Autrefois en Avesnois par Ursulin Neveway
Autrefois en Avesnois,
Je cueillais des noix
Le jour du Vendredi Saint.
J’ai toujours aimé faire le malin,
Mais que voulez-vous ? Je préfère cueillir des noix
Que de faire le pitre au chemin de croix !
Et je tombe sur un superbe échantillon,
Elle est là dans le chemin formant un joli petit rond
Et je m’en vais le ramasser,
Délicatement sans la casser
Et une voix sortit soudain de dedans ses cerneaux :
« – Je suis la noix magique, petit saligaud,
Ce vendredi tu m’as ramassé,
Ce jour là, cette chose est un péché »
De frayeur, je lâchais la noix qui ne se brisa point
« – Tu m’as cogné, que faisais-tu quand le curé t’as oint ?
Tu mérites un châtiment
Pour ce double tourment.
Tu seras châtié pour ces outrages
Et devras te rendre à l’ermitage,
Me porter jusque chez soeur Rosalie
Et t’installer avec moi dans son lit… »
A un génie, jamais il ne faut désobéir
L’ermitage n’était point loin, à vrai dire.
Je m’empressais d’aller tirer la chenillette
Chez cette énigmatique cornette :
« – Que me veux- tu jeune impertinent ?
Aucun homme n’est admis dans cette annexe du couvent »
« – C’est que je ne suis point seul, j’ai avec moi une noix,
Cette noix m’a parlé, m’a dit de me rendre près de toi. »
« – Alors rentre ! Que pouvons nous contre la magie ?
Mais quel rôle dans ce sortilège me fera jouer ton génie ? »
« – Il faut te mettre nue sur ta couche, ouvrir ta chatte
Pour conjurer le sort, afin que je te besogne sans hâte. »
« – Mais ceci m’est en principe interdit par Monseigneur l’évêque,
Et à moins que tu n’ais quelques ducats ou même un chèque,
Je ne te crois point, et ne ferais rien de tout cela ! »
J’implorais à ce moment la noix afin qu’elle vienne me tirer de ce mauvais
pas
Mais il ne se passa rien, alors quand sœur Rosalie voulut me mettre dehors
Je consentis à sortir quelques pièces en or
Alors la nonne défit sa chasuble noire
Ses gros seins laiteux ballottaient devant moi, n’osant y croire
Elle s’est retournée, a ôté sa grande culotte
Me dévoilant son gros cul de bonne soeur et sa motte
N’y tenant plus
Je lui ai embrassé le cul
En ai écarté les globes, et passé ma langue peu sage
Dans le sillon, me délectant de son odeur sauvage
Puis la religieuse s’est couchée, les jambes écartées,
La touffe abondante, je l’ai reniflé, je l’ai tété.
Puis bandant comme un mulet
J’ai pénétré Sœur Rosalie d’un trait
C’est alors que j’ai entendu un bruit de noix qui éclate,
Senti des mains qui m’attrapent les reins et les flatte
J’ai peur, me retourne et je l’aperçois :
Une créature mi-homme mi-femme est derrière moi
Son visage est celui d’un ange en liesse
Ses seins sont ceux d’une antique déesse
Et sa bite est un dard merveilleux.
« – Continue ton ouvrage » me dit ce génie avec sérieux
« – Tandis que tu besognes la nonette
Dans ton petit cul je vais introduire ma quéquette »-
Me faire enculer parce qu’au lieu d’aller à la procession
J’ai préféré de moins nobles missions,
Voilà une punition bien singulière,
Mais qui, je suis sûr, ne déplaira point à mon derrière… !
Mais putain ! J’en faisais des rêves à la noix
Quand j’étais en vacances en Avesnois !
Mais de ces délires humides dans mon lit
J’ai toujours gardé une fascination pour ces femmes à zizi…
Ursulin
J’étais un jour tombé sur une page web sur laquelle il n’y avait que ce
titre qui m’avait bien plu, du coup j’en ai fait une version soft, puis une
hard… L’Avesnois est la région d’Avesnes sur Helpe au sud du département
du Nord, et non loin de Maubeuge
Ce texte a eu l’honneur d’être désigné comme meilleure poésie pour
l’année 2004
Mort de rire !
J’adore !
Joli poème, joli fantasme
Emoustillant
Je ne sais pas si c’est de la poésie mais c’est diablement excitant
J’adore
Je me suis bien marré 😉
j’en avais lu « ailleurs » une version bien plus soft. évidemment celle-ci est, bien mieux !
C’est pas trop bandant, mais on rigole !
Un poème farfelu en vers de mirliton, mais on se marre bien !
En voila un poème qu’il est étrange !
Non, désolé, ce n’est pas de la poésie, mais des vers de mirlitons. Le genre est donc mineur, mais il est plaisant et le sujet est croustillant. Après tout Prévert (que j’adore) en a commis des pires.