(Récit érotique SM)
Elle ne sait pas qui c’est, mais elle ouvre.
Ca pourrait être n’importe qui, même quelqu’un qu’elle ne connaît pas, qui
cherche l’effet de surprise.
Elle ouvre.
Je pousse la porte grande ouverte avec mon pied; si les voisins d’en face de
l’appartement regardent, c’est pareil pour la suite.
Elle ne dit rien, elle ne manifeste qu’un petit sourire (fugitif car elle
sait et ne veut pas montrer).
Je m’avance pour la faire reculer. Elle s’exécute.
J’ai envie de l’humilier tout de suite, dans le risque d’être vus, mais je
respecte un éventuel regard d’enfant ou d’adulte aillant l’esprit ailleurs.
Je referme la porte et le verrou. Elle est dans ma prison, qui est aussi la
sienne.
Maintenant elle sourit, elle ne savait pas que j’allais venir, mais je
soupçonne qu’elle a deviné au moment de l’appel de la porte, sans en être
sure.
Je fantasme à l’idée qu’elle aurait ouvert à un homme qui la sait seule, et
qui ne serait pas moi.
Je fantasme… une fraction de seconde seulement.
Elle a reculé dans la pièce mal éclairée; je lui dis d’allumer plus.
– Tu as quelque chose à boire ?
– J’ai juste un peu de bière, mais pas beaucoup
–
Elle ne sait pas recevoir cette salope, depuis le temps que je lui dis, elle
va en recevoir.
– Ca ira.
Je prépare une cigarette et un briquet pour la suite. Elle obéira quand elle
reviendra.
– Avec qui tu as couché, depuis la dernière fois ?
– Personne, tu sais bien !
– Et tu ne t’es pas masturbée ?
– Non
– Même en pensant à moi ?
Pas de réponse. Je trouve le temps long.
– Tu penses à moi quand tu vas aux toilettes ?
– Quelquefois
C’est vraiment insuffisant; cette fille est trop vilaine, il me la faut.
Tout ça mérite méditation et travail.
Je sais comment avoir la méditation. Il me faut peu d’hésitation pour le
travail, mais j’aimerais raffiner pour m’adapter à la situation; aussi la
méditation peut aider à resituer les choses :
Je me rappelle quand je l’avais obligée à aller acheter un magazine porno
dans un tabac presse où elle allait souvent. Quand je lui ai demandé comment
ça s’était passé, elle a répondu : J’ai dit que c’était pour mon mec qui
attend dans la voiture. Elle avait honte mais elle l’avait fait; j’étais
content d’elle et je lui ai dit.
Je me rappelle aussi quand nous étions allés ensemble chez un loueur de
cassettes vidéo. C’était une femme à la caisse. Je lui ai demandé de poser
la question de où on pouvait trouver les K7 porno anales. Elle a dit mon
homme aime bien ça. J’ai bien vu qu’elle était encore une fois toute
émoustillée qu’on l’oblige à faire certaines choses. Ça la disculpe de ses
envies refoulées, qui peuvent ainsi venir à la conscience.
Elle revenait donc de la cuisine avec la bière à-moitié versée. Elle
s’habille toujours en pantalon bon marché, collant avec un élastique à la
ceinture, acheté au discount du coin. Ca fait très vulgaire et très
provocatrice (même si celles qui en portent pensent le contraire), parce que
ça montre les formes.
Les formes, la provoc, et la vulgarité sont des choses qui, conjuguées,
peuvent mettre hors d’émoi conjugal un bon nombre de maris – et un bon
nombre de non mariés qui ne rêvent cependant pas de prostituées -.
Je sentais que si je lui demandais de se déshabiller, elle ne le ferait pas.
Les hommes savent pourquoi (!!!), les femmes savent pourquoi (mais non, pas
les règles).
Aussi lui ai-je ordonné de se mettre à poil, que je ne perde pas de temps.
C’est à ce premier moment-là que j’apprécie d’allumer une cigarette, pour
prendre le temps de regarder, de sentir, de toucher en surface, de faire
changer de position pour voir d’autres aspects… Moment de contemplation
avant l’élaboration.
C’est ce que j’appelle la méditation (rien du bouddhisme !)
Elle fait ça maladroitement, rien d’une strip-teaseuse. Elle entasse ses
vêtements là où elle peut, sans en prendre précaution. C’est une souillon.
Je vois son corps nu devant moi, le visage ne sachant comment refléter son
état intérieur, les jambes serrées, les seins découverts pourtant. Elle est
un peu penchée en avant, comme si elle attendait qu’on la culbute et qu’elle
avait peur de se faire mal en tombant.
– En position !
Elle sait ce que ça veut dire, mais elle fait semblant de ne pas comprendre.
– A quatre pattes !
Elle me jette un regard suppliant, mais se ravise aussitôt, et le baisse.
Elle sait qu’elle doit subir. Elle se baisse, aussi souple qu’un verre de
lampe (à huile).
Mais pas d’huile, pas d’artifice prévu pour elle aujourd’hui. Je lui
expliquerai par la suite.
La position n’est pas correcte; elle le sait, ce n’est pas la première fois.
D’un genou, j’appuie sur le haut de son dos, pour qu’elle se pose sur les
coudes, et non sur les mains.
Je tourne autour d’elle, en fumant la cigarette, doucement. Pour l’instant
la cambrure provoquée par la position me montre mal ce que je voulais voir :
– Jambes écartées !
Elle s’exécute. Là je vois enfin l’entrecuisses et surtout l’entre fesses.
Il faudra que lui fasse baisser tout ça dans peu de temps.
J’écrase la cigarette en sortant lentement mon sexe. Elle n’aura pas de
brûlure, je n’aime pas laisser de traces durables.
Je finis le verre de bière en la contemplant soumise, et lui donnant
quelques claques bien frappées sur la chair des fesses et le haut des
cuisses. Je la vois turgescente.
Il ne fait pas froid, elle ne bouge pas, elle est passive.
Je viens me mettre à genoux devant son visage, en détaillant de la nuque
jusqu’à la croupe cette femelle soumise.
Cette gourde ne sait pas se faire désirer; il faut tout lui apprendre; c’est
fatiguant très vite. Il n’y a qu’un remède.
C’est là que mon sexe rencontre ses cheveux, il faudra encore l’obliger à
ouvrir la bouche. Quand je la lui mets entre les lèvres, elle ne dit rien,
elle ouvre pour prendre mon gland; et commence à téter doucement, puis plus
en profondeur, sur la longueur, ce qui ne lui donne pas de sensations
désagréables, visiblement.
C’est là qu’il faut que je lui travaille les seins. Je lui pince les tétons
comme si je devais les broyer; elle suce encore mieux, plus profond, et
parfois en titillant seulement le méat. Par expérience, je sais que son cul
commence à s’entrouvrir dès que je la souffrance-jouissance commence, et
même rien qu’à son idée.
– Suce bien, salope, fais-la bien durcir, elle est pour ton cul !
Elle comprend le sens de son geste, mais elle l’oublie vite. Elle aime qu’on
lui enseigne, et qu’on lui enseigne encore, encore et longtemps. Elle aura
sa leçon.
Soudain je passe de l’autre côté, l’attrape à pleine main par les cheveux,
et lui baisse le postérieur pour quelle soit en posture de la recevoir par
en bas. Un mouvement du poignet pour lui tourner la tête et voir son visage.
Je l’encule d’un coup sec. Je suis à moitié rentré. Elle se couche sur le
ventre pour m’échapper. Mais, enroulant mes jambes autour des siennes, je la
serre à fond et termine l’enfilade. Ici je prends toujours un moment. C’est
celui de sa douleur intense. Elle grimace mais ne crie pas. Elle est soumise
à ma loi. Je la contemple en prenant garde de ne pas provoquer de frottement
Il faut attendre que la douleur se calme.
– T’aimes ça catin, dis-moi que tu es une putain !
Il faut que je répète trois fois l’injonction, pour m’entendre répondre, au
bout de quelques deux minutes :
– Oui, je suis ta putain… .
Le ta est de trop en cette circonstance. Ce n’est pas que je veuille faire
d’elle une prostituée, mais je la veux encore plus abandonnée, prête à tout,
sans notion de sentimentalité. La prochaine fois, je lui ordonnerai de me
dire qu’elle est une de mes putains; elle sera moins mise en valeur.
La douleur est passée, je vois son visage se décrisper; c’est le meilleur
moment. Après la douleur vient une chaleur envahissante et une sensibilité
accrue. Je peux ramoner sans qu’elle ne se débatte plus. La lubrification
naturelle a eu lieu, c’est l’apaisement dans la dilatation. J’en profite
pour rendre la situation plus confortable : elle les jambes complètement
écartées, et moi tapant au plus profond tout en butant sur ses fesses que je
peux pincer, ayant une main libre.
Elle gémit, ou plutôt respire plus profondément en émettant de petits râles.
Je suis son maître; elle se donne sans penser.
Au bout d’un moment, l’inéluctable arrive; le la préviens :
– Ca vient.
Quelques coups de reins plus tard, elle entend que c’est fait. J’entrebâille
les yeux et vois son visage épanoui.
J’ai chaud, je transpire, je vais m’allonger sur le lit de son studio, sans
me rhabiller.
Je la vois se lever et se diriger vers la salle de bains, où se trouvent les
toilettes. Elle ne ferme pas la porte. Je l’entends se soulager de partout
et soupirer en respirant très fort
– Ah… c’est bon… Oui… ça fait du bien… .
Elle continue à jouir sans moi. C’est bien ce qu’elle voulait.
Un bruit de chasse, elle revient. S’agenouillant au bord du lit, elle
entreprend, reconnaissante, de me nettoyer avec la bouche.
Puis, passant une main caressante sur mon épaule, elle me chuchote :
– Tu pourras revenir quand ? Je m’ennuie toute seule.
– Je ne sais pas lui dis-je.
Ce que je sais, c’est qu’elle me harcèlera au téléphone et que je me ferai
prier.
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