Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – Corenta

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – Corenta

J’ai donc été sélectionnée par ces dingues en raison de mes quelques taches de rousseur sous les yeux et autour du nez !

– Ça devrait être bon ! S’exclame Viktor en revenant dans la pièce.
– Déjà !
– Ce n’est pas fini, mais la couleur est bonne, l’odeur aussi !
– Eh bien voilà une excellente nouvelle ! S’exclame Malvina, tu vas donc rester avec nous pendant 33 ans !

Le délire continue, mais au moins, ils n’ont pour le moment apparemment pas l’intention de me maltraiter, alors je décide de jouer le jeu, il faudra bien qu’à un moment ils relâchent leurs attentions. Je suppose qu’ils ne vont pas dormir à tour de rôle en prenant des tours de garde, rien que pour mes beaux yeux !

– Je suppose que tu as envie de te reposer ! Me dit Malvina, nous avons une chambre d’amis, Corenta va-t’y conduire..

C’est vrai que je suis crevée avec toutes ces émotions, mais je ne sais pas si j’arriverais à dormir. Ma priorité étant de fausser compagnie à cette bande de cinglés.

On me rend mon sac à main et je suis Corenta dans l’escalier, puis dans un couloir, j’entends des ronflements derrière une porte.

– C’est Madame André, la propriétaire, elle ronfle très fort !
– Ah bon !

Corenta m’ouvre une porte.

– C’est là, le lit est fait, les draps sont propres.

C’est peut-être propre, mais ça sent le renfermé.

– Faut peut-être aérer un peu ! Fis-je remarquer.
– Pas possible, la fenêtre est cassée ! Les toilettes c’est la porte du fond ! T’as besoin de quelque chose ?
– Je boirais bien un verre de flotte !
– Je vais m’en occuper ! Je m’excuse pour la gifle de tout à l’heure, mais je ne pouvais pas faire autrement !
– Ben voyons !
– Et un câlin ça te dirait ?
– Pardon ?
– Oui, un câlin pour me faire pardonner. J’ai la peau très douce et il paraît que je lèche très bien ! J’adore lécher les chattes.
– Non, merci !
– Tu as tort ! Tu vas rester un bon bout de temps avec nous, autant que ça se passe le mieux du monde.
– Je ne suis pas gouine !
– On l’est toutes un peu !
– Pas moi !
– Je vais quand même te montrer ce que tu rates !

Et, hop, la voilà qui se débarrasse de sa robe sous laquelle il n’y avait que son corps nu. Faut avouer qu’elle est canon, la fifille. Dommage cette peau trop pâle, quoi que ça lui donne un genre.

– Alors t’en dis quoi ?
– T’es très belle, mais les filles, c’est pas mon truc !
– Tu préfères que j’appelle mes frères ?
– Ah, non, sûrement pas !
– Tu ne les connais pas, Lukas est un peu rustre mais il a un bon fond, quant à Viktor, il est adorable et il a une très jolie bite. Mais si tu veux les éviter, le meilleur moyen c’est de leur faire savoir qu’on couche ensemble.

Elle commence à me les gonfler, la blondinette !

Ouvrons une parenthèse, chers lecteurs, vous voudriez, j’en suis sûre en connaitre davantage sur ma sexualité ! Patience tout viendra à temps si on sait attendre ! Mais bon, nous sommes dans un récit érotique, et dans les récits érotiques, toutes les femmes sont bisexuelles, c’est bien connu ! Pourquoi voudriez-vous que je déroge à cette règle ! C’est tellement beau deux femmes ensemble, ça fait bander les mecs, et ça excite ces dames !

Alors, oui, je n’ai rien contre les femmes, même si je préfère une bonne bite, mais je ne couche pas non plus n’importe quand avec n’importe qui !

– Touche moi juste un peu les seins et après je te laisse !

Je n’y crois pas trop, mais on ne sait jamais… Alors j’ai avancé la main vers son sein gauche. C’est doux, très doux !

– L’autre va âtre jaloux !

Allons-y pour l’autre…

– Tu peux toucher les tétons j’aime bien !
– Tu m’avais dit que tu me laisserais…
– Et tu m’as cru ?
– En fait, non !
– Alors pourquoi tu m’as touché ?
– Tu sais que tu es chiante ?

Et soudain l’idée, mon plan d’évasion est très vague, mais si je pouvais gagner la confiance de cette blondasse… je n’y crois pas trop, mais ça ne me coûte pas grand-chose d’essayer. Alors je joue un peu la comédie.

– Je peux te les lécher, tes seins ?
– Ma bien sûr ma chérie, je te les offre ! Me répond-elle.

Alors j’y vais carment, je lui aspire carrément le téton et quand j’ai terminé avec le droit, je m’occupe du gauche.

Je souffle un peu, et c’est au tour de Corenta de se jeter sur moi, de me dégager mon haut et de me dépoitrailler. Une vraie furie.

– Tu peux pincer, mais pas trop fort ! La prévins-je.
– Ne t’inquiètes pas, je n’ai jamais abîmé personne.

Et après cette « néné-partie », c’est tout naturellement que nous sommes retrouvées sur le plumard. J’ai écarté les jambes et l’ai laissé s’occuper de mon minou, ce qu’elle fit avec une langue diabolique.

Elle s’interrompt un moment. Mais pourquoi donc ? C’est pur venir me rouler une pelle, mademoiselle est donc très affectueuse. Tant mieux, si ça peut faciliter mon projet d’évasion. Et après ce baiser bien baveux, elle a voulu s’occuper un peu de mon petit trou intime.

Là, elle m’a fait la totale, jeu de langue sur ma rosette (c’est trop bon) et introduction d’un doigt coquin qu’elle fit aller et venir comme il se doit.

Après ces fantaisies anales, Corenta a repris son léchage de minou, et cette fois, elle n’a pas trainé, en moins de cinq minutes je jouissais comme une malade !

Elle m’a évidemment demandé lui rendre la pareille, c’est la moindre des choses n’est-ce pas ?

Je me suis donc occupée d’abord de son petit trou au goût un peu acre avant de rendre hommage à sa chatte au gout de miel ! Un régal, j’ai fait durer le plaisir tant que je pouvais avant d’attaquer son clito que je ne pouvais décemment laisser dans cet état.

Et gros bisous pour finir ! Me suis-je fait une copine ? L’avenir très proche me le dira ?

Ça y est, elle est repartie, Voyons voir cette fenêtre ! Effectivement elle est bloquée de chez bloquée. Je ne m’évaderais donc pas par la fenêtre. Je sors de la chambre, me retrouve dans le couloir. Je descends les escaliers à pas de loup, le salon est resté allumé et ces messieurs dames font la causette ! Ils dorment quand ces gens-là ?

Bon, je vais attendre, je retourne dans ma chambre. Privée de téléphone, je ne peux prévenir personne, il va falloir que je me débrouille pour en trouver un…

Dimanche

Mais où suis-je ? Je viens de me réveiller et les événements de la veille me reviennent en mémoire. J’ai ronflé comme un bébé, vaincue par la fatigue. Pourquoi suis-je à poil ? Je n’ai pas dû me rhabiller après avoir baisé avec Corenta. Du coup, j’enfile mes vêtements afin de gagner les toilettes.

Ouf ! Ça fait du bien de pisser un coup ! Je descends l’escalier, il n’y a plus personne dans le salon, super la voie est libre ! Je retourne chercher mon sac à main, je redescends, me dirige vers la porte en espérant qu’elle ne soit pas fermée à clé. Non un simple verrou et me voilà dans la courette. ! Plus que 20 mètres et je serais dehors. Reste la grille…

Celle-ci est verrouillée, probablement par un dispositif électrique, et à côté se sont des grillages assez classiques d’environ 2 mètres de haut. Je n’ai rien d’une sportive de haut niveau, mais franchir cet obstacle ne me semble pas insurmontable. Ma liberté vaut bien quelques égratignures.

Je prends mon élan, pour gagner quelques centimètres, je m’élance, m’agrippe, je me fais horriblement mal aux mains. Je suis presque en haut, là ça devient difficile, le grillage se recourbe et est hérissé de pointes aux extrémités, j’essaie plusieurs fois, je n’y arrive pas. Je renonce, la rage au cœur

Je vais voir à droite, puis à gauche afin de découvrir une éventuelle faille dans ce foutu grillage ! Je t’en fous, oui !

Et puis l’idée ! La faille je peux la créer ! Dans un pavillon de banlieue, on bricole, il y a donc forcément quelque part des tenailles, des pinces coupantes ou quelque chose dans le genre.

C’est risqué, je ne sais pas où je vais trouver ça, et puis il ne faudrait pas que les autres me tombent dessus. J’ouvre les tiroirs de la cuisine mais ne trouve rien qui convienne. Je tournicote, je repère trois portes… verrouillées. Ça commence à devenir compliqué !

Et puis l’idée ! Madame André, la vieille dans la chambre du couloir.

Je frappe le plus discrètement possible.

– Qu’est-ce qu’il y a ?
– Ouvrez-moi je vais juste vous demander un truc !

Miracle, elle ouvre !

– Vous êtes qui vous ? Me demande-t-elle d’une voix revêche
– On m’a hébergé pour la nuit, mais maintenant il faut que je parte, et je ne sais pas ouvrir la grille.
– C’est pas mes oignons !
– Vous ne pouvez pas me prêter la clé ?
– Je ne vous connais pas, foutez-moi la paix.

Et elle me claque la porte au nez !

Dépitée, je retourne observer le portail de plus près, ne voyant pas de trou de serrure, il se confirme donc que la fermeture est électrique. Et qui dit fermeture électrique suppose un bouton distant. Reste à le trouver.

Retour dans la cuisine, je cherche un éventuel bouton de commande, mais je n’en trouve pas. Rien dans le salon non plus. Et si c’était une télécommande ? Je fouille de nouveau dans les tiroirs. Je tombe sur un petit boitier, je le prends, et sors avec, je l’actionne, la grille s’ouvre ! Miracle !

Je m’approche de la grille, je vais pour la franchir et… Mais c’est quoi ce délire,. impossible d’avancer… Je veux dire : je peux bouger mes jambes, mes bras, mais je bute sur quelque chose d’invisible qui fait que je fais du surplace. C’est un peu la même impression que quand vous tentez de prendre un escalator à contre sens !

Mais quelle est donc cette diablerie ? Je me déporte d’un mètre sur la gauche, puis sur la droite. Non, rien à faire, j’essaie à quatre pattes, et je tente même un roulé-boulé à plat vente. Rien à faire ! Cette putain de maison ne veut pas que j’en sorte ! Me voilà fraîche !

Je suis restée comme une conne devant l’entrée pendant un quart d’heure avant de me convaincre qu’il me faudrait faire autrement pour quitter ce lieu de plus en plus bizarre.

Je suis donc rentrée, j’ai ouvert le frigo, il y avait une bouteille de rosé entamée, je m’en suis servi un verre ! Je n’allais tout de même pas me gêner, non ? Dans le buffet j’ai piqué du chocolat, des biscuits et des chips, et j’ai été grignoter tout ça dans la bibliothèque.

Elle est bien poussiéreuse cette bibliothèque, des classiques français, des Agatha Christie, pas grand-chose qui me branche, mais je prends un bouquin au hasard, faut bien s’occuper.

C’était tellement passionnant que je me suis endormie.

– Alors, ma puce ? On roupille ?

C’est Corenta !

– Faut bien que je m’occupe ! En fait j’aimerais bien partir d’ici vois-tu ?
– Je vois très bien mais c’est impossible !
– J’ai des amis, des parents, ils vont s’inquiéter…
– Pas grave.
– Comment ça, pas grave ?
– Malvina va t’expliquer

Elle va m’expliquer quoi ? Et justement la voilà la Malvina ! Toujours avec sa petite robe noire en vinyle et sa cape de vampire.

– J’ai demandé à Viktor de m’établir un état des lieux, c’est affolant, si ça continue comme ça, nous allons disparaître. Annonce-t-elle doctement.
– Ah ? (qu’est-ce qu’elle raconte ?)
– Oui, c’est pire que ce que j’imaginais, dans 10 ans, 20 ans, mais peut-être avant, nous ne pourrons plus nous cacher !

J’ai du mal à suivre.

– Viktor, explique-lui, elle est bouchée !
– Aujourd’hui la police peut retrouver disons 90% des gens qu’elle recherche, Tout le monde est tracé avec les téléphones portables, les cartes de paiements, les caméras de surveillance, et puis il y a l’ADN. Dans quelques années, ce sera 100 % de la population qui sera tracé, les récalcitrants seront probablement pourchassés comme asociaux. Et nous qu’est-ce qu’on devient là-dedans ? Hein Je vous le demande ?

Je ne vois pas quoi répondre sinon entrer dans leur jeu.

– Oui, effectivement, c’est fâcheux !
– Pire, c’est catastrophique. Et quelle solution ? Faire voter une loi supprimant les téléphones portables et les cartes bleues, c’est impossible dans une démocratie !
– Ah, oui, ça me paraît compliqué. (surtout ne pas la contrarier)
– Du temps de Louis XIV ou de Napoléon, ça aurait été possible..

Ce doit être nerveux, mais l’image de Louis XIV signant un édit interdisant les téléphones portables et les cartes bleues me fait tordre de rire.

– Y’a pas de quoi rire ! Me tance Malvina.
– Il doit y avoir une autre solution que l’interdiction… Tentais-je.
– Non ! Ce qui est nuisible doit être interdit !
– C’est un point de vue !
– Il faut donc rétablir la monarchie absolue, une fois que ce sera fait on interdira toutes ces saloperies.

Complètement givrée la Malvina !

– Et vous avez un plan ? Demandais-je curieuse de voir jusqu’où pouvait aller son délire.
– Parfaitement ! Et le plan c’est toi !
– Moi ?
– Oui, tu vas provoquer un coup d’état et mettre sur le trône je ne sais pas qui, il doit bien y avoir un descendant de Louis XIV ou de Napoléon quelque part… tu trouveras bien.

Bon, l’important c’est qu’ils me laissent sortir, si pour cela il faut que je fasse semblant d’accepter cette mission farfelue, ce ne sera pas un problème.

– Bon d’accord, je m’en occupe !
– Evidemment si tu réussis, ta position dans notre hiérarchie évoluera jusqu’à son sommet.
– Bien sûr ! Le mieux c’est que je m’y mette tout de suite…
– Ne sois pas si pressée, il faut auparavant que nous t’intronisions dans les règles et aussi que nous t’expliquons comment nous sommes organisés.

Je me disais aussi…

– O.K. Ce que je vous propose c’est de passer chez moi, me changer et rassurer mes proches, ensuite je reviens et on fait comme vous avez dit.
– Nous prendrais-tu pour des andouilles ? Me répond Malvina.

Au moins j’aurais essayé ! La Malvina n’est malheureusement pas complètement conne.

– Et puis il y a autre chose ! Reprit-elle. Au départ nous souhaitions te sélectionner comme donneuse, mais tu mérites mieux que ça… ton urine est vraiment exceptionnelle et révèle un énorme potentiel. Seulement le souci c’est qu’il va nous falloir une autre donneuse. En attendant d’en trouver une, on se servira de ton urine, tu ne pourras partir en mission qu’après.

Ça promet !

– Lukas, tu pars tout de suite nous chercher une donneuse.
– Mais pourquoi c’est toujours moi ?
– Parce que c’est moi qui décide ! Allez, exécution !.
– Oui Maman !

Et le voilà parti !

– Le plus urgent c’est la cérémonie d’intronisation ! Reprend Malvina. Viktor tu vas aller à l’église récupérer sept grosses bougies, un ciboire, et si tu trouves des hosties ce serait bien sinon on peut s’en passer…
– Mais Maman je fais comment ? Lukas a pris la voiture !
– Transforme-toi ?
– Je ne peux pas rapporter des objets en étant transformé !
– Oui bien sûr ! Il y a un vélo dans la courette !
– Mais je ne sais pas en faire !

Corenta ne sait pas non plus en faire ! C’est dingue personne ne sait monter sur un vélo dans cette famille de tarés !

Alors l’idée !

– Je peux peut-être y aller ! Proposais-je moi je sais faire du vélo !
– Sûrement pas, mais tu vas apprendre à Lukas à en faire.

Manquait plus que ça ! Mais il me vient une amorce de plan, étant donné que la courette devant la maison n’est pas du tout adaptée à l’apprentissage de la bicyclette, il faudra que l’on fasse ça sur la route, et une fois sur la route, je monterais sur le vélo pour montrer comment il faut procéder, un bon coup de pédale et je filerai la route !

Mais ça va foirer je le sens ! J’explique donc à Malvina qu’il va nous falloir aller dehors. Ce fut un refus catégorique et elle m’a demandé d’essayer d’effectuer cet apprentissage dans la courette. Evidemment le résultat fut catastrophique, il faut quand même une distance minimum pour faire ça.

– Bon tant pis, on attendra que Lukas soit de retour ! Admit-elle

A suivre

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – Corenta

  1. Roques dit :

    Belles coquines !

  2. Muller dit :

    M’ont l’air un peu obsédés ces mutants là, mais on ne va pas s’en plaindre.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *