Enquête sur une orgie meurtrière 3 – Massage par Sade_1

Enquête sur une orgie meurtrière
3 – Massage
par Sade_1

Au petit matin, les deux filles étaient toujours enlacées quand la jeune secrétaire entra. Morgane ouvrit un œil, hébétée. La femme au cheveu auburn, fit un pas en arrière pour ressortir, mais Morgane lui fit signe de s’approcher.

– Que fais-tu là? lui demanda-t-elle.
– Je venais vous donner vos instructions concernant tous ceux que vous pouvez faire ou ne pouvez pas faire, plus un petit déjeuner.

En effet, la jeune femme tenait un plateau avec deux bols et deux pains au chocolat. Morgane regarda Anaïs toujours, endormi, ses bras enserrant son ventre. Elle se dégagea et s’assit. La secrétaire à la vue de ses seins tiqua, puis son regard se fit plus fixe. Ses yeux ne lâchaient plus la poitrine de l’enquêtrice, celle ci se laissa admirer, pensant que si elles arrivaient à convaincre la secrétaire de leur fournir quelques renseignements, cela pourrait leur être fort utile.

– Quels sont donc ces « renseignements? demanda t’elle.
– Euh.., fit la secrétaire, en levant les yeux. Je, J’allais y venir.

Dans le lit, Anaïs bougea, et ouvrit les yeux. Contrairement à sa collègue, elle se couvrit aussitôt de la couverture et demanda à la femme de s’expliquer. Morgane lui chuchota quelques mots à l’oreille et elle se calma.

– Comme vous le savez, sans doute, ceci est un club où de multiples activités sont possibles (bar, massages, spectacle) tous ceux ci se trouvent au rez-de-chaussée, ici. Vous n’avez absolument pas le droit de monter dans les étages. Tout vous sera livré dans la loge, nourriture, boisson, tout ce que vous voulez, par contre pas le droit de sortir du club et de monter dans les étages.

Les yeux de la secrétaire retombèrent sur les seins de Morgane et elle se tut.

– C’est tout, fit Anaïs.
– Oui, c’est les seuls règles, déclara t’elle avant de se retourner et quitter la pièce.
– Pourquoi tu t’es « exhibée » comme ça devant elle? demanda Anaïs.
– Elle nous regardait quand j’ai ouvert les yeux, je suis sûre qu’on peut en tirer quelque chose, surtout si j’arrive à la séduire.

Les deux femmes se levèrent et se préparèrent. Puis elles décidèrent d’aller visiter la partie à laquelle elles avaient accès. Elles déambulèrent dans le bar, où elles avaient joués la veille, mais celui-ci était presque vide, et les couples présents ne semblaient pas s’intéresser à elles. Elles sortirent du bar et se retrouvèrent dans un hall immense avec des pancartes qui indiquait les lieux.

– Ça te tente un petit massage, fit Morgane.

Les deux filles se dirigèrent vers l’entrée, mais un homme chauve en costar les arrêta.

– Vous allez à la salle de massage, vous êtes homos ou hétéros?
– Homos, répondirent les deux filles du tac au tac.

L’homme leur fit signe de le suivre, ils franchirent la porte donnant accès au masseur, et l’homme les conduisit à la dernière porte.

– Bonne séance, leur fit-il.

Les deux filles entrèrent, la pièce était pleine de lit. Une jolie femme brune, à la peau bronzée les accueillit.

– Bonjour, je me nomme Lisa, fit-elle. Je vais travailler pour votre plaisir. Vous voulez une masseuse pour deux, ou une chacune.

– Une pour deux, ça suffira.

La jeune femme leur sourit et leur fit signe de s’installer sur un lit. Elle s’agenouilla au dessus de Morgane et lui enleva son haut. Cette dernière sentit les mains douces de la masseuse se promenait sur son dos nu. De la nuque au coccyx, les mains se baladaient, travaillaient les chairs. Caressantes, elles passèrent sur les poignées d’amour, les pétrissant tendrement. Morgane sentait les longs doigts de la belle Lisa aller et venir sur son corps. A coté d’elle, Anaïs contemplait la salle. De nombreux clients étaient allongés sur les lits. Une dizaine de masseuses s’activaient autour de deux trois clientes chacune, sans arrêt, débordées par l’ouvrage. Les braves filles n’étaient pas assez nombreuses pour s’occuper des vingt personnes qui attendaient leur tour.

– Vous vous occupez toujours de plusieurs personnes en même temps ? demanda Anaïs.
– Non, ça dépend des clientes, quand les gens payent le double, on s’occupe d’eux seuls.

Anaïs continua son examen de la salle. Devant elle deux pieds nus dépassaient d’un jean trop grand. La cliente était comme elle, en attente de sa masseuse. Au bout de la salle, une femme en mini jupe se faisait masser et embrasser par sa masseuse, une belle asiatique aux cheveux longs. Quand les deux femmes se retrouvaient l‘une sur l’autre leurs lèvres collées, aucun regard ne se tournait vers elles. C’était une ambiance d’orgie magistrale où quiconque se touchait, s’embrassait, se caressait sans la moindre gêne. Morgane s’était laissé aller sous les caresses de Lisa, mais sentant le regard d’Anaïs se posait sur elle, elle repoussa la belle masseuse et laissa sa complice joui à son tour des effets du massage. La belle latine posa ses mains chaudes sur le dos blanc d’Anaïs. Elle caressa doucement tout le corps de la jolie blonde. Ses mains coulissant entre les creux et les bosses de cette peau lisse. Elle passa entre les jambes de sa cliente et palpa ces fesses qui faisaient tant loucher. Elle parcourut tout l’arrondie de ce petit cul, malaxant ces ce beau postérieur, enfonçant ses doigts contre la chair ferme et tendre. L’enquêtrice sentait son corps se contractait et se détendre à chaque passage des mains de la belle Lisa. Celle-ci glissant ses mains contre le dos de sa cliente. Son corps superbe suivant les mains, ses petits seins enserré dan la blouse frôlait le dos d’Anaïs dans un mouvement sensuel qui ne laissait pas l’enquêtrice insensible. Celle-ci avait passé sa main dans sa culotte et titillait son clitoris, sans que la masseuse ne trouve ça gênant. Elle avait l’habitude.

– Vous avez un corps magnifique, dit Lisa, tandis que ses mains retournaient toucher les fesses de la jeune inspectrice.
– C’est un bien bel établissement, fit Morgane.
– Oh, il doit y avoir mieux, je pense. Moi, je suis bien payé et j’aime ce que je fais, mais je crois qu’il y a quelques magouilles dan ce bâtiment en tout cas quelques trucs bizarres se passent.
– Quels genre de trucs ?demanda Morgane.

La belle latine hésita, le regard envoûtant de l’enquêtrice la persuada néanmoins.

– Certains soirs quand je rentre un peu tard, j’entends des bruits étranges un peu comme si…

Lisa cessa de parler quand elle vit l’homme qui avait engagé les deux enquêtrices entrer. Il jeta un coup d’œil à la salle et aperçut les deux femmes. Il s’approcha d’elle.

– Il faut que je vous parle, ordonna t’il. Venez.
– Toutes les deux ?demanda Morgane.
– Non, pas obligatoirement.

Morgane se leva, enfila son tee-shirt et glissa à l’oreille d’Anaïs.

Tâche d’en savoir plus. Utilise-la pour ça.

Morgane suivit l’homme hors de la salle.

– Comme je vous ai dit, je pense que votre show d’hier était très bon, mais sans doute trop, commença l’homme. Ce soir, donnez le même spectacle même si c’est un peu moins bien. Attendez de perdre un peu de monde et là revenez sur scène avec un truc nouveau et encore mieux. Là le public reviendra en masse et nous attirerons du monde encore longtemps. Je vous souhaite aussi le bonjour de la grande patronne.

– Ce matin, votre secrétaire est venue nous voir, continua Morgane. Elle nous a dit que les activités massage et bar étaient possibles, mais y a-t-il des conditions, je suppose qu’on doit payer ce que l’on consomme.
– Non, ça vous est offert, tant que vous n’abusez pas. Le restaurant aussi est libre, ainsi que la piscine et le sauna par contre, il vous est interdit de vous rendre dans les étages. Cela dit, bonne journée.

L’homme s’éloigna, laissant Morgane seule. Celle-ci retourna dans la loge et attendit le retour d’Anaïs.

Un souffle chaud sur son visage la tira du sommeil dans lequel elle était tombée. Penchée sur elle, Anaïs la contemplait, ses cheveux coulaient le long de son visage, à quelques centimètres de celui de sa collègue.

– Qu’es tu fait ? lui demanda Morgane en la repoussant avant de se redresser sur son séant.
– J’ai réussi, elle m’a invité au restaurant, ce soir. Je pense pouvoir la faire parler.
– Tu es géniale, fit Morgane. Moi, à part avoir parlé avec l’autre, j’ai rien appris. Il m’a redit qu’on était interdite dans les étages supérieurs. Ça a l’air important ce qu’ils ont à cacher là haut. Et la directrice de l’établissement nous souhaite la bienvenue. Va falloir qu’on accélère l’enquête. Ce lieu me monte à la tête.
– Oui, à moi aussi, depuis que je suis là, j’ai tout le temps envie de baiser. J’ai l’impression d’être dans une de ses grosses orgies gréco-romaines.
– Oui, tu as raison, j’ai la même impression, et je pense qu’on devra passer par le sexe pour clore cette enquête.
Anaïs acquiesça.
– Attendons le déjeuner, maintenant, déclara Morgane, examinant l’horloge murale qui indiquait midi passé.

pour me contacter : lesadiquederomont@hotmail.fr

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