Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 8 – Les pérégrinations d’Igor

Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 8 – Les pérégrinations d’Igor

Valentine a photographié l’intégralité des vitraux de l’édifice religieux. Leur signification est souvent obscure mais témoigne à chaque fois de la place prépondérante que l’Eglise occupait en ces temps troublés.

– Je vais examiner minutieusement les photos dans ma chambre… Indique-t-elle
– Vous êtes à quel hôtel ? Lui demande Béatrice
– L’hôtel du Cerf !
– Comme nous…
– Il commence à faire frisquet, j’ai laissé un gilet dans ma bagnole, je vais le récupérer en passant.

Et voilà qu’elle pousse un cri strident :

– Qu’est-ce qu’elle nous fait l’historienne ? Se gausse Béatrice.

Valentine revient livide en tenant un papelard dans ses mains.

– Lisez ! Balbutie-t-elle.

On ne veut plus voir ta sale gueule ici ! Si tu ne fous pas le camp, on crame ta bagnole. »

– Mais qui peut m’en vouloir à ce point ? Je ne connais personne ici…
– Ben si vous connaissez le curé ! Rétorque Jodie.
– Je n’y avait pas pensé ! Ah, l’ordure !
– Mais vous lui avez fait quoi pour qu’il vous déteste autant ?
– On a juste eu quelques mots, mais là ça prend de ces proportions !

On conseille à Valentine de déposer plainte à la gendarmerie.

– Et vous soupçonnez qui ? Demande le brigadier.
– Le curé !
– Il recommence ses conneries, on a déjà eu quelques plaintes, une fois il a giflé une paroissienne et une autre fois il a agressé le boucher parce qu’il vendait de la viande le jour du vendredi saint. Il a un grain !

Et Valentine en profite pour raconter l’épisode de l’enfermement, Béatrice et Jodie se proposent comme témoins.

– Oh, mais ça devient grave, tout ça, séquestration, menaces physiques, violation de véhicule… Gendron, trouvez-moi le curé et amenez-le-moi ici. Mesdames laissez-moi vos numéros de portable je vous tiendrais au courant…

Sauf que le curé est nulle part. Mais la gendarmerie possède son numéro de portable.

– Allo, c’est le père Bombillac ?
– Non, c’est l’hôpital Dijon-Bourgogne. Le père Bombillac a eu un accident sur la route de Dijon, il est actuellement inconscient mais son pronostic vital n’est pas engagé. On ne savait pas trop qui prévenir…
– On va s’en occuper. Il va reprendre conscience quand ?
– Je ne peux pas vous dire exactement, je pense que c’est l’affaire de quelques jours.
– Ecoutez, je suis le brigadier de gendarmerie Dupré, je vais vous demander de me prévenir dès qu’il pourra parler… et ne le laissez sortir sous aucun prétexte. On le soupçonne d’avoir commis quelques grosses bêtises.

De leurs côtés, Mattéo et Augusto tentent d’échafauder un plan qui tienne la route…

– On se complique bien la vie ! Résume Augusto. Il suffit de persuader la baronne qu’il y a un trésor de planqué derrière sa cloison et de lui proposer de partager… ensuite on pourra toujours la doubler !
– Je me vois mal revenir vers elle après l’avoir laissé en plan avec sa pelouse ! Objecte Mattéo.
– Mais si justement, les femmes aiment les mecs qui osent tout !
– Pas convaincu !
– Essaie, tu verras bien… qu’est-ce que tu risques ?

Imaginez la stupéfaction de Sara quand elle aperçoit sur le petit écran de contrôle le visage de Mattéo.

– C’est pourquoi ?
– J’ai des choses très importantes à communiquer à Madame la baronne…
– Un instant !

– Madame, il y a Mattéo à la grille !
– De quoi ? Je croyais qu’Igor lui avait foutu la trouille… Et puis qu’est-ce qu’il vient foutre ici ? Il est gonflé tout de même ! Fais-le rentrer, je vais me débrouiller… Où est rangé mon flingue ?
– Dans le guéridon de l’entrée, Madame, mais il n’est pas chargé.
– On s’en tape ! Fais-le patienter dans le salon, je vais téléphoner à Igor !

– Igor ! Tu es libre aujourd’hui ?
– Yes !
– Apparemment, tu n’as pas été assez violent avec Mattéo l’autre fois, il est chez moi en ce moment !
– Ah ben merde alors !
– Alors tu te pointes devant chez moi, t’attends qu’il sorte, tu le files, tu le coinces, et cette fois tu fais en sorte qu’il dégage du coin ! Tu peux être là dans combien de temps ?
– En bagnole, cinq minutes, même pas.

La baronne laisse passer cinq minutes avant de rejoindre Mattéo au salon. Elle refuse la main que lui tend ce dernier.

– J’ai très peu de temps, soyez bref !
– Je ne suis pas jardinier…
– Oui, ben ça, ce n’était pas bien difficile à deviner, et c’est pour me dire ça que vous venez me déranger ?
– Non c’est plus compliqué…
– Je m’attends au pire.
– Madame il y a un trésor caché derrière la cloison arrière de votre local blindé.
– Sans blague ?
– Oui, quand je suis venu vous voir l’autre jour, je voulais trouver un moyen de pénétrer dans ce local, mais ça n’a pas marché. Alors je vous propose de jouer cartes sur table, on met à jour ce trésor et on se le partage.
– C’est tout ?
– Ben oui, ça a le mérite d’être simple !
– Dégage !
– Pardon !
– J’ai dit : dégage ! Tu comprends le français.
– On ne peut pas discuter !
– Dégage, triple con !

Et la queue basse Mattéo quitte les lieux.

« C’est bien les idées à Augusto, ça ! Comme si ça pouvait marcher ? » Grogne-t-il

Igor est au volant de sa voiture, il est prêt à toutes les éventualités, que sa cible soit à pied ou en voiture.

Mattéo sort, il est à pied et s’arrête au bout de 50 mètres afin de faire part par téléphone à Augusto de l’échec de sa tentative.

Dans ce quartier résidentiel, il y a peu de passage. Igor laisse sa proie avancer de 200 mètres puis le rattrape brusquement et l’agrippe par le colbac.

– Alors Ducon, tu croyais vraiment que mon avertissement c’était du bluff ?
– Eh ! Oh ! Lâchez-moi, vous vous trompez de personne !

Pas de violence physique lui avait dit la baronne, il trouve ça dommage mais il est bien obligé de faire avec.

– Je vais te dire un truc : Tu as une heure pour faire tes valises et foutre le camp d’ici, sinon je te casse la gueule !
– Mais vous vous trompez de personne, je vous dit !
– Pas du tout, ici, on n’aime pas les fouineurs, tu crois qu’on t’as pas vu faire le con derrière l’église.
– C’est ça qu’on me reproche, de m’intéresser à l’église ?
– Parfaitement ! Ce local appartient à la baronne de Montalenvers et tu n’as rien à y foutre.
– C’est bien dommage parce qu’il y a un trésor derrière la cloison et que cette baronne ne veut même pas le partager.

Imaginez la tête d’Igor qui ne s’attendait pas à cette « révélation » !

– Un trésor ? Et tu tiens ça d’où ?
– C’est une histoire assez compliqué ! Si vous voulez on peut en parler entre gens raisonnables.
– O.K. on va faire ça au bistrot !

Et au bistrot Mattéo lui raconte toute l’affaire, du moins ce qu’il en sait en tentant d’éveiller la curiosité (ou plutôt la convoitise) de son interlocuteur.

– Et on fait comment pour passer derrière la cloison ?
– Il doit y avoir un passage secret !
– Hum ! Répond Igor. Je suis censé vous avoir foutu la trouille, restez discret et ne tentez plus d’approcher la baronne ni sa bonne. Je vais essayer de creuser l’affaire !. Je vous tiendrais au courant, passez-moi votre numéro de portable.

Igor revient après de la baronne et lui livre une version fantaisiste de son altercation avec Mattéo.

– Avec la trouille que je lui ai foutu, s’il ne décampe pas d’ici, je n’appelle plus Igor !
– C’est bien mon grand. Pour la récompense, je ne suis pas trop en forme, il m’a énervé l’autre con. Mais je peux demander à Sara de te faire une pipe.
– Volontiers ! Ah, le mec il a essayé de me baratiner, il m’a parlé d’un trésor qui serait planqué derrière la cloison.
– N’importe quoi !
– Il y a quoi derrière la cloison ?
– J’en sais rien, le sous-sol de l’église, je suppose ?
– Ça ne nous couterais rien de vérifier !
– Vérifier quoi ? Et tu vas faire comment ?
– Je sais pas.
– Laisse tomber !
– Prêtez-moi la clé, je vais juste jeter un coup d’œil.
– T’es chiant. Sara ! Tu es où Sara ?
– J’arrive, madame.
– Sara, tu vas faire une bonne pipe à Igor, ensuite tu l’accompagneras au local derrière l’église, il veut juste regarder un truc.
– Bien Madame.

Sara conduit Igor dans la cuisine…

– Sors ta bite que je te la suce ! Lui dit Sara
– On ne va pas dans la petite pièce ? demande Igor.
– Madame a dit « juste une pipe »
– Et si je te donne un petit billet ?
– On peut faire d’autres choses, mais on ira pas dans la petite pièce…
– C’est quoi « autre chose » ?
– Ça dépend combien tu me donnes.

Igor sort 20 euros de son portefeuille.

– C’est quoi ça ? C’est un pourboire ? C’est tout ce que tu me proposes ?
– T’es vraiment une pute !
– De temps en temps ! Juste de temps en temps.

Igor ouvre de nouveau son portefeuille et en extrait 30 euros supplémentaires.

– Et avec ça, tu me fais quoi ?
– Tu peux me lécher la chatte ou alors je peux te donner une bonne fessée…
– Et si je veux t’enculer !
– C’est plus cher !
– Alors allons-y pour la fessée.
– Alors je vais m’assoir, tu baisses ton futal et tu te couches sur mes cuisses.

Sara s’est emparée d’une spatule en bois ajourée.

– C’est quoi ça ? demande Igor
– C’est pour te taper le cul.
– Tu ne peux pas le faire à mains nues.
– Tu ne crois pas que je vais m’abimer mes petites mimines délicates, alors maintenant silence !

Et Sara s’allume une cigarette et se met à frapper sans compter.

– J’arrêterai quand j’aurais fini ma clope !

Autant dire qu’elle ne se presse pas et que pendant ce temps les coups dégringolent sur le fessier d’Igor comme la chute des feuilles en automne.

La clope étant désormais fumée et le mégot écrasé, Sara stoppe sa flagellation.

– Allez debout et ne remonte pas ton pantalon,, c’est le moment de la pipe !
– Je ne peux pas voit tes nichons ?
– Fallait le dire avant, oh mais c’est qu’il bande bien le citoyen !

Et Sara commence par mettre en bouche toute la bite de l’homme, et comme elle n’a pas suivi de stage chez les avaleuses de sabres, elle envoie le membre à l’intérieur de ses joues.

N’ayant pas que ça à faire, elle connait quelques trucs permettant d’abréger la prestation. C’est d’abord un titillage frénétique du gland au-dessus de méat… Mais comme ça ne suffit encore pas, un doigt inquisiteur vient lui visiter l’anus…

– Oh !
– T’aime, ça, hein, enculé ?
– Oui, oui !

Encouragée, elle augmente la cadence, Igor n’en peut plus de se retenir et décharge de longues trainés blanchâtres !

– Eh bien voilà !

A suivre

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Une réponse à Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 8 – Les pérégrinations d’Igor

  1. Werber dit :

    Dans les récits érotiques les soubrettes sont toujours délurées… on ne va pas s’en plaindre

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