Chanette 33 – L’escroc de Bourges 8 – Sylvana est une cochonne

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 8 – Sylvana est une cochonne

Attention : scato inside

– C’est ici ! Indiqua Mas en découvrant la vitrine de Herbelin Publicité. Allons-y !

Sur place, Max exhibe sa fausse carte de police.

– Nous enquêtons sur les agissements d’un dénommé William Paturel, ce nom vous dit-il quelque chose ?
– Ce serait qui ? Un client ? demande Arthur Caruso, le gérant de la boite.
– Oui.
– Une minute. Je regarde mon carnet de commandes. Ah oui je me souviens maintenant, il a signé pour une campagne d’affichage de 15 jours, j’ai l’avant-projet de maquette, mais je n’ai pas encore les photos, il doit me les apporter.
– On peut voir ?

La maquette est toute simple. Un titre : « On adore le cinéma, on aimerait tellement en faire ! En bas une adresse électronique. Et au centre un quadrillage avec 100 petits carrés vierges.

– Les carrés, c’est pourquoi ?
– Pour caser les photos qu’il va me remettre.

Max paraît largué.

– T’as pas compris ? S’étonne Sylvana .
– Pas vraiment.
– Il va voir cent filles, à chaque fois il empoche 300 euros, au total ça fait 30 000 euros. La fille croit qu’elle va être toute seule sur l’affiche alors que sa bobine va être noyée avec quatre-vingt-dix-neuf autres. Quand tu regardes le contrat tout est respecté, c’est juridiquement inattaquable. De l’escroquerie géniale !
– Mais qu’est-ce qu’on peut faire avec ça ?
– Je ne vois pas trop…

Puis se tournant vers l’afficheur :

– Vous savez qu’il est interdit d’afficher le visage d’une personne sans son autorisation ?
– Bien sûr, il doit me fournir pour chaque photo un autorisation en bon et due forme avec la photo de la pièce d’identité.
– Trop fort ce mec ?
– Je dois faire quelque chose de particulier ?
– Non, on vous laisse.

Max ne décolère pas.

– C’est inexploitable, on ne peut même pas le faire chanter avec ça. A la limite on pourrait lui casser sa baraque mais on est pas là pour ça.
– On fait quoi ?
– On va réfléchir, je connais une méthode pour stimuler les neurones.
– Et c’est quoi ?
– Un gros câlin ! Mais pour ça il faut le faire à deux
– Je te vois venir.
– Tu n’es pas obligée.
– J’espère bien, mais en fait je ne suis pas contre

Une fois dans la chambre d’hôtel, Max exprima le désir de satisfaire préalablement une petite envie naturelle.

– Retiens-toi deux minutes ! Lui demande Sylvana.
– Pourquoi ?
– Deux minutes, je te dis… le temps de me foutre à poil.
– Ah, bon ?

Et une fois nue, elle l’appela :

– Tu fais quoi ? Viens me rejoindre.
– Je finis de me déshabiller et j’arrive, mais faut que je pisse… lui répond Max
– Ben justement, viens me pisser dessus ! J’aime bien !
– Oh la cochonne !
– Choqué ?
– Pas le moins du monde. Répondit Max en la rejoignant dans la carré à douche.

Sylvana s’est assise bouche grande ouverte. Max se concentre quelques instants puis commence à lui pisser sur ses beaux nichons dont les tétons dardent d’excitation. Elle lui fait signe de viser la bouche.

– T’aimes ça hein, ma salope !
– J’adore ! Répond-elle après avoir engloutit la dernière gorgée. Quand ça me prend je suis un peu pipi-caca.
– Caca aussi ?
– Ça m’arrive !

Max se remémore sa petite aventure scato avec une Marie-Odile très délurée (voir Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 8 – Les croustilleries de Max) et cette évocation le fait bander.

– Je ne suis pas forcément contre, mais t’aimerais qu’on fasse quoi ? Demande-t-il.
– Que tu fasses caca sur moi, par exemple !
– Sauf que j’ai pas envie, mais on pourra faire ça à un autre moment.
– Et si on faisait le contraire ?
– Le contraire de quoi ?
– Ben moi, j’ai envie !
– Désolé mais ce n’est pas mon trip.
– Tu ne veux pas regarder, juste me regarder chier un gros boudin, je suis sûre que ça va te plaire.
– On peut toujours essayer.

Max aurait bien zappé cet épisode se disant que ce n’est pas parce que ce genre de trip a fonctionné une fois que cela allait recommencer… Mais sa bite semble moins dubitative, puisqu’elle bande fièrement.

Sylvana s’est accroupie et pousse.

– Tu vas faire ça ici ?
– Ben oui, tu verras mieux ! Je nettoierai après.

Et Max reste là scotché devant Sylvana qui défèque un long boudin marron.

– Alors c’était joli ? Le nargue la fille.
– Joli, je ne sais pas, mais troublant certainement.
– On peut aller plus loin !
– Plus loin que quoi ?
– Tu vas voir !

Et devant les yeux ahuris de Max, Sylvana prélevé un morceau de son caca et s’en badigeonne les seins à la façon d’une crème de beauté.

– Je suis belle comme ça ?
– T’es toujours belle !
– Alors viens me lécher les seins.
– Peut-être pas !
– Juste un peu… pour le fun.

Ce doit être un petit diablotin dans le cerveau de Max qui lui explique que puisqu’il a déjà lécher un cul merdeux, après tout un sein merdeux, quelle différence… et puis, puisque c’est juste un peu..

Alors il se prend au jeu et vient téter ce téton pollué sans que cela ne lui provoque une quelconque sensation de rejet.

C’est Sylvana qui subitement met fin à cet étrange activité, elle se dégage, se met à quatre pattes…

– Viens m’enculer ! Quémande-t-elle en gigotant du popotin.

Voilà une proposition qu’il est inutile de répéter deux fois à Max le dur qui après être allé chercher une capote dans ses affaires pénètre la belle en fredonnant la chevauché de Walkyries.

Sylvana, excitée comme une puce jouit du cul très rapidement, Max ne tarde pas à la suivre.

– T’es une cochonne, Sylvana !
– Je sais !

Quelques heures plus tôt…

Paturel sort d’un immeuble ravi d’avoir ferré un nouvelle victime .

Il prend le trottoir sur la droite quand son regard est attiré par la silhouette d’une femme élégante portant lunettes noires et large chapeau.

– C’est dingue comme elle ressemble à Sylvana !

Il regarde mieux comme saisi d’un doute

– Ce n’est pas possible, ce ne peut pas être elle.

Il continue son chemin et pénètre dans une zone commerciale. Il pile volontairement devant la vitrine d’un magasin de chaussures où un miroir lui permet de constater que l’énigmatique nana lui file le train.

Et cette fois, le doute n’est plus permis, c’est bien Sylvana !

Alors Paturel ne comprend pas !

« Mais c’est impossible ! Je n’ai dit à personne que je venais à Bourges. On m’aurait donc tracé avec mon téléphone ou avec ma carte bleue malgré toutes les précautions que j’ai prises ? Mais seule la police peut faire ça avec une commission rogatoire. Mais ça n’explique pas sa présence ici ? La police s’en servirait comme appât ? Quelque chose m’échappe  »

Il se pose dans un café afin de tenter d’y voir plus clair. Il aperçoit un peu plus loin Sylvana qui se dissimule bien mal…

« Cette nana ne sait même pas faire une filature, les flics ne lui ont pas donné de conseils ? Ah je crois avoir compris, les flics lui ont filé des tuyaux mais elle a décidé de faire cavalier seule, ce serait bien son genre ! Et puis pourquoi les flics ne viennent pas m’arrêter ? ils espère trouver des complices ? Mais ma seule complice c’était Sylvana… oh ma pauvre tête ! »

Il prend alors la décision de continuer ses petites visites…

« Et cette nuit je change d’hôtel »

Revenons au présent

– On laisse passer la nuit et demain matin, ce sera l’attaque frontale, je n’ai pas trouvé mieux. Admet Max.

Et le lendemain ils se présentent devant le loufiat de l’hôtel.

– Police, indiquez-nous la chambre de Monsieur Paturel.
– Ah, je crois qu’il a quitté l’hôtel, je vérifie, oui c’est bien ça.
– Il est parti définitivement ?
– On dirait bien, oui !

Max et Sylvana enragent.

– C’est foutu alors ? Demande cette dernière.
– Peut-être pas, je vais téléphoner à mon boss… Allo ? Ça ne répond pas, je rappellerais tout à l’heure. Sinon notre seule piste c’est l’imprimeur. Voyons, j’ai pris sa carte, Herbelin Publicité, rue du commerce.

Et il demande au loufiat comment se rendre dans cette rue..

– Avant, on va aller boire un jus et je vais essayer de joindre mon boss ! Précise-t-il à Sylvana.

Max joint alors Jean-Luc Gauthier Normand, son patron.

– Ben Max tu fais quoi ? Je vais avoir besoin de toi ici
– C’est qu’il m’aurait fallu un peu plus de temps, vous voulez que je rentre ?
– Non, je m’en voudrais de décevoir Chanette, raconte !

Gauthier Normand écoute attentivement le récit de son homme de main et réfléchit quelques secondes

– S’il s’est de nouveau servi de sa carte bancaire, ça va le faire, sinon, je ne vois pas, mais il va falloir que tu attendes plusieurs heures

Plusieurs heures à glander ! Ils sont fumasses nos deux fin limiers..

Mais vers 16 heures Gauthier Normand rappelait Max.

– Apparemment il ne s’est pas servi de sa carte bancaire. C’est mal barré ton affaire !

Effectivement, Paturel a réglé en espèces une chambre pour deux nuits à l’Hôtel de l’Ouest. Pourquoi trois nuits ? Tout simplement parce qu’après il n’aura pas assez d’argent liquide sur lui. En deux jours il pense finaliser l’opération « affiche » avant d’aller se faire pendre ailleurs.

Max et Sylvana se rendent chez Herbelin Publicité.

– C’est encore nous ! On vient voir si la commande de Paturel est finalisée.
– Non j’attends son feu vert. Répond Arthur Caruso, le gérant
– OK, voilà mon numéro, appelez-moi discrètement et débrouillez-vous pour le retenir quand il passera vous voir. Il nous faudra dix minutes pour arriver.
– D’accord, Monsieur ! Mais dois-je honorer sa commande ?
– Je m’en voudrais de vous faire perdre de l’argent. Faites-vous payer.

Et la police ? Qu’est-ce qu’elle fait la police ?

A suivre

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Une réponse à Chanette 33 – L’escroc de Bourges 8 – Sylvana est une cochonne

  1. Muller dit :

    Un chapitre qui porte bien son titre

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