Clotilde 9 – Prise entre deux feux par Fafalecureuil

Clotilde
9 – Prise entre deux feux
par Fafalecureuil


Je commence à m’habituer à être la cible de pas mal de regards dans le bus, des habitués semblent me voir seulement depuis quelques jours. Avant j’étais aussi jolie non ? Je n’ai pas changé de coupe, je m’habille juste différemment… Bah, le principal c’est que la situation me plaise davantage maintenant, non ?

Une longue journée sans Véra, bloquée en réunion, rien à espérer non plus du côté de mon cher Monsieur X, absent. J’en profitais pour travailler sur mes dossiers et quitter mon travail le plus tôt possible. Sur le retour, Ronan m’appela sur mon portable, j’étais franchement folle de joie d’entendre sa voix.

– Clotilde ?
– Oui, salut,
– Je ne te dérange pas ?
– Non, je suis en route pour prendre le bus…
– J’aimerai beaucoup être dans le même bus,
– Tu es revenu ?
– Non, mais je te promets que je fais tout pour te retrouver le plus vite possible.
– Pourquoi es tu parti aussi vite ?
– J’ai une affaire très urgente à régler, et je ne peux le faire que moi-même…
– Pour ton travail ?
– Non, c’est d’ordre personnel, mais je t’expliquerai bientôt.
– Ca ne me regarde peut-être pas…
– Si, tu es concernée aussi.
– Quel mystère, c’est un piège ?
– En quelque sorte, c’est tout à fait ça, un piège…
– Tu trouves ça drôle ?
– Oui, excuse-moi, mais l’image est très amusante.
– Et je devrais attendre combien de temps avant de savoir de quoi il s’agit et de rire moi aussi ?
– Plus que quelques jours.
– Je ne sais pas si je peux continuer à attendre sagement…
– Pourquoi ? Tu n’es pas sage ?
– Tu es bien curieux…
– Toujours quand il s’agit de toi, ma chérie
– Tu m’appelles ma chérie ?
– Oh, euh, oui, ça te gène ?
– Pas vraiment, mais venant de toi ça fait une drôle de sensation.
– Venant d’autres personnes ça te fait quel effet ?
– Euh, Gaëlle m’appelle comme ça, mais ce n’est pas pareil…
– Gaëlle ?
– Oui, ma petite voisine…
– Oh…
– Je passe beaucoup de temps avec elle, puisque tu n’es pas là, surtout que Nadia ne reviendra pas avant plusieurs semaines.
– Et vous vous amusez bien toi et Gaëlle ?
– Enormément, tu aimeras savoir ce qu’on fait ?
– Beaucoup, à t’entendre, j’ai l’impression que tu ne te contente pas d’aller au cinéma avec elle.
– Oulala, mais tu lis dans mes pensées ?
– Non, mais je le sens à ta voix, ma chérie
– Mmmm, j’aime bien quand tu m’appelles comme ça tout bien réfléchi.
– Ca me fait plaisir, mais dis-moi, elle est mignonne ?
– Tu es jaloux ?
– Non pas du tout.
– Tu es intéressé alors ?
– Pourquoi pas ? Je suis sûr que tu as bon goût Clotilde…
– Là c’est moi qui vais être jalouse.
– Tiens tu es d’un naturel jaloux ?
– Non, pas du tout mais là, je sens que je pourrai le devenir. Surtout que si ça se trouve tu es en train de me tromper…
– De te tromper ? Mais nous ne sommes pas …
– Oui, euh, enfin je veux dire…
– Dire quoi, ma chérie ?
– Je ne sais pas, c’est un peu bizarre comme conversation, non ?
– Un peu, mais c’est plutôt intéressant non ?
– …
– Tu es là ?
– Oui, je t’écoute,
– Je vais aller à un rendez-vous, tu veux bien m’envoyer un mail à l’adresse que je t’ai laissée à la cuisine ? Comme ça je pourrai te rappeler plus tard dans la soirée si tu veux bien.
– Oh, oui, bien sûr…
– Comme ça tu pourras me raconter ce que tu fais quand tu passes le temps avec ta voisine ?
– Petit coquin,
– Clotilde ?
– Oui ?
– Tu me manques…
– … Toi aussi, tu me manques, je t’embrasse…

Et je raccrochais immédiatement, un peu déboussolée, moi qui pensait lui remonter les bretelles pour m’avoir laissé tomber, je me retrouvais à lui dire qu’il me manquait et que j’aimais qu’il m’appelle ma chérie…

En attendant, j’étais fatiguée et je prévoyais de passer une soirée tranquille chez moi.

Après un bon bain, je me collais devant la télé, comme d’habitude, rien de spécial à voir. J’appelais Gaëlle à qui je laissais un message, Véra était aux abonnés absents aussi. Je n’avais pas spécialement envie de sexe, c’était juste pour discuter un peu… Sur la table de la cuisine, une petite carte avec une adresse mail griffonnée me rappela que je devais envoyer mes coordonnées à Ronan. J’allumais mon ordinateur et lui envoyais un message, en attendant, je pris mon appareil photo numérique et téléchargeais les dernières photos.
Les clichés pris par Véra et Gaëlle étaient plutôt éloquents, et bien rapidement ma main dénoua mon peignoir pour rejoindre mon petit minou. Alors que je me caressais, un signal retentit pour m’avertir de l’arrivée d’un mail. C’était Ronan, ma main remonta fébrile. Son mail était plutôt court, mais il m’invitait à le rejoindre sur MSN sur une adresse qu’il me donnait. Après avoir lancé le logiciel, je me connectais et aussitôt je retrouvais Ronan qui me proposa de lancer nos webcams.

– Salut ma chérie !
– Salut, tu es où ?
– Dans ma chambre d’hôtel.
– On dirait qu’il fait jour…
– Il fait jour, il y a quelques heures de décalage horaire
– Et tu es où en particulier ?
– Presque à l’autre bout du monde, mais je pense que si j’en ai l’occasion je t’y emmènerai…
– Tu m’emmènerai en vacances ?
– En vacances, oui, pourquoi pas ?
– Très bonne idée, si c’est un endroit sympathique.
– Paradisiaque pour être précis,
– Paradisiaque… Et les femmes sont paradisiaques aussi dans ton paradis ?
– Oui, plutôt, mais ce n’est pas mon genre
– Ton genre de ?
– Mon genre de femme…
– Ah, et c’est plutôt quel genre ?
– Le genre original, sympathique, drôle et intelligente, et surtout, rousse si possible, avec de beaux yeux, un petit nez mutin.
– J’ai mes chances ?
– Tu veux la suite de la description ?
– Bien sûr…
– Un corps doux, une peau de satin, des belles mains, de longues jambes,
– Continue, tu m’intéresse,
– Des petits seins mignons, de belles petites fesses…
– Dans le genre de ça ?

Et j’écartais mon peignoir devant l’objectif de la webcam, découvrant ma poitrine menue.

– Absolument ! Exactement ! C’est ma conception du paradis !
– Et pour le reste ?
– le reste ?

Je me levais et me tournais pour lui montrer mes fesses

– Je confirme à nouveau,
– Eh bien j’en ai de la chance.
– L’autre côté est très appétissant aussi,
– Oui, regarde, je me rapproche…

Gros plan sur mon petit triangle roux et plus bas sur mon sexe humide.

– Ce n’est pas gentil de me faire languir comme ça…
– Moi aussi je me languis,
– Mais tu as ta voisine ?
– Et toi tu es tout seul ?
– Oui, mais tu n’es pas obligée de me croire, bien sûr…
– Si tu fais le malin, je vais te faire languir encore plus, comme tu voulais rencontrer ma voisine jette un œil sur les photos que je vais envoyer par mail.
– Oh, des photos compromettantes ?
– Très compromettantes.
– Je suis impatient de voir ça.

Je lui envoyais une sélection où on me voyait avec Gaëlle en train de l’embrasser, de lui lécher les seins, la tête enfouie entre ses jambes, moi, ligotée, les yeux bandés.

– Hé bien, je vois que vous êtes très proches…
– Ca te choque ?
– Non, en fait je suis content que tu prennes du bon temps, qui a pris les photos ?
– Oh, c’est une amie, Véra ?
– Et bien tu as de chouettes amies, ma chérie.
– Je vais t’envoyer quelques photos d’elle, en attendant, raconte-moi ce que tu fais ?
– Là pour être précis, je suis en train de finaliser une transaction importante mais c’est tout ce que je peux te dire pour l’instant,
– Tu fais ton mystérieux…
– Je te promets que je t’expliquerai, mais plus tard.
– Je te fais confiance, Ronan,
– Tout à l’heure, je vais devoir m’absenter, tu seras encore là d’ici deux ou trois heures ?
– Peut-être, je resterai connectée si tu veux.
– Clotilde ?
– Oui,
– Juste, une chose, je ne veux pas te dire ce qu’il faut faire et tout ça, mais, je veux juste te dire de faire attention et de prendre des précautions, enfin, tu sais, quoi,
– Oui, je te promets de faire attention,
– Je tiens à toi, un instant…
– …

Il disparut, me laissant songeuse. La porte du bas me fit sursauter, des chaussures à talons dans l’escalier. Gaëlle sûrement.

– Eh bien ma jolie, on se promène toute nue ?
– Et toi, tu n’a vraiment pas beaucoup de vêtements sur toi.
– Embrasse-moi plutôt

Et hop, elle m’emballait en quelques seconde, sa langue tournant dans ma bouche, ses mains avaient déjà gagné mes fesses. En un tournemain, elle m’avait déjà excitée et je n’avais qu’une chose en tête.

– Clotilde, j’ai un petit service à te demander,
– Dis-moi,
– J’ai un client qui attends dans sa voiture, il fantasme sur deux femmes entrain de baiser, ça te dirai ?
– Alors que tu es déjà en train de me branler …
– Je mets les chances de mon côté…
– Tout de suite ?
– Oui, là maintenant, par contre il voudra certainement baiser ensuite.
– Tu le connais ?
– Oui, il est ultra clean, de toutes façons j’ai des capotes.
– Pourquoi pas.
– Je l’appelle, je reviens.
– Ok…
– Oh, j’oubliais, tu veux bien mettre ces vêtements ?
– Montre ?
– On arrive dans 10 minutes, et au fait, tu dois être un peu rétive, et te débattre un peu, je vais un peu te violenter, mais pour ton plus grand bien…
– Tu es incorrigible.

Alors, ces vêtements, porte jarretelles, bas, dessous de soie, jupe et veste de tailleur crème, chemisier transparent, un grand collier de perles. Ok, je chaussais des hauts talons quand Gaëlle arriva suivie par un homme qui me salua poliment. Je les invitais à s’installer et leur servit un verre. Après quelques instants, Gaëlle s’installa plus près de moi, et posa sa main sur ma cuisse, Je retirais sa main, elle la reposa, fermement, je serrai les cuisses. Elle caressa ma jambe, je n’avais qu’une envie c’était d’écarter les jambes, mais je jouais le jeu… Je gémissais des petits « non » sans conviction. Elle força le passage entre mes cuisses, sa bouche se posa sur la mienne. Je résistais. Elle empoigna mes cheveux pour m’embrasser de force. Je résistais encore un peu. Elle fit sauter les boutons de mon tailleur, je résistais, elle s’empara de mes poignets et à l’aide d’un bas les attacha. Puis, elle fit de même avec mes chevilles liées à chaque extrémité du canapé pour me forcer à écarter les jambes. Ma jupe remonta, dévoilant mon string, le chemisier ouvert, le soutien gorge dégrafé. Gaëlle se mit à me lécher, à me mordiller sous toutes les coutures. En même temps elle avait quitté ses vêtements et après un instant elle passa un beau gode ceinture à sa taille. Bien sûr elle me « força » à le lécher puis elle me détacha et sans un mot me retourna exposant mon cul nu à notre voyeur. Elle s’enfonça dans mon sexe et me lima énergiquement. L’homme se leva et se plaça face à moi, je compris ce qu’il souhaitait et ouvrit la bouche pour lui donner mon « accord » petite mais vigoureuse, elle était tendue à l’extrême et après quelques instants il me félicitait pour mes talents de suceuse. Pendant ce temps, Gaëlle commençait à me caresser l’anus, et après m’avoir doigtée sortit le gode de mon sexe et me sodomisa brusquement s’enfonçant jusqu’à la garde. Prise en sandwich je commençais à sentir ma jouissance monter. L’homme demanda à me prendre et Gaëlle lui tendit un préservatif. Il l’enfila et s’enfonça en moi alors que Gaëlle me présentait le gode. Le goût un peu acre m’excitait de plus belle et je léchais cette belle queue de latex avec plaisir. L’homme se retira et présenta son sexe un peu plus haut. Je sentis les mains de Gaëlle écarter mes fesses et il m’encula. Il jouit presque aussitôt et se retira aussi rapidement. J’étais sur ma faim mais il se rajusta et après avoir glissé quelques billets sur la table il se sauva.

– Gaëlle ?
– Tu peux pas me laisser comme ça !
– Non, pour sûr, je n’ais pas beaucoup de temps, mais ne t’inquiète pas !

Elle me demanda de me coucher tête en bas jambes écartées sur le canapé et reprit sa position initiale, après quelques va-et-vient dans mon sexe, elle bougea de quelques centimètres vers mon petit trou. Elle s’enfonça facilement et de sa main, elle commença à pincer mon clitoris, puis ses doigts me pénétrèrent sans relâche jusqu’à ma jouissance… Je m’écroulais sur le canapé, elle m’embrassa et se sauva, me laissant seule.

Meeeeerde, la webcam ! Ronan avait peut-être tout vu ! Je courus à l’ordinateur, il était là, souriant.

– Oh Ronan, je suis désolée, je te jure,
– …
– Je t’en prie,

Et je me mis à pleurer comme une madeleine, honteuse, bouleversée.

– Clotilde, ça va ?
– Je, j’avais oublié…
– Ce n’est pas grave, il faut dire que ta voisine te fait de l’effet.
– J’ai honte, je ne voulais pas que tu voies ça.
– Ecoute, Clotilde, je t’assure que ça ne m’a pas choqué, tu prends du plaisir, tu es adulte et responsable.
– Mais, je, j’ai … avec cet homme… qui
– Je t’avoue que j’aurai beaucoup aimé être à sa place, c’est sûr.
– Tu vas me prendre pour une pute,
– Non, pourquoi ? Je sais que tu n’es pas une pute.
– Mais je suis une pute, j’ai baisé pour de l’argent, c’est Gaëlle qui m’a proposé de …
– Tu as des problèmes d’argent ?
– Non, c’est par… Enfin, je veux dire ça m’excite alors j’ai…
– …
– Te me déteste maintenant ?
– Pourquoi, je devrais ?
– Mais parce que je t’ai déçue…
– Je suis un peu surpris c’est vrai, mais je sais aussi que nous avons des mœurs assez libres, alors tant que tu ne fais rien sous la contrainte…
– Je te promets, si tu veux, je ne le ferai plus…
– Tu n’as rien à me promettre, Clotilde,
– Mais tu dois croire que je suis une salope, sans cœur…
– Pourquoi cela ?
– Attends, je dois t’expliquer

Et je lui racontais tout, mais vraiment tout, les passes dans le parking, ma relation de quasi soumise, mes pulsions irrépressibles. Il m’écouta longuement, me laissant parler.

– Voilà, tu veux encore de moi, à présent que tu sais ce que je suis ?
– Clotilde ?
– Oui,

Cette voix, grave, un peu hésitante, il allait m’envoyer paitre, il allait me dire qu’il ne voulait plus jamais me voir. Je ne voulais pas supporter ça et je coupais la messagerie brusquement. Quelques instant après, le téléphone sonna, je ne décrochais pas. Je fonçais au lit, en larmes persuadée d’avoir raté quelque chose d’important dans ma vie. Je tentais d’appeler Gaëlle, sans succès. Je me morfondais encore quand le réveil sonna, je m’habillais, malheureuse, déprimée. Une fois au bureau, je trouvais sur mon bureau un post-it de Véra me demandant de la retrouver à 10h dans la salle de réunion du 12ème. Après un café et quelques dossiers expédiés, je monte dans l’ascendeur je me regarde dans le miroir, je me dis « espèce de conne, tu as tout raté, la vie continue, tu es bien foutue, t’en trouvera un autre » Je me rajustais et passais un coup de rouge à lèvre, décidée au moins à profiter des bras de Véra pour me consoler. La salle était ouverte, j’entrais, personne, je posais quelques dossiers sur la grande table et attendis. Quelques minutes plus tard, Véra entra. Tailleur strict, talons à bride, sexy en diable. Quelque chose dans son regard, par contre m’arrêta alors que j’allais l’embrasser. Elle me sourit, mais son sourire était carnassier, je devinais que ses intentions n’étaient pas tendres et amicales mais plutôt impatientes et décidées. Je baissais les yeux, elle ferma la porte, tourna la clé.

– Tu as bien profité de moi avant hier, maintenant, c’est mon tour, tu m’as offerte à ton amie Gaëlle comme un cadeau, mais aujourd’hui mon cadeau, ce sera toi.

Moi j’avais besoin de câlins, mais je ne trouvais pas la force de refuser. Je baissais les yeux…
– Oui, Véra, je serai ton cadeau.
– Ton amie m’a livrée à ses trois mecs comme si j’étais une prostituée, tu sais ça m’a beaucoup excitée, de faire ça… Enlève ta jupe,
– Oui…

Et je me retrouvais le cul à l’air, Véra passa derrière moi et me pelota les fesses, sa main passa vite sur mes lèvres déjà humides.
– Elle t’a déjà fait le même coup ?
– En quelque sorte,
Véra glissa un doigt entre mes lèvres, à ma plus grande surprise, je mouillais déjà.
– Et ça t’a excitée ?
– Oui, je te l’avoue, ça m’excite et ça me permet de jouir comme rarement je l’avais fait. J’aime être salope pour tout te dire (même si là, ça me rends malheureuse à pleurer)
– Donc tu aimes faire la pute… Mette toi à genoux, maintenant. Si tu aimais ça, je vais te faire plaisir, tu seras ma pute pour la journée, comme j’étais la pute de ton amie avant hier soir.

Je me baissais, devant elle, et embrassais le bout de ses chaussures, en signe de soumission. Elle apprécia et me laissa continuer et embrasser ses pieds gainés de nylon. Après un instant, elle prit une fine cordelette et m’attacha les mains dans le dos. Puis elle dégrafa mes vêtements pour libérer mes seins qu’elle caressa, excitant mes pointes en les serrant entre ses doigts.

Elle releva sa jupe devant moi et bougea un siège pour s’y asseoir, jambes écartées au maximum, au bord du siège, elle plaça sa toison à quelques centimètres de mon visage. Aussitôt je plongeais entre ses cuisses, pour de longues minutes durant lesquelles elle plaquait ma tête contre son sexe ma langue s’enfonçait en elle, ma bouche aspirant ce sexe offert, je sentais sa mouille sur mon visage. Brusquement elle m’arrêta, me détacha et m’ordonna de me rhabiller et de la suivre. Sans un mot elle entra dans l’ascenseur, et pendant la descente, elle me demanda de relever ma jupe pour me mater dans le miroir, elle me fit écarter les jambes, dévoilant mon intimité. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que quelqu’un nous voyait derrière le miroir alors que Véra me doigtait…

Dans la rue, elle me prit la main et nous nous dirigeâmes vers son appartement. En sortant de l’ascenseur, elle m’ordonna de me déshabiller sur le palier alors qu’elle me filmait avec un petit caméscope numérique. Un peu inquiète, j’obéissais et posait mes vêtements en tas. Elle ramassa mes vêtements et les fourra dans son sac. Je m’en foutais totalement de me retrouver à poil devant quelqu’un, pendant ce temps au moins je ne pensais pas à Ronan…

– Garde tes bas et tes talons ! Maintenant mets-toi contre le mur, voilà, écarte les jambes, bien !

Presque entièrement nue, elle me fit poser, n’hésitant pas à faire des gros-plans obscènes sur mon intimité. Et franchement, ça me plaisait. Beaucoup ! A quatre pattes sur la moquette, allongée sur le sol, plaquée contre la rampe d’incendie, écartelée sur la rampe d’escalier. Nue et offerte, totalement.

– Masturbe toi Clotilde, tu ne rentreras pas tant que tu n’auras pas joui.

Allongée sur le sol, les jambes écartées, exposant mon sexe béant, je me masturbais violement, après quelques instants et quatre doigts enfoncés dans mon sexe, je jouis en gémissant sous l’objectif de Véra.

– Entrons, maintenant.
– Bien,

Une fois à l’intérieur, elle m’enlaça et me glissa à l’oreille qu’elle avait préparé quelques surprises pour moi sur la table du salon. Je m’avançais doucement alors que Véra lançait sa petite caméra. Sur la table, des dessous rouges, des porte-jarretelles, bas noirs, jupe ultra courte et fendue, chemisier blanc transparent, talons hauts.

– Habille-toi maintenant !

je m’habillais devant elle n’hésitant pas à dévoiler mon intimité à l’objectif de la caméra. Une fois prête, je dégrafais un bouton de plus à mon chemisier et me tenais devant elle, yeux baissés.

– Pour commencer, tu vas poser pour moi, oui, comme ça, penche-toi bien.

Elle prenait un malin plaisir à me faire me baisser, me mettre à quatre pattes, me faire écarter les jambes pour me filmer en gros plan. Après quelques minutes, la sonnette retentit, Véra cacha la caméra sur un meuble.

– Va ouvrir, Clotilde
– Bien

Le livreur faillit avaler de travers en voyant cette petite rousse lui ouvrir. La jupe laissant voir les porte-jarretelles, on voyait même des petits seins aux tétons durcis pointer. Véra arriva.

– Eh bien, entrez, vous me livrez ma commande de ce matin ? Clotilde, fais entrer Monsieur.
– Oui,
– Nous allons vérifier ce colis, Clotilde, j’ai fait quelques achats pour toi hier…

Le pauvre livreur ne savait plus où regarder, entre Véra en vamp hyper sexy ou moi en petite nymphomane rousse. Je me baissais devant lui, il rougissait à vue d’œil,

– Ouvrons ce colis, vous savez ce qu’il contient jeune homme ?
– Euh, non Madame…
– Clotilde est une petite coquine vous savez, vous le devinez non ?
– Euh…
– Elle est parfois un peu désobéissante.
– ???
– Et dans ce cas, vous savez ce que je dois faire ?
– Non…
– Et bien je dois la punir, bien sûr. Et pour ça, j’ai demandé à me faire livrer le nécessaire, c’est ce qui est dans ce grand colis. Et que je veux vérifier avec vous.
– …
– Clotilde, viens regarder ce que j’ai choisi ce matin.

Elle ouvrit le colis et sortit deux paires de menottes, un collier de cuir, des chaînes d’acier fin, des bracelets de cuir, un martinet, une badine, des pinces, un bâillon, un masque, des godes de plusieurs tailles et même des cordes. Le livreur ne savait plus où se mettre, il devinait parfaitement que tout ça ne servait pas pour carnaval…

– Et bien jeune homme, tout y est, merci beaucoup pour votre aide, vous méritez bien un petit cadeau, Clotilde, à genoux !

Je m’agenouillais devant lui, Véra s’approcha et ouvrit sa braguette distendue et sortit son sexe tendu pour le diriger dans ma bouche. Véra appuya sur ma tête pour guider ma fellation, il gémissait déjà et ne résista même pas deux minutes et explosa dans ma bouche. Véra m’obligea à le nettoyer et le renvoya à ses colis sans un mot.

– Il est tard, je veux que tu te prépares maintenant, nous avons un rendez-vous avec des clients pour 14h et je ne veux pas être en retard. Viens te doucher avec moi.

Dans la douche je retrouvais une Véra douce et attentionnée, me caressants, m’embrassant longuement. Au moment de nous rhabiller, elle remit son tailleur strict agrémenté de sous-vêtements ultra transparents, je m’habillais de même avec les vêtements qu’elle m’avait demandé de mettre tout à l’heure sauf qu’elle ne me donna pas de soutien gorge (mes petits seins ne remplissaient pas du tout ses bonnets…) ni de culotte bien sûr…

– Ce sont des bons clients et je suis sûre qu’ils signeront le contrat bien plus rapidement si tu es là pour les distraire un peu…
– Ca veut dire quoi distraire ?
– Ca veut dire qu’il faudra leur montrer comme tu es belle et peut-être même te montrer très gentille avec eux si tu en as l’occasion…
– Gentille jusqu’où ?
– Jusqu’à où tu voudras… Mais je suis sûre que tu ne me décevras pas…
– Véra, je n’ais pas trop la tête à ça.
– Clotilde, tu m’as promis d’être à moi pour la journée…
– Bon, ok…..

20 minutes plus tard, nous entrâmes dans un grand bureau façon verrière, très chic. Ils étaient 4 à nous attendre, mine un peu sévère, costumes gris, pas gagné… Véra me présenta comme sa collaboratrice, et me fit rapidement présenter la structure de notre société (elle m’avait briefée tout de même). Après ça, elle prit la parole pour présenter son projet. Questions techniques, détails de contrats, ses auditeurs lâchaient un peu du lest depuis qu’elle avait croisé les jambes, dévoilant ses belles jambes gainées de soie noire. Pour ne pas être en reste, prétextant la chaleur, j’ouvrai légèrement ma veste de tailleur dévoilant un bout de chemisier aussi fin que transparent. Le grand chauve tourna la tête dans ma direction, l’air de rien. Véra, avec son petit accent anglais les branchait davantage à mon avis, surtout avec sa poitrine généreuse. Je croisais les jambes à mon tour, une tête de plus se tourna vers moi, un black un peu enveloppé avec des lunettes type Malcom X.

Ils faisaient de plus en plus attention à nous et de moins en moins à ce que Véra leur racontait. Leurs regards passaient de l’une à l’autre et on imaginait qu’ils pensaient à bien autre chose qu’à des clauses de dossiers…

– Quels seront nos interlocuteurs pour ce dossier ?
– Oh, ma collègue ici présente pour toutes les questions pratiques et moi-même pour les questions plus pointues concernant les aspects commerciaux.
– Et vous serez à notre disposition ?
– Bien sûr, à votre ENTIERE disposition.

Véra avait lancé les hostilités, le message était plutôt clair. Je remontais très discrètement ma jupe dévoilant le haut de mes bas et une attache de porte-jarretelle. Le grand chauve fixa son regard sous la table bientôt imité par ses collègues. Véra se leva pour lancer son offensive « décolleté plongeant » en se penchant devant le responsable pour lui proposer une vue imprenable sur le sillon entre ses seins appétissants.

Après quelques instants, elle remit les contrats signés dans sa sacoche. L’affaire était dans le sac, ce n’était même pas un gros contrat, quelques milliers d’euros, et je me doutais que Véra m’avait piégée et que le plus intéressant était à venir. Ils nous proposèrent bien sûr de nous inviter à boire un verre pour fêter la signature du contrat, ce que Véra accepta de bon cœur.

Il était très tôt et dans un bistrot chic nous, nous installâmes autour d’une table du fond, le grand chauve (Patrick) commanda une bouteille de champagne qui fut vidée rapidement. Une deuxième arriva et les cravates se desserrèrent. De mon côté, je faisais du pied au black (Benoît) et un blond maigrichon (Régis) ne lâchait plus mon épaule. De son côté, Véra était aux prises avec le boss (Gunther) et Patrick, elle semblait bien se débrouiller aussi… Véra se leva et leur proposa de regagner la salle de réunion pour « parler de quelques détails du dossier ». Les bureaux étaient fermés, et déserts. Une fois dans la salle Véra leur assura que nous étions à leur service pour TOUTES leurs questions.

Comme ils restaient silencieux, Véra me demanda de les en convaincre.

– Ma collègue va se faire un PLAISIR de vous montrer à quel point elle est dévouée. Lève-toi Clotilde,

Je me levais et Véra passa derrière moi, la tension était presque palpable, un petit bruit de tirette et ma jupe tomba presque aussitôt sur le sol, révélant mon sexe épilé. Des murmures de satisfaction ponctuèrent l’initiative de ma collègue qui exhiba mon sexe à nos spectateurs en me faisant écarter les jambes. Ensuite, elle me fit signe de me baisser, et, le cul à l’air je m’agenouillais en face de Véra qui remonta sa jupe et qui fit glisser son string le long de ses jambes. J’avançais ma bouche vers la toison blonde et embrassais les lèvres gonflées de plaisir. Après quelques instants, Véra s’allongea sur une table et m’ordonna de continuer, en me relevant, je constatais que ses superbes seins saillaient de son soutien-gorge. Derrière nous, des bruits de zip et de vêtements, du bout de la langue je léchais les talons de Véra avant de remonter à nouveau vers son sexe trempé. Véra m’arrêta après quelques instants, et me demanda de m’attaquer à son petit trou. Je commençais à m’exciter sérieusement et je pointais ma langue.

– Qu’en pensez-vous ? Elle est superbe non, ma collègue.
– Parfaite, même !
– Et elle est très obéissant, Clotilde, couche-toi sur la table maintenant. Tu va faire tout ce que ces messieurs vont te demander, tu es d’accord ?
– Oui…..

Je m’allongeais directement sur la table et aussitôt elle dégrafa ma veste et mon chemisier, je sentis leurs mains s’activer sur mon corps, me caresser, me palper, me pincer doucement, entre mes cuisses écartées, des doigts s’insinuèrent en moi et me branlèrent doucement. Véra nous regardait, une main entre les cuisses… Un sexe noir et comme le veut la coutume, de belle taille sortit d’un pantalon gris et se présenta devant mon visage, et se retrouva dans ma bouche quelques secondes après. Après tout, quel délice, se faire caresser par quatre mecs, sentir ses sexes tendus, tous là rien que pour moi…

Patrick commença à me lécher les seins, mordillant les pointes, entre mes cuisses, une langue s’agita sur mon minou impatient, un deuxième sexe alternait avec la superbe queue de Benoît dans ma bouche. Mon clitoris aspiré et trituré me rendait folle. Je les suppliais de me prendre et là, je dois être honnête et avouer que je leur demandais de me défoncer, de me bourrer comme une chienne, je voulais être leur chose et c’est exactement ce que je fus pendant plus d’une heure. Mon sexe subit les assauts des 4 hommes, mon anus pénétré à tour de rôle. Prise en sandwich, je fus comblée, Véra à un moment suggéra une double pénétration vaginale et ce n’est qu’un orgasme extraordinaire alors que je hurlais ma jouissance qui me délivra des deux sexes qui distendaient mon con ruisselant. Enfin à tour de rôle ils éjaculèrent sur ma poitrine et je les pris en bouche pour les nettoyer. Véra, se rajusta et m’obligea à me rhabiller sans même me laisser me nettoyer, puis, satisfaite, me fit ôter ma jupe à nouveau. Enfin elle se tourna vers les 4 hommes et leur promit que si nécessaire, je serai à leur disposition sur un simple appel. Nous sortîmes de la pièce et dans le parking, Véra glissa à mon oreille :

– Je n’ai pas fini avec toi, allons chez toi, j’ai encore quelques fantasmes à te faire subir.
– Je n’en peux plus, je préférerais rentrer seule…
– Tu me dois encore obéissance jusqu’à minuit,
– …

Comme une esclave, je la suivis, docile consciente d’être le jouet de cette blonde que je croyais prude, me promener dans les couloirs déserts sans ma jupe ne me choquait, même pas. Dans la voiture, elle fut à nouveau très câline avec moi, caresses, baisers et je me doutais qu’elle avait sûrement quelque chose derrière la tête. Elle prit le chemin de ma maison et une fois arrivée, se gara à quelques mètres du portail. Il faisait nuit et il n’y avait personne dans la rue, elle me demanda de sortir et de décharger la voiture sac par sac. Bien sûr elle m’obligea à ne porter qu’un sac à la fois ce qui me fit quatre aller et retours à la voiture. Heureusement (?) personne ne passa, la rue resta déserte. L’air frais passant librement sur mon sexe brûlant me caressait doucement. Véra, une fois le portail refermé, m’ordonna de me déshabiller totalement, il faisait un peu froid, mais j’obéis sans discuter. Elle me fit porter les sacs à l’intérieur où je dus les déballer sur la table du salon : tout son attirail était là, godes, vibros, menottes, cravache, vêtements, chaussures, corde, martinet, pinces, plugs, colliers, bracelets, chaines, entraves. Je n’en revenais pas, d’où venait tout ça ?

– Tu es surprise n’est ce pas ?
– Oui, jamais je n’aurai pensé que tu, que tu…
– Ce sont des petites choses que j’ai acheté sur internet
– J’ai froid.
– Entrons alors.

Une fois à l’intérieur, elle passa à mes chevilles, mes poignets des bracelets de cuir et m’entrava les jambes et les bras. Elle me caressa du bout de sa cravache, me forçant à écarter les jambes. Son sourire m’inquiétait un peu, lorsqu’elle se saisit de pinces. Elle les plaça sur mes tétons, je criais, elle était brusque et la douleur irradiait. Au lieu de me consoler, elle resserra mes liens et me fit taire à l’aide d’un bâillon muni d’un anneau qui ne me gênait pas pour respirer.

– Tu es encore à moi pour deux belles heures ma jolie.
– Vé-a s’il -e plait
– Tt-tt-tt ne dis rien ma belle, je vais m’occuper de toi

Un petit coup de cravache s’abattit sur mes fesses, vif et rapide il n’était pas trop douloureux, je me calmais un peu. Le deuxième coup un peu plus fort s’abbatit sur mon sein droit. Douloureux mais supportable. Le troisième coup s’abattit entre mes cuisses, la douleur était réelle et je criais ! Aussitôt Véra s’excusa et me caressa doucement. Sa main se glissa entre mes cuisses,

– Mais tu es trempée ! J’ai l’impression que tu aimes ça… Tu veux que je continue ? Fais oui de la tête si tu veux.

C’est vrai que je mouillais abondamment, je sentais mon bas ventre me brûler, et je crois bien que je n’avais alors aucune envie qu’elle s’arrête. Pour me convaincre, elle m’embrassa, plongeant sa langue dans ma bouche alors que son autre main se glissait entre mes jambes et titillait mon clitoris.

Une fois rassurée, je me détendis un peu, Véra reprit des pinces et les plaça, plus doucement, cette fois, sur mes grandes lèvres. Elle m’allongea sur le tapis, ajusta le bâillon et s’assit sur mon visage. Son sexe s’écrasa sur ma bouche, je ne pouvais respirer qu’une fois sur deux, en même temps elle malmenait mes seins, me donnait de petits coups de cravache. Son sexe sentait fort et m’enivrait de plus en plus, les coups se rapprochaient de mon clitoris.

– Tu aimes ça hein ? Je vais t’en donner du plaisir !
– MMMMMM

La cravache retomba doucement sur mon sein gauche, là comme ça c’était bien je me calmais et doucement, elle continuait à me caresser, à m’effleurer, je sentais mon sexe couler de plaisir. Véra bougea et me permit de passer ma langue entre ses fesses, je pénétrais son œillet, elle m’encouragea, l’odeur de son sexe se mêlait à celle de son petit trou et me rendait totalement folle. Elle arrêta, et caressa puis lécha mes seins longuement jusqu’à ce que je me calme un peu, elle me sourit et fixa une chaînette pour relier mes tétons prisonniers. Véra me releva les jambes, j’obéis, offerte, et elle enfonça un doigt dans mon anus. Mon plaisir montait maintenant à nouveau, Véra me tendis son doigt, me demandant de le nettoyer. Un peu honteuse, je m’exécutais. Véra recommença plusieurs fois sa manœuvre ajoutant un deuxième, un troisième doigt, et à chaque fois me faisait nettoyer. Véra enduit longuement mon petit trou de salive et me présenta un plug qui me semblait trop gros pour moi. Elle força doucement le passage, tenant compte de mes gémissements. Une fois en place, une chaleur se répandit dans mon bas-ventre. Véra posa le bout de sa chaussure contre mon sexe et me masturba, appuyant fort sur mon clitoris. Ca faisait un peu mal, mais le plaisir était là, je gémis alors qu’elle enfonça doucement l’avant de sa chaussure.

– Ne t’inquiète pas, dans quelques instants tu vas me supplier de continuer.
– Nnnnnnn MMmmmmmouiiiiii

Elle me fit effectivement jouir ainsi, défonçant mon sexe maintenant avec sa petite main, je sentais ses doigts bouger en moi, j’explosais alors qu’elle tirait sur la chaînette, torturant délicieusement mes seins. Par contre ma jouissance la surprit, elle se releva, me toisa, son sourire s’était effacé,

– Que faites-vous là ?
– On t’a retrouvée, salope ! Et en plus en bonne compagnie !

Véra s’adressait à quelqu’un derrière moi, que je ne pouvais pas voir. Soudain, deux hommes vêtus de noir s’emparèrent de ma collègue, en quelques secondes, Véra était immobilisée, couchée sur le sol. Quant à moi, il m’était impossible de faire le moindre mouvement. Véra bougea et une gifle claqua, elle sanglotait.

– On va s’amuser un peu, qu’est ce que tu en penses ?
– Bonne idée, en plus elles sont bien appétissantes ces petites,
– A mon avis la petite rouquine aime bien avoir mal, tu as entendu avant, elle criait comme une chienne
– On va lui en donner

Véra les supplia de ne pas me faire de mal, que je n’y étais pour rien, qu’ils me laissent partir. Mais ils semblaient tellement excités, le plus grand prit la cravache alors que le deuxième coupa avec un couteau les vêtements de Véra. Ensuite, ils la menottèrent et la forcèrent à se mettre à genoux. Le premier sortit son sexe tendu et lui ordonna de le sucer. Véra refusa et le coup partit, il abattit sa cravache sur mon sein, tellement fort que la pince s’arracha, la douleur était cuisante, les larmes inondaient mes joues.

– Et maintenant ?

Véra ouvrit la bouche, elle n’avait pas d’autre solution.

Le deuxième s’approcha de moi et commença à me peloter, me triturant comme de la viande, il remit la pince en place et en même temps tira sur la chaînette qui emprisonnait mes tétons, son regard, que je voyais à travers les petits trous de la cagoule semblait comme fou. Le pire c’est que bien malgré moi, je sentais qu’il allait me faire jouir, sa brutalité m’excitait et la douleur était presque secondaire. Je fermais les yeux pour ne pas qu’il comprenne qu’il était en train de me donner du plaisir. Je me demandais si je ne devenais pas folle, encore un peu et je suppliais mon tortionnaire de continuer… J’entendis Véra pleurer, elle les suppliait de me laisser.

Soudain, un grand bruit, quelqu’un était entré et venait d’assommer le type qui me pelotait qui s’effondra comme un chiffon. Ensuite, le type s’attaqua au second qui avec les jambes emprisonnées par son propre pantalon eut un mal fou à essayer de se défendre. En quelques secondes, il était au sol, les bras tordus dans le dos. Avec sur son dos… Ronan ! Gaëlle libéra Véra qui menotta à son tour le type allongé sur le sol. Ronan, se releva, et demanda à Gaëlle de l’aider à attacher le type encore assommé à mes pieds, puis, il s’approcha de moi et me libéra de mes entrave puis, ôta les pinces avec beaucoup de délicatesse. Sans un mot, il me prit dans ses bras, puis m’emmena à la salle de bains où il me fit couler un bain. De son côté Gaëlle prit soin de Véra, et après quelques instants, nous nous retrouvions toutes les deux dans ma grande baignoire. Gaëlle nous apporta un verre d’alcool. Ronan était redescendu. La douleur s’effaçait maintenant. Nous racontâmes à Gaëlle ce qui nous était arrivé et Véra expliqua que son ex-mari la traquait parce qu’il n’avait jamais accepté son divorce.

– De là à s’attaquer à nous de cette façon ?
– Oui, en fait ça me surprend quand même un peu, c’est en partie pour ça que j’avais quitté l’Angleterre et ils m’ont retrouvée.
– Mais tu n’a pas prévenu la police ?
– Avec quel motifs, jusque là ils ne faisaient rien, ils se contentaient de me suivre, je n’avais aucune preuve…
– Maintenant tu en as des preuves…
– Sauf que s’ils racontent ce que nous étions en train de faire, ça va être horrible…
– Je n’avais pas pensé à ça…
– Que devons-nous faire ?
-…

J’étais bien dans mon bain, Gaëlle nous massait alternativement pour nous détendre, soudain la porte s’ouvrit, je sursautais.

– Ca va ce n »est que moi !

Ronan entra dans la salle de bains et je sortis de l’eau pour me précipiter dans ses bras. Il m’enlaça et tout le reste disparut, la douleur, la surprise, la colère. Gaëlle me sourit et me dit qu’elle allait nous préparer un petit remontant. Elle sortit, oubliant la présence de Véra, j’embrassais Ronan. Longuement.

– Que fais-tu ici ?
– Hier, j’étais tellement inquiet que j’ai pris le premier avion, je t’avoue que j’avais peur.
– Pourquoi ?
– Je ne sais pas exactement… J’avais peur que tu fasses une bêtise, tu étais dans un tel état hier soir, en plus tu ne répondais plus au téléphone, alors j’ai pris les devants.
– Tu as bien fait,
– Que voulaient ces hommes ?
– Mon amie Véra va t’expliquer…
Véra se replia sur elle-même, pudiquement.

– Ce sont certainement des gars envoyés par mon ex-mari… Qu’en avez-vous fait ?
– Pour l’instant ils sont en bas, solidement ficelés.
– Ne prévenez pas la police s’il vous plaît…
– Mais ils vous ont quand même
– Non, ils n’ont pas eu le temps, mais je vous en supplie, ne prévenez pas la police.
– Comme vous voudrez… Mais s’ils reviennent ?
– Je vais régler ça avec eux, vous pouvez m’accompagner ?
– Si vous voulez…

Et ils descendirent tout les deux. Quelques instants après, ils remontèrent, Véra semblait soulagée, Ronan aussi.

– Alors ?
– Je les ai convaincus d’abandonner la partie s’ils ne voulaient pas finir en prison, Ronan s’est fait passer pour un policier et ils ont juré de ne plus jamais nous embêter. Nous avons leurs papiers et assez de preuve pour les envoyer en prison si jamais ils nous inquiétaient encore.

Après avoir mangé un morceau, Gaëlle emmena Véra chez elle et me laissa seule avec Ronan.

– Tu veux bien que je reste Clotilde ?
– …

Pour toute réponse, je dénouais mon peignoir, le laissant tomber au sol et l’emmenais dans ma chambre

– Si tu acceptes de rester avec une nymphomane perverse, je veux bien que tu restes avec moi.
– Je veux bien, ça ne me dérange pas, au contraire
– Alors prouve-le et fais-moi l’amour.

Après de longs moments de plaisir, il m’enlaça et nous tombèrent de sommeil.

à suivre.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *