Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 10 – Dans les griffes de Lothaire

Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 10 – Dans les griffes de Lothaire

C’est en fin d’après-midi en survolant une bourgade que je sentis l’odeur caractéristique.

Je suis la piste qui m’emmène dans une villa toute neuve. Non seulement elle est neuve mais elle est à peine aménagée, des lits, une table, quelques chaises, une caisse de bouquins et pas grand-chose dans la cuisine.

Lothaire est bien là, son visage lisse et sa barbiche soigneusement entretenue, lui donnent l’aspect d’un vieux sage, il n’a vraiment pas l’allure d’un coupeur de têtes, deux femmes entre deux âges, plutôt jolies bouquinent chacune dans leur coin, une autre plus âgée roupille.

O.K. Inutile que je m’attarde ! Je vais rentrer et rapporter tout cela à Rosalio.

– Bien, il ne nous reste plus qu’à y aller, on fera ça cette nuit ! Décida le mutant.
– Mais concrètement on fait comment ? Demandais-je
– On se dématérialise chez eux en pleine nuit, on trouvera bien un couteau de cuisine.

C’est donc ce que nous avons fait… sauf qu’une fois sur place, pas moyen de trouver un couteau digne du crime que nous apprêtions à commettre. Il a parfois des ces impondérables !

– Pas de plan B ? Demande Rosalio.

Ben non, pas de plan B, nous sommes rentrés.

Nous nous sommes essayés à bâtir des plans sur la comète afin d’essayer de trouver une astuce pour faire entrer un couteau dans la villa de Lothaire.

Ben oui, ça paraît simple, mais ça ne l’est pas du tout. Imaginez un peu. Pour se rendre sur place il faut y aller en nuage en sachant qu’en se dématérialisant on va être à poil. Il faut donc trouver des fringues avant d’acheter un couteau. Et après ? On ne peut pas entrer dans la maison sauf en se dématérialisant, mais à ce moment-là le couteau ne suit plus ! Quand je vous dis que ce n’est pas simple !

Alors autre solution, on vient en vouture avec le couteau… mais pour entrer dans la maison, il faut se dématérialiser. on fait comment pour faire entrer le couteau dans la maison ?

Autre solution, attaquer dans la rue ! Mais dans ce cas, pas d’effet de surprise, il risque de sentir notre présence et de se défendre !

Non, il faut trouver autre chose.

– On n’est peut-être pas obligé de le décapiter, si on réduit sa tête en bouillie, ça devrait le faire ! Proposais-je.
– Et on fait comment ?

J’exposais mon plan, je le trouvais un peu farfelu mais ne dit-on pas que pour réussir il faut avoir de l’audace ?

Et le lendemain, après « emprunté » une voiture nous avons stoppé à 500 mètres de l’entrée d’une base militaire toute proche. Nous avons attendu un certain temps qu’une Jeep daigne en sortir. J’ai alors pénétré le cerveau du conducteur lui demandant de stopper son véhicule, tandis que Rosalio pénétrait celui de son accompagnateur, lui intimant l’ordre de rester tranquille., Puis nous avons demandé aux deux militaires de nous faire cadeau de leurs armes et de leurs munitions.

On s’est donc retrouvé avec deux HK 416 et comme je n’y connais rien et la bande à Rosalio non plus, nous sommes rentrés et avons regardé sur Internet le mode d’emploi de ces engins meurtriers. Nous avons appris qu’il est possible de dégommer quelqu’un à 300 mètres de distance. Super !

Et le lendemain (ça en fait des lendemains, tout ça !) nous repartions tous les deux en voiture, nous nous sommes garés pratiquement devant la villa des Lothaire et avons attendu qu’ils sortent.

On m’a gentiment proposé de tenir l’un des fusils, l’autre restant dans les mains de Rosalio.

Alors là problème, je n’ai jamais tué personne et n’ai aucune envie de commencer, je viserai donc dans le vide et laisserai Rosalio faire le sale boulot.

Et c’est parti ! Il n’y a aucun passant dans cette zone pavillonnaire qui offre peu de lignes droites, ce n’est pas la peine d’avoir un fusil qui tire à 300 mètres pour se retrouver à 50 mètres de notre cible !. Après une attente interminable, Lothaire sort avec sa femme et ses deux filles. On peuvent-ils aller ? On s’en fiche ! Simple promenade de confort, je suppose ? Il va forcément nous sentir, vu la distance, il faudra donc tirer très vite avant qu’il ne réagisse.

Ce devait être bref ! On éclatait la tête de Lothaire et dans la foulée on se dématérialisait laissant vêtements, armes et voiture.

Mais comme disait Lao Tseu, les choses ne se passent jamais comme on croit qu’elles vont se passer.

On tire ! Moi dans le vide comme prévu, Quant à Rosalio qui manque cruellement d’entrainement, il atteint l’une des filles de Lothaire, ce n’est pas la tête qui est touchée, donc elle s’en tirera !

On vise de nouveau, mais nous voilà pris dans une chappe qui nous immobilise. Impossible de faire un geste. Et Lothaire s’approche de nous… et il n’est pas content… pas content du tout même !

– Toi tu te barres ! Ordonne-t-il à l’intention de Rosalio. Et inutile de revenir, tu ne fais pas le poids, tu ne l’as jamais fait de toute façon ! La pétasse, elle reste avec moi, j’ai envie de m’amuser.

– C’est moi la pétasse ?
– Oui ! Rentre dans la maison..

Je ne peux pas faire autrement, ce mec me domine complètement.

– A poil ! M’ordonna-t-il
– Pourquoi faire ?
– Tu ne discutes pas. Il faut que tu comprennes que quand je te donne un ordre, si tu ne l’exécutes pas je peux te forcer à le faire
– O.K. Mais dites-moi pourquoi je devrais me déshabiller.
– Parce que j’aime bien voir les femmes à poil ! Répondit-il ! Provoquant les rires de sa petite famille.

Je tentais de résister, comme ça, juste pour voir, et me rendis compte que j’étais contre mon gré en train de me dévêtir.

– Voilà, vous êtes content, vous pouvez bien vous rincer l’œil ! Et maintenant vous allez me faire quoi ? Faut bien mourir un jour ! Me couper la tête ? Mais si vous pouviez faire vite, ça m’arrangerait.
– Assis-toi ! Tu venais pour me tuer, c’est bien ça ?
– Vous le savez bien puisque vous lisez dans mon cerveau
– Et pour quelle raison ?
– Vous le savez aussi !
– Ben oui, mademoiselle a été investie d’une mission confiée par cette folle de Malvina ! Je la connais bien celle-ci, elle a été ma servante et ma maîtresse pendant des années, elle suçait très bien ! Et ensuite vous avez rencontré des mutants qui vous ont raconté n’importe quoi et vous voilà maintenant sous l’influence de Rosalio qui veut absolument m’éliminer…

Ce en quoi il n’a pas tout à fait tort, Malvina ne m’a pas raconté grand-chose d’intéressant à propos de Lothaire, et après tout ce qu’on m’a dit de lui, j’ai estimé qu’il constituait un obstacle à mes ambitions.

– Tu ne crois pas qu’on devrait la punir, plutôt que de lui raconter des trucs qu’elle ne croira pas ! Intervient Chapine, son épouse.
– Faisons les choses dans l’ordre. Et figurez-vous que mademoiselle a soudain les chevilles qui enflent et a pour projet de devenir la reine de mutants. Y’a vraiment de baffes qui se perdent !

Les trois femmes ricanèrent en chœur.

– Maintenant je vais te raconter quelque chose, écoute bien.

Le récit de Lothaire

Lothaire est un anxieux, membre de la Guilde depuis sa fondation, il a toujours exprimé des positions de défensive, persuadé qu’il était qu’un jour, si l’on n’y prenait pas garde, la communauté des mutants serait révélée au grand jour avec tous les risques inhérents.

Lors de la dernière réunion de la Guilde, Lothaire et Rosalio s’étaient violemment opposés.

– Nous ne sommes plus au 19ème siècle, aujourd’hui il y a de la technologie partout, les gens sont suivis à la trace et ça n’a même pas l’air de les déranger. Ce monde devient dangereux, il n’est pas fait pour nous ! Déclara-t-il devant ses collègues.
– Et alors qu’est-ce que tu proposes ? Lui lança Rosalio en ricanant comme un beau diable.

Il faut dire que les deux hommes se détestaient depuis des siècles (c’est le cas de le dire) .A l’origine une simple histoire de coucherie qui avait pris de proportions inouïes. S’en était suivi des paroles blessantes et définitives sur lesquelles aucun des protagonistes ne souhaitaient revenir. Il aurait pour cela fallut un médiateur, la Guilde n’en possédait pas

– Il faut, répondit Lothaire, vampiriser le maximum de personnes, qui à leur tour en vampiriseront d’autres. Quand nous serons majoritaires parmi la population, nous ne courrons plus aucun risque.
– Tu t’opposais à cette option du temps d’Amaury !
– Les temps ont changés, on doit s’adapter.
– D’une part ce que tu proposes est idiot, et d’autre part c’est impossible, on ne vampirise pas les gens comme ça ! S’égosilla Rosalio. Dans la plupart des cas les victimes succombent.
– Et si j’avais trouvé le moyen pour que ça devienne possible… et sans risque ?
– C’est ça ! On passe à autre chose !
– Non ! Si tu n’es pas d’accord ! Dis-nous ce que tu proposes ? Ragea Lothaire.
– Je propose que Lothaire aille prendre une tisane ! Se gaussa Rosalio gagnant à lui les rieurs.

Fou de colère, Lothaire se leva et quitta la salle.

Rentré dans sa tanière Lothaire ne voulut perdre aucun temps et demanda à Tolmar, le vieil alchimiste d’expérimenter sans attendre son élixir miracle. Puis il fit venir Gandoni, son aide de camp et secrétaire, et après lui avoir expliqué la situation, il ordonna :

– Deux choses : D’abord je veux compter mes partisans, ceux qui me suivront si je crée une nouvelle guilde. Deuxième chose, Tolmar va te confier un élixir, il va falloir que tu l’expérimentes sur n’importe qui pris au hasard.

L’action était facile, le résultat un fiasco. Pour agir Gandoni s’introduit en pleine nuit chez une quinzaine d’habitants et les mordit au cou en injectant dans la plaie quelques gouttes de l’élixir miracle. La victime ne sentait rien et mettrait ça sur le compte d’un facétieux insecte.

Le souci, c’est l’élixir ne fonctionnait pas. La victime ne mutait pas et se contentait de pester contre les moustiques. Lothaire demanda donc à son alchimiste de persévérer dans ses recherches. Que lui demander d’autre ?

La deuxième mission de Gandoni fut également un échec. Certes Lothaire possédait ses partisans, mais ça n’allait pas bien loin et ces gens-là n’avaient rien de virulents.

Alors Gandoni outrepassa des ordres, rendant visite aux mutants de la région, il leur faisait jurer allégeance.

– Je veux que tu fasses allégeance !
– Mais tu es devenu complètement fou ! Répondit le mutant.
– Ce sont les ordres de Lothaire ! Mentit Gandoni.
– Oui, eh bien tu vas me débarrasser le plancher, et en vitesse !
– Tu sais ce qu’on leur fait à ceux qui refusent de faire allégeance ?
– Non, mais je m’en fous !
– On leur coupe la tête !
– C’est ça, on lui dira !

On ne le croyait pas, mais le bruit commença à circuler parmi les mutants selon lequel Lothaire devenait complètement fou.

Pour Gandoni, s’il vouait être crédible, il lui fallait faire un exemple. Il se rendit au château de Glandou où vivait une communauté de sept personnes, qui bien sûr l’envoyèrent paître.

Gandoni attendit la nuit et décapita tout ce beau monde pendant leur sommeil. Il téléphona ensuite à la gendarmerie. Le lendemain tout le monde serait au courant. La presse à scandale avait du grain à moudre et la gendarmerie ne comprenait rien, les victimes n’ayant apparemment aucune identité.

Ce fut la panique chez les mutants qui commencèrent à se planquer comme ils le pouvaient. A leurs yeux, l’assassin était bel et bien Lothaire, personne n’allant imaginer que Gandoni avait pu agir seul en outrepassant sa mission et de quelle lugubre façon !

Voulant mettre fin à ce massacre, Rosalio, manda Roth son fidèle lieutenant. A cette époque Lothaire ne se cachait pas et les deux hommes furent bientôt face à face.

– Vous devenez un danger pour la communauté ! Je dois appliquer la règle qui s’impose dans ces cas là… Déclina solennellement Roth

Cette règle c’était la mort. Lothaire savait que quelles que soient les explications qu’il fournirait, l’autre ne le croirait pas. Alors faute d’avoir une meilleure idée, il le paralysa.

Quelques heures après, Gandoni rentre et se présente devant son maître.

– Je crois que j’ai fait du bon travail ! Déclama-t-il fier comme un petit banc (je sais !)
– Non, tu as outrepassé mes ordres, je ne t’ai jamais demandé de faire ce que tu as fait !
– Seul le résultat compte ! Répondit Gandoni. Et puis qui c’est celui-là ? Demanda-t-il en désignant Roth, ce n’est pas le lèche-cul de Rosalio ?
– On se calme et on reste correct, tu vas expliquer gentiment à Roth que je ne t’ai jamais demandé d’aller couper des têtes

En même temps Lothaire met fin à la paralysie de Roth, lequel fou de rage, sort un couteau de sa poche et fonce sans que l’on puisse dire si c’est sur Lothaire ou sur Gandoni.

Le choc renverse Lothaire qui n’a pas le temps d’utiliser ses pouvoirs. Mais toujours est-il que c’est avec Gandoni que Roth entame un corps à corps. Encore étourdi pas sa paralysie, ce dernier ne fait pas le poids, Gandoni s’est emparé du couteau de son adversaire et lui entame la gorge, puis une fois le corps tombé à terre, il lui tranche la tête sous les yeux horrifiés de Lothaire.

– Bravo, tu es un serviteur fidèle ! Le félicita fort hypocritement Lothaire. Débarrasse-nous de ce vilain cadavre et ensuite nous boirons à nos succès.

Et Lothaire le saoula tant et si bien que Gandoni s’en alla vaquer dans les vignes du seigneur. Alors Lothaire lui coupa la tête, commettant ainsi son second crime en 400 ans d’existence.

(fin du récit de Lothaire)

Je n’étais qu’à moitié convaincue, ce type était diabolique et pouvait aisément me manipuler psychologiquement.

J’eu alors l’idée de sonder le cerveau de sa femme et de ses filles. Cela confirma la version de Lothaire. Je ne savais plus où j’en étais. Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire.

Lothaire me força à me lever et à me coller le cul contre le mur, on m’a fait lever les bras et on me les a attachés auprès de clous qui devaient à l’origine supporter des tableaux. on m’a fait écarter les jambes à l’aide d’une barre improvisée.

Ça va encore être ma fête, j’essaie de sonder Lothaire mais contrairement à Rosalie, celui-ci a des pouvoirs supérieurs aux miens. Je ne peux donc rien faire.

On me laisse comme ça un moment puis Chapine, sa femme revient d’on ne sait où avec un grand sac en plastique. Elle se gante et en déballe le contenu d’un air satisfait.

Horreur, ce sont des orties !

Elle réunit les branches en bouquet et me flagelle avec. C’est affreux, ça me pique de partout. Elle m’applique le bouquet sur les seins, sur le ventre sur les cuisses. Je suis prise d’un immarcescible envie de me gratter (ce qu’il ne faut jamais faire soit dit au passage)

Après plusieurs minutes de ce supplice épouvantable, on me détache, mais c’est pour mieux m’attacher de l’autre côté et cette fois ce sont mon dos et mes fesses qui sont la proie des orties.

On finit par me libérer de mes liens et on me conduit dans un étroit cellier sans lumière.

Sur place on m’attache les mains derrière le dos.

– C’est pour te faire passer l’envie de te gratter ! Me dit Chapine avant de refermer la porte et de la verrouiller.

Alors là je m’interroge, ça signifie quoi cette étrange sollicitude ? M’empêcher de me gratter ? Sans doute veule-t-ils que mon corps soit vierge de cloques quand ils reprendront leurs tortures. Car je ne me fais aucune illusion, je n’ai pas fini de souffrir aux mains de ces dangereux psychopathes. Et quand ils on en auront marre de me torturer ils me couperont la tête.

Vous me dires, il faut bien mourir un jour, mais je n’étais pas si pressée. Tout cela est la conséquence d’un enchainement de circonstances. Un copain jaloux qui me jette sur la route, un abruti pervers qui me prend en stop, une cinglée qui me découvre des pouvoirs insoupçonnés et qui me propose une mission débile, et moi qui n’en fait qu’à ma tête dans cette fameuse mission où je me persuade qu’il faut éliminer Lothaire.

N’empêche que ça me démange un maximum et ne pouvant me servir de mes mais je me frotte le dos contre les parois du cellier. Le résultat n’est pas terrible, je laisse tomber et tente de prendre mon mal en patience.

Au bout de quelques temps, la démangeaison cesse et j’ai l’impression que les cloques ont disparues. Eh oui les mutants ça se régénèrent vite.

Et voilà la porte qui s’ouvre ! C’est Lothaire en personne.

– Je suis désolé de t’avoir infligé ça, mais admet que tu l’as bien mérité, et en plus ce spectacle n’était pas pour me déplaire.
– Salaud.
– Mais non, ces dames vont se faire un plaisir de te réconforter

Je m’attends au pire !

On me conduit dans une chambre dans laquelle Chapine entreprend de me recoiffer, je devais avoir les cheveux en pétard ! Ils souhaitent sans doute avoir une condamnée à mort bien coiffée c’est plus esthétique, non ?

Chapine me fait assoir sur le lit et vient à côté de moi.

– Laisse-toi faire ! Me dit-elle

Puis-je faire autrement ?

Sa main se pose sur mon sein gauche, le caresse, en pince le bout sans brutalité, approche sa bouche et le tète. Pour l’instant ça va, ça change des orties !

Et quand elle en a marre de me peloter le sien gauche, elle passe au sein droit, comme ça pas de jaloux !

Après plusieurs minutes de ce traitement, elle se relève se déshabille et m’offre sa poitrine.

L’idée m’a un moment effleuré de lui mordre son téton jusqu’au sang pour me venger de ses méchancetés de tout à l’heure, mais j’y renonce, je suis sous emprise et n’ai pas mon entière liberté de mouvements

Faut dire qu’elle n’est pas mal la poitrine de la dame, dans le genre mature, c’est bien galbé ça tient bien et les tétons pointent joliment..

Me voilà donc en train de lécher les seins de ma bourrelle.

– Tu as une vraie langue de pute, voyons si tu vas me lécher le trou du cul aussi bien que mes nichons… Me dit-elle

Chapine se met à quatre pattes et je viens derrière elle m’acquitter de ma tâche.

Mais que vois-je ? Ce cul n’est pas propre, pas propre du tout, Madame a oublié de s’essuyer, elle l’a sans doute fait exprès. Il y a plein de traces de merde et ça ne sent pas la rose !

– Il est comment mon cul ?
– Euh, un peu sale !
– Tu veux dire qu’il y a de la merde ?
– C’est ça, oui !
– Tu vas lécher !
– Je suis bien obligée, j’ai l’impression !
– Non, tu n’es pas obligée !

J’ai dû mal entendre !

– Je ne suis pas obligée !
– Non !

Alors là je ne comprends plus, ou bien il y a un piège derrière ou alors la domination a cessé, mais pourquoi donc ? Je n’y comprends plus rien !

– Alors tu fais quoi ?
– Je vais essayer ! Répondis-je.

J’approche ma langue des taches brunes, après tout j’ai déjà léché des bites qui sortaient de mon cul, le goût n’est ici pas très différent, et je me surprends à accomplir cet acte dégradant avec un certain plaisir trouble.

– Alors, elle est comment ma merde ? Demande-t-elle
– Ma foi, elle n’est pas mauvaise !

La porte qui grince, les deux filles du couple s’amènent.

– On peut venir, Maman ?
– Bien sûr mes chéries ! Si vous avez le cul merdeux, profitez-en, cette trainée adore ça ! Ah, je ne te les ai pas présentés, ce sont Gudrun et Herma, deux belles salopes, pour se faire de la tune, elles vont de temps faire la pute à Darmou.
– Mais dis donc, Maman, toi aussi tu fais la pute !
– Ben oui ! Ça m’arrive !

Et après ces digressions j’ai léché le cul de ces demoiselles, celui de Gudrun était propre, celui d’Herma avait un petit goût un peu âcre.

On s’est ensuite retrouvé à quatre sur le lit et nous nous sommes mélangées furieusement jusqu’à ne plus savoir à qui appartenait la langue qui me léchait, le doigt qui me pénétrait.

Je remarquais néanmoins que c’est Gudrun qui me sollicitait le plus, elle m’offrait sa chatte, je lui offrais la mienne pendant que de l’autre côté du lit Herma gamahuchait sa maman.

Quant à Lothaire, je me demandais où il était passé quand justement le voilà qui arriva !

Il se déshabille à la hâte exhibant une jolie bite correctement bandée.

Gudrun était en train me lécher, et Lothaire ne pouvait voir que son croupion. Il s’approche et d’un coup d’un seul il encule sa fille.

– Doucement papa, doucement, tu me déranges dans mon cuni.
– J’en n’ai pas pour longtemps.

Effectivement ce fut très rapide, car après quelques allers et retour énergiques, il prit son pied en rugissant et ressorti sa bite polluée de sperme et de merde.

– Oh, j’adore ! Commenta Gudrun ! Tu veux qu’on la nettoie à deux !
– Bien sûr !

Ce fut délicieux !

– C’est malin ce qu’il m’a fait, maintenant j’ai envie de chier ! Tu veux que je fasse sur toi ?

C’est depuis un certain temps dans mes fantasmes, ce truc-là, il fallait bien que ça se concrétise un jour, alors je me jette à l’eau et réponds que je veux bien.

Je m’allonge, elle s’accroupit au-dessus de moi, j’ai son magnifique fessier à dix centimètres de mon visage. Son anus s’ouvre, quelque chose demande à sortir…

Puis ce fut très rapide, un joli boudin me dégringola sur la bobine, par reflexe j’ai fermé les yeux et la bouche. L’odeur me surprend mais je m’y habitue très vite. Je ne sais pas quoi faire de cet étron. Gudrun le ramasse, le porte à ses lèvres et le lèche !

Elle me le tend, me suggérant de l’imiter, je ferme les yeux, je lèche, ça n’a rien de différent des taches brunes que j’ai léché sur le derrière de Chapine. Alors je lèche encore, satisfaite d’avoir vaincu ce tabou jusque dans ses dernières limites.

Gudrun s’est emparé de l’étron et me badigeonne le corps avec, j’ai de la merde partout, on me pisse dessus, Chapine et Herma viennent me lécher. On s’embrasse avec le goût de la matière dans la bouche, on est dégueulasse, mais on s’amuse…

On s’est toutes remélangées jusqu’à la jouissance… Puis direction la douche, on en avait grand besoin

– Tu vas rester diner avec nous, tu es notre invitée et puis d’abord il faut qu’on cause. M’informe Lothaire

De toute façon je peux guère faire autrement.

A suivre

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

3 réponses à Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 10 – Dans les griffes de Lothaire

  1. Fed dit :

    J’adore ce tournant très sale, j’espère qu’il de poursuivra.

  2. Tricia dit :

    Ça devient très cochon, mais raconté comme ça, ça ne me choque nullement !

  3. Honorine dit :

    L’auteur nous la joue extrême, mais ça ne saurait me déranger d’autant que le style est alerte

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *