L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 15 – Jo Kiffer (suite) par Nicolas Solovionni

 

L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 15 – Jo Kiffer (suite) par Nicolas Solovionni

 


15 – Jo Kiffer (suite)

La nuit venue, sans en aviser les autres, je décidais de ne pas attacher Numi. Je fus affolé le lendemain matin en découvrant sa couche vide, Je sortis dans la cour et je la vis revenir du poulailler où elle avait été ramasser des œufs pour le petit déjeuner. Brave fille !

Et alors qu’on était attablé, elle nous fit cette confidence :

– Bon, je voudrais être très franche avec vous, je ne vous ai pas tout dit, mais maintenant je vais le faire. Rassurez-vous ce ne sont pas des mauvaise nouvelles….

Je ne vous dis pas la tête qu’on faisait !

– A la naissance, on nous introduit une puce dans le gras du bras, ça émet juste des ondes, mais ça permet de repérer quelqu’un !

Imaginez la stupéfaction de l’assistance !

– Quoi ?
– Attendez, au début j’espérais qu’on me retrouverait et qu’on vienne me récupérer… laissez-moi continuer… Maintenant j’ai changé ma façon de voir les choses. Je ne pense pas que je resterai toujours avec vous, même que ça m’étonnerait, mais quelque part, je vous aime bien et ça me chagrinerait de vous voir tuer ou fait prisonnier par ces demoiselles. Donc je vais vous dire où se trouve ma puce, et vous allez me l’enlever, en essayant de faire ça proprement, puis la détruire.

Je l’aurais embrassé ! Je l’ai peut-être fait d’ailleurs, je ne me souviens plus.

Bref en peu de temps, la petite Numi était devenue très délurée. On avait établi un protocole tacite, elle restait sous ma protection en étant libre de coucher avec qui bon lui semblait. Néanmoins, je devais veiller au grain afin que Sonbong ne soit pas trop défavorisé et ne nous pique pas une crise, mais dans l’ensemble, ça fonctionnait assez bien.

Du coup, on se l’est coulé douce pendant plusieurs semaines et puis un jour au cours d’une discussion à table, Enrique se mit à rêver à haute voix :

– Si on trouvait le moyen de faire éclater une émeute dans l’enclave male ? Ça flanquerait un joli bordel, et on pourrait peut-être en profiter pour s’emparer d’un vaisseau !
– Une émeute dans l’enclave male ? N’importe quoi ! Ces types sont tout content d’être des esclaves, arrête de rêver, le rembarra Sonbong,
– Ne croyez pas ça ! Il n’y a pas que des esclaves consentants dans l’enclave, certains ne supportent pas leurs conditions, il y a même des activistes. Le gouvernement tolère et laisse faire, on leur fait croire qu’ils ont un espoir, qu’on peut s’évader de l’enclave, mais au compte-goutte. Expliqua Numi.
– Mais ils ne s’évadent jamais ?
– Si, ça arrive ! Mais les autorités contrôlent tout et ont leurs mouchards. En principe les évasions échouent, mais pas toujours, de temps à autre on laisse une évasion réussir.
– Mais pourquoi ?
– Toujours pareil, pour entretenir l’espoir.
– Donc il y a des hommes qui sont sortis de l’enclave ?
– Théoriquement ! Normalement les types sont repris ou carrément éliminés à la sortie de la ville, mais on croit savoir que certains ont été assez malins pour s’en réchapper.
– Et ils sont où ?
– Ah, ça ? A pied sans abris, la survie n’est pas évidente, il faut trouver à boire, à manger, dormir sans se faire piquer par les bestioles, marcher avec des chaussures inadaptées.
– Mais les fermes abandonnées ?
– Faut savoir qu’elles existent et ensuite il faut savoir où elles sont.

L’idée d’essayer de retrouver une partie de ces types commença à germer. Numi nous indiqua qu’il devait y avoir une autre ferme à environ 50 kilomètres. En partant de très bonne heure, ça nous faisait une journée de marche. On s’est super préparé, l’eau, les provisions, le gros problème c’était les chaussures, on en a bricolé avec de la toile, de la corde tressée, on a rembourré ça avec de la paille. Au bout d’un kilomètre on s’est rendu compte qu’elles ne tiendraient pas la distance, on est revenu.

On a donc passé les jours suivant à essayer de confectionner des chaussures, il nous aurait fallu du cuir ou du caoutchouc, on n’avait pas, bref la galère. On était en standby, remettant toujours la marche vers la ferme à plus tard.

Et un jour un gars qui s’appelait Talquir a débarqué dans la cour avec un camion, ils étaient quatre évadés de l’enclave. Deux étaient armés. Après un moment de flottement, le gars s’est expliqué.

– J’étais le second d’un vaisseau qui faisait escale, on m’avait dit que les étrangers pouvaient entrer dans la zone male et qu’on pouvait s’y encanailler, qu’il y avait des filles, tout ça…. J’y suis allé avec ces messieurs. Tu parles, des bistrots minables, pas de filles, de l’alcool à 2° et puis je me suis pris de querelle avec un mec, bagarre, conduite au poste, badge confisqué, plus moyen de sortir de l’enclave. Mes collèges se sont également fait confisquer leur badge, on devait être affectés dans une équipe de construction, on nous a mis dans un camion à l’arrière, pas attachés mais avec une gardienne armée et pas aimable. On a profité d’un cahot sur la route, pour maitriser la fille, dans la foulée on a neutralisé la conductrice, on les a fait descendre et on a filé la route, le plan au départ c’était de gagner l’astroport et de passer en force puisqu’on avait piqué les armes des filles, mais on s’est paumé, impossible de retrouver la direction, rien n’est indiqué correctement. Alors on a roulé au hasard en se disant qu’il valait mieux prendre les pistes les moins fréquentées. On n’a pas compris comment on s’est retrouvés libres, ça a été trop facile.
– Les filles ne se sont pas méfiés, les mecs de l’enclave n’auraient jamais pu faire ça, ils ne savent pas conduire.
– Je peux vous indiquer la route ! Intervint Numi.
– C’est qui, elle ?
– Notre copine.

Bref, on s’explique et après une bonne concertation, on a décidé d’y aller.

Arrivé sur une espèce de colline, Numi nous annonça que l’on apercevait l’astrodrome.

– Il est où le vaisseau ? S’énerva Talquir.
– Il n’y a aucun vaisseau interstellaire sur le tarmac.

Il nous fit une véritable crise de nerfs, il n’avait pas de plan B, on est rentré.

Talquir avait une qualité, il était plein d’idées, ça bouillonnait un maximum dans sa boite à cerveau. En revanche, il était très rustre, partait du principe que les tâches collectives n’étaient pas du rôle des chefs. Les tensions se firent rapidement jour, d’autant qu’un abri optimisé pour quatre personnes a un peu de mal à en satisfaire huit. Et puis il y avait Numi objet de toutes les convoitises.

L’unique façon de ne pas sombrer dans le chaos était de s’atteler à la préparation d’un plan.

– Tout a changé ! Nous dit Talquir. Dans le plan A, le capitaine nous aurait ouvert, il y aurait eu un peu de grabuge mais on pouvait gérer. Maintenant il faut : premièrement qu’un vaisseau soit là, deuxièmement qu’on nous laisse rentrer. Pour ça il faut primo : qu’on puisse surveiller l’astrodrome, secundo : un rapport de force, parce que deux flingues ça ne suffira pas. Autrement dit, il nous faut du monde, des armes, une planque près de l’astrodrome, un deuxième camion, du carburant.
– Autrement dit : c’est infaisable !
– Pas du tout, la première chose à faire c’est de trouver du monde, on peut tenir à combien dans le camion ?
– Une quinzaine !
– OK pour quinze.
– Et tu vas les ramener ici ?
– Bien sûr !
– Et comment on fait pour héberger 23 personnes ici, déjà qu’à huit c’est pas évident.
– Chacun son boulot, moi je m’occupe de nous faire partir d’ici, toi tu t’occupes de la bouffe.
– Tu n’as pas d’ordre à me donner !
– Si parce que c’est moi le chef, et tu sais pourquoi je suis le chef ? Parce que j’ai un flingue.

Le mec me tenait, je décidais faute de mieux d’attendre et voir. Sonbong insista auprès de Talquir pour faire partie du commando. Ce dernier accepta impressionné par la carrure du volontaire.

En échange, il laissa près de moi l’un de ses hommes dont je m’aperçus rapidement qu’il avait été missionné pour me surveiller.

Je pris mon mal en patience en allant bécher des patates. Les préparatifs permettant de nourrir plus de vingt personnes confirmèrent mes craintes. On n’y arriverait pas.

Le lendemain matin, Talquir et les trois hommes de son « commando » n’étaient pas rentré, l’opération avait donc échoué.

– Bon, ben faut partir, ça peut être dangereux de rester là.
– Non, on reste ! Protesta Dalsar, l’homme de Talquir. Il a juste été retardé.
– Et bien attends-le si tu veux ! On ne t’oblige pas à venir avec vous.
– Non, on va tous rester là ! Insista le type.
– Bon tu ne vas pas nous donner des ordres, tu te prends pour qui ?
– Le chef, c’est Talquir, et j’obéis à mon chef.
– Mais, il va la fermer, ce connard ! Intervient Enrique.
– Pas de bagarre, s’il ne nous aide pas à préparer le départ, il sera privé de bouffe.

L’éventualité d’un départ précipité avait déjà été envisagée et nous avions un plan. On avait confectionné des cages en cordes tressées pour emporter quelques poules et un coq, on emportait aussi de quoi faire repousser des patates.

Dalsar continuait à nous emmerder, ça posait un sacré problème : l’emmener de force était compliqué, le laisser là était risqué, si les novasiennes le retrouvaient, elles le feraient parler et se lanceraient à notre poursuite. Bref on était bloqué à cause de ce connard.

Je préparais néanmoins notre départ avec Enrique et Numi et un moment celle-ci s’éloigna sans rien dire. Une demi-heure après elle revenait.

– Dalsar est mort, on va pouvoir partir tranquille. Annonça-t-elle.
– Mort ?
– Disons qu’il est devenu entreprenant. On s’est bagarré et je lui ai porté un coup mortel.

J’ignorerai toujours si la version de Numi était exacte et me suis toujours demandé si elle ne l’avait pas tout simplement supprimé froidement. Mais je me suis promis de ne jamais plus évoquer cet épisode.

Numi nous avait expliqué que sur la piste principale à quelques kilomètres, un camion passait tous les jours en fin de matinée. On ne fit aucun barrage, Numi devait servir d’appât jouant la malheureuse abandonnée sur la route. Quand le camion arriva, on le prit d’assaut, il n’y avait que la conductrice. On l’a laissé sur le bord de la route et on a filé.

Ça a été le début d’une odyssée qui a duré plusieurs semaines et puis un jour on est tombé sur une baraque. Quatre nanas armées en sortirent.

– On se calme ! Commença Numi, je me suis perdue, ces deux mâles sont mes esclaves, ils ne sont pas méchants du tout…
– Des esclaves ?
– Oui, je vous expliquerai !
– Mais vous êtes qui, vous ?

Heureusement, Numi avait eu la présence d’esprit de comprendre que les quatre filles en question ne pouvaient être que des rebelles.

– J’ai commis quelques bêtises, je suis en cavale.
– Il reste beaucoup de carburant dans votre camion ?
– Oui pas mal, on vient de se réapprovisionner.
– Ça peut nous intéresser, entrez on va causer.

Les quatre femmes étaient assez différentes, deux avaient entre quarante et cinquante ans, les deux autres n’atteignaient pas la trentaine. Des belles femmes.

– Je m’appelle Oliru. Se présenta la plus vieille. Alors on va jouer cartes sur table, on est armé et votre camion nous intéresse, vous voyez le tableau ?
– On voit très bien ! Répondit Numi, peu rassurée.
– Nous aussi, on est en fuite, on a fait une grosse bêtise, vous voulez savoir laquelle ?
– De toute façon vous avez envie de nous le dire !
– On a organisé une partie bleue. On a été dénoncé, il y a eu une descente de police, ça a été un peu confus et pendant la pagaille on a été quatre à se faufiler. On ne tenait pas à se retrouver dans un camp de rééducation.

Je me demandais ce que pouvait être une partie bleue, mais je ne fus pas long à comprendre.

– Vous en faisiez souvent des parties bleues ?
– Ben oui, assez régulièrement, comme j’avais un poste plutôt bien placé, ce n’était pas trop difficile de trouver des males avec des bonnes bites. Je vous passe les détails, mais je crois comprendre que nous partageons les mêmes joyeuses perversions.
– En effet, c’est tout une histoire, mais j’avoue que je m’éclate avec ces deux-là ! Répondit Numi.
– Vous nous les prêterez ?
– Vous êtes armées, nous sommes pour ainsi dire vos prisonniers, je ne suis donc pas en état de négocier.
– Rangez vos flingues, les filles ! Voilà vous n’êtes plus prisonniers, alors pour ce prêt, c’est d’accord ? Cela fait des mois que nous sommes en manque.
– C’est d’accord, mais autant que les choses soient claires, ces deux hommes ne sont pas de Novassa, ce sont des cosmonautes qui ont été capturés. Ils sont dociles, mais jusqu’à un certain point.
– Ça veut dire quoi ?
– Ça veut dire que si vous avez l’intention de faire des trucs avec des fouets et des cravaches, on va avoir un problème.

Les quatre nanas se mirent à se concerter en chuchotant. Elles ne semblaient pas d’accord entre-elles. Finalement Oliru revint vers Numi.

– On ne va pas les abimer, l’important c’est qu’ils nous baisent bien.

Le désarmement des filles fut plus symbolique que réel, les armes restaient à leur portée, mais il fallait bien jouer le jeu.

En deux mots Numi nous expliqua la situation :

– On de la chance, on est tombé sur des hétéros, c’est un crime sur Novassa, mais il va falloir payer de votre personne.

– Bon, deux chacun, si elles ne sont pas trop exigeantes, ça devrait le faire, amusez-vous bien.

Je me déshabillais ainsi qu’Enrique. Les nanas tinrent alors une sorte de bref conciliabule.

– On va d’abord vous regardez faire des trucs ensemble, ensuite on s’occupera de vous ! Nous dit alors Oliru.

Moi ça ne gênait pas, j’ai les idées larges.

Les quatre femmes retirèrent alors leurs vêtements. Toutes différentes, mais toutes très belles. J’appréciais particulièrement la beauté mature d’Oliru, le corps bronzé et les seins lourds.

Nous avons commencé par nous branler mutuellement, puis quand la bite d’Enrique fut bien raide, je me la suis prise en bouche. Les filles s’étaient rapprochées et formaient un quasi-cercle autour de nous. Les réflexions salaces fusaient :

– Humm, elle est trop belle cette bite, moi je la veux au fond mon cul.
– Moi je veux la sucer !
– Tu la suceras quand elle sortira de mon cul !
– Ça ne me dérange pas !
– T’es vraiment une salope !
– Je sais !
– On voudrait goûter aussi ?

Il fallut qu’Oliru les temporise :

– Du calme les filles, dans dix minutes, ils seront à vous, vous pouvez bien attendre dix minutes.

Deux des filles se tripotaient la minette pendant que je continuais à sucer.

– Bon tu ne vas pas le sucer pendant trois semaines, donne-lui ton cul, maintenant ! S’exclama l’une des nanas.

Qu’à cela ne tienne, je me positionne en levrette, mais j’ai le temps de prévenir Enrique.

– Surtout ne jouis pas, après cette petite fantaisie, elles vont nous sauter dessus, il vaudrait mieux ne pas les décevoir.

L’instant d’après sa bonne bite était dans mon cul. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas fait enculer, la dernière fois c’était à bord de mon vaisseau. J’aime ça mais ça ne me manquait pas, mais en ce moment j’étais aux anges. Enrique me sodomisait merveilleusement bien. J’étais enculé et content de l’être.

Le souci c’est que je sentais qu’il s’excitait, il accélérait alors qu’il lui aurait fallu ralentir.

– Ne jouis pas, bordel ! Lui chuchotais-je

Il comprit enfin le message, et désaccéléra, je gémissais de plaisir, mais je simulais une jouissance bien supérieure à celle que je ressentais.

– On leur fait inverser les rôles, celui qui est devant passe derrière et…
– Non, non ! Protesta l’une des femmes, c’est bien beau de regarder, mais moi je veux participer.

On ne les a pas vues arriver. En un éclair Oliru et Majita étaient près de moi tandis que les deux autres abordaient Enrique…

Elle devait remonter à loin leur dernière orgie hétéro, car elles se sont jetées sur nos bites comme des assoiffées en manque. Alors que Majita avait pris ma queue dans sa bouche, Oliru après avoir patienté à peine une minute finit par trouver que sa camarade n’était pas assez partageuse et lui tira les cheveux pour prendre sa place…

Le problème c’est qu’Oliru avait elle aussi une jolie tignasse et que Majita la tira à son tour. Et ce qui devait arriver arriva, les deux nanas en virent aux mains et roulèrent sur le sol en se distribuant des baffes.

Quelque part, la chose m’amusait, c’était bien la première fois que deux femmes se battaient pour ma bite !

Du côté d’Enrique ça se passait beaucoup mieux, Monsieur s’était allongé sur le sol, tranquille, pépère, tandis que les deux femmes s’occupaient de son sexe.

Oliru et Majita continuaient de se bagarrer sans qu’aucune des deux ne parviennent à prendre le dessus. Elles se balançaient des insultes que je ne comprenais pas, n’ayant pas étudié l’argot novassien…

Numi s’était assise un peu à l’écart. Je la vis soudain se lever et venir vers moi.

– On va les séparer ! Me dit-elle.
– Pourquoi faire ?
– Tu vas voir ! Viens.

Ce ne fut pas si facile que ça, la bagarre à deux menaçait maintenant d’en être une à quatre, ce n’est certainement pas ce que souhaitait Numi.

Celle-ci s’adressa alors aux deux autres filles.

– Venez nous aider à les séparer, elles vont se tuer !

Proposition dangereuse qui risquait de dégénérer en bagarre générale, mais Oliru et Majita furent rapidement maîtrisées.

– Bon, vous n’allez quand même pas vous entretuer pour ces deux hommes. Il y a moyen de faire autrement, vous pouvez en profiter chacune votre tour.
– De quoi je me mêle ! Cria Majita.
– Je ne veux pas que vous vous fassiez du mal à cause de nous. Nous voulons vous apporter du plaisir, pas de la discorde.
– C’est elle qui a commencé ! Reprit Majita.

Majita restait très énervée alors qu’Oliru semblait se rendre compte que la situation avait été trop loin et se taisait.

– Je ne veux pas le savoir ! Réconciliez-vous, allez, rapprochez-vous.

– C’est elle qui a commencé ! Répéta Majita en refusant d’avancer.
– D’accord c’est moi qui a commencé ! Concéda Oliru (même si les choses n’avaient pas été aussi simples que ça). On fait la paix ?

Du coup les deux filles se rejoignirent et se roulèrent un patin.

– On y retourne mais ce sera chacune notre tour ! Précisa Oliru. Je te laisse commencer.

Je ne bandais plus, mais cette diablesse de Majita eut tôt fait de redonner vigueur à popaul. Elle l’avait pris flaccide, mais quand elle la confia à Oliru elle était devenue rigide.

Les langues des deux femmes montaient et descendaient sur ma verge, me gobaient les couilles, m’asticotaient le gland.

J’étais resté debout, un moment Oliru me fit signe de m’allonger, je le fis, la fille se positionna au-dessus de moi et vint alors s’empaler sur ma queue en prévenant sa copine qu’elle lui passerait le relais rapidement.

Au bout d’un moment je me suis senti partir. C’est arrivé au pire moment, Oliru se désemboîtait pour laisser la place à Majita et moi comme une andouille j’éjaculais dans le vide.

Majita s’est mise à rire et est venu me lécher mon sperme, puis Oliru est venu s’assoir sur mon visage afin que je la lèche.

Je tentais de m’appliquer bien que la position ne soit pas des plus confortables. Majita pendant ce temps, me tripotait la queue mais échouait pour le moment à la faire rebander… Elle m’introduit alors un puis deux doigts dans mon cul en les faisant aller et venir. La sensation était agréable mais l’érection ne venait toujours pas.

Stimulé néanmoins par se doigtage anal, je m’acharnais tant et si bien à lécher la minette d’Oliru que celle-ci se mit à jouir de façon fort peu discrète.

Ça dégoulinait sur mon visage, je crus d’abord qu’il s’agissait de jus de mouille avant de comprendre que cette belle mature était en train de me pisser dessus. Certes, elle aurait pu me prévenir, mais la fantaisie n’était pas pour me déplaire et j’avalais ce que je pouvais de son urine fraiche et miracle : ma bite commençait à réagir.

– Je lui ai pissé dans la bouche, il a presque tout bu, ce gros cochon ! Commenta Oliru à sa copine
– C’est un gros cochon d’enculé ! Ajouta Majita qui avait dû prendre des cours de poésie. Chie lui dessus !

Je commençais à baliser.

– Tu ne te fais pas baiser ? S’étonna Oliru.
– Attend je pousse !

Je fermais les yeux, et sentis une chose molle atterrir sur mon visage. On beignait en plein romantisme.

– Il bande pas assez ! Constata Majita
– Attends, tu vas voir… Répondit la mature en me pinçant assez fortement les tétons.

J’ignore où elle avait appris ce truc, mais il fut d’une redoutable efficacité. Voilà que je rebandais. Majita me grimpa dessus et entama une chevauché au terme de laquelle ma partenaire prit son pied comme une damnée tandis que j’éjaculais pour la seconde fois en moins d’une heure.

J’avais la bite douloureuse, le cul aussi, et je me sentais fatigué et il fallait que je me lave. J’espérais fermement que les fantaisies étaient terminées pour le moment. Un petit coup d’œil sur le trio d’Enrique qui semblait en pose. Ils étaient tous les trois allongés et se racontaient je ne sais trop quoi.

Je restais allongé, mais les deux femmes se relevèrent, s’approchèrent l’une de l’autre et se roulèrent un patin, elles étaient donc bien réconciliées

C’est alors que Numi qui venait de se déshabiller appela Oliru.

– Viens me sucer ! Dit-elle en écartant les cuisses.

Ce n’était ni une proposition, ni une invitation, cela s’apparentait bien à un ordre.

Oliru hésita un court instant, tandis que Numi prenait une attitude lascive, une main sur le sein, une autre sur la chatte, la langue balayant ses lèvres, le corps légèrement en arrière. De quoi craquer, quoi !

Oliru s’approcha et s’engouffra entre les cuisses de Numi.

– Et que ce soit bien fait, chienne, sinon tu ne pourras plus jouer avec mes esclaves !

Oliru regarde Numi dans les yeux, se demande comment il convient de réagir.

– Tu vas être ma chienne ! Répète Numi.

Oliru hésite encore, juste quelques secondes puis lui répond dans un souffle :

– D’accord, je suis ta chienne !
– Alors lèche, traînée, suceuse de bites.

Oliru commença à lécher la chatte de Numi mais celle-ci l’interrompit au bout de deux minutes.

– Il faudrait mieux que je pisse avant, ouvre la bouche
– Vas-y, pisse-moi dans la bouche !
– Tu aimes ça, hein ?
– Oui, je suis une salope, une pute, une suceuse de queue, une buveuse de pisse.
– C’est tout, t’as rien oublié ? S’amusa Numi. Attention ça vient, ouvre bien la bouche.

Certes, Numi jouait, mais ce jeu n’avait rien d’innocent, cette mini domination venant après son rôle dans le dénouement de la bagarre de tout à l’heure participait pleinement à sa prise d’ascendance sur le groupe.

Et pendant que Numi s’amusait avec Oliru, Majita ma câlinait gentiment et après m’avoir essuyé le visage, me prodiguait des petits bisous sur la bouche, j’en étais tout chose.

Après avoir grignoté ensemble Oliru nous expliqua :

– On ne peut pas rester ensemble ici, on peut vivre à quatre, pas à sept. Mais je connais les coordonnées d’une ferme qui a dû être abandonnée il y a plusieurs mois, c’est au pied de la montagne, on pourrait y aller dans un premier temps. Et ensuite passer la montagne, il parait qu’il y a une espèce de communauté de l’autre côté ! Nous confia Oliru.
– Un autre état ?
– Oui, quand la concession a été attribuée aux femmes de la religion Baal, la planète n’était pas déserte, il y avait au moins une implantation sauvage. Un paquebot terrien acheté en coopérative dont les occupants se sont installés ici. S’ils ont survécu, ils nous accueilleront, c’est une société redevenue technologiquement arriérée mais mixte. C’est peut-être une légende, mais qui sait…

Voilà une perspective qui enthousiasmait Oliru et ses compagnes, mais pas moi, ce n’est pas avec une société revenue au Moyen-âge qu’on pourrait quitter la planète quoique….

– Et leur vaisseau ?
– Mystère !
– Ils ne l’ont pas détruit ?
– Je ne vois pas pourquoi ?
– Dans ce cas, il reste forcément un peu de carburant, on pourrait le piloter jusqu’au cosmodrome de Novassa, on fait le plein et on se casse.
– Vous allez faire comment pour faire le plein.
– Quand on n’aura plus que ce problème-là à résoudre, ça commencera à aller bien.

Bref on est allé rejoindre cette fameuse ferme, c’est celle-ci ! Ça fait trois ans qu’on est là. On a fait plusieurs expéditions dans la montagne pour essayer de trouver un passage, on n’y arrive pas, on n’est pas équipé contre le froid, on ne sait pas où il faudra redescendre. Cette fameuse communauté, dont on n’est même pas sûrs qu’elle existe, elle peut être à des centaines de kilomètres de l’autre versant, comment voulez-vous qu’on la trouve. On a couru après une chimère.

Fin de récit de Jo Kiffer

A suivre

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2 réponses à L’odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 15 – Jo Kiffer (suite) par Nicolas Solovionni

  1. Claire dit :

    Complètement décomplexé et c’est bien pour cela que ça me plait tant

  2. Forestier dit :

    Attention l’auteur se lâche, cette partouze endiablé est un vrai régal, mais ça ne plaira peut-être pas à tout le monde… mais à moi si 😉

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