Eléonore 1 – Silk par Kebur

Eléonore
(Silk)
par Kebur


Lieu : périphérique de Paris et environs ouest
Date & Heure: 18h30, jeudi 27 octobre 2016
Temps : pluvieux, 10-11°C

 » -Eh ! Tu la bouges ta poubelle ou t’achètes le terrain ?! Bon sang de bouseux ! Allez !! Dégage !  »

Les embouteillages et Paris… le plus grand amour que la Terre n’ait jamais connu. Ces longues files de voitures, pare-choc contre pare-choc, immobiles ou avançant de concert avec l’escargot qui les regarde étrangement depuis le bord de la route. Et ça klaxonne, et ça jure au volant, ça s’énerve pour un rien ; les nerfs sont à vifs, les insultes promptes à fuser et pourtant ça ne fait pas avancer les choses. Ces centaines de cubes de taule d’une tonne cinq semblent comme englués, comme happés dans un quelconque champ de stase qui aurait ralenti le temps précisément le long de la bretelle d’autoroute ; le long de cette bretelle qu’utilisait tous les jours, matin et soir, Eléonore. Ce soir là se trouvait hélas devant elle un bout de taule plus vieux que les autres, une voiture d’avant le millénaire du pot d’échappement de laquelle sortait une sombre fumée malodorante, et dont le conducteur -qui exaspérait tant Eléonore- semblait avoir perdu ses réflexes au fil des longs printemps qu’il avait vu. Un « papy à casquette » comme on les appelait affectueusement, de ces vieilles gens qui sont une calamité au volant, roulant souvent trop lentement pour la population dynamique et hargneuse d’aujourd’hui, mais qui ne demandaient rien à personne, et qu’au fond, on ne pouvait pas blâmer : l’âge nous rattrapait tous !

Et même, Eléonore n’était pas d’un naturel violent, et était plutôt calme au volant, mais parfois, après les longues journées de boulot qui en annonçaient de plus dures encore, l’envie de vite rentrer chez soi prenait le dessus et transformait en le plus suprême emmerdement un bouchon sur la route. Et quand le tout était couronné d’une lointaine visite aux toilettes, le retour devenait vraiment irritant. Non pas qu’Eléonore, dans sa Mini Cooper S rouge cerise craignît de ne pas tenir jusque chez elle, mais il est bien connu que dans ce genre de situation où l’irritation domine, le moindre minuscule désagrément physique est distillé et concentré dix, vingt fois et en sort d’autant plus irritant. Et la pluie qui tombait, tombait… sans discontinuer depuis environ 14 heures, rendant l’horizon inexistant et le paysage encore plus morne que d’ordinaire; les nuages étaient bas, et les nouveaux sièges d’entreprises, immeubles encore plus hauts que les précédents, tenaient compagnie à la Dame de Fer, là haut, au dessus du coton grisâtre.

« – …et nous venons d’apprendre qu’un accident impliquant un 78 tonnes et deux motards a eu lieu sur le périphérique, à hauteur de la porte de la Muette, à l’entrée du tunnel. La police est sur place tandis que les secours sont en route. De nouvelles informations vous serons communiquées plus tard quant à l’avancement du déblaiement de la route et de sa réouverture à la circulation…. »

Et si cette malheureuse nouvelle fut saluée d’un bel et long soupir résigné par Eléonore, la prestation du présentateur avait sûrement du recevoir maints quolibets, et lui maints noms d’oiseau entre temps. Ils étaient bloqués, pour combien de temps ? Personne n’aurait su le dire, mais pas pour une petite heure en tout cas, surtout qu’ils venaient juste de dépasser la Porte d’Auteuil. De dépit, Eléonore coupa le sifflet au présentateur et changea pour une autre station, plus gaie, plus musicale, qui peut-être dissiperait quelque peu et la grisaille extérieure et la grisaille intérieure. Et l’autre qui essayait de changer de file maintenant… Et cette vessie insolente qui ne se faisait pas oublier…

Chanter avec la radio, jouer avec son portable, lever les vitres teintées pour pouvoir se trémousser tranquillement sur un air connu… tout cela ne durait guère et devenait vite aussi ennuyeux que le bouchon lui même. Alors Eléonore fit glisser sa vitre et passa la tête dehors pour espérer voir ce qui se passait plus loin, mais la pluie qui ne cessait de redoubler d’ardeur lui fit vite regretter sa décision, et c’est avec une moue boudeuse en direction du ciel qu’elle referma sa vitre et se saisit de son mobile. Et pourtant, même avec toutes ces taules et corps immobiles, ces cerveaux bouillant de rage, une chose avançait, une sensation se faisait de plus en plus présente, doucement, insidieusement, mais tout aussi inéluctablement qu’un jour le soleil verrait ses réserves d’hydrogène nulles. Cette sensation était constituée d’un léger picotement, une fine pointe d’aiguille qui s’enfonçait régulièrement dans le bas-ventre et le sexe d’Eléonore. Et celle-ci, toute prise par le jeu qu’elle était, ne pouvait cependant plus négliger cette aiguille qui la tarabustait. D’un coup vif, elle se frotta le sexe et l’abdomen pour s’en débarrasser et se força à plonger et à se concentrer derechef dans le jeu pour faire disparaître l’aiguille. Mais l’aiguille, aussi fine que finaude n’avait pas disparu et continuait son travail de sape, tranquille, ce qui avait le don d’irriter au plus haut point Eléonore. Le portable valsa jusqu’au siège passager, tandis que le siège conducteur fut récompensé d’un long frottement de fesses comme qu’Eléonore se trémoussait pour trouver une position confortable dans laquelle croiser les jambes n’était pas un supplice de tout instant… autant dire que dans une Mini , c’était un défi coriace ! Et toujours personne qui n’avançait…

L’horloge LCD indiquait 19 h 45, le présentateur des infos n’indiquait rien. La pluie tombait, personne n’avançait. Aux dernières nouvelles, à cause de la pluie drue, l’électro-aimant prévu pour dégager le poids-lourd sur le bas-côté n’avait pas tenu sa prise et le camion s’en était trouvé d’autant plus en travers de la voie.

 » Comme si un électro-aimant pouvait lâcher prise une fois qu’il tenait ! Ignares de journalistes !! »

Ce qui se passait vraiment, ce qui coinçait, seuls peut-être les automobilistes en tête de file pouvaient le voir, mais jamais à la radio cela ne serait divulgué. Enfin … Depuis une bonne demi-heure déjà, le moteur de la Mini était coupé, et Eléonore allumait la radio épisodiquement pour savoir où le déblaiement en était, en vain. D’un autre coté, les jeux du mobile n’étaient plus d’aucune utilité, ni eux, ni la musique, pour lui faire oublier son aiguille de Damoclès qui, non-content de s’en tenir à sa position super-céphalique, s’abattait régulièrement sur le bas ventre d’Eléonore en de longues douleurs brèves mais qui n’en restaient pas moins intenses. Au compteur, environ cinq heures sans toilettes et deux pauses thé – cela, Eléonore avait eu le temps de se le remémorer durant les longues dernières minutes d’attentes. De se le rappeler, et aussi de comprendre que sa vessie devait contenir un gros litre de liquide, compte tenu des reins qui faisaient inlassablement leur boulot d’éboueurs. Le souci venait surtout de la volonté impérieuse de sortir du corps d’Eléonore que ce fluide possédait, droit qu’il entendait bien exercer d’ici peu, quelque soit l’endroit au-dessus duquel la douce vulve d’Eléonore repose au moment qu’il choisirait ; hélas. Du côté de la douce toutefois, l’heure était plutôt à la lutte contre ses fluides plutôt qu’à la résignation, mais si de son côté, sa main était venue en renfort à l’urètre, sa bouche bien dessinée commençait en murmures à prier les dépanneurs d’agir vite ! Et en effet, à ce stade, il ne restait guère à faire qu’essayer de contenir ce qui allait être sans doute une cataracte une fois libérée. Quatre des doigts de sa main droite étaient crispés sur sa vulve dont on devinait les contours grâce au tissu tendu du pantalon de son tailleur ; sa main gauche était quant à elle en perpétuel mouvement, signe de l’anxiété qu’éprouvait Eléonore. Et durant la vie propre dont semblait agitée cette extrémité, la radio fut allumée et la voix de baryton du présentateur retentit dans l’habitacle design du véhicule.

« – …et le président de la Corée du Nord, comme nous le disions tout à l’heure, à signifié à son homologue du sud son accord quant à l’ouverture de nouvelles voies de chemin de fer entre les deux nations voisines. De l’autre côté, le président américain a déclaré ouvertement aujourd’hui, lors d’une conférence de presse convoquée extraordinairement, que la guerre contre, je cite, « le Mexique et son dictateur », serait bientôt terminée, « faute de résistance du côté mexicain ». Il est 19 h 58, et jetons un œil à la circulation maintenant. Marc s’il vous plaît ? Oui. Eh bien, l’évènement principal de la journée est bien sûr cet accident sur le périphérique parisien, à hauteur de la porte de la Muette impliquant un conducteur de poids lourd qui aurait « perdu le contrôle de son véhicule à cause de la pluie » et deux motards d’une quarantaine d’années, décédés à l’hôpital de leur blessures. Le camion, un de ces nouveaux 78 tonnes je le rappelle, est toujours couché en travers de la voie et bloque la circulation. La première tentative de le soulever par un électro-aimant ayant échouée, les dépanneurs et autres spécialistes s’activent toujours autour. Mais, nouveauté, on a appris que la bâche de protection de la remorque avait été déchirée durant la rechute du camion et que la route était désormais recouverte de tomates et autres légumes broyés, rendant la chaussée trop glissante pour être praticable, jusqu’à nettoyage. Nettoyage qui aura lieu normalement immédiatement après le déplacement du poids lourd. Sur l’A6 aussi des bouchons auj …  »
« – Non !! »

Cette fois, le soupir ne suffisait pas pour exprimer ce que ressentait Eléonore. La route était bloquée depuis plus d’une heure, et d’après la radio, ce serait encore le cas pendant pas mal de temps. S’il fallait en plus nettoyer la route … La douce voyait défiler sa soirée, rapidement, tout aussi rapidement qu’elle sera lente et désastreuse, et inutile et nerveusement épuisante et … mouillée ! Oh oui, elles ne manqueraient pas d’être mouillées, et la soirée, et Eléonore et même la Mini. Pour contenir l’envie qui la submergeait par vagues, elle devait appuyer de plus en plus fort sur sa belle vulve, et cela commençait à sacrément être douloureux, que ce soit au niveau de la vessie qu’autour de ses belles lèvres charnues. Sa main gauche, peu de temps avant si active, déboucla vivement la ceinture avant de rejoindre sa sœur dans la douce chaleur qui émanait du sexe d’Eléonore pour servir de barrage. Elle serra plus fort encore les jambes et ferma les yeux en s’adossant à son siège. Elle se rappelait son professeur de piano, qui lui intimait d’oublier tout ce qui se passait autour, jusqu’à ce qu’elle ressentait, pour ne se concentrer que sur les touches et ses doigtés, qu’ils soient doux comme le vent et précis comme l’œil de l’aigle. Dans la Mini, il était hors de question de jouer du piano -ses mains avaient une toute autre utilité-, mais la technique était la même : tout oublier, jusqu’à cette envie qui menaçait de submerger les digues érigées contre elle. En ce qui concerne le piano, elle n’y était jamais arrivée. Là, elle n’y arriva pas non plus, et le seul effet de cet essai fut d’accroître encore son envie qui devenait insupportable. Qu’elle eut pu se lever pour aller aux toilettes qu’elle n’y serait pas arrivée sèche tant elle avait l’impression d’avoir des litres et des litres d’urine en elle.

L’horloge affichait 20 h 20 quand Eléonore se souvint d’une phrase, qui lui parut déplacée lors de la lecture, qui disait que la masturbation -comme les rapports sexuels-, avaient entre autre pour effet de bloquer l’urètre pour éviter les fuites d’urine qui pourraient contaminer le sperme et le rendre impropre à la fécondation. Et pour Eléonore, c’était précisément ce qu’il fallait, et de toute urgence maintenant : bloquer ce canal de toutes les façons possibles, suffisamment longtemps pour lui laisser le temps de retirer son pantalon pour se soulager dans la petite bouteille d’eau qui se trouvait en permanence dans son sac. Les vitres teintées furent baissées, le pare-brise légèrement teinté lui aussi, ses yeux se fermèrent tandis que sa main droite commençait à s’activer dans la douce chaleur de son entrecuisse. Le sang ne tarda pas à affluer pour gonfler de désir ses lèvres qui se dessinèrent derechef à travers l’étoffe tendue de son pantalon, et tandis qu’en effet l’envie d’uriner devenait plus lancinante, moins présente, le désir et la soif sexuels montaient à une vitesse effrayante. Plus prestement que jamais, Eléonore atteint ces seuils de plaisirs qui faisaient tourbillonner au dessus d’elle des myriades d’étoiles, qui la transformait en une plume posée sur du coton. Elle se sentait bien, si bien, qu’elle dénigra une petite voix qui au fond d’elle lui murmurait qu’elle fallait qu’elle s’arrête, qu’elle aurait suffisamment de temps pour se préparer et enfin se soulager, ouvrir le barrage et laisser les flots libres. Et sa main, non-contente de son contact à travers l’étoffe, eut vite fait de déboutonner quelques attaches pour pénétrer au sein même du doux vêtement de soie qui protégeait le fruit défendu, gonflé de plaisir plus que jamais, appelant avidement à lui les caresses de ces doigts magiques qui déjà s’agitaient et se faisaient une joie merveilleuse de combler la douce vulve d’Eléonore. Et cette dernière s’affala dans son siège, en poursuivant sans arrêt sa montée vers le septième, – que dis-je !?-, le quatorzième ou quinzième ciel. Jamais auparavant son corps n’avait été parcouru de tant de papillons d’électricité qui excitaient sans vergogne ses points les plus sensibles ; jamais le plaisir sexuel n’avait atteint un tel niveau chez elle. Sa blanche poitrine lui faisait mal, tendue à se rompre contre les solides bonnets, mais cette agréable douleur était largement compensée par les déferlantes de chaleur qui l’envahissait, de bas en haut, sans cesse plus chaud, sans cesse meilleur.

Et ce fut l’explosion. Un feu d’artifice magnifique se déclenchant à même sa chair, fait de bleus électriques et de rouges flamboyants, parcouru de décharges terribles de plaisir qui la firent se cabrer dans son siège, à tel point que seule sa tête resta au contact tandis que ses jambes étaient tendues comme jamais, envoyant ses pieds au delà des pédales de contrôle de la Mini Cooper S. La plume sur du coton était devenue coton elle même, douce, neigeuse, molle. Eléonore ne s’était jamais sentie partir si loin, comme si son âme, toute à ses sensations de délices suprêmes, s’était affranchie de ce corps limitant pour n’en profiter que mieux encore. Mais son corps, tout tendu de l’orgasme qu’il fut, ne s’en relâcha pas moins, et le barrage avec lui. Eléonore, encore merveilleusement abasourdie et submergée par le délice, fut surprise par cette urine qui se déversa en un gros jet, puissant, chuintant doucement à la sortie de sa vulve encore gorgée des sucs du plaisir. De nouveau son âme se départit de son corps, et retournant parmi les cieux du plaisir, accueillit ce soulagement et cette soudaine chaleur comme la plus merveilleuse des vrilles de plaisir. Sa professeur de piano aurait été fière d’elle : elle ne ressentait plus rien, ni ne sentait rien de ce qui se passait autour d’elle. Elle était toute à son plaisir, à le déguster jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à ce que le lac que les digues contenaient ne se fut totalement vidé.

Alors seulement la belle Eléonore commença à recouvrer ses sensations. La vue d’abord, puis l’ouïe, et le reste de ses sens. Elle récupéra la conscience de son corps tendu, à tel point qu’il en était douloureux. Et tandis qu’elle se positionnait de nouveau confortablement dans son siège, elle sentit la vague d’épuisement l’envahir. Tout ce qu’elle voyait, ce qu’elle faisait lui semblait extrêmement fatiguant ; un épuisement aussi bien physique que mental, tout au souvenir de ces minutes purement et puissamment orgasmiques qu’elle venait de vivre. Elle était trempée, elle, son pantalon, le siège, et au fond de la voiture, ses pieds trempaient dans le lac qui se trouvait peu de temps auparavant en elle. Encore quelques instants elle se trouvait dans du coton, incapable de penser à autre chose qu’à ce qu’elle avait vécu, si puissant cela avait été. Ses escarpins étaient trempés tout comme la plante de ses bas ambrés et l’assise de son pantalon. Mais elle était bien, elle se sentait plus belle que jamais. Alors que finalement la douce revenait définitivement sur Terre, regagnant une conscience totale de son environnement, trois chocs sourds retentirent contre la vitre. Surprise, Eléonore l’ouvrit par réflexe, sans même penser à la vision que quelqu’un de penché à la vitre pourrait avoir : une épaisse flaque d’urine au sol dans laquelle les escarpins et la plante des pieds trempaient, une jeune femme splendide artistiquement décoiffée, les joues encore rosées de plaisir. Vision sans équivalent s’il en était, mais qui ne manquerait pas de laisser coi le tiers curieux !

« -Euh, bonsoir madame. Je suis de la Croix Rouge, on a été appelés en renfort. Nous distribuons de l’eau et un sandwich. Vous en voulez ?  »
« -Je … oui merci.  »
« -Alors tenez. C’est jambon-beurre le sandwich. Bon appétit, et veuillez excusez les services de dépannage pour la gêne occasionnée.  »

Un jeune homme très serviable. Un jeune homme qui, s’il avait remarqué quelque chose, avait su tenir sa langue, poliment. Dès le moment où il s’en fut allé vers une autre voiture, la vitre teintée remonta sous l’action d’Eléonore, et les aliments -eau et sandwich- s’en allèrent rejoindre le portable sur le siège passager. Elle n’avait pas très faim. Elle voulait juste être seule, être bien ; conserver le plus de souvenirs et de sensations possibles de ce qu’elle avait vécu : si fort que sa douce et blanche vulve fourmillait encore d’excitation, si puissant que sa belle poitrine se tenait toujours au garde-à-vous, avide de caresses. Et dans un éclair de lucidité, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas reboutonné son pantalon depuis lors, laissant directement en vue ses dessous de soie mouillés …

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Une réponse à Eléonore 1 – Silk par Kebur

  1. Sangster dit :

    Lourd et chiant

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