Martinov 25 – Les agents secrets – 20 – Méga partouze par Maud-Anne Amaro

Martinov 25 – Les agents secrets – 20 – Méga partouze par Maud-Anne Amaro

Après cette heure de folie, tout le monde reste un moment affalé sur le canapé ou dans les fauteuils.

– Vous auriez pu prévenir que votre antidote avait des effets secondaires ! Finit par dire Britt en se levant pour se rhabiller.

« Et maintenant ça passe ou ça casse ! » Se dit Béatrice ».

– On vous a un peu menti, le produit que vous avez inhalé, ce n’est pas un antidote, c’est le produit lui-même
– Quoi ?
– Ben oui, je suppose que vous vouliez mettre la main sur une arme de destruction massive, alors qu’en fait au premier stade il est infantilisant, au second stade, celui que vous venez de tester, il est aphrodisiaque et ensuite ses propriétés deviennent explosives.

Son téléphone sonna.

– Hein ? Quoi ? Non laissez tomber, c’est une fausse piste, je vous expliquerais plus tard, là je n’ai pas le temps. Oui, oui, vous pouvez rentrer.

Elle se précipite vers les toilettes, revient…

– C’est pas possible de pisser comme ça, c’est encore un effet secondaire ?
– L’effet secondaire c’est la soif, donc on boit… et on pisse.

Odette Morvan, pour sa part, a du mal à réaliser, femme refoulée il y a encore quelques semaines, elle venait de se transformer en « chienne lubrique » et n’en éprouvait aucun remord.

– Tu ne te rhabilles pas ? lui demande Britt
– Ben, si je vais bien être obligée, mais j’étais bien à poil, j’ai bien aimé tout ça, j’aurais bien continué…
– J’ai entendu ce que vous avez dit au téléphone, Mademoiselle Britt. Pour vous l’affaire est donc close ! Intervient Martinov.
– Ben oui, vous savez on est formé à un tas de trucs, les gens dangereux on sait les repérer, vous n’êtes pas des gens dangereux, vous êtes trop mignons tous les deux.
– Quelqu’un a vu ma culotte ? demande Béatrice.
– Je suis assise dessus, tu me la donnes ça me fera un souvenir ? Répond Britt.
– Avec plaisir !

« C’est dingue, ça dépasse mes espérances ! Se dit Béa. J’espère qu’elle ne nous bluffe pas ! »

– Je peux avoir un échantillon de votre truc ? C’est si on me demande…
– Bien sûr, de toute façon on va détruire tout ça ! Affirme Martinov avec force conviction.

Britt et Odette ont fini par se rhabiller.

– C’est un peu bête de se quitter comme ça, acceptez-vous que je vous paye le restaurant ! Propose l’américaine.
– C’est gentil mais il est un peu tôt… Objecte le professeur.

Béatrice lui donne un coup de coude.

– Pourquoi pas ? Revenez nous chercher à 19 heures…
– Oui, mais on va faire quoi en attendant ?
– Il y a de belles choses à voir à Louveciennes, tenez j’ai un petit dépliant en réserve pour les gens qui demandent…

Une fois à l’extérieur, Britt confie à Odette.

– J’ai quand même un peu l’impression de m’être fait avoir…
– Ah tu crois ?
– Oui, je crois, mais tu vois, ce Martinov et sa copine, je n’ai pas envie de les emmerder, alors je fais comme si…
– Et ta russe ?
– Non mais dis donc, c’est qui l’agent secret ? C’est toi ou c’est moi ?
– Je demandais ça comme ça !
– Je vais te dire, je m’en fous, s’il y a une chose qui est vrai dans toute cette salade, c’est que ce mélange est effectivement dangereux sinon ton labo n’aurait pas sauté.
– Certes !
– Alors si la russe veut vraiment s’amuser avec ça, je ne souhaite qu’une chose c’est que ça lui pète à la gueule !

Et voilà que le téléphone de Martinov sonne. C’est Gérard.

– Coucou on est en train de rentrer, on est sur le périph… Rien de neuf ?
– Oh que si ! On a eu la visite de la CIA…
– Manquait plus qu’eux, et ils voulaient quoi ?
– C’est un peu compliqué, Béatrice a essayé de les bluffer, ça a eu l’air de marcher, mais je ne suis sûr de rien.
– Bon, tu veux que je passe ?
– Je ne voudrais pas abuser…
– Penses-tu ? De toute façon il fallait que je passe à Louveciennes, j’ai fait une promesse à Sophie et je ne sais pas comment la tenir…
– Mais Florentine n’est pas trop fatiguée ?
– Penses-tu ? Elle va être ravie de faire une minette à Béatrice, n’est-ce pas Florentine ?
– Oh, oui !

Il est 18 heures passée de quelques minutes quand Gérard et Florentine arrivent chez le professeur Martinov.

Florentine excitée comme une puce roule un patin de bienvenue, d’abord à Martinov en lui tripotant la baguette, puis à Béatrice en l’entrainant sur le canapé.

– Euh, je ne voudrais pas jouer les rabat-joie ! Intervient Martinov, mais on a un problème de timing. Britt arrive à 19 heures…
– C’est qui Britt ?
– La nana de la CIA.
– Elle va revenir ?
– Oui, elle nous invite au restaurant. Elle est avec la mère Morvan.
– Morvan mais qu’est-ce qu’elle fout avec la CIA ?
– Elle nous a pas dit ! Mais laisse-nous te raconter tout ça !

Après le récit de Béatrice, Gérard est dubitatif.

– A mon avis, elle fait semblant de vous croire, ils ne sont pas si naïfs que ça en principe !
– Mais pourquoi ce restau alors ?
– Le coup classique, elle va nous la jouer copain-copain, alors l’ambiance, le pinard, la rigolade, en principe les langues se délient… Mais encore faut-il qu’il y ait quelque chose à délier.
– Tu penses faire quoi ?
– Je vais l’attendre avec vous, je vais jouer franc-jeu ou presque. On verra bien comment elle réagit. Elle ne s’attend pas à ce qu’un nouveau personnage surgisse dans l’affaire, ça devrait la déstabiliser un peu, du moins j’espère !
– Tu vas lui parler d’Olga ? S’inquiètes Béatrice.
– Bien obligé, si je veux être crédible !
– Si tu pouvais éviter de la charger, je veux dire, je n’aimerais pas que Britt la retrouve ?
– Et pourquoi donc ?
– Je t’expliquerais plus tard, c’est un peu compliqué.

Et à 19 heures précises, Britt sonnait à la porte d’entrée.

– Nous voilà, vous êtes prêts ?
– Entrez, on va prendre l’apéro ici !

Britt et Odette Morvan entrent, et découvrent dans le salon la présence de Gérard et de Florentine.

Moment de flottement. Gérard met ses bras en croix afin d’indiquer que sa présence n’a rien d’hostile.

– Rassurez-vous je ne suis pas méchant !
– Vous êtes partout, vous ! Ne peux s’empêcher de constater Odette.
– Non pas partout, mais je vais tout vous expliquer. On se boit un coup et après je vous laisserais aller au restau tous les quatre, Asseyons-nous.
– Je suppose que vous avez raconté à ce monsieur qui je suis ! Déplore Britt.
– En deux mots ! Intervient Gérard, quand le professeur Martinov a été approché par un agent secret russe, qui évidemment ne s’est pas présenté comme tel, sa demande d’expérimentation étant pour le moins bizarre, il m’a demandé conseil. Il se trouve que je suis un ancien agent de la DGSE, maintenant en retraite, j’ai donc quelques appétences dans le domaine de l’espionnage, j’ai donc suivi la dame… jusqu’à l’ambassade de Russie.
– Et ensuite ?
– Ensuite j’ai perdu sa trace.
– Bon, je m’en fous un peu, j’ai prévenu ma hiérarchie que je me dégageais de cette affaire qui de toute façon ne mène nulle part.
– Mais si ce n’est pas indiscret, est-ce que je peux vous demander comment vous êtes parvenue jusqu’ici ?
– Nous savions que Sophie Cabureau, la compagne du lieutenant Malesherbes était passée par ici. Comme je ne comprenais pas bien le rapport entre cette personne et le professeur Martinov, je voulais en savoir davantage mais quelque part cela me faisait soupçonner un lien entre les Russes et le professeur, vous suivez ?
– J’essaie ! Et Malesherbes, vous savez ce qu’il est devenu ?
– Pourquoi vous répondrais-je ?
– Je suis passé le voir, je l’ai poussé dans ses retranchements, il a fini par m’avouer qu’il travaillait pour l’ambassade de Russie.
– Mais vous l’avez trouvé comment ?
– C’est cette charmante personne qui m’a lâché le morceau ! Répond-il en désignant Odette Morvan.

Du coup l’intéressée pique son fard.

– C’est lui qui… lui demande Britt.
– Oui, disons qu’il m’a déstabilisé ! Répond Odette.
– Je vois, cher monsieur que vous en savez décidément beaucoup sur cette affaire. Il est dommage que je la laisse tomber, nous aurions pu avoir une collaboration intéressante.
– Hé ! Vous ne voulez toujours pas me répondre ?
– Ça va vous servir à quoi ? Malesherbes et sa compagne sont accusés de meurtre, on a retrouvé une flaque de sang chez lui, le groupe sanguin n’est ni le sien ni celui de sa compagne. Et comme je vous l’ai dit Sophie Cabureau a disparu et on a perdu sa trace après qu’elle ait borné à Louveciennes, Malesherbes, on ne sait pas où il est mais sa carte bleue fonctionne à Buenos Aires !
– Le salaud ! Ne peut s’empêcher de s’exclamer Gérard.
– Je me trompe ou vous semblez avoir un problème avec cet individu ?
– C’est un peu personnel, voyez-vous.
– Il est dommage que je laisse tomber cette affaire, sinon nous aurons pu échanger des informations intéressantes.

Gérard est tout de même étonné de l’attitude de Britt.

« Ou bien elle est sincère et l’affaire ne l’intéresse réellement plus, ou alors elle sait déjà tout ! Non elle ne peut pas tout savoir, elle a donc vraiment lâché l’affaire ! Bizarre quand même ! »

– Bon, eh bien, je vais vous laisser aller au restaurant., moi j’ai une course à faire dans le coin. Conclut Gérard.

Du coup Florentine, restée fort discrète depuis un certain temps remet son blouson.

– Euh, Florentine je préférais que tu m’attendes.
– Si tu veux, mais je t’attends où ? Et puis j’espère qu’elle n’est pas trop longue ta course, je te signale qu’on n’a rien bouffé à midi et que je commence à avoir la dalle.
– Ah ?

Manifestement, Gérard est embêté.

Béatrice, elle, regarde sa montre.

– J’ai un petit souci, je n’ai pas vu l’heure passée, il faut absolument que je rentre à Paris. Dit-elle.
– Alors nous pourrions remettre ça à un autre jour ! Répond Britt, mais n’empêche que j’ai un peu faim moi aussi, madame Florentine venez donc avec nous manger quelque chose.

Et là encore Gérard est étonné.

« Si le restau c’était pour cuisiner Béatrice, Britt aurait de suite choisi une autre date… »

– Tu peux me confier un jeu de clé, je serais probablement de retour avant vous ? Demande-t-il à Martinov.
– Mais tu vas manger où, mon biquet ? Lui demande Florentine
– Ne t’inquiètes pas ma bibiche, je ne vais pas me laisser mourir de faim.

Et donc le professeur Martinov, l’agent Britt Franklin, Odette Morvan et Florentine s’en allèrent au restaurant.

Laissons les diner tranquille, nous les retrouverons tout à l’heure. Laissons aussi Béatrice commander un taxi pour rejoindre son appartement parisien où l’attend Olga Boulganine. Et intéressons-nous à Gérard.

Celui-ci se rend à l’hôtel où est descendue Sophie Cabureau.

– A te voilà enfin ! Je commençais à me morfondre.
– C’est que tout cela n’est pas si facile, je ne pouvais pas agir dans la précipitation…
– Tu as trouvé une solution ?
– Ton compagnon semble avoir fui la France, il est très probablement à Buenos-Aires.
– Quoi ? Et il ne m’a même pas prévenu ! Mais j’y pense s’il m’a envoyé un message c’est sur le téléphone que tu m’as piqué !
– Oui bien sûr !
– Il est dans ma voiture, mais j’hésite à l’ouvrir.
– Pourquoi ?
– Ben ça va te localiser, pardi !
– Mais bon, il est à l’abri, Désiré ?
– Désiré ?
– Oui c’est son prénom à Malesherbes.
– S’il est là-bas, il est à l’abri dans une certaine mesure, puisqu’il n’y a pas de traité d’extradition entre la France et l’Argentine. Maintenant il faut qu’il fasse son trou là-bas, qu’il trouve du travail et un toit. Il parle espagnol ?
– Je ne sais pas !

Sophie s’empare du téléphone de chambre.

– Je commande à boire, j’ai soif ! Tu veux quoi ?
– Tu ne préfères pas qu’on aille au restau ?
– Si tu veux, il y a une grande salle en bas, on prendra un coin discret.

La conversation reprit donc à table :

– Dis-moi tu es partie quand de chez toi ?
– Après ton départ, on s’est engueulé, j’ai fait ma valise, j’ai pris une chambre d’hôtel et le lendemain je suis venue chez Martinov.
– Le souci, c’est que les flics ont retrouvé du sang chez toi, mais ce n’est pas celui de Malesherbes.
– Il se serait fait agresser et il se serait défendu…
– C’est une hypothèse, il y en a malheureusement une autre, un peu tordue mais plausible. On sait que sa carte est en Argentine mais rien ne dit que c’est lui qui s’en sert !
– Et il n’y a aucun moyen de savoir ?
– Il a des parents, Malesherbes.
– Oui, sa mère, il lui téléphone souvent…
– Eh bien voilà, il va forcément essayer de la contacter, je vais m’occuper de ça !

Après le repas Gérard demanda à Sophie de libérer sa chambre.

– Je peux t’abriter quelques jours, le temps que cette affaire se clôture, pour l’instant, on va aller chez Martinov, j’ai ma femme à récupérer.
– Ta femme ?
– Ne t’inquiètes pas, elle n’est pas jalouse.
– Alors ça va.

Dans la voiture, Gerald alluma le téléphone de Sophie.

– Vas-y regarde
– Oh là là, il y en a du monde, voyons voir, ça on s’en fout, ça aussi, un message de je ne sais pas qui, voyons voir :

« Sois gentil de prévenir ma mère que je suis en mission pour quelques semaines, elle ne lit jamais ses messages. Bisous ma Girafe »

– C’est toi la « Girafe » ?
– Ben oui ! Tu ne connais pas Sophie la girafe ? En fait il est malin c’est pour prouver que le message est bien de lui… Je suis super contente !

Gérard lui laisse ses illusions, il sait que sauf miracle ils ne pourront jamais se rejoindre, il sait aussi qu’inexorablement la séparation refroidira la passion. « Loin des yeux loin du cœur » comme disait un poète latin.

– Sinon, tu crois que je risque quelque chose ? Reprend-elle.
– C’est pas simple, tu ne peux pas techniquement être accusée de complicité d’espionnage, mais on va te reprocher d’avoir appris des choses incidemment et de ne pas les avoir dénoncés. Mais bon, à mon avis ça n’ira pas loin, par contre il y a cette tache de sang…
– J’ai un alibi, j’étais à l’hôtel.
– Ça ne le fera pas, tu peux très bien louer une chambre d’hôtel et retourner faire un tour chez toi… Bon on va réfléchir. En route !

Britt est ses invités n’étaient pas encore rentrés.

Tiens parlons-en un peu de ceux-là.:

Imaginez ce bon professeur Martinov ! Il est ce soir comme un coq en pâte ! Pensez donc trois femmes pour lui tout seul. Florentine superbe mature qu’il connaît bien mais qui fait partie de celles dont on ne se lasse pas, Britt, la jolie blackette américaine, et Odette, qui légèrement relookée possède un charme particulier.

L’ambiance est bonne enfant. Florentine qui est allé plusieurs fois aux Etats-Unis et qui parle l’anglais couramment s’est trouvé des affinités avec Britt. Martinov qui a compris qu’il avait un ticket avec Odette la drague sans en avoir l’air en la faisant parler de son travail en laboratoire.

Le plateau de fruits de mer est excellent, le vin gouleyant, et même qu’une bouteille ne suffit pas et qu’on en commande une deuxième et même une troisième.

Et plus ça boit, plus ça devient chaud, Britt répond aux œillades de Florentine en lui faisant un petit bisou sur les lèvres. Elle ne saurait refuser ce genre de chose.

– Regardez-moi ces deux coquines ! Fait remarquer Martinov à Odette.
– Ben quoi ? Où il y a de la gêne il n’y pas de plaisir ! répond cette dernière.
– On s’embrasse aussi, alors ? Propose le professeur.
– Ah ben, moi je veux bien !

Les lèvres se touchent, restent collées plus de temps qu’il ne le faudrait, Martinov entrouvre les lèvres, sort l’extrémité se sa langue et finit par rouler un patin à la nana.

– Ben vous alors, vous êtes drôlement coquin !
– Que voulez-vous on ne vit qu’une fois !

Quand vint le moment de quitter la table, Britt expliqua qu’elle ne se sentait pas assez en forme pour reprendre la route…

– Indiquez moi où je peux trouver un hôtel, sinon on va être obligé de dormir dans la voiture.

Martinov en galant homme proposa donc d’héberger ces dames pour la nuit.

– Si ça ne vous dérange pas de dormir ensemble, sinon on peut toujours s’arranger…
– Mais non, ça ne nous dérange pas du tout, n’est-ce pas Odette ?
– Pas du tout !

Tout ce petit monde rentre donc à la maison.

– Je vous présente Sophie Cabureau ! Annonce Gérard, je crois vous souhaitiez lui poser quelques questions.
– Oui, mais ça c’était avant, maintenant je m’en fous ! Répond Britt.
– Complètement ?
– Rien à foutre, mais vous êtes charmante mademoiselle mon petit nom c’est Britt, et vous.
– Sophie
– Euh, vous voulez boire un dernier verre avant de vous coucher ? Propose Martinov.
– Un alcool français ! Vous avez du cognac.
– Non mais j’ai du Calvados.
– Ce sera très bien ! Ah, monsieur Gérard, vous savez que vous avez une femme formidable ?
– J’ai en effet beaucoup de chance !

L’ambiance chauffe, Britt caresse les doux bras de Florentine, Odette est très câline avec le professeur contre lequel elle se blottit tendrement, mais tout cela reste soft. En fait c’est la présence de Sophie qui bloque. Britt a néanmoins une solution : demander à s’isoler quelque part avec Flo, mais rien ne presse…

C’est Gérard qui lance un ballon d’essai en interpellant Sophie.

– Non, mais regarde-moi tous ces cochons, ça risque de tourner en partouze !
– Je vois ça ! Répond-elle amusée, on fait quoi, nous ?
– Tu veux que je t’emmène à la maison, je reviendrais chercher Florentine après…
– Mais non, je suis en train de jouer les empêcheuses de baiser en rond. On va leur permettre de se lâcher. Tu veux bien m’embrasser, dis ?

Ils s’embrassent profondément tandis que les mains se font baladeuses.

Britt n’a plus aucune raison de se gêner et commence à débrailler Florentine qui se laisse faire volontiers.

Odette toute contente de constater que le professeur Martinov est inoccupé, vient le narguer :

– Alors pépère, on se rejoue la scène de tout à l’heure ?
– Sans mon produit, je ne vais pas tenir longtemps…
– Tu pourras toujours en reprendre !
– Bien sûr, mais tu fais quoi là ?
– J’essaie de décoincer ta braguette.
– Je vais baisser mon pantalon, ce sera plus simple.

C’est donc ce qu’il fait, permettant à Odette de se jeter sur sa bite comme la pauvreté sur ce bas monde.

« Elle va encore me faire mal avec ses dents ! Elle est gentille mais elle est un peu collante, la nana ! »

– Attends je vais me déshabiller complètement ! Propose le professeur, histoire de temporiser
– Oh, dis donc tu as de gros tétons, toi !
– Ben oui à force de me les faire pincer !
– Ah ! Tu te fais pincer les tétons !
– Oui, j’aime bien, tu peux me le faire si tu veux !
– Ça te fait quoi ?
– Ça m’excite, ça me fait bander ! Essai pour voir !
– Mais tu bandes déjà !
– Oui, mais ça va me faire bander encore mieux !

« Elle sort de l’œuf, ou quoi cette nana ? »

Et voulant faire preuve de bonne volonté, Odette s’empare avec ses petits doigts fraichement manucurés, des tétons du professeur et les serre.

– Comme ça !
– Oui, tu peux même faire un peu plus fort, tu peux les tirer, les tortiller…

La pratique n’est pas bien difficile à mettre en œuvre et le professeur est aux anges. Mais Odette a envie de sucer…Et elle reprend sa fellation maladroite.

« Qu’est-ce que je pourrais bien trouver pour qu’elle arrête de me coller ? »

Et soudain elle s’arrête, regarde le professeur, veut dire quelque chose mais bafouille, puis ce reprend.

– Je crois qu’une pipe, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à un homme ! Et je n’en ai pas fait beaucoup dans ma vie ! Ajoute-t-elle en sanglotant.

Sur ce coup, il ne sait plus où se foutre notre vieux professeur !

« Ma parole, elle est amoureuse ! Il faut que je tue cette situation dans l’œuf ! Mais comment faire ?  »

Il croit avoir une idée !

« Si je me montrais dans une position un peu particulière, du moins particulière pour son univers, je passerais pour un vieux pervers, ça la ferait peut-être redescendre sur terre. »

On aura sans doute compris que pour Martinov, le salut (si l’on ose dire) ne peut venir que de Gérard.

Il est occupé, il lui suffit d’attendre un peu.

Alors que fait-il, Gérard ? Il se fait copieusement sucer la queue par Sophie, laquelle manifestement a dû en sucer un certain nombre.

Pas très loin Florentine et Britt sont en train de se bouffer les nichons avec fougue.

– T’aimes ça, lécher les tétons des vieilles salopes ! La taquine Florentine.
– J’adore baiser avec les Françaises, ce sont toutes des salopes !
– Non pas toutes, hélas !
– Mais, si regarde l’autre pétasse là-bas, comme elle suce la bite de ton mari…
– Ils ont l’air de bien s’amuser !
– Et ça ne te gêne pas ?
– Pas du tout !
– On les rejoint ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, Sophie est d’abord légèrement contrariée, le Gérard, elle se le serait bien gardé pour elle toute seule un peu plus longtemps, mais elle sait aussi que sa compagne est là, sans doute ne faut-il pas abuser de sa tolérance.

Elle pensait que les deux arrivantes voulaient partager la bite de Gérard, mais les choses se passèrent un peu différemment.

Arrivée par derrière, Britt empaume le sein droit de Sophie tandis que Florentine s’empare du gauche.

Déséquilibrée, Sophie se retrouve par terre, les deux prédatrices en furie continuent chacune à s’occuper de ses nichons. Elles ne lui ont pas demandé si elle était bisexuelle ! Quel manque de tact !

– Tu aimes ? Lui demande quand même Florentine au bout d’un moment.
– Ça change ! Continuez ça me fait du bien.

Se sentant encouragées, les deux femmes continuent de plus belle. Florentine se déplace et attaque de la langue la jolie chatte de Sophie.

– Quand même, vous exagérez ! Dira cette dernière !
– Tu ne veux pas ?
– J’ai pas dit que je ne voulais pas.

Gérard du coup se trouve un peu largué.

– Je reviens, je ne t’abandonne pas ! Chuchote-il à l’adresse de Sophie.

Il s’approche de Martinov et d’Odette, le professeur étant occupé à faire minette à sa partenaire.

– Ça va, les jeunes ! Lance-t-il.
– Slupr, slurp ! Répond le professeur dont la langue est très occupée.

Si occupé qu’il redouble d’énergie et parvient à faire jouir Odette Morvan qui pousse un cri de chatte en chaleur, puis se jette au cou du professeur en lui roulant une pelle magistrale.

– Je crois que je t’aime, mon papy !

« Manquait plus que ça ! »

– Faut pas dire ça ! Je ne suis qu’un vieux cochon !
– Mais non !
– Tu sais je suis un peu bi !
– Mais encore !
– Ben j’aime bien sucer des bites !
– Ah ! Ça doit être rigolo !

« Désespérante ! »

– Je ne raconte pas de bêtises, là par exemple je vais sucer la bite de Gérard !

Martinov a alors la surprise de voir Gérard faire de la tête un mouvement de dénégation qu’il ne comprend pas bien.

– Je voudrais choquer personne ! Argumente-t-il à voix basse.
– Ah bon !
– L’américaine je m’en fous qu’elle soit choquée, mais pour Sophie, ça me gêne.

Le professeur propose alors à Odette de sucer Gérard.

– Si c’est toi qui me le demandes, pas de problème, tu peux me demander ce que tu veux, mon chéri !

Et pendant qu’Odette suce la bite de Gérard, Martinov s’éloigne stratégiquement. Il se dirige vers les trois nanas complètement déchainées, du moins pour ce qui concerne Florentine et Britt parce que Sophie se complet dans la passivité.

– Ben alors Martinov, on fait banquette ! L’apostrophe Florentine.
– Je fais une petite pause.
– Tu ne fais pas des trucs avec Gérard aujourd’hui ?
– Ils font quoi comme trucs ensemble ? demande Britt.
– Oh, ce sont des vrais cochons, ils se sucent la bite, ils s’enculent !
– Oh ! Shocking !
– Pour de vrai ?
– Non juste surprise, mais j’en ai vu d’autres.
– Ce sont des cochons mais de gentils cochons !
– Mais attend, il est pédé, ton mari ! Demande Sophie qui s’interroge !
– Non, il aime trop les femmes, mais il aime bien les bites aussi de temps en temps.
– C’est marrant, ça !
– Ben oui ce n’est pas triste, tu voudrais voir ?
– Ben oui, je ne voudrais pas mourir idiote.
– Gérard, quand tu en auras fini avec cette charmante demoiselle, on aura quelque chose à te demander.

Gérard est en effet occupé à besogner sérieusement Odette Morvan, qui jappe de plaisir sous les coups de boutoir. Il fait signe qu’il a entendu le message, mais « qu’il n’y a pas le feu ! »

– Encule-moi ! Encule-moi ! Supplie Odette.

Il ne faut pas répéter deux fois ce genre de chose à ce bon Gérard, qui change de trou et sodomise la Morvan à la hussarde, la faisant crier des choses incompréhensibles.

Mais toute à une fin, même les meilleures sodos. Gérard décule, laissant Odette chancelante de jouissance. Promptement il ôte sa capote et décharge sur le visage de sa partenaire qui reçoit cette offrande en rigolant !

– T’es un gros cochon, toi !
– Je ne suis pas gros !

Puis se dirigeant vers Martinov et les trois autres femmes :

– Alors qu’est-ce vous vouliez me demander ?
– Ces dames voudraient te voir faire des choses avec le professeur. Répond Florentine
– Euh, c’est-à-dire …
– Ben quoi, tu ne vas pas te dégonfler, Martinov est d’accord.
– Mais attendez, je viens de jouir…
– Ça ne t’empêche pas de le sucer !
– Oui, on veut voir ! Ajoute Sophie
– Oui, oui, je veux voir aussi ! Intervient Britt.

Il tourne son regard vers Odette, mais les trois femmes se mettent à scander :

– On veut voir ! On veut voir !

Il a alors la surprise de voir Odette se joindre à ce chœur lubrique.

Le professeur bande mou, mais Florentine passe derrière lui et lui tortille ses tétons, Miracle la pine devient dure. Gérard s’approche et la lui gobe.

Les quatre femmes sont autour des deux hommes et y vont de leurs commentaires salaces.

– Dis donc ton mec, il a l’air de se régaler ! Fait remarquer Sophie !
– Ben qu’est-ce que tu crois, c’est bon la bite, il n’y a rien de meilleur ! Répond Florentine
– Ah, ça, c’est bien vrai ! Ajoute Odette à qui on n’avait rien demandé.

Gérard poursuit sa fellation pendant quelques minutes toujours sous les regards lubriques des quatre coquines qui en profitent pour se peloter, Florentine après avoir caressé les douces cuisses d’Odette a remonté sa main afin de lui flatter le sein, Britt a carrément mis la main aux fesses de Sophie qui se laisse faire.

– Maintenant, Martinov, si tu enculais mon Gérard, il y a longtemps que je ne l’ai pas vu se faire ramoner la turbine.

Les deux hommes sont d’accord, même si Martinov plus passif qu’actif dans ce genre de rapport aurait préféré le contraire.

Une main généreuse fournit le préservatif et le gel intime. Gérard se penche en avant. Martinov sous le charme de ce joli trou du cul ne peut s’empêcher de le lui donner quelques petits coups de langues prélude à une pénétration qui le fait bien. Et c’est parti.

Il fatigue un peu ce cher professeur ! Dame il n’a plus 20 ans mais s’efforce de bien faire. L’affaire dure un certain temps et quand elle est terminée, les deux hommes ont la surprise de voir ces dames vautrées par terre, Florentine prodiguant une minette à Odette, et Britt faisant la même chose à Sophie.

Les deux hommes regardent ces dames et quand elles furent repues de plaisir, Gérard annonça d’un air égrillard.

– Je ferais bien un gros pipi ! Ça intéresse quelqu’un ?

Il ne s’attendait pas ce que ce soit Odette qui accourt, la bouche ouverte. Et comme l’envie d’uriner est communicative, après le pipi de Gérard, elle reçut ceux de Martinov et de Florentine sous les yeux médusés de Sophie et de Britt.

– Ah ces françaises ! Commenta cette dernière.

Après toutes ces fantaisies, Gérard, Florentine et Sophie prirent congé. Odette sollicita le professeur afin qu’ils dorment ensemble.

– Mais je ronfle !
– Ça fait rien !

Quant à Britt, elle s’écroula sur le canapé.

Auparavant, Béatrice avait pris un taxi pour rentrer, elle se fit arrêter devant une pizzeria près de chez elle et acheta deux pizzas à emporter.

Olga n’avait pas bougé et regardait une émission animalière à la télévision.

– Je commençais à m’inquiéter… Dit-elle. Il y a du nouveau ?
– Plutôt oui ! On a eu la visite de la CIA !
– Et alors ?
– Alors je vais te raconter !

Ce qu’elle fit !

– Mais tu as réussi à bluffer un agent de la CIA ? Elle devait être nulle la fille ?
– Non, elle est loin d’être nulle, mais disons qu’il y a une conjonction d’éléments. D’abord le produit que nous lui avons fait respirer lui a fait avoir de l’empathie pour nous, c’est un effet secondaire bénin, en principe ça ne dure pas, mais là ça a peut-être duré un peu plus que la normale. Et puis j’ai surtout l’impression qu’elle cherchait un prétexte pour se débarrasser de l’affaire, il y a une chose sur laquelle tout le monde est d’accord c’est que l’utilisation de ce produit est dangereuse.
– Donc, qui s’occupe encore de cette affaire ?
– Les services secrets français d’après ce que j’ai compris, mais ils cherchent surtout à coincer ton informateur.
– Ils sont au courant ?
– Ben oui !
– Je n’aurais jamais dû faire confiance à ce mec-là. Il a failli me tuer.
– Ah bon ?
– Disons qu’on a eu une explication, ça s’est mal passé, un moment d’inattention et il m’a assommé avec un gros cendrier en verre. Quand je suis revenue à moi il était parti, et j’avais saigné comme un cochon qu’on égorge.
– La flaque de sang, c’était donc toi !
– Ben oui, pourquoi, ils cherchent qui c’est ?
– Oui !
– Et Malesherbes, on sait où il est ?
– Non ! Mentit Béatrice dont la confiance envers Olga n’était quand même pas au point de tout lui raconter. Bon, on va manger les pizzas avant qu’elles refroidissent. Je commencerais le rapport que tu m’as demandé tout à l’heure et je finirais demain, je resterais ici toute la journée.

Epilogue

Sophie a fini par rentrer chez elle, ou plutôt chez Malesherbes, de bon matin Le temps de constater que la serrure avait été forcée et que le tapis avait disparu, deux gros bras firent irruption dans l’appartement. Eh oui : le lieu était surveillé !

– Veuillez nous suivre sans résistance, il ne vous sera fait aucun mal ! Dit l’un deux.
– Bon, j’arrive, de toute façon, je ne peux pas faire autrement mais vous permettez que je lise le papelard qui est sur la table…
– Vous le lirez à votre retour, allez en route !
– Pff…

Elle resta ainsi près de neuf heures dans les locaux de la DGSE, aux termes desquelles on la relâcha sans explication

La DGSE envoya une note au consulat de France à Buenos-Aires pour les prier de retourner tout renseignement sur le dénommé Désiré Malesherbes. Mais le consulat ne donna jamais suite.

Olga a rendu son rapport à Pavel Ivanov, son supérieur hiérarchique et chef du renseignement de l’ambassade russe.

Il consulte le rapport d’un air entendu alors qu’il n’y comprend strictement rien.

– C’est du bon travail, Olga Boulganine, si je comprends bien, ce sont les services secrets français qui ont voulu nous embrouiller avec une affaire farfelue.
– Oui, il fallait simplement être plus malin qu’eux !
– Encore bravo !
– Je peux avoir 10 jours de congés, j’irais bien embrasser ma famille à Moscou.
– Mais bien sûr ! Je m’en vais vous signer votre permission de congé, pour le reste voyez avec le bureau des voyages. Quant au dossier je le classe… Sinon, Olga vous n’avez pas changé d’avis ?
– Vous parlez de quoi, là ?
– Vous ne voulez pas coucher avec moi ?
– Non !
– Même si je vous paie ?

Olga allait lui dire que tout dépendrait du prix, mais renonça, supputant que cela compliquerait les relations professionnelles avec son supérieur hiérarchique.

– Laissez tomber, Pavel !

Wan Ting Koh s’est évadée du centre de débriefing où elle avait atterri, nul ne sait où elle se trouve, peut-être dans le quartier chinois de Paris où ses contacts pourraient la planquer et lui fournir une nouvelle identité. ! Elle a envoyé afin de la prévenir une carte postale à Odette qui y est allé de sa larme.

Britt Franklin est retournée aux Etats-Unis. Daniel Blotz-Henri est toujours à l’hôpital, il va mieux mais l’état de ses mains ne lui permettra plus de travailler en laboratoire.

Quant à Odette Morvan, en attendant que Wan Ting Koh la recontacte (mais elle n’y croit pas trop) elle est tombée amoureuse du professeur qui a du mal à gérer la situation.

– Tu es sûre de ne pas avoir besoin d’une autre assistante ?
– Mais non, je suis désolé !
– Tu ne m’aimes plus ?
– Mais tu te rends compte de la différence d’âge ?
– Rien à foutre.

Et vous ne savez pas la meilleure ? Les services secrets français n’ont jamais élucidé le mystère du tapis tâché de sang.

Fin de l’épisode.

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3 réponses à Martinov 25 – Les agents secrets – 20 – Méga partouze par Maud-Anne Amaro

  1. Garcia dit :

    J’adore les papys, surtout si ils sont sexy comme Martinov, J’aime l’urologue, et plein de fantaisie.

  2. Forestier dit :

    Les partouzes finales dans les récits de Maud-Anne sont toujours un peu pareil avec les mêmes thèmes (bisex masculine et féminine, sodomie des deux sexes, uro…) mais pourtant chacune de ses descriptions reste originale, Ici le piment est apporté par Martinov qui se paye un ticket avec Odette Morvan, la vieille fille frustrée du laboratoire. Très bon dernier chapitre d’un excellent récit.

  3. Silver dit :

    C’est la partouze finale
    Enculons-nous et demain
    Le plaisir anal
    Sera notre jardin

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