’arrive !

Edith aurait pu répondre qu’elle ne s’occupait pas des affaires « privées » de son mari, ce qui était d’ailleurs parfaitement exact, mais elle était curieuse et méfiante. Elle fit entrer les inconnus dans le hall de l’immeuble et vint les rejoindre. La vision des deux gorilles ne lui inspira rien que vaille, mais elle décida de faire front et s’adressa d’autorité à Dereine.

– Monsieur, j’ignore qui vous êtes, mais si vous voulez qu’on cause, comme vous dites, veillez demander à vos anges gardiens de vous attendre à l’extérieur de cet immeuble.

Dereine dévisagea Edith puis la déshabilla du regard. Il était subitement scotché, cette femme était la personnalisation de son idéal féminin : brune, un peu mûre, un visage intéressant, de jolies formes. Il réalisa qu’effectivement ses gorilles étaient inutiles.

– Messieurs, je vous libère, leur dit-il. Vous pouvez m’accompagnez demain chez Martinov ?

Edith en entendant le nom de « Martinov » devient attentive. Et puis, il lui semble avoir déjà vu ce bellâtre quelque part, elle le trouve mignon.

– Demain, on est pris ! Répondit le plus costaud des deux costauds
– Tant pis, je me débrouillerai tout seul.

Michael s’est aperçu qu’Edith Framboisert ne le trouvait pas indifférente, alors il lui vient une idée : la meilleure façon de se venger de Framboisert ne serait-elle pas de le faire cocu ?

Edith a accumulé les désillusions avec les hommes, mais rien ne lui interdit de s’amuser pendant une heure. Elle fait monter Dereine dans l’appartement. Elle verra bien.

– Je ne me suis pas présenté !
– Si…
– Non, je suis Michael Dereine. Précise-t-il en sortant cérémonieusement une carte de visite de ses poches.
– Ah ! Répond Edith pour qui ce nom n’évoque rien.
– J’ai été le gagnant de l’émission « New Youngs Stars » au début de l’année.
– Ah ! Mais c’est formidable, ça ! Répondit Edith qui s’en foutait complètement.
– Disons que ça a été formidable au début, j’avais tout ce que je voulais, de l’argent, une belle bagnole, le succès et puis tout s’est écroulé, savez-vous pourquoi ?
– Ce que je voudrais surtout savoir, c’est l’objet de votre visite.
– J’y venais. Figurez-vous que je me suis procuré un « Fidélitas » !
– C’est quoi ça ?
– Vous n’êtes pas au courant ?
– Non, c’est quoi ?
– Votre mari ne vous informe pas de ses inventions ?
– Non !
– Ah ! Et bien figurez-vous que si je venais le voir, c’est parce qu’il m’a mis sur la paille.
– Voilà, autre chose !
– C’est comme je vous le dit !
– Racontez-moi.

Edith ouvrait de grands yeux au fur et à mesure que Michael avançait dans ses explications. Romain Framboisert ne lui avait jamais confié les ultimes détails du chantage de Perronoux et elle ne faisait pour l’instant pas le rapport avec le récit de son interlocuteur.

– Mais qu’est-ce que mon mari vient faire dans cette histoire ?
– On m’a dit que votre mari en serait l’un des inventeurs.
– C’est qui « on » ?
– Un monsieur Perronoux !

Edith poussa un soupir d’agacement, elle comprenait mieux à présent.

– Et il vous a dit que vous le trouveriez ici ?
– En fait, il m’a fait comprendre qu’il ne serait peut-être pas là, mais je suis passé voir quand même.
– Et dans quel but ?
– Lui dire ma façon de penser, à ma manière.
– Ça veut dire lui casser la gueule ?
– Non, non !
– Allons, je connais les gens comme vous, vous êtes un impulsif, vous analysez les situations comme ça vous arrange et vous croyez tout régler en jouant les durs.

Dereine resta bouche bée, manquant de répartie, il avait cru avoir quelques chances avec cette femme vu la façon dont elle l’avait regardé, mais à présent cela semblait bien compromis.

– Bon, je vais vous laisser.
– Non, j’ai une proposition à vous faire.
– Ah ?
– Asseyez-vous une seconde, et on va prendre un verre, ce sera mieux pour causer. Whisky ?
– Euh, je préfèrerais quelque chose de plus léger !
– Jus de carottes ?

Elle servit la boisson avec une lenteur toute calculée, désormais c’est elle qui mènerait la barque !

– Je vous propose un deal ! Annonça Edith avant de s’envoyer une bonne gorgée de whisky.
– Un deal ?
– Oui un deal ! Ça vous dirait de passer une heure avec moi ?
– Soyez plus précise ! Répondit Dereine qui craignait d’avoir compris de travers.
– Vous voulez que je vous fasse un dessin ? Votre façon de me regarder trahit vos pensées.
– Vous vous méprenez…
– Ça vous tente ou pas ? On peut faire ça maintenant, la chambre est là-bas sur la gauche.

Michael Dereine est dubitatif, quelque chose le gène…

– Vous aviez parlé d’un deal…
– Je vais vous en parler ! Bon, allez suivez-moi, il ne faut jamais laisser passer les occasions. Vous n’allez pas me dire le contraire ?

Dereine suit Edith comme un toutou.

– Mettez vos affaires sur la chaise là !

Il n’en fait rien et observe, subjugué, Edith Framboisert retire son pull-over et son jeans et apparaître en sous-vêtements devant lui. Il n’en peut plus, il transpire et il bande comme un collégien.

– Ben alors, vous attendez quoi, pour vous déshabiller ? La révolution prolétarienne ? Ah, voudriez-vous avoir le privilège de me retirer mon soutien-gorge ?

Il s’avance comme un zombie.

– Halte ! Avant il faut que je vous précise le deal.
– Ah, oui, le deal.
– Dans une heure, vous allez me quitter, je veux que vous me promettiez de laisser mon mari tranquille.
– Pas de problème ! Répondit-il sans réfléchir car en ce moment, il se fichait complètement de Romain Framboisert.
– Vous êtes jeune, probablement plein de fougue….
– Ben…
– Il se trouve que j’ai probablement plus d’expérience que vous, laissez-moi vous en faire profiter.
– C’est-à-dire…
– C’est-à-dire que c’est moi qui mènerais la barque ! Vous ne le regretterez pas ! D’accord on marche comme ça ?
– D’accord, je suis à votre disposition.
– O.K. alors maintenant vous pouvez m’enlevez mon soutien-gorge !

Le souci c’est que Michael Dereine n’avait pas demandé ce privilège, et qu’au grand jamais on ne lui avait proposé de sa vie de faire ce genre de chose.

La peur d’être ridicule avec ce sous-vêtement diabolique se conjugua alors avec celle, bien plus grave, de l’être avec le fonctionnement de son pénis ! Autrement dit, il était très mal !

Il était encore habillé, il n’y avait rien de fait, il pouvait inventer n’importe quoi et fuir. Il regarda Edith, s’apprêta à lui dire quelque chose mais aucun son ne sortit de sa bouche.

– Ben alors ?
– Je préfèrerais que vous l’enleviez-vous-même !
– A bon, moi qui pensais vous faire plaisir… Mais dites donc, on a bien dit que c’est moi qui menais la barque, non ?
– Oui, mais…
– Michael, enlevez-moi ce soutien-gorge, je vous prie, c’est un ordre !

« Tu es un homme, Michael, tu ne vas pas te dégonfler parce qu’une bonne femme te demande de lui retirer son soutif ! » Se dit-il.

Alors prenant son courage à deux mains, il porte ses doigts sur les bretelles du soutien-gorge et les fait glisser sur les épaules d’Edith, conscient qu’il s’agit là de la partie la plus facile. Puis il écarte le dos du soutif, se demandant ce qu’il va pouvoir inventer s’il n’y arrime pas…. Et miracle les agrafes se décrochent. Il n’en revient pas d’avoir réussi. Du coup il est tout guilleret.

– Il se défait facilement ! Dit-il bêtement.
– Ben évidemment, c’est un soutien-gorge, ce n’est pas une armure.

Et en disant cela elle se retourne faisant admirer sa magnifique poitrine à Michael qui en reste bouche bée.

– Vous aimeriez toucher, je suppose ?
– Oui !
– Ben qu’est-ce que vous attendez ?

Il s’avance, mais Edith se recule, il ne comprend pas.

– Mettez-vous à poil, après vous pourrez toucher.

Michael s’exécute bien que pour lui cet ordre vient trop tôt, il ne bande pas.

Edith est légèrement déçue, Michael est exagérément musclé, et ce n’est pas vraiment son truc. Quant à la bite, elle est classique et en ce moment peu vigoureuse.

« Ouais, bof, Heureusement qu’il a une belle gueule ! » Se dit-elle.

Elle avance sa main sur le membre, le tripote un peu, provoquant un léger redressement.

La panique s’empare de nouveau de Michael, il se dit qu’il vaut sans doute mieux arrêter de suite les frais.

– Je suis un peu fatigué en ce moment, faudrait que je consulte mon toubib…
– Tss tss ! Moi je ne trouve pas que tu sois fatigué ! Tu as juste un problème émotionnel ! Je sais gérer, fais-moi confiance.

C’est le terme « problème émotionnel » qui l’interpella. Peut-être était-ce là clé qui lui permettrait de mener une vie sexuelle « normale ». Il accepta donc mentalement de s’en remettre à cette femme.

Edith le suçait à présent avec application. Ses coups de langues et ses mouvements de lèvres eurent tôt fait de mettre la verge du chanteur dans un état de bonne rigidité.

« Et voilà, ce n’était pas si compliqué, il suffisait de savoir-faire ! » se félicita Edith.

Mais elle dû vite déchanter, la bistouquette devenait flaccide, elle redoubla d’efforts mas en vain, tout cela débandait irrémédiablement.

« Ben, v’la autre chose ! »

Elle se souvint alors de Guillaume, l’un de ses anciens amants, plus tout jeune, qui obligé de se soigner pour le cœur avait dû arrêter du jour au lendemain de prendre du viagra. Sa bandaison devenait compliquée, et c’est lui-même qui lui avait fourni la solution.

« Alors pourquoi ne pas faire pareil aujourd’hui ? »

Alors elle mouilla son index et lui enfonça dans le fondement. Michael rougit mais ne broncha pas, sachant que ce geste allait le remettre sur de bons rails.

Effectivement, ça allait beaucoup mieux. Le problème pour Edith était que la pipe ne pouvait être une fin en soi. Elle voulait baiser avec ce beau jeune homme, et devait convenir que le faire en lui maintenant un doigt dans le cul était un peu compliqué.

Mais, elle ne manquait pas d’idées et plantant là pendant quelques instants son partenaire, elle farfouilla dans le tiroir de sa table de chevet et en sortit un joli godemichet.

La tronche de Dereine !

– Tu veux faire quoi ?
– Ben, te le mettre dans le cul, mon ami !
– Ça va pas non ! Proteste-t-il.
– On avait bien dit que c’était moi qui dirigeais les opérations. Fais-moi confiance.
– Je ne veux pas de ce truc-là !
– Quand je t’ai mis un doigt, tu n’as rien dit, un gode ou un doigt c’est pareil, sauf que le gode c’est plus pratique !
– C’est un truc de pédé !
– Je vais t’expliquer un truc, tu aimes les frites, le camembert, le saucisson ?
– Oui, pourquoi ?
– Ben les pédés, comme tu les appelles, ils aiment aussi les frites, le camembert et le saucisson, tu vois : tu as plein de points communs avec eux, alors un de plus, un de moins !
– Mais c’est débile !
– Couche-toi sur le dos, Michael, je vais venir sur toi.

Il s’exécuta, croyant alors qu’Edith avait renoncé à l’emploi de son gadget farfelu.

Celle-ci lui plaça une capote sur sa bite de nouveau demi-molle. De nouveau elle suça et doigta. Dès qu’il fut rebandé elle prit un ton énergique.

– Ecoute, j’ai pas envie de te chevaucher en te laissant mon doigt, alors je veux bien qu’on essaie comme ça ! A toi de me dire si tu vas tenir la distance.
– On ferait mieux d’arrêter !
– Maintenant que tu m’as bien excitée ? Mais c’est que j’ai envie de jouir, moi, j’ai envie d’avoir du plaisir avec toi ! Tu peux comprendre ça, ou non ?
– Mais…
– Y’a pas mai ! Ouvre ton cul, et ait confiance, je ne raconterais rien à personne et si ça se trouve, ça t’ouvrira des horizons.
– Non, écoute…
– Ah ! Ça va ! Fais le pour moi !

Et de guerre lasse, Dereine poussa un grand soupir.

– C’est bien pour te faire plaisir !

« Tu parles ! »

Du coup elle prit son temps pour le préparer, capote et gel, puis introduction suivi de vigoureux va-et-vient

– Ça va ?
– Oui, je crois !
– Moi aussi je crois ! Confirma-t-elle en lorgnant vers sa queue de nouveau raide. Maintenant je vais mettre le vibrator. Passe ta main sous tes fesses et maintien le bien enfoncé !
– Pardon ?
– Ben, oui, sinon, il risque de foutre le camp.

Dereine obéît comme un zombi, alors Edith le chevaucha telle une Walkyrie, montant et descendant sur la verge qui restait droite comme une quille, à ce point qu’elle manifesta au bout d’un certain temps le désir de, changer d’orifice.

Cela faisait longtemps que Michael n’avait pas joui au cours d’une pénétration, il en fut bien évidement satisfait tout en se demandant comment il s’y prendrait pour expliquer à ses futures partenaires qu’il conviendrait de l’engoder…

Quand même, il ne put s’empêcher de poser la question qui lui taraudait les lèvres.

– Mais pourquoi t’as ça ? Demanda-t-il en désignant le gode qu’Edith venait juste de dépouiller de sa protection de latex.
– Pourquoi j’ai ça ? Pourquoi j’ai ça ? Et pourquoi j’ai un grille-pain, un téléphone portable et un congélateur ? Faut vivre avec son temps, la technologie a ses bons côtés, non ? A cette différence près que les godes ne sont pas des inventions récentes, on en a retrouvé sur des sites où vivaient des hommes préhistoriques !
– Avec les piles ? S’amusa Dereine qui avait pourtant peu d’humour.
– Ce n’est juste qu’une amélioration technique.

Mais Edith n’avait pas répondu à sa question, et il trouva inconvenant de la reformuler.

Quant à Edtih elle avait fait l’amour avec un mec beau comme un dieu, tout en réussissant à le dominer Elle garderait un bon souvenir de cet-après-midi !

A suivre

 

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3 réponses à Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas – 10 – Michael déniaisé par une femme mature par Maud-Anne Amaro

  1. Forestier dit :

    J’adore tous ces personnages et toutes les coquineries qu’ils se font, et puis c’est si bien raconté

  2. muller dit :

    Engodage, initiation et femme mature ! Cocktail gagnant !

  3. sapristi dit :

    Toujours au top, les aventures du professeur Martinov qui d’ailleurs n’intervient pas dans ce chapitre, pas plus que Béatrice, mais deux belles scènes comme on les aime… la cabine d’essayage, thème classique due l’écriture érotique mais là c’est du Maud-Anne et surtout le déniaisement de l’autre guignol avec introduction anale d’un doigt et d’un gode ! jouissif !

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