Ma petite vie gay 12 – Rencontre avec Marie par Emmanuel_2

Ma petite vie gay
12 – Rencontre avec Marie
par Emmanuel_2

Cher Emmanuel,

Aujourd’hui est un jour fantastique !! En effet c’est le 3ème anniversaire de ma rencontre avec Marie chérie et tu sais que je l’aime à la folie !!! On a prévu samedi de passer la journée entière à fêter ca en revenant sur différents endroits de Paris qui ont scellé nos destins. Mais comme je te l’avais promis l’an dernier, je profite de l’occasion pour te conter comment ca s’est passé. Mon corps est tout émoustillé à l’avance de te faire partager nos amours!!

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Et donc le 23 mai 2007 je glandais du côté des Galeries Lafayette, un peu naze, la tète en vrac de ne pas avoir de but, de certitudes quand à ma vie. A presque la quarantaine tout change et l’esprit a du mal à s’accorder aux changements de son corps. On voit les ados comme des gamins, les jeunes filles comme des zombies qui ne te voient plus et les 30-40 comme des étouffoirs à bonheur. Et c’est vrai qu’à part quelques aventures sans prétention et sans lendemain et quelques amantes de passage, je n’avais personne à qui donner mon trop plein d’affection.

Revenons à nos Galeries. Et donc déambulant au travers des rayons sans idées préconçues je me retrouve au rayon lingerie. Comme tout badaud qui n’a pas l’intention d’acheter je tripotais tous les ensembles, les culottes et autres cache misères (du moins je l’envisageais ainsi pour mon cas personnel…). Puis au stand Lejaby je vois des strings et je me dis tel quel  » Je n’ai jamais essayé ce genre de micro truc …! »

Un présentoir avec quelques modèles de micro strings; j’y plonge la main, tâte le fin tissus, évalue la fine cordelette, un peu excitée, je ressors le string qui est vraiment micro mais si affriolant. Je le repose et négligemment en cherche un autre. Stupeur en ressortant le string du présentoir je m’aperçois qu’une jeune fille ravissante s’en était déjà saisie. Surprise, je la regarde et lâche vivement l’objet. Elle a eut la même réaction au même instant. Un millième de seconde plus tard on s’est souri et on a éclaté de rire. Elle reprend l’objet et doucement me dit,

– « Il est à vous et puis vous le porterez certainement mieux que moi ».

Stupéfaite, je ne sais que dire, que faire, ma pensée oscillant entre prendre ça pour un compliment ou un sarcasme. Mais ses yeux doux rivés dans les miens ne laissent aucun doute quand à sa sincérité. Elle fait un pas, me tend fermement sa main délicate et

–  » Bonjour, Je m’appelle Marie. Oui comme la vierge, mais moi ca fait longtemps que je ne le suis plus ! ».

Tout ça dit avec son petit rire en coin et ses yeux pétillants. Estomaquée, je rougis de ne savoir que répondre et c’est de façon gauche que je lui tends la main et réponds:

– « Bonjour, moi c’est Martine. ».

Elle s’en saisit et la garde plus longtemps que prévu, me laissant le temps de ressentir la douceur et la chaleur de sa paume.

Et en quelques secondes je la vois, mignonne, non, adorable, un corps fin comme je les aime, un minois à croquer. Elle est moulée dans un jean serré qui ne supporterait même pas l’épaisseur d’une culotte et ses petits seins ont du mal à remplir son chemisier blanc. Ses cheveux châtain avec des reflets roux sont un peu à la garçonne, ses yeux scintillent comme des pépites. Ma main libérée je ne sais que faire mais elle décide pour moi en me lançant:

–  » C’est vrai que ce micro truc doit vous aller à ravir car vous êtes fine, avec juste ce qu’il faut comme fesses pour qu’il vous mette en valeur ! »

Je lui rétorque un peu irritée quand même par ce nouveau compliment:

–  » Allons, Arrêtez de vous moquer de moi « .

Elle me regarde, soudain sérieuse et me lâche cette phrase qui a conditionnée toute la suite :

–  » Je dis toujours la vérité, bonne ou mauvaise ! Et ce string vous ira très bien ! Bon puisque vous en doutez encore, venez l’essayer, je vous promet qu’il vous ira très bien « .

Et là mon esprit bascule, cette proposition inattendue de la part de ce si beau brin de fille, me frappe au ventre, et c’est dans un cocon de désirs que je la suis vers la cabine d’essayage. Ni une ni deux elle m’accompagne mais reste en dehors, derrière le rideau. Un peu surprise, je me déshabille ne gardant que ma petite culotte et mon caraco de dentelle. Puis j’enfile le string par-dessus la culotte et me regarde dans la glace. Immonde, on dirait un truc de carnaval ou un épouvantail!

Au travers du rideau, en copine, elle me dit :

–  » Ça va ? Il est comment ?  »

Et comme je lui réponds d’une petite voix: » c’est nul ! » elle ouvre le rideau en disant  » impossible ! » me découvrant ainsi. Stupéfaite elle lâche : »C’est quoi ce bin’s ? » puis en riant me met la main sur l’épaule et sérieusement :

 » Allez, on est entre filles, retirer votre culotte qu’on puisse vraiment voir ce que ca donne ! »
– Mais, l’hygiène … »
– » Allez, on s’en fout ! Le principal c’est de voir qu’il vous va! »

Et sous ses yeux, me voila retirant le string puis ma culotte, me déhanchant n’importe comment, tellement je suis gênée par son regard. Elle pose sa main sur la mienne, m’aide à retirer cette foutue culotte, la récupère et machinalement la porte à son nez.

– « Oups, je fais n’importe quoi, mais j’adore tellement l’odeur des sexes !!! ».

Comprenant mon désarroi, elle me susurre à l’oreille :

–  » N’ayez crainte, vous êtes très belle et votre corps est ravissant, calmez-vous, reprenez confiance ».

J’enfile le string non sans mal tellement je suis énervée et la regarde rouge de confusion. Elle me sourit et prestement s’avance dans la cabine, ferme le rideau d’un geste, me tourne face au miroir, se place derrière moi et posant ses mains sur mes hanches, remonte puis ajuste délicatement la cordelette du string qui tient lieu de ceinture. Je me vois complètement à sa merci, les yeux mis clos, en pamoison, anéantie par le plaisir de ses mains. Je me laisse basculer contre elle et comme un pantin m’abandonne à ses mains qui me tripotent, me visitent comme une catin. Dans un rêve que me renvoie le miroir, ses mains passent devant moi, se faufilent sous le micro bout de tissus, se posent en papillon et l’arrange délicatement sur mon pubis. Puis l’une de ses mains se plaque sur mon sexe tandis que l’autre file sur mon dos et s’insérant sous la ceinture, soulève délicatement le tissu de ma raie des fesses. Un doigt expert et vif comme un serpent descend gentiment ma raie vers mon cul, le frôle dans un éclair de jouissance et se faufilant entre mes cuisses se positionne directement entre les lèvres de ma chatte. Dans un éclair de jouissance je me colle à elle en me mordant les lèvres pour ne pas crier et m’écarte les jambes autant que je le peux.

Mon esprit a déjà disjoncté de tant de plaisir, je la laisse faire de moi ce qu’elle veut, j’abandonne tout contrôle! Les yeux fermés sur mon désir, je me laisse embrasser dans le cou, le dos durant de longues et merveilleuses minutes. Les doigts de la main passée devant mon pubis me titillent le bourgeon, se lovent entre mes lèvres, serpentent vers mon plaisir. Mon corps est en extase et par son jus lui a déjà indiqué que je suis à elle. Je désire ses doigts à la folie, mon sexe s’ouvre de lui-même pour gober ces membres qui bientôt s’insinuent, me pénètrent, m’envahissent, me clouent de plaisir. Je sens ses autres doigts entre mes fesses converger vers mon puits d’amour, se joindre aux doigts qui s’y trouvent déjà m’écarter, me dilater, m’exploser. Pénétrée par 36 sexes ayant chacun leur vie, je m’abandonne, chaque millimètre de mon corps lançant des vagues de jouissance. Je sens mon jus couler entre mes cuises. Puis des doigts ressortent, se reculent, trouvent mon cul et lubrifiés de mon jus y pénètrent comme des tentacules puis l’écartent, l’ouvrent démesurément, se frayant une voie royale comme si toute la main voulait y faire son nid.

Clouée de part et d’autre, hors du temps je laisse le monde s’écrouler, et mon plaisir enfle démesurément puis soudain, tout explose, mon corps s’oublie, jute, crache sa jouissance, se poinçonne, s’enfile sur ses deux mains en longues saccades merveilleuses. Quelques secondes et l’esprit qui s’affole, se rappelle où je suis, et elle, calme, qui me pose un baiser dans le cou et me dit :

– « Eh bien, quelle belle explosion ! Rassures toi, il n’y a personne dans les parages! » Et puis  » Tu es merveilleuse, si belle dans le plaisir! Laisses moi te rhabiller ».

Et moi comme un pantin de chiffes je la laisse me retirer le string envoûtant, l’embrasser, lécher l’endroit où mon jus à giclé puis elle se baisse, m’embrasse le pubis, me lèche, me titille le clito avec le bout de sa langue et se relevant me plaque un super baiser. Et comme avec un bébé, elle m’aide à me rhabiller, me caressant le sexe, les fesses au passage du jean, me tripotant les seins avant de placer le caraco au dessus de la ceinture. Puis

–  » Tu viens ? On a bien mérité un petit thé ?? » Et…  » Laisses moi le string, je le garde en souvenir ! »

On passe en caisse, l’air de rien, moi complètement hébétée, dans un cocon, présentant l’objet du délit froissé et un peu humide. La caissière, dans ses rêves ne voit rien. Marie paie, me colle un bisou sur la tempe, me sourit et me prenant par le coude m’entraîne vers le salon de thé du 5ème étage.

Hors du temps, le cerveau baignant dans mon jus, comme droguée je me laisse guider dans les étages, les escalators, puis dans la brume me retrouve assis face à elle devant une petite table. La commande passée, elle pose sa main sur la mienne, la prend en otage, la caresse, tripote chaque doigt comme une langue de feu.

– « Alors, qui es tu donc ? Ma belle amante ? » me dit-elle d’une voix un peu rauque.

En une fraction de seconde je me retrouve sous son charme, son aura. Ses yeux pailletés d’or m’hypnotisent, alimentent en jouissance tout mon corps. Je ferme les yeux dans l’espoir vain d’arrêter le temps, de garder vivant le plaisir qui me baigne. Des larmes de bonheur coulent malgré moi et je la sens me prendre les mains dans les siennes, les caresser, leur donner de l’énergie pour revivre. Puis un de ses doigts balaye tendrement mes yeux pour en chasser mes larmes, frôle l’arête de mon nez, se pose sur mes lèvres puis dans ma bouche. Leur douceur, leur goût de sel associés à l’odeur de ma chatte déclenche dans mon sexe une claque de jouissance et je dois serrer mes cuisses pour ne pas jouir brutalement.

Contrôlant ma respiration, je me reprends, ouvre les yeux et reprenant mes sens découvre son visage à 10 cm du mien. Elle me picore un baiser sur les lèvres et se reculant soupire :

–  » Ouf! J’ai eu peur que tu ne tombes dans les pommes !! ».

Elle me sert un thé, pousse délicatement vers moi une assiette où se trouve posé un éclair au chocolat. Je ne rappelle même pas avoir commandé quoi que ce soit…En souriant elle me susurre :

–  » J’adore les éclairs, j’ai toujours l’impression de grignoter un sextoy »…et elle rit silencieusement de sa plaisanterie…

Et moi aussi finalement puis elle pose sa main sur la mienne et n’en bouge plus. On déguste du bout des lèvres avec des petits sourires de connivence qui vu des autres tables doit passer pour de l’amour.

De l’amour ? L’idée m’a traversé l’esprit comme la foudre, y a défoncé toutes mes convictions comme un bulldozer, m’a clouée du cerveau au trou du cul sur la banquette. Je ne sens plus rien, liquéfiée, une seule une unique pensée flottant dans ma tête : Est-ce l’amour qui m’a écrabouillée, est-elle mon amour ?…Et sans le vouloir je lâche dans un souffle ;  » je t’aime ! ». Elle me fixe, joyeuse, puis sérieuse et… »Je t’aime moi aussi « . Et je vois ses yeux papilloter pour retenir quelques larmes. Puis elle se reprend et à sa façon détend l’atmosphère en jetant :

–  » Dingue, on se paye un petit orgasme et hop c’est le grand amour ! »

Surprise comme à chacune de ses réparties de ce genre, j’hésite une seconde, mais elle me fixe les yeux et me lâche ;

–  » C’est vrai tu sais, je t’aime vraiment ! !! » et elle se lève vivement et devant tout le monde m’embrasse violement sur la bouche, fourrant sa langue autour de la mienne.

En moi-même je me jette: »Whaou ! Il va falloir que je m’y fasse à cette mignonne, ça ne va pas être de tout repos »…

Et voilà, excitées comme des puces, on a passé deux heures à se parler de nous, de notre vie, de nos préférences, de sexe, de nos amantes, de ce que l’on aime chez elles, etc. de ma petite vie et de la sienne très agitée. Puis d’un seul coup elle me demande :

– « Et ce soir tu fais quoi ? Veux-tu passer la nuit chez moi ? Je ne te garanti pas de grimper aux rideaux comme tout à l’heure mais ca devrait te plaire quand même!!! ».

Mon esprit démarre comme une charge de cavalerie et immédiatement je lui dis OK…!
Ce point éclairci, elle continue à papoter, en me prenant souvent la main, et la retournant y claque des petits baisers sur la paume. Elle a négligemment glissé ses pieds autour de mes chevilles comme pour ne faire qu’un avec mon corps. Elle parle vite de tout de rien, entre deux sujets me lance des petits mots doux comme  » j’adore tes lèvres » ou « j’ai envie d’embrasser ton sexe ». Puis on décide de se lever, elle veut payer (« Tu comprends, C’est le plus beau jour de ma vie » qu’elle me lance avec un clin d’œil). Elle me saisit la taille et on sort du salon de thé. Je nage en plein rêve et à peine ai-je entendu une grosse dame nous jeter à la figure  » sales gouines!! ». Par contre la réponse cinglante de Marie me laisse perplexe : » Eh oui et en plus on s’aime ! Espèce de conne! » Et elle me plaque un superbe baiser .Oups ! La chérie a du répondant…On s’en va, elle riant de sa plaisanterie, moi un peu étonnée.

On descend au parking et hop, dans sa petite Mini rouge, Elle met le contact et avant de partir glisse sa main entre mes cuisses et m’embrasse goulûment. On prend les boulevards bien encombrés et une demi-heure après on se retrouve du côté de Bastille puis le parking d’un immeuble dans une petite rue. Elle me prend par la main et me guide vers l’ascenseur. Durant les quelques étages de grimpette, elle se colle à moi, m’embrasse, me caresse le dos, les seins. Sa porte d’entrée avec des serrures compliquées (il faudra que je te donne des clés…). A peine entrées, elle jette son sac, son manteau, et prestement se déshabille. Nue, très excitée, elle m’aide à faire de même, me prend par la taille et littéralement me porte dans sa chambre et me bascule sur son lit et prenant ma main la pose autoritairement sur son sexe :

– « T’as vu, je suis déjà trempée tellement j’ai envie de toi ! ».

Et là je la surprends en lui disant :

– « Calme-toi, prenons notre temps, on a des années devant nous  »

Et je la pénètre délicatement de mon index, l’entoure de mon autre bras, la retourne d’un geste ferme, place mes genoux entre ses jambes, les écartes, et m’affalant sur son buste, je lui embrasse tendrement les lèvres, longuement, savourant chaque instant, lui communicant mon désir de son corps. Je goûte ensuite chaque parcelle de peau, ses seins, ses tétons gonflés de désir, son nombril adorable, son petit ventre qui se tend vers ma langue. Descendant inexorablement avec une lenteur crispante, j’atteins son sexe complètement offert, épilé, légèrement bombé, déjà trempé. Chaque odeur, chaque molécule de son parfum me saoule, m’enivre.

Finalement je glisse le bout de ma langue sur l’orée de sa petite fente, puis entrant comme un serpent lubrique dans sa fente humide, inspecte le moindre petit creux, titille chaque millimètre carré de chair. Elle se tend vers moi, essaye de s’ouvrir comme pour me faire pénétrer sa fleur. Ma langue se fait plus dure, plus longue, mon nez entre dans sa fente, ma langue entre ses lèvres, mes lèvres grandes ouvertes gobant son sexe en entier. Puis ma langue découvre d’elle-même, déniche son clitoris, le cerne décrivant des petits cercles, le détachant de sa base, goûtant son odeur particulièrement enivrante. Mes lèvres le gobent et l’étirent le tournent, le mordillent. Je le sens grossir, tenter de se faire passer pour un sexe. Puis allongeant démesurément ma langue comme un dard grossie par le désir, je plonge dans son vagin, l’écarte, l’emplit. Elle gémit de plaisir, se colle à cette bouche avide, place ses mains sur ma tête, me coiffe, me caresse la nuque, appuie dans le vain effort de faire pénétrer ce dard plus profondément. Je passe mes mains sous ses fesses, puis entre ses fesses et la soulève, écartant les deux lobes de son cul si désiré.

D’un index gourmand j’investis son petit trou brûlant trempé du jus de sa chatte, m’y installe, bientôt rejoint innocemment par l’index de l’autre main. , je la pénètre ainsi, l’écarte, la presse de se donner entièrement, de s’oublier à mon plaisir. Dégustant son miel qui me coule entre les lèvres, d’une série de coups de langue profonds je la fais grimper vers sa jouissance et la sentant sur le point de mourir, pousse et ma langue et mes doigts au tréfonds de ses orifices. Sa tête bat la chamade de droite à gauche, son corps se propulse violemment vers ma bouche, ses reins se creusent et sous mes doigts je sens son cul qui s’ouvre, se ferme en vagues violentes. Chaque petit coup de langue lui fait pousser des petits cris, des râles de plaisir et comme une explosion elle jouit dans ma bouche, aspirant violement ma langue. Au travers de mes papilles je sens le goût intensément sucré puis poivré de sa liqueur, chaque parcelle de son vagin se contracter en vagues, comme les rouleaux d’une mer déchaînée. Je me gave de son jus brûlant, ma bouche aspire, gobe sa jouissance, mon nez se sature des ses odeurs de musc, d’amande, mes doigts en elle coulissent comme des fous, la perforent, massent ses muqueuses, son anneau qui se dilate et veut engloutir tous mes doigts.

Puis je retire ma langue et du bout des lèvres lui suce délicatement le clitoris, le tire doucement, le fait rouler entre mes lèvres, lui donne de légers coups de dents, chacune de ces actions se traduisant par un petit sursaut de son corps vers moi. Elle revient du paradis, se calme, les yeux clos, l’esprit nageant dans sa jouissance.

Elle ouvre les yeux, me prends la tête, me relève et nous nous retrouvons allongées l’une contre l’autre, nos corps fermement imbriqués, comme deux femelles siamoises partageant un même sexe, un même corps.

Le sommeil finit par nous gagner et c’est notre premier « dodo tendresse  » ensemble, dans le même lit. Au bout d’un moment elle se réveille, m’embrasse, me caresse, et profite avec tendresse de mon total abandon pour m’investir et le sexe et le cul et tous ces petites interstices propices au plaisir, les fossettes au dessus de la raie des fesses, les seins, le creux des aisselles, m’arrachant des ondes de jouissance à chaque moment. A mon réveil ce sont deux yeux d’or qui me fixent, des lèvres démesurément gonflées qui me coulent un long baiser brûlant de désir. Et puis son corps se presse au mien, ses mains, ses doigts qui entrent en moi, me jaugent devant-derrière et qui s’y nichent tendrement. On reste comme ca, longtemps, hors du temps. On finit par se lever et en amantes semblablement odorantes de nos jouissances, sueurs et parfums intimes, on se prépare un petit repas.

Par la fenêtre elle me montre les toits de Paris, des églises qui pointent ça et là et j’en profite pour me coller à son dos, plaquant mon pubis en chasse contre ses fesses si mignonnes, lui caressant tendrement les seins. Elle halète de plaisir, s’abandonne, pose négligemment une main sur sa chatte et écartant ses cuisses, se met des doigts dans son sexe. Dans la glace de la fenêtre je vois ses yeux se fermer, son corps s’alanguir puis se laisser aller contre le mien, entièrement abandonnée à se donner son plaisir. Moment de grâce pour moi qui ne fait plus que lui caresser les seins, la laissant libre de son rythme et je comprends que je l’aime avec ses multiples facettes, dominatrice comme aux Galeries, chatte en chaleur comme dans son lit ou comme cela, indépendante, sensuelle à en mourir, déconnectée de à 1000 pour cent dans sa quête de jouissance. Elle se raidit, ouvre ses fesses vers mon pubis et au terme d’une cavalcade échevelée de ses doigts, pousse des râles puis des petits cris et jouit violement sur ses doigts.

Elle se tourne enfin vers moi et un sourire dévorant son visage elle m’embrasse doucement et délicatement, place ses doigts entre nos lèvres afin que nous dégustions son jus. Pâmée par tant de charme et par ses odeurs je vais de la langue chercher au fond de sa bouche les gouttes de sa liqueur parfumée.

Fatiguées on se place sur le canapé pour grignoter quelques petits toasts mais, en force, m’y allonge sur le dos, se place sur moi, me donnant la becquée du bout des lèvres, alternant sadiquement un bout de toast, un baiser enfiévré. Sa langue pousse amoureusement chaque petit morceau sur la mienne puis se noue à elle comme un nœud de vipères lubriques. J’ai placé mes mains sur son dos puis sur et entre ses fesses et durant tout ce temps lui balaye tendrement toute la raie du cul du bout des doigts. Elle déplace ses jambes, les écarte, abandonnant son anneau à ma gourmandise. Mon index y pénètre profondément, pour être rapidement rejoint par celui de mon autre main, écarte son petit trou, le masse dedans dehors, l’ouvre, l’agrandit, flatte les muqueuses. Elle a presque entièrement fermé ses beaux yeux et entre deux baisers continue à me nourrir, haletant de plaisir. Puis elle se laisse retomber et plaçant son visage tout à coté du mien, me baigne de ses cheveux, me brûle l’épaule et le cou de la chaleur de son souffle rapide. Puis du bout de la langue elle me titille le creux de l’oreille, croque tendrement le lobe, le mordille, le suce comme un clitoris. Ondulant de son bas ventre elle se caresse contre le mien, s’y appuie, écarte encore les fesses, et au paroxysme de sa jouissance, s’ouvre comme pour engloutir mes deux mains, puis précipitant, cognant violement son sexe contre le mien crie, se contorsionne, éructe et jouit avec une intensité à faire mourir. Je sens son jus baigner les lèvres de mon sexe, s’y faufiler, se mélanger au mien puis couler entre mes fesses sur mon petit trou chéri. Elle se laisse complètement aller, se moulant à mon corps, m’englobant comme de la gélatine. Laissant un index dans son cul je lui caresse la raie des autres doigts et de l’autre main déroule sa colonne vertébrale de la tête au cul, si lentement, si légèrement comme le duvet d’une plume. Elle s’endort comme un bébé comme si elle devenait la petite fille que j’aurais tant aimée avoir. Dans ses rêves son corps ondule doucement contre le mien glissant sur la liqueur et la moiteur qui nous baigne maintenant. Confite dans sa douceur je somnole puis m’endors comme elle. Au réveil, langoureuses, on picore un peu, nos corps préférant attouchements et caresses à la nourriture. D’un coup elle décide qu’il faut fêter ça, court à la cuisine et ramène une bouteille de champagne vite débouchée dans son excitation. On se love dans le fauteuil club (Ce fauteuil va devenir l’un de nos terrains de jeu préféré ensuite…), jambes dessus dessous puis finalement moi dessous et elle dessus, buste et jambes largement écartées passés sur les larges accoudoirs. On s’échange tendrement des lichettes et bulles de champagne, et du bout des doigts et de la langue on recueille délicatement chaque goutte sur nos tétons, lèvres, bout du nez, oreilles…

Un moment plus tard, bras dessus dessous on se guide l’une l’autre vers NOTRE lit et l’une contre l’autre on alterne sommeil et plaisir. Durant la nuit assoiffée de plaisir, elle me place gentiment un de ses délicats sextoy au creux de mon sexe en vitesse minimum et le laissant m’exciter me caresse, pourlèche mes seins, le corps collé au mien. Toute endormie je rêve d’un gros sexe au tréfonds de moi, puis de sa langue qui entre, m’ouvre, sa bouche qui entre ensuite et je la rêve entièrement en moi juste de la taille de mon vagin, armée de mille mains qui titillent chaque cellule en moi. Je ne suis plus qu’un tuyau à jouissance, mon trou chéri devenant plus gros que mon corps, emplissant toute la pièce. L’explosion, mélangeant réveil brutal, jouissance extraordinaire et corps abandonné aux mains expertes de mon amante adorée. Les larmes du trop plein d’affections qui coulent et sa langue qui les essuie tendrement. Puis elle plonge, me suce le sexe, se gave de mon jus et de mes odeurs et de la langue m’ouvre pour bientôt du bout des dents se saisir amoureusement de l’outil à plaisirs bien planté en moi. Elle remonte, le tenant comme un cigare, se penche sur ma bouche, l’y insère et toutes les deux réunissons nos lèvres sur le toy qui vibre doucement, suçant mon jus, partageant mes humeurs et odeurs intimes.

Au matin, tard, hors du temps, épuisées, gavées de plaisir, on fait un peu de grasse matinée, somnolant l’une sur l’autre, se pourléchant comme des chattes au soleil. La douche, nous lavant l’une l’autre autant de la langue que des doigts et de l’éponge, puis on décide de rester comme ça sans maquillage, de garder nos cernes sous les yeux, les suçons sur le cou et les seins. Et puis sur notre lancée, aujourd’hui pas de culotte et on se fringue « sensuelles grave! ». Elle me prête un de ses jeans qui, de slim sur elle devient hyper moulant sur moi, les coutures me cisaillant la chatte et le cul. Tant pis je laisse un bouton ouvert (pour respirer…), un de ses tee-shirts moule mes petits seins aujourd’hui démesurément gonflés de désir. Elle me coiffe, m’embrasse et hop on va tous les deux faire le marché, hanche contre hanche se prenant tendrement la taille comme des amoureux, Je n’en peux plus de l’admirer, de la couver des yeux, de la toucher, je la désire tout le temps, chaque mot, chaque expression de son visage, chaque mouvement de son corps me brûle de désir. Et puis…

Mais la suite tu la connais… Depuis on vit ensemble toujours amoureuses comme lors de cette rencontre, les corps toujours assoiffés de désir, toujours en attente de doigts, de lèvres, de sexe, d’amour quoi ….

Un autre jour, je te raconterais comment elle m’a fait connaître « son petit monde des plaisirs » avec ses anciennes amantes…

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