It’s the game time ! Que commence le jeu… Chapitres 11 à 13 par Patrik

It’s the game time ! Que commence le jeu…
Chapitres 11 à 13 par Patrik

XI – Gage 5 : Shana –

C’est Enrick qui s’empare du post-it pour le lire à haute voix :

– Holà, il y a du texte… Je me lance : La soumise est bondée assez serrée, seins mis en évidence, bras ligotés en arrière. Juchée sur des talons aiguilles, elle doit se comporter en parfaite soubrette, uniquement aidée de sa bouche pour obéir aux divers ordres de son Maître.

Il regarde sa soumise et dit :

– Je crois que Shana est déjà habillée comme il faut. Il ne reste plus que les cordes…
– Les voici, Maître Enrick. !
– Ah, merci, Charlène.

Armé d’une assez longue corde, il commence à attacher comme il se doit sa soumise. Ces derniers jours, sa connaissance en la matière avait été augmentée par diverses lectures puis deux essais concluants durant la semaine sur Shana.

Peu après, elle est encordée, liée serrée, comme dans les dessins de John Willie, surtout connu comme étant le créateur de Gwendoline. La corde magnifie son buste, serrant sa taille, soutenant les seins, bien croisée entre eux. Les bras entremêlés dans le long lien, épaules bien en avant, tétons pointés, Shana reste immobile, se demandant comment avancer par la suite, tandis que son Maître achève de lier ses jambes au-dessus des genoux.

Celui-ci se relève, recule un peu, contemplant son œuvre, puis réajuste ci et là les entraves.

– Très bien, c’est bon. Tu es prête, ma soumise ?
– Oui, Maître.
– Alors, commençons !

Enrick lui indique la table :

– Va me chercher ma fourchette.
– Votre fourchette ? Euh, oui, Maître !

C’est avec difficulté, en faisant des petits pas qu’elle se dirige vers la table. Perchée ainsi sur des hauts talons, le dessus des genoux encordé, ses pieds entravés par la fine cordelette, ce n’est pas évident, d’autant que les bras liés derrière le dos, Shana ne peut plus assurer naturellement son équilibre. Enfin, elle arrive à bon port, se penche et saisit la fourchette entre ses dents. Puis c’est le chemin de retour qui s’avère un peu plus facile que celui de l’aller. On s’habitue vite, songe-t-elle…

– Achi, Aître !
– Très bien, donne-la-moi.

Et elle ouvre la bouche. Son Maître récupère la fourchette, la contemple sans rien dire, puis négligemment, il la jette un peu plus loin sur le tapis, juste au coin. Calmement, il ordonne :

– Va me chercher ma fourchette.
– Mais… euh, oui, Maître…

C’est toujours avec difficulté, en faisant des petits pas qu’elle se dirige péniblement vers le coin du tapis. Juchée ainsi sur des hauts talons instables, le dessus des genoux encordé, ses pieds restreints par la cordelette les reliant, ce n’est absolument pas évident, d’autant que les bras attachés dans le dos, c’est difficile pour elle d’assurer son équilibre. Enfin, elle arrive à bon port, s’accroupit et là, se pose la question : comment faire ? Elle bascule sur les genoux, le tapis est épais, tout se passe bien. Elle se penche du mieux qu’elle peut. C’est difficile, pénible, éreintant ! En forçant petit à petit, sa bouche frôle la fourchette. Un dernier effort et elle saisit à nouveau la fourchette entre ses dents. Après plusieurs essais de basculement, de ses genoux, elle arrive à se jucher à nouveau sur ses talons. Les dents toujours serrés, elle souffle de soulagement. Enfin, elle se redresse en un long et laborieux effort. Puis c’est le chemin de retour qui s’avère une partie de plaisir après ce qu’elle a pu vivre. Oui, on s’habitue très vite, songe-t-elle…

– Achi otre ourchette, Aître !
– Très très bien, donne-la-moi, à présent.

À nouveau, elle ouvre la bouche. Enrick récupère la fourchette, la contemple. Intérieurement, Shana espère qu’il ne va pas oser recommencer, de jeter la fourchette encore plus loin, voire même sous une chaise !

Il se contente de sourire et dit :

– Oh, finalement, tu peux aller la reposer sur la table, je n’en ai pas besoin.

Elle lui jette un regard noir, mais ouvre néanmoins la bouche pour saisir la fourchette. En soupirant, elle se dirige vers la table tant bien que mal car elle est plutôt fatiguée de sa précédente gymnastique. Durant le trajet, elle sent le regard de son homme sur elle. Je dois lui présenter un de ces popotins ! Songe-t-elle, à moitié amusée. Enfin arrivée à la table, elle y dépose la fourchette puis se redresse, attendant la suite des événements. Néanmoins, une pensée la traverse furtivement :

– Si jamais il me demande de lui rapporter cette fichue fourchette, je la lui plante direct dans le zob !

Heureusement pour sa partie sensible, son mari a maintenant une autre idée :

– Je sais, Hermann, que je ne vais pas faire dans l’originalité, mais l’idée me plait bien !

Il se plante alors devant sa soumise et lui ordonne :

– Lèche mes chaussures, mes deux chaussures !
– Oui… Maître.

Illico, elle s’accroupit. Aidée par sa précédente expérience, elle bascule sur les genoux, le tapis étant toujours aussi épais, ici. Précautionneusement, Shana se penche. C’est ardu, laborieux, exténuant ! En forçant petit à petit, sa bouche s’approche des chaussures convoitées. Mais là, elle réalise qu’il faudra trouver autre chose, la position ne sera pas tenable pour lécher. Elle regarde les chaussures de son Maître, longuement, se demandant comment obéir, craignant que son Maître croit à de la mauvaise volonté de sa part.

Plus haut, Enrick a aussi réalisé que sa soumise bute sur un problème purement technique, il a bien une petite idée pour résoudre le problème, mais il préfère que ça vienne d’elle. Il lui dit simplement :

– Je sais que tu trouveras, je te fais confiance, ma soumise…
– Merci Maître… je vais…

Soudain survient la solution qu’elle cherchait. Délibérément, elle se couche sur le côté, roule sur le ventre et vient positionner son menton au raz de la pointe des chaussures de son Maître. Alors posément, sa langue mouille avec application l’extrémité du premier soulier. Elle remonte même vers la zone des lacets, suivant du bout de la langue les entrelacs. Ça lui procure une satisfaction étrange d’être ainsi aux pieds de son Maître, à le vénérer servilement de sa bouche.

C’est avec la même plaisir curieux qu’elle s’occupe ensuite de l’autre chaussure. Alors qu’elle donne un petit coup de langue sur le plat de la chaussure, elle savoure doublement son humiliation si plaisante.

XII – Gage 6 : Commun –

Charlène hausse les sourcils lorsqu’elle consulte le papier. Intriguée, elle se tourne vers son Maître qui lui fait signe de lire à haute voix ce qu’elle a en main.

– À vélo sans selle autre qu’un gode, la soumise doit effectuer un assez long tour et doit s’asseoir au moins deux fois. Son Maître peut la stimuler d’un fouet.
– Original, n’est-ce pas ? Modifions un peu puisque c’est le gage commun : course entre les deux soumises, la perdante sera aux ordres de la gagnante.

Shana pose alors la question :

– Vous avez deux vélos ?
– Même trois si vous le souhaitez, chère Shana. N’oubliez pas que vous êtes dans un pays qui vénère la petite reine.
– Ah oui, c’est vrai…

Hermann marque une petite pause et continue, l’air très déridé :

– Et puis, pour ne rien vous cacher, Shana, votre Maître avait déjà posé cette question, il y a une bonne semaine. J’avoue que quand il m’a parlé de sa  » fantaisie « , j’ai éclaté de rire. Mais, l’idée est plaisante, très plaisante !

Hermann se tourne vers son hôte et lui annonce :

– Venez avec moi, allons chercher ces fameux vélos et préparons-les comme il se doit. Durant ce temps, nos soumises goûterons à un petit repos bien mérité.
– Ok, je vous suis.

Les deux soumises s’affalent dans le fauteuil, profitant du bref répit. Elles se doutent que la suite ne va pas être triste ! Après quelques instants de quiétude, Charlène prend la parole :

– Alors, chère Shana, vous survivez bien ?
– Mieux que je ne l’aurais cru, même si nos Maîtres n’y vont pas de main morte.
– C’est vrai. Le vôtre découvre ses capacités en même temps que vous. Et il sent qu’il peut aller plus loin, ayant mon Maître comme exemple sous les yeux.

Shana se tourne vers son interlocutrice en souriant :

– J’ai aussi votre exemple sous les yeux…
– Merci, Shana.
– Si, si, c’est vrai, vous êtes une grande soumise !
– Vous exagérez… Vous verrez que, vous aussi, vous deviendrez une grande soumise. Vous êtes bien partie pour.

Puis les minutes s’écoulent dans le calme et la sérénité, celle d’avant les orages…

Les hommes reviennent avec deux vélos dont la selle est à présent un godemiché bien érigé vers le ciel. Shana se demande comme enfourner un tel véhicule ! Elle jette un coup d’œil en biais vers sa collègue pour constater que celle-ci est toute aussi dubitative ! Instinctivement, elle pose sa main sur son pubis. Amusée, elle constate que Charlène a fait de même. Enfin, pas tout à fait, puisque sa main est posée sur sa fesse ! Elle songe alors :

 » Oui, oui, oui, il ne faut pas demander !  »

Et elle pouffe de rire intérieurement.

Elles s’avancent maintenant dans le jardin, au soleil, à la rencontre des hommes et des vélos. Enrick explique la course à accomplir, puis il ajoute :

– Et à chaque fois que vous aurez fait un tour, là, devant nous, tout en pédalant, mais doucement, vous devrez vous asseoir sur la selle. Sauf la toute dernière fois.
– Sur la selle ? Mais, il n’y en a pas, Maître ?
– Justement.
– Vous voulez dire qu’on devra s’asseoir sur le godemiché ?
– Précisément. Asseoir n’est pas exactement le bon mot…

Charlène sourit :

– J’avais cru comprendre, Maître Enrick…

Et elles chevauchent chacune leur vélo. Un premier coup de pédale, et la course commence sous l’œil vigilant des deux Maîtres.

Ce n’est pas très évident de faire du vélo sans s’asseoir, mais elles y arrivent assez bien. Shana avait au début une certaine appréhension, car pour elle, le vélo ça commençait à devenir un exercice lointain, surtout depuis son permis de conduire !

– Allez, prêtes ? Partez !

Et l’étrange course commence…

La première fois qu’elle a dû s’asseoir sur l’engin dressé, celui-ci ne daigne pas s’introduire là où il le faut ! C’en est presque vexant ! Pourtant elle a positionné ses lèvres intimes comme il le faut, mais ce fichu machin en plastique ne veut rien savoir ! Les deux hommes ont franchement rigolé ! Oui, là, c’est vexant ! La deuxième fois est nettement plus réussie. Son homme a d’ailleurs applaudi. Oui, là, c’était bien !

Pour Charlène qui est toujours devant elle de quelques mètres depuis le départ, c’est comme si elle l’avait toujours fait ! De plus c’est, en ce qui la concerne, la partie arrière de son anatomie qui est fouillée de la sorte. Shana n’en doute pas, vu le geste d’avant le départ de cette course farfelue…

Elles en sont à présent au troisième tour ; trois tours à pédaler dans le grand jardin, les fesses en l’air, quasi-nues, sous un soleil déclinant, la bise nocturne faisant timidement son apparition. Shana se dit que c’est effectivement bon pour la forme, que c’est un excellent exercice physique ! Elle pense alors à voix haute :

– Dommage que notre jardin ne soit pas aussi grand…

Elle sourit, et donne un bon coup de pédale pour tenter de rattraper Charlène qui est déjà bien proche de la ligne d’arrivée. N’empêche que s’asseoir sur le godemiché n’est pas de tout repos !

Voici à nouveau l’endroit du salon de jardin où les deux Maîtres sont confortablement installés, la ligne de départ et aussi d’arrivée, mais pas pour tout de suite, puisqu’il faut faire cinq tours en tout et pour tout.

Devançant Shana d’environ dix mètres, posément, sans effort apparent, Charlène s’empale sur le godemiché qui lui sert de selle, et c’est avec un large sourire qu’elle passe devant les Maîtres qui la félicitent.

– Bon ! Ça va être encore à moi… songe Shana.

Du bout des fesses, elle cherche l’extrémité en plastique, puis l’ayant trouvée, elle abaisse son bassin dessus. L’objet glisse, elle se repositionne. La ligne approche. Elle s’assied comme sur une chaise, le godemiché entre de tout son long. Les deux Maîtres la congratulent. Elle est fière d’elle !

Néanmoins, la sensation est étrange, cette chose enfichée en elle, ces chaos, ces vibrations ne la laissent pas indifférente. C’est presque à regret qu’elle se relève, libérant un intrus plutôt humide.

Le dernier tour ! Il faut qu’elle rattrape Charlène ! Elle appuie comme une folle sur les pédales, et petit à petit, l’écart se réduit. Puis à quelques mètres de l’arrivée, Shana donne tout ce qu’elle a, elle force l’allure, dépassant Charlène dans la toute dernière extrémité !

Essoufflée, vidée, Shana se jette dans l’herbe, sur le dos, les bras en croix ! Elle entend à peine les félicitations à son encontre, trop occupée à recouvrer son souffle ! Deux bonnes minutes plus tard, elle ouvre un œil et découvre tout le monde autour d’elle. C’est Hermann qui s’exprime le premier :

– Bel exploit, surtout quand on sait que vous n’êtes pas habituée au vélo ! Votre Maître nous disait à l’instant qu’il ne vous avait pas vu en selle depuis quelques années ! Félicitations !
– M-merci… M-Maître H-Hermann….
– Bravo, ma soumise, ce fut une belle bataille que tu as gagnée. Donc, c’est à toi de commander.

Shana se redresse sur les coudes et demande, le souffle toujours court :

– De com-commander ? Com-comment ça ?
– Sur le papier, il était écrit : course entre les deux soumises, la perdante sera aux ordres de la gagnante. Et la gagnante, c’est toi, non ?
– Ah bon ? C’est obligatoire ? Parce que, là, je suis complètement lessivée !
– Ça peut attendre, chère Shana… À moins que vous ne déléguiez votre pouvoir à votre Maître…

Avant de s’effondrer à nouveau dans l’herbe, elle a un geste de délégation :

– Pourquoi pas… Je suis trop HS actuellement pour… pour exiger quoi que ce soit !

Dans un grand soupir, elle écarte à nouveau les bras ; elle ferme les yeux, savourant son repos. Enrick regarde alors le vélo qui gît au sol près de sa soumise, puis il s’adresse à Charlène :

– Veuillez lécher le gode du vélo de ma soumise !

Maître Hermann l’interrompt :

– Ce n’est pas assez autoritaire ! Reformulez votre ordre !
– Ok.

Prenant un ton plus catégorique, Enrick ordonne :

– Léchez le gode du vélo de ma soumise ! Exécution !
– Oui, Maître Enrick ! Tout de suite.

Et elle s’exécute, se mettant tout de suite à quatre pattes dans l’herbe, savourant ainsi la sucette humide de cyprine, avec un enthousiasme non feint ! Enrick est ravi de cette prestation, il songe alors à l’écart qui existe entre son couple et celui de ses hôtes. Un grand écart, incontestablement ! Soudain, il regarde sa femme toujours les bras en croix au sol, mais ayant la tête sur le côté afin de regarder Charlène à l’œuvre. Il y avait aussi tout à l’heure un grand écart entre Shana et Charlène. Pourtant, c’est bien sa femme qui a gagné… Oui, c’est Shana qui a pourtant gagné… Peu de temps après, le phallus en plastique est comme neuf.

Charlène se redresse, son Maître ordonne :

– Va sucer ta selle !

Sa soumise le regarde curieusement, puis répond :

– Oui, Maître !

De concert, intrigués, Shana sur les coudes et Enrick debout regardent l’autre vélo. Celui-ci est posé contre un arbre, le godemichet bien dressé vers le feuillage. C’est alors qu’ils constatent que l’extrémité du pénis de plastique n’est plus tout à fait propre. Pourtant, Charlène ouvre une large bouche et commence à sucer posément l’engin. Shana reste interloquée mais, néanmoins, secrètement titillée. Elle réalise soudain la double signification de l’ordre donné par Hermann. De son côté, son mari semble fasciné par la chose. Il sort de sa rêverie et glisse en catimini à Hermann :

– Sincères félicitations, votre soumise est particulièrement bien obéissante !
– La vôtre sera comme la mienne d’ici peu de temps…
– Ça laisse rêveur quand même !
– Il ne s’agit pas de rêver, il faut éduquer, ordonner, dresser… Vous êtes encore un peu gêné, comme planté devant la ligne rouge. Vous avez juste un pas à faire. Juste un.

Enrick regarde à nouveau Charlène qui lèche à présent la tige qui est devenue propre ou presque. Il murmure :

– Moi, peut-être, mais dans un couple, il faut être deux…
– Croyez-moi : votre soumise est beaucoup plus prête que vous ne le pensez !
– Ah bon ?
– Oui, j’ai une certaine habitude depuis le temps. Et je peux même vous le prouver d’ici cinq minutes. Si vous êtes d’accord, bien sûr…
– Euh…
– Vous dites oui ou vous dites non. C’est à vous de voir.
– Je dis  » oui « , parce que ça m’intrigue, parce que finalement, je pense que nous pouvons franchir encore une nouvelle étape grâce à vous. D’ailleurs, en un après-midi, nous avons progressé nettement plus vite qu’en plusieurs mois, voire même plusieurs années.
– Donc, vous acceptez.

Enrick hoche simplement la tête, cette dernière réponse le replonge dans sa rêverie…

XIII – Bonus –

Les six gages sont à présent concrétisés. Shana se dit qu’elle s’en est plutôt bien sortie, elle n’y aurait pas vraiment cru, il y a quelques heures de cela. Elle se félicite d’y être arrivée sans trop d’encombre.

À présent, elle se demande quelle va être la suite, maintenant que le  » jeu  » est achevé. Elle se détend, prend son verre, le remplit et le boit d’une seule traite, toutes ces émotions donnent soif !

C’est à peine si elle remarque que les Maîtres se sont mis à leur aise dans les fauteuils.

Hermann rompt le silence et déclare :

– Maintenant, en quelque sorte, pour parler comme Maître Enrick, voici venu le temps du bonus ! Nous nous sommes tous les deux concertés pour le mettre en place, il marquera, à coup sûr, une étape pour Shana.
– Une étape pour moi, Maître Hermann ?
– Oui, j’ai bien dit : une étape pour vous.
– Pour moi et pas pour Charlène, Maître Hermann ?
– Non, Charlène a déjà dépassé cette étape depuis un certain temps, croyez-moi, et je puis vous assurer qu’elle aime bien la recommencer très souvent ! Assurément !

Shana se tourne vers sa collègue en soumission, la questionnant du regard. Celle-ci lui indique dans un premier temps qu’elle ne voit pas de quoi son Maître parle, puis soudain, devant une mimique de celui-ci, elle répond alors :

– Oui, Shana, c’est parfaitement exact.

Et elle sourit comme un enfant avide devant une pâtisserie crémeuse. Shana, à demi-rassurée, laisse échapper :

– Ah bon ? Si vous le dîtes…
– Je le dis et c’est rigoureusement véridique ! N’est-ce pas, ma soumise ?
– Oui, Maître !
– Et, n’est-ce pas que tu aimes ça, petite chienne ?
– Oh oui, Maître !
– Et, même que ma chienne lubrique en redemande ?
– Oh oui, Maître !

Alors Maître Hermann se cale posément sur son fauteuil et ordonne :

– Maintenant, Shana, mettez-vous à genoux devant moi et sucez-moi !
– Pardon ?
– Il n’y a pas de pardon qui tienne : à genoux et sucez !
– Mais…

Shana se tourne vers son Maître, celui-ci la dévisage longuement et son regard est très clair : elle doit obéir, c’est l’étape à franchir…

Elle se tourne vers Charlène qui lui sourit. D’elle aussi, le message est clair. Elle songe alors à tout ce qu’elle a déjà accompli ici, toutes ces choses qu’elle n’aurait jamais osé faire, il y a si peu de temps. Que faire ? Elle n’y est pas obligée, elle peut dire non. Mais en même temps, même si elle a du mal à le reconnaître explicitement, ça la tente, c’est le moment pour. Elle constate, elle-aussi, qu’il faut un point final, une conclusion…

Alors, lentement, accompagnée par trois paires d’yeux, elle s’avance à petits pas vers Maître Hermann, elle se plante devant lui, entre ses jambes, le fixant longuement. Elle tourne une dernière fois la tête vers son mari qui la regarde étrangement, Charlène déjà agenouillée devant lui, attendant visiblement pour le servir. Elle plie alors un premier genou et demande :

– Comment dois-je vous honorer, Maître ?
– Venez chercher, de vous-même, l’objet du désir.
– Oui, Maître Hermann.

Elle plie l’autre genou, tend une première main vers le pantalon puis une seconde, s’active autour du bouton, abaissant ensuite la fermeture-éclair. Elle plonge les doigts et ressort à l’air libre une colonne de chair palpitante. Surprise, elle contemple la chose érigée sous ses yeux.

– Vous êtes bien équipé, Maître Hermann !
– Je vous remercie… Suis-je si différent de votre Maître ?
– Différent… oui, en quelque sorte, mais autrement !

Et elle enfourne entre ses lèvres luisantes le sexe dressé.

Maître Hermann pousse un petit soupir de satisfaction. Du coin de l’œil, il regarde vers Enrick qui ne semble pas trop apprécier le petit dialogue qui vient d’avoir lieu. À cet instant précis, Charlène dégage à son tour l’objet de convoitise, et Hermann constate qu’effectivement, c’est autrement…

Peu de temps après, Enrick n’y songe plus, la bouche de Charlène faisant des merveilles entre ses jambes. Il ferme les yeux et murmure :

– Charlène, vous êtes une grande experte en la matière !

Pour toute réponse, celle-ci s’active encore plus, lui prouvant par la pratique qu’il a parfaitement raison. De son côté, Shana, prise au jeu, met tout son savoir-sucer en action, sa langue léchant longuement la tige, cherchant les veines palpitantes, ses doigts bien enserrés autour de la base chaude et poilue. Le silence de la pièce est troublé par divers bruits incongrus de succion et quelques soupirs d’aise.

Hermann jette alors un regard vers Enrick. Celui-ci se sentant observé, ouvre un œil puis l’autre. D’un geste de la main, Hermann lui désigne Shana qui officie servilement entre ses jambes, puis fait le geste de sauter par-dessus un obstacle. Enrick répond muettement en hochant de la tête puis en félicitant de la main son vis-à-vis. Oui, Shana a bien franchi une nouvelle étape. Ça le remplit de satisfaction et ça l’effraie en même temps. Et maintenant que cette étape est franchie, il sera difficile de revenir en arrière ! Il regarde sa femme sucer un autre homme, elle semble y prendre plaisir, docile, obéissante. Jusqu’où ira-t-elle ?

C’est alors qu’il réalise que c’est une autre femme que la sienne qui le suce actuellement, et que ces deux femmes sont l’une à côté de l’autre ! Décidément, beaucoup de choses se seront passées en un seul dîner…

Les deux soumises s’activent autour de leur sucette de chair, cherchant délibérément à les faire craquer, à en faire jaillir le suc. Elles se déchaînent toutes les deux, leurs langues agiles, leurs lèvres voraces, leurs bouches avides.

Quelques minutes plus tard, Enrick cède le premier, jaillissant entre les lèvres de Charlène, se vidant entièrement dans son antre chaud et humide. Puis Hermann s’abandonne à son tour, remplissant la bouche de Shana, qui savoure sa victoire, laissant gicler en elle quelques salves gluantes. Puis sans complexe, elle entreprend de nettoyer la tige qui fléchit peu à peu.

Soudain, une main légère se pose sur son épaule, elle tourne la tête et se retrouve nez à nez avec Charlène. Avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre geste, celle-ci pose ses lèvres collantes de sperme sur les siennes et l’embrasse. Troublée, Shana laisse faire et y trouve même du plaisir, un plaisir trouble mais très excitant !

Juste avant de fermer les yeux pour mieux savourer cet épilogue, elle se dit que ce dîner fut riche en enseignements. Et que ce n’était pas encore fini !

FIN

Un grand merci à Favasso pour ses conseils avisés

 

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Une réponse à It’s the game time ! Que commence le jeu… Chapitres 11 à 13 par Patrik

  1. Isolde dit :

    lu par hasard, je n’ai pas trouvé ça très passionnant

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