Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 10 – Révélation par Chanette

 

Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga
10 Révélation par Chanette

10 – Révélation

Chanette

Ben oui, me revoilà enfin, mais il est vrai que mon rôle dans cette affaire est modeste.

J’ai rendez-vous à 14 heures avec Thomas. Un rendez-vous qui n’a strictement aucun rapport avec l’intrigue en cours, puisque à ce stade de l’histoire j’ignore totalement les rapports professionnels entre Alexis et Thomas.

Il me paie, se déshabille, puis l’air de rien me demande :

– Nous ne serons que tous les deux ?
– Ben oui !
– C’est dommage qu’il n’y ait pas un autre soumis comme la dernière fois…
– Ah, oui, c’était avec Nœud-pap, ça t’avait bien plu, hein ?
– Oui, j’avoue, c’était super.
– Manque de bol, avec Nœud-pap, le lundi, il ne vient jamais, il reste chez mémère.
– Vous n’aurez pas quelqu’un avant ce soir…
– Hum… Admettons que je t’attache, et que je te garde jusqu’à 17 heures, déjà ce sera un peu plus cher…

Le gars réfléchit, il ne semble pas qu’il ait un budget mirobolant, et je n’ai pas envie de le plumer, mais il me dit accepter de doubler la mise.

– Attends, avant de te décider, tu prends un risque, le mec de 15 heures ne fera jamais ça, à 16 heures j’ai personne, et celui de 17 heures, je ne le connais pas bien…
– Oui, c’est embêtant !
– La prochaine fois, prends-t’y plus en avance en me précisant bien ce que tu veux, je m’organiserai en conséquence.
– On fera comme ça !

Il est dépité le mec !

– Bon on y va ? Ne t’inquiète pas je vais bien m’occuper de toi !

Et joignant le geste à la parole je lui imprime une jolie torsion sur ses tétons. Effet garantie, le gars bande tout de suite, c’est magique !

– A tout hasard, reprend-il, vous ne connaitriez pas un mec que ça intéresserait, que vous pourriez appeler et qui pourrait venir cet après-midi ?

C’est qu’il y tient à son truc, l’animal !

– Ben, non !

Et puis soudain une idée me traverse l’esprit. Le genre de truc qui m’amuse… Mon côté fantaisiste qui ressurgit !

– Je vais peut-être essayer de trouver quelqu’un, mets- toi à genoux et attends-moi !

Je vais dans la cuisine et je compose le numéro de Max sur mon portable…

– Tiens, Chanette, vous ne travaillez pas ?
– Si, mais comment allez-vous ?

Avec Max on n’a jamais su si on devait se tutoyer ou se vouvoyer alors on mélange les deux modes.

– L’affaire est beaucoup moins simple que je pensais, je vous raconterai. Mais ça se décante doucement, j’ai un type à voir ce soir, demain je retourne chez mon patron et mercredi je devrais avoir toutes les informations qui me manquent.
– Donc cet après-midi, vous êtes libre.
– Ben oui !
– J’ai en ce moment dans mon studio un charmant jeune homme qui est tout triste, figure-toi qu’il voulait se faire enculer, et je n’ai personne sous la main.

Il éclate de rire.

– Et t’as pensé à moi ?
– Ça te dit !
– C’est qu’en ce moment, je serais plutôt en période hétéro. Je me demande d’ailleurs si je ne suis pas tombé amoureux d’une nana…
– Donc, c’est non !
– Disons que je ne me sens pas trop motivé.
– Faut varier les plaisirs parfois, il te plairait le mec, il a un beau cul bien cambré… Et puis moi je serais là… minaudais-je
– Bon, c’est à quelle heure ?
– On peut faire ça à 16 heures !

Je reviens vers Thomas.

– T’as de la chance, je t’ai trouvé quelqu’un ! Tu vas te régaler, il a une belle bite !

J’aime bien les yeux qu’il me fait, si ce n’est pas de la concupiscence (quel mot idiot !) je ne sais pas ce que c’est !

– Il sera là à 16 heures. Donc, deux solutions : ou je t’attache jusqu’à 16 heures ou tu vas faire un tour…
– Je veux bien qu’on m’attache… Euh pour le prix qu’on avait dit ?
– Oui, mais donne-moi les sous.

Le gars va farfouiller dans son portefeuille, manifestement, il n’a pas assez.

– Je peux faire un chèque ?
– En principe non, mais comme on se connaît, vas-y !

La séance pouvait maintenant commencer.

Comme je le fais souvent, je commence (ou plutôt je recommence) par tordre les tétons de mon soumis… Et les mêmes causes provoquant les mêmes effets, le voilà qu’il rebande comme un chef.

– T’aimes ça, hein ?
– Oui maitresse !
– Ouvre la bouche !

Je lui crache au visage, mais sans doute par réflexe, il referme ses lèvres.

– Oh ! Tu nous fais quoi là ! Tu laisses ta bouche ouverte que je puisse te cracher dedans. Compris salope ?
– Je n’aime pas trop ça, maîtresse !
– Justement, si tu n’aimes pas ça, c’est encore meilleur.

La tronche qu’il me fait !

– Je vais t’expliquer un truc, quand tu roules un patin à une nana, tu avales bien sa salive non ?
– Euh, oui.
– Ben ça c’est une autre façon d’avaler de la salive d’une nana ! Ouvre la bouche.

Faut tout leur expliquer !

Je lui crache dessus, par principe parce que c’est moi la maîtresse, mais je n’insiste pas, inutile de faire des choses susceptibles de le faire hésiter à revenir me voir. Du coup je m’acharne sur ses tétons, je les tire, les tortille, les pince. Il adore ça le garçon. Je vais chercher des pinces métalliques.

– Je préfère vos doigts, maîtresse !
– Ta gueule !

Non, mais, qui c’est qui commande ici ?

Du coup, non seulement je pose les pinces m’ai j’y ajoute des poids. J’attends qu’il s’habitue un peu puis je m’amuse à faire des pichenettes afin de faire balancer tout ça. Le pauvre Thomas se tortille de douleur mais ça n’a pas l’air de le traumatiser. Je prends deux nouvelles pinces, cette fois c’est pour ses couilles.

– Non pas là !
– Supporte et tais-toi !

Et à cet endroit si sensible, j’ajoute aussi des poids. Et ce n’est pas fini, c’est une séance de domination, pas un scrabble.

– A quatre pattes et tu fais le tour de la pièce.

Et voilà le Thomas qui démarre, chaque pas fait tintinnabuler les poids accrochés aux pinces, il déguste mais encaisse. Seulement il n’avance pas vite, alors je décroche une cravache et pour le faire aller plus rapidement, je lui rougis le cul.

Après un tout complet de donjon, il est épuisé. S’il avait été plus résistant que je me serais amusé à faire « sauter » les pinces avec la cravache, mais là je les retire « normalement » ce qui fait déjà assez mal comme ça à entendre le cri de douleur qu’il pousse quand je lui enlève ceux qui pendaient sur ses couilles.

Il soupire, mais il bande toujours !

– T’as soif ?
– Oui maîtresse !

Je crois lui avoir déjà fait ce coup-là, on ne peut pas se souvenir de tout, mais tant pis, je prends un verre, un joli verre à pied en cristal, je pisse dedans et je lui tends. Il boit tout d’un trait !

– Elle est délicieuse votre urine, maîtresse !
– Ma pisse ! On dit « ma pisse », on n’est pas chez le gynécologue ici !

Je m’harnache d’un gode ceinture pour le final, pour lui c’est tout sauf une punition, il suce ça comme une friandise et quand je lui fous dans le cul il se pâme de bonheur.

– T’es vraiment un petit suceur de bite !
– Oui maîtresse.
– Un enculé !
– Oui maîtresse.
– Une morue !
– Oui maîtresse.

Il n’est pas contrariant !

15 heures

Thomas est attaché à une croix de Saint-André quand je fais entrer Jacques, mon soumis de 15 heures, dans le donjon, il fait une drôle de tronche, c’est normal, ils font tous une drôle de tronche dans ces cas-là !

– C’est un esclave ! Précisais-je. Tout à l’heure il y va se faire enculer par un de mes clients. S’il te gêne, je peux le faire se retourner, ou l’enfermer dans la cuisine.

Il est troublé de chez troublé, le Jacques !

– Non, ça ne me gêne pas ! Finit par dire.

Puis après un silence, il répète :

– En fait, ça ne me dérange pas du tout !

Dés fois que je n’aurais pas compris !

– Qu’est-ce que tu regardes comme ça ? Sa bite ?
– Euh…
– C’est vrai qu’elle est jolie. Regarde, je vais la faire bander.

C’est mon côté grande joueuse. J’attrape le téton droit de Thomas et le tortille, tandis que de mon autre main, je lui masturbe un peu la quéquette. Il ne met pas longtemps à bander correctement.

– Pas mal, hein tu veux toucher ?
– Non… Euh…
– Quoi donc ?

Le gars reprend sa respiration avant de me dire tout d’une traite :

– Sauf si vous m’en donnez l’ordre maitresse !

Hé, Hé !

– Branle-lui la bite esclave !
– Oui, maitresse !

Il le fait, je n’aurais jamais cru ça de lui ! Comme quoi ce genre de choses est aussi souvent affaire de circonstances.

Certains nouveaux soumis refusent de façon extrêmement ferme tout ce qui peut ressembler à un gode. Mais les choses ne sont pas si simples, les hommes fantasment, se font leur cinéma, aussi il n’est pas rare qu’à la seconde séance (ou à la troisième) le type finissent par dire « Le gode, j’essaierai bien, juste pour voir… ». Avec Jacques, il semble bien que nous soyons dans un cas de figure analogue.

– T’aimerais bien la sucer aussi ?
– Non, maitresse !
– Dis donc, salope, qui c’est qui commande ici ?

Et en disant cela, me saisissant d’une cravache, je lui fouette son gros cul plusieurs fois de suite.

– C’est vous maitresse ! C’est vous qui commandez !
– Alors tu vas faire fais ce que je t’ai demandé, esclave !

Il s’approche de nouveau de la bite de Thomas, la tripote un peu, approche son visage à quelques centimètres.

– Oh, je t’ai dit de sucer, pas de tourner autour !

Alors il se lâche, d’abord timidement, puis carrément.

J’arrête les frais n’ayant nulle envie de voir Thomas jouir prématurément.

– Tu m’avais caché que tu étais un suceur de bites.
– C’est parce que vous me l’avez ordonné, Maitresse.
– Ben voyons ! On arrête parce que je ne veux pas foutre en l’air ma partouze de tout à l’heure, mais la prochaine fois, si tu veux sucer de la bite, dis-le moi en prenant rendez-vous, on s’arrangera.
– Oui, Maitresse !

Encore un qui va s’ajouter à la longue liste des mecs qui sont sortis d’ici en ayant sucé leur première bite…

16 heures :

Max arrive, on se bisouille, je lui explique que le gars est pour le moment attaché dans le donjon, il se déshabille complétement (non pas complétement, il a conservé ses chaussettes) avant d’y pénétrer tranquillement…

… et soudain cri de stupeur de Thomas !

– Vous !
– J’allais dire la même chose ! Réplique Max.
– Euh, vous vous connaissez ? Demandais-je.
– Depuis très peu de temps !
– Le monde est petit ! Balbutie Thomas pas vraiment à l’aise.
– Il est même minuscule, oui !

Les deux hommes ne savent plus quoi trop dire. J’interviens :

– On fait quoi ?
– Ben… Murmure Thomas, ce qui ne constitue pas vraiment une réponse.
– La situation est insolite ! Ajoute Max.
– On laisse tomber, alors ? Proposais-je.
– Ben… Peut-être.
– Dommage !

Je détache Thomas.

– C’est un client régulier ? Me demande Max pendant que l’autre se rhabille.
– Oui, depuis quelques mois, il est sympa.

Un petit déclic dans la tête de Max quand Thomas revient.

– C’est indiscret de vous demander comment vous avez connu cette excellente adresse ?
– Un collègue !
– Valmaison ?
– Oui !

Cette fois, Max est persuadé qu’il se passe quelque chose : Valmaison, Thomas et Monsieur Alexis, tous trois clients de la même dominatrice ! Faut pas déconner non plus !

Max toujours à poil s’en va farfouiller dans son sac à dos, sort le portefeuille de Valmaison et en extrait une carte munie d’une photo, il me la montre.

– Tu le connais ce gars-là ? Me demande-t-il.
– Ben, oui, c’est Alexis !
– Non de Dieu de putain de bordel de merde ! S’écrie Max en se tapant le poing droit sans la paume droite à la façon du commissaire Bourre dans ‘les cinq dernière minutes » !

Quel langage !

– Et en clair, ça veut dire quoi ?
– Mais comment cet enculé de Valmaison a pu faire pour me posséder ainsi ? S’exclame-t-il.
– N’insultez pas les enculés ! Intervient Thomas qui tout comme moi ne comprend rien aux éructations de Max mais qui tente un peu d’humour pour détendre l’atmosphère.
– Et en clair, ça veut dire quoi ? Réitérais-je.
– J’ai cru que Valmaison n’était qu’une marionnette, alors je cherchais qui le manipulait. Mais il n’y avait personne à trouver, Alexis, c’est lui !
– Ce qui est un retour à la case départ, tu m’as dit qu’il était inapprochable !
– Et bien, maintenant, il ne l’est plus, en m’envoyant sur de fausses pistes, j’ai découvert d’autres aspects de ses activités, et c’est pas joli, joli ! J’admets qu’on puisse être ripoux, mais il y a des limites, merde alors !

Et nous fumes interrompus par la sonnerie de mon téléphone. C’est mon client de 17 heures qui s’excuse, sa réunion s’éternise, et blabla et blablabla. Air connu, mais au moins celui-ci à la politesse de s’excuser.

– Bon, ben, j’ai fini ma journée… Constatais-je.
– Alors on descend tous au bistrot, je paie le champagne et je vais vous expliquer mon plan. Propose Max.
– Vous êtes sûr que ça m’intéresse ? demande Dumortier.
– Oui, et en plus je vais avoir besoin de vous, rassurez-vous, ça n’aura rien de compliqué, ce sera juste une enveloppe à donner à Valmaison.
– Et moi ?
– Bien sûr que ça va t’intéresser !
– Bon, je vous demande 10 minutes, je me démaquille et je me remets en « civil ».

Je vais dans la salle de bain sans fermer la porte, qu’ai-je à cacher en ce moment ?

– Je suppose que vous êtes déçu ! Lance Max à l’adresse de Thomas.
– Déçu de quoi ?
– De n’avoir rien fait ensemble, vous étiez venu pour ça, je suppose ?
– Un peu, oui, je vais repartir avec la bite sous le bras. Mais bon, ce n’est de la faute à personne.
– T’es un gentil, toi, c’est bien de le prendre comme ça !

Je sors à poil de la salle de bain et tente :

– On peut toujours faire la séance, si ça vous dit !

Thomas qui ne m’a jamais vu complétement nue me regarde à la façon du loup de Tex Avery mais Max ne veut rien savoir.

– Non, non, désolé, pas de séance, mais nous pourrons nous rattraper…
– Je vais te rendre ton chèque ! Informais-je Thomas.
– C’est sympa, j’apprécie le geste.

Tu parles Charles, il a eu droit à une séance et demi, c’est moi qui y perd, mais d’un autre côté je gagne la fidélité du client, c’est ce qui s’appelle faire de l’investissement.

– On peut faire la séance chez-toi, ce soir ? Propose Max à Thomas.
– Il n’y aura pas Chanette ! Et je ne sais pas si Isabelle sera motivée.
– On la motivera, Isabelle, et Chanette bien sûr qu’elle va venir !

J’ignore qui est cette Isabelle, mais en ce qui me concerne ce plan ne me dit rien du tout.

– Oh ! Faudrait peut-être pas prendre des décisions me concernant sans me demander mon avis.
Tu as quelque chose contre les partouzes. Demande Max.
– La question n’est pas là, j’ai un métier, je suis dominatrice professionnelle et à 19 heures au plus tard, Chanette, elle est fermée, les trucs en dehors ce ne sont pas du business, c’est du fun, et le fun c’est ma vie privée.
– OK, on n’en parle plus, nous ne serons que trois, on fera avec.
– Comment ça trois ? Demandais-je
– Il y aura Isabelle, la femme de Thomas
– Ah, oui ? Et elle sera d’accord Madame Thomas ?
– Je pense que oui, j’ai déjà eu l’occasion de faire sa connaissance et nous avons fait un trio très chaud !
– Je rêve !
– Euh, je peux me permettre une question ? Me demande Max.
– Oui !
– Tu seras bientôt prête ?

Et on me demande parfois pourquoi je ne me remets pas avec un mec !

Au café, Max a insisté pour que l’on boive du champagne. Le champ’ à cette heure-là, ce n’est pas trop mon truc, mais je m’en voudrais de le contrarier. Puis il se met à raconter toute son enquête. Max est un fin conteur et l’écouter narrer son histoire est un vrai plaisir. Bien sûr, il enjolive, en rajoute et se donne beau rôle. Ainsi le récit de la fusillade dans la zone industrielle devient une véritable scène de western soft où les méchants s’enfuient à toutes jambes.

– Je m’étais mis dans la tête que Valmaison n’était qu’un pion dans cette affaire, en poussant mon enquête, je suis arrivé chez Torelli, j’ai évoqué les affaires louches de Valmaison, tout en restant volontairement dans le vague… J’ignorais bien sûr que cet avocat ne savait rien des activités de maquereau de Valmaison, mais qu’il avait été complice de ce dernier dans une affaire de drogue il y a trois ans. D’où la confusion, j’ignore ce qui s’est passé dans la tête de Torelli, je n’ai pas élucidé ce point, et je m’en fous un peu, mais toujours est-il que Valmaison s’est retrouvé dans les griffes d’un mec du milieu.
– Et ce mec du milieu, vous êtes remonté comment jusqu’à lui.
– Je passe cette question.

Je n’eus droit à la version non expurgée que beaucoup plus tard. Max avait éludé certains détails, il n’est pas idiot, il savait très bien qu’il y avait un flic à notre table. Moi je l’ignorais jusqu’à ce jour. Je ne demande pas à mes clients ce qu’ils font dans la vie.

Max ensuite se ganta, et sortit la lettre qu’il se proposait de confier à Thomas afin qu’il la donne à Valmaison.

– Evidemment faut la corriger. On va enlever la phrase : « Je vous demande de me fournir les noms… »
– Est-ce que le rendez-vous avec lui reste nécessaire ? Demanda Thomas.
– Rien ne veut le contact physique et puis je veux récupérer ma moto ! Faudra bien qu’il me rende la clé.

Thomas Dumortier supposa que Max avait quelques questions à poser à Valmaison et n’insista pas.

– Bon, vous êtes d’accord pour lui donner la lettre ?
– Pas de problème !
– Vous pouvez m’accompagnez jusqu’à un cyber café que je fasse les corrections ?
– Si vous voulez, mais on peut faire ça à la maison, puisqu’on se voit ce soir ?
– Ah, oui, ce soir ! Mais j’ai peut-être une super idée. Cette histoire sera terminée mercredi, nous pourrions donc nous retrouver le soir. Et comme il va aussi falloir que je rende compte à la jeune fille qui est à l’origine de l’affaire, ce pourrait être l’occasion, et puis ce serait une façon sympathique de me remercier. Et puis comme cette pauvre fille ne connaît personne sauf Chanette…
– Oui, j’ai compris, t’es un malin toi ! Le coupais-je.
– Madame Dumortier ne sera pas contre ? Reprend Max.
– Ben si, le mercredi soir, il y a son feuilleton…
– Son feuilleton ?
– Oui, mais pourquoi ne pas donner rendez-vous à Valmaison, je ne sais pas moi, demain à 11 heures ?
– Je voulais le faire « mijoter » un petit peu, on va dire demain 16 heures.
– D’accord, je prends la lettre et je fais les rectifications et je la donne à Valmaison demain matin en arrivant. Et s’il n’y a pas de contre-ordres on peut se voir tous à la maison demain soir à 19 heures.
– O.K. On fait comme ça. Mais ne laissez pas vos empreintes sur la lettre et donnez-lui cachetée, vous n’êtes pas censé l’avoir lu !

Le soir Max demanda à Marie-Odile :

– Ça te dirait, si je t’emmenais dans une partouze demain soir ?
– Dans une boite ?
– Non chez une connaissance, on fera ça entre amis.
– On sera combien ?
– Si tu viens on sera six !
– Trois hommes et trois femmes ?
– Non, que deux hommes !
– Ils sont sympas ?
– Evidemment sinon, je ne te l’aurais pas proposé
– Mwais, je ne sais pas…

Manifestement elle hésitait, mais son attitude changea du tout au tout quand Max lui confia.

– L’autre gars, je l’ai déjà enculé devant sa femme !
– Jure !
– C’est comme je te le dis
– Et vous allez recommencer !
– Je ferais en sorte…
– Alors je viens ! Je veux absolument voir ça ! Oh, j’en suis toute excitée d’avance.

Et sa main se colla sur la braguette de Max. Ce dernier se laissa faire et sa bite eut tôt fait de se retrouver quelques instants dans la bouche de Marie-Odile.

– On se déshabille ? Proposa-t-elle en se relevant.

Quelle question ? Bien sûr qu’ils se déshabillèrent !

– Ce sont qui ces gens, des amis à toi ?
– Des amis, non, disons que ce sont des gens qui étaient plus ou moins concernés dans une affaire assez compliquée qu’il fallait que je démêle.
– Mais c’est quoi comme milieu ?
– Un flic, sa femme et deux putes ! Tous super gentils et très correct… et très coquins.
– Tu me mènes en bateau !
– Pas du tout… L’idée puisque cette affaire est résolue était de fêter ça de façon conventionnelle, champagne, petits fours… mais puisqu’on sera une bande de coquins…

– Qu’est-ce qu’elle est bonne ta bite ? Je ne m’en lasse pas ! S’exclama-t-elle après l’avoir remis dans sa bouche, puis l’avoir sorti. Oh, attend il faut que j’aille aux toilettes, viens avec moi, tu verras mon pipi.

Max la suit dans la salle de bain.

– Je te pisse dessus ? Demande-t-elle.
– C’est pas trop mon truc… Je préfère que ce soit moi qui arrose… mais bon on peut toujours essayer.
– Sur la bite ?
– Sur la bite si tu veux !

Elle lui fait signe de la suivre dans la baignoire.

– Voilà baisse toi un peu, viens plus près… attention c’est parti.

Et bientôt le sexe de Max devient trempé d’urine. Bien que ce genre de chose ne fasse pas trop parti des fantasmes de Max, l’insolite de la situation fait qu’il bande comme un taureau

– Tourne-toi un peu, je vais te pisser sur le trou du cul.

Sa miction terminée, Marie-Odile se jette sur la bite de Max et entreprend de le nettoyer de l’urine qui l’imprègne.

– T’est vraiment une salope !
– Ça ne te dérange pas j’espère ?
– Quoi donc ?
– Que je sois une salope !
– Non, non !
– Ah, j’ai eu peur !

Et après cet intermède, elle vient lui nettoyer le troufignon, sa petite langue se frayant un chemin dans l’entrée de cet étroit conduit.

– J’aime bien le goût de ton cul !
– T’es bien la première à me dire ça !

Max est véritablement envouté par cette femme, il la laisse plonger ses doigts dans son troufignon, la regarde ensuite les lécher. D’elle il se sent prêt à tout accepter.

– Mon pipi est un peu fade ce soir, je préfère le tien. Tu m’en donnes un peu. ?
– Je vais essayer ! Répond Max.

Il se concentre mais ça ne vient pas.

– Alors on coince ?
– C’est que je bande, pas facile de pisser en bandant.
– Et bien débande un peu !
– Je fais comment ?
– Je reviens ! Tu veux un Martini ?
– Pourquoi pas !

Quand Marie Odile revint, elle avait deux verres à la main, l’un avec de l’apéritif et des glaçons, l’autre était un verre à pied… vide !

– C’est quoi le jeu ? Demande Max
– Le jeu c’est que tu vas pisser dans le verre, après on trinquera !
– C’est du délire !
– Et alors !

Max réussit à uriner dans le verre qui ne tarda pas à être vraiment très plein.

– J’ai pas fini !
– Arrose moi les nichons !

Le jet de pisse atterrit sur la poitrine et sur le ventre de Marie-Odile qui prit plaisir à bien tout étaler.

– Et maintenant on peut trinquer !

Après quoi, Marie-Odile avala son verre de pisse pratiquement cul, sec !

– Humm, qu’elle est bonne ta pisse, j’aurais dû prendre un verre plus grand. Viens m’embrasser.
– Euh !
– Quoi « Euh », tu as peur que je sente le pipi, ce ne sera pas pire que l’odeur de ma chatte !

L’argument est imparable et les deux amants s’embrasse fougueusement, la main de Marie-Odile masturbant énergiquement la queue de Max afin qu’elle ne perde rien de sa vigueur.

– Prend moi maintenant, encule-moi !
– On va dans la chambre.
– Non ici ! Propose-t-elle
– Je vais chercher une capote, je reviens.

A son retour le spectacle qui l’attendait était fabuleux, Marie-Odile en levrette dans la baignoire, le cul relevé, écarté ouvert et imbibé de pisse, attendait l’assaut.

Max ne put se retenir de poser ses lèvres sur tous ces trésors, et cette fois il se fichait bien qu’il y ait de l’urine.

– Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps… je suis trop excité…
– C’est pas grave, on pourra toujours remettre ça après diner. Vas-y encule-moi., défonce moi, je suis ta chienne.
– On y va !
– Oh, je voudrais que tu essaie un truc, quand tu seras prêt à jouir, tu sortiras de mon cul, tu enlèveras la capote et tu me juteras sur mes nichons,
– On va essayer.

L’assaut est bref, les va-et-vient virils et profonds.

– Oh, tu m’encule bien, c’est bon !
– T’aime ça, hein ma salope !
– Oh, oui ! Ooooh ! Oooooui ! Encore vas-y défonce moi mon cul, j’aime trop ça ! Oooooh.

Max sent que « ça vient »

– Je me retire.

Marie-Odile à l’intelligence de ne pas tenter de changer de position en restant au fond de la baignoire, elle se relève, se retourne et s’accroupit. Max a débarrassé sa bite de sa capote et se masturbe comme un damné. Bientôt plusieurs giclées de sperme viennent lui atterrir sur les seins. Alors vicieusement elle se les étale en regardant Max avec des yeux dont on ne sait s’ils sont coquins ou amoureux. Sans doute les deux !

à suivre

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4 réponses à Chanette 22 – Soirées Bunga-bunga – 10 – Révélation par Chanette

  1. Stablinski dit :

    Passionnant, excitant et parfaitement maîtrisé

  2. Darrigade dit :

    Il y en a pour tous les goûts dans cet récit qui est un joyeuse explosion de lubricité

  3. Baruchel dit :

    Comme toujours Chanette nous passionne et nous fait bander la bite

  4. Muller dit :

    Ah ! Chanette revient enfin dans le récit et ce n’est pas pour faire du tricot ! un régal comme d’hab !

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