Alice 2. L’ascenseur par Mathieu02

ALICE 2
L’ascenseur
par Mathieu (2)

Alice était restée pratiquement toute la journée au lit, ne sortant que pour manger et aller aux toilettes. La raison d’une telle fainéantise était simple. Le soir même elle avait rendez vous pour le réveillon et la nuit risquait d’être longue et agitée.

C’était maintenant bientôt l’heure et il fallait désormais qu’elle se prépare à y aller. Elle se leva et se dirigea vers la salle de bain d’un pas un peu traînant. Ce soir encore il faudrait qu’elle ait son orgasme pour vivre.

Elle alla sous la douche et ouvrit les robinets, légèrement plus froid que d’habitude afin de se réveiller. Elle se versa du savon dans les mains puis se massa tout le corps, s’attardant bien sûr sur les zones sensibles… Le nettoyage des seins se fit plus lent et langoureux, les tétons se dressant rapidement. Elle descendit ensuite entre ses cuisses où ses doigts s’aventurèrent un peu plus loin que l’épiderme. Alice entrouvrit la bouche et ne put retenir quelques gémissements. Elle posa ensuite les deux mains sur le mur devant elle, le corps sensiblement courbé en deux, les jambes écartées. Elle releva la tête et ferma les yeux. Le jet d’eau lui coulait sur la nuque et les omoplates, puis coulait ensuite le long du dos, entre ses fesses puis sur ses cuisses. Quelques instants après, alors qu’elle ne bougeait toujours pas, un jet d’urine vint se mêler à l’eau qui ruisselait le long de ses jambes. Un frisson parcouru le dos d’Alice qui se passa la langue sur les lèvres. Elle était pressée d’être à la soirée…

Elle resta encore quelques minutes sous le jet d’eau puis sortie enfin de sous la douche. Elle se sécha rapidement à l’aide d’une serviette, se sécha un petit peu les cheveux au sèche-cheveux puis retourna dans la chambre. Elle enfila un string de dentelles violette et le soutien-gorge qui l’accompagnait. Elle ouvrit sa garde-robe, attrapa une robe mauve s’arrêtant mi-cuisses et largement décolleté. Elle l’enfila en essayant de ne pas la froisser puis retourna dans la salle de bain pour se maquiller et finir de se coiffer. Elle enfila ensuite un collier de mailles d’or autour de son cou et une bague simple à chaque main. Elle accrocha ensuite autour de sa robe en guise de ceinture un long foulard couleur or et enfila pour finir de long gants fins montant jusqu’aux coudes, de la même couleur que sa  » ceinture « .

Elle était enfin prête à y aller…

Elle attrapa son sac, vérifia que ses clefs étaient à l’intérieur, attrapa la bouteille de champagne et sortie de chez elle. Elle ferma sa porte avec l’impression d’oublier quelque chose, mais sans savoir quoi. Elle secoua la tête puis partie vers l’ascenseur. Elle appuya sur le bouton et attendit quelques instants qu’il vienne jusqu’à elle. Les portes s’ouvrirent, elle monta à l’intérieur et appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. Elle avait onze étages à faire avant d’atteindre le sol et se soir elle les ferait probablement seule. Tout le monde était sûrement déjà parti en soirée, vu le silence qui régnait dans l’immeuble, elle devait être la dernière à partir.

Les portes se refermèrent et il se mit en marche.

La panne de courant qui immobilisa l’ascenseur entre le huitième et le neuvième étage ne dura guère plus de six secondes. Le problème, c’est que lorsque la lumière revint, l’ascenseur lui ne se remit pas en route.

Alice appuya une nouvelle fois sur le bouton du rez-de-chaussée mais l’ascenseur refusa de bouger. Elle appuya sur le bouton du huitième étage, puis du neuvième, sans que cela ne change quoi que ce soit. Elle essaya le bouton du premier étage, mais elle n’eu pas plus de succès. Elle appuya alors sur le bouton d’alarme, mais aucune sirène ne retentie et le haut-parleur resta silencieux. Il fallait qu’elle se rende à l’évidence.

Elle était coincée dans l’ascenseur.

Elle commença d’abord à paniquer, tournant en rond dans le petit espace clos. Elle ne savait pas combien de temps elle allait rester là, mais si ce soir à minuit elle n’avait toujours pas eu d’orgasme, elle allait mourir d’un vieillissement accéléré. Et ça allait faire mal, très mal. Elle n’allait quand même pas mourir à deux mille cent quarante sept ans, ça serait vraiment trop bête !

Alors elle pensa enfin à son téléphone portable. Elle arrêta de tourner en rond, soudain plus calme, et fouilla dans son sac à main. Elle le fouilla de fond en comble, vidant son contenu sur le sol, mais le téléphone n’était pas là.

Elle avait oubliée son portable chez elle. Alors elle se mit vraiment à paniquer.

Dans toute sa vie, elle n’avait pratiquement jamais connu de situation similaire. Tout d’abord parce que cela faisait à peine plus de vingt ans qu’elle devait avoir un orgasme par jour. Avant, elle devait fournir seulement un orgasme environ tous les six jours, ce qui laissait largement plus de marge. Et ensuite, tout simplement parce qu’elle faisait attention.

Néanmoins, elle avait déjà faillit périr de cette manière. C’était en l’an 203, en Egypte. Elle y avait passé un mois et faisait partie des servantes de pharaon. Pendent longtemps après être partie de Grèce elle avait continuer à faire le métier de servante, n’arrivant de se détacher de l’idée de faire autre chose.

Un jour, la reine l’avait fait demandé. Alice, qui s’appelait alors Antinéa était rentrée dans la chambre royale et y avait trouvée la reine seule, allongée sur le ventre sur son lit. Celle-ci, se tournant à peine vers elle lui demanda de lui faire un massage. Alice/Antinéa s’était approché et avait commencé à masser le dos nu du mieux qu’elle savait le faire. La reine poussa quelques soupirs de contentements puis lui avait demandée de masser plus bas. Alice/Antinéa s’était exécuté, massant le bas du dos et le haut des fesses. Les soupirs de la reine se transformèrent de plus en plus en gémissements. Alice/Antinéa prit le risque de descendre plus bas et de lui masser, en fait lui caresser, les fesses. La reine avait poussés de vrais gémissements et n’avait fait aucunes objections. Alice/Antinéa avait alors continué ses caresses, se montrant plus confiante qu’au début. Elle avait glissée sa main entre les cuisses de la reine, pressant sa paume contre son sexe. La reine avait poussé un long gémissement désireux, encourageant Alice/Antinéa dans ses  » investigations « . Lui soulevant les fesses petit à petit, elle avait obligé la reine à se mettre à genoux, le corps en avant, le cul offert. Alice/Antinéa lui avait ensuite écartée les fesses d’une main et avait commencé à lui lécher l’anus, alternant entre léchage et petits coups de langue. La reine poussait des gémissements réguliers, de plus en plus bruyants. Alice/Antinéa, tout en continuant à lui lécher la rondelle, avait glissé deux doigts dans la fente de plus en plus humide de la reine, faisant de petits va et viens, au même rythme que ses coups de langues. La reine poussait maintenant de véritables cris de plaisir et Alice/Antinéa n’y fit pas attention. Ce qui devait arriver arriva. Le pharaon entra d’un seul coup dans la chambre, faisant claquer les portes sur le mur. Il était de notoriété public que la cruauté de Pharaon était proportion de sa colère. En tant que jaloux paranoïaque, il avait l’air extrêmement en colère. Alice/Antinéa avait à peine tournée la tête vers la porte qui venait de claquer, que la reine lui donnait un violent coup de pied, la faisant tomber en arrière. Elle marcha vers Pharaon en pleurant et criant, désignant Alice/Antinéa du doigt. Elle était en train de l’accuser de l’avoir violée. Le visage du pharaon vira au pourpre et il appela la garde. Alice/Antinéa n’attendit pas celle-ci et se mit à courir droit devant elle, passant entre le couple royale, paralysé par la surprise. Comment fit-elle pour sortir du palais sans se faire prendre par les gardes ? Cela resta toujours un mystère. Mais le fait qu’elle avait fait l’amour avec pratiquement tous les gardiens du palais, sans compter les autres servants et servantes, ne devait pas être pour rien dans la réussite de son évasion.

Elle avait volée un cheval et était parti dans le désert alors que la nuit tombait.

Alice se laissa glisser le long du mur de l’ascenseur et resta assise, genoux contre la poitrine, quelque peu prostrée. Elle allait finir ainsi sa vie, dans un ascenseur. Elle qui avait rêvé vivre encore au moins deux mille ans.

Elle colla son front contre ses genoux et se mit à réfléchir. Pleurer ne servirait à rien, cela ne l’aiderait pas. Il y avait bien peut-être une solution, mais elle doutait que cela puisse marcher. Ce dont elle avait besoin, c’était d’un orgasme. Tout ce qu’elle avait donc à faire, c’était de se masturber jusqu’à ce qu’elle soit au comble de l’excitation…

Elle décida d’ouvrir la bouteille de champagne et de boire un peu, histoire de mieux faire passer le temps. Elle fit sauter le bouchon et porta tout de suite le goulot à sa bouche pour ne pas laisser le liquide déborder.

Elle posa ensuite la bouteille à coté d’elle, enleva ses gants, remonta sa robe sur ses hanches, écarta son string et commença à se  » travailler « . Son pouce massait doucement de façon circulaire son petit bouton de plaisir, de son index et annulaire elle se caressait les lèvres vaginales et son majeur titillait l’entrée de son vagin. Elle porta les doigts de son autre main à sa bouche et les humidifia autant qu’elle pouvait. Elle porta sa deuxième main au dessus de la première, plus bas, et lentement fit pénétrer son majeur dans son petit œillet brun.

Elle leva son visage, collant sa tête au mur derrière elle, les yeux fermés et la bouche entrouverte.

Elle avait errée longtemps dans le désert, peut-être plusieurs semaines. Son cheval était mort au bout de trois jours. Elle, la seule chose qui pouvait la tuer, c’était de ne pas fournir d’orgasme à temps, c’est-à-dire alors environ un par trimestre, ou alors une trop grosse perte de sang d’un seul coup. Elle avait souffert de la faim et de la soif des jours durant, sans mourir, continuant de marcher droit devant elle, le soleil lui brûlant la peau.

Ses  » sauveurs  » avaient été une bande de brigands nomades, des pirates du désert. Ils étaient cinq, quatre hommes et une femme. Ils l’avaient trouvée, marchant droit devant elle, la vision totalement brouillée par la chaleur. Elle ne s’était même pas rendue compte qu’ils l’avaient attachée et jetée comme un vulgaire sac sur le dos d’un cheval.

Une fois remise sur pied, ils pourraient la vendre comme esclave…

Elle était restée couché nue, les pieds liés, les mains attachées dans le dos, un bâillon autour de la bouche, attendant sous la tente que l’on veuille bien s’occuper d’elle. Elle commençait à s’inquiéter ; son dernier orgasme datait du jour où elle était arrivée en Egypte. Elle était ensuite restée un mois, faisant l’amour sans avoir d’orgasme et cela faisait déjà sûrement plus d’un mois qu’elle était partie du palais et qu’elle s’était fait prendre par les voleurs. Elle avait en fait une véritable épée de Damoclès pendue au-dessus de sa tête. Il fallait absolument qu’elle ait un orgasme le plus vite possible.

Les quatre hommes entrèrent sous sa tente et l’un d’entre eux lui enleva son bâillon.

 » – Détachez moi, et je ferais tout ce que vous voulez…

– Ah bon ? Et qu’est-ce que tu sais faire ? demanda celui qui apparemment était le chef de la bande.
– Je saurais vous servir, être votre esclave… Je sais procurer le plaisir aux hommes mieux que quiconque…
– Oui ?
-Oui…
– Vous entendez ça ?… Ecoute moi bien, on connaît toutes les petites ruses des gens de ton espèce. Tu n’arriveras pas à t’enfuir comme ça. Fahir, attache là un peu mieux que ça. Elle a l’air bien maligne.  »

Les trois hommes partirent, laissant Fahir seul avec Alice/Antinéa. Il prit les cordes attachées à sa ceinture et s’approcha d’Alice/Antinéa, un petit sourire sur le visage. Il lui remit son bâillon et commença à  » l’attacher mieux que ça « . Ce qu’il fit en fait était ce qui allait devenir plus tard le bondage. Il fit passer les cordes à la base des seins d’Alice/Antinéa, les serrant juste assez pour les faire pointer, relevés droit devant eux. Il fit passer les cordes dans l’entrecuisse d’Alice/Antinéa, lui faisant ressortir sa vulve de façon obscène… Comme si de rien n’était, Fahir en profita pour la caresser, titillant le bouton et l’entrée du vagin du bout des doigts. Tout de suite, Alice/Antinéa commença à mouiller, n’espérant qu’une chose, qu’il aille plus loin. Il porta les doigts à sa bouche, les suçota lentement, puis se baissa pour donner deux-trois coups de langues au sexe d’Alice. Celle-ci sentie le désir monter en elle, aussi rapide qu’un feu de broussaille. Mais Fahir se releva, rigolant doucement, et s’en alla. Alice/Antinéa cru mourir tellement son désir était grand et inassouvi…

Elle resta toute la journée sous la tente, sans rien faire, ne pouvant pas bouger. On la fit boire et manger, avant de l’abandonner de nouveau.

Ce ne fut que tard dans la nuit, dans le silence pesant du désert, qu’elle reçut de la visite. La femme qui accompagnait les voleurs entra dans la tente et s’approcha d’Alice/Antinéa. Elle s’accroupie devant elle et lui en leva son bâillon.

 » – Est-ce vrai que tu sais comment procurer le plaisir aux hommes ?
– Oui.
– Pourrais-tu m’aider ? Je ne suis pas très douée dans ce domaine et je voudrais en savoir plus…  »

Alice/Antinéa y vit non seulement une occasion d’avoir un orgasme, mais aussi celle de s’enfuir… Et puis les femmes avaient toujours été son péché mignon. Celle-là n’apprendrait pas grand-chose, car Alice/Anitinéa pouvait lire sur son visage comme dans un livre ouvert. Et ce que cette femme voulait, c’était juste faire l’amour…

 » – Oui je vais t’aider.
– Merci. Je saurais m’en souvenir le moment voulu.
– Il va falloir que l’on  » s’entraîne  » l’une sur l’autre…
– Ca ne me dérange pas…
– Et ça serait plus pratique si tu me détachais…
– Non, désolée, ça je ne peux pas. Il va falloir faire comme ça.
– Bien, alors commençons. Pour mieux comprendre les hommes, il faut d’abord bien connaître son propre corps. Nous allons donc commencer par voir où sont nos points sensibles, comment les exciter, les jeux qui peuvent nous y aider. Quand tu sauras faire plaisir à une femme, alors tu sauras faire plaisir à un homme…

La femme avait hochée la tête, rougissant un peu.

– Tu vas d’abord commencer par me lécher, ensuite c’est moi qui te lécherai pour que tu comprennes bien le rapport qu’il y a entre l’action et le résultat de l’action…  »

La femme avait de nouveau hochée la tête, mais timide, n’osait pas trop bouger. Alice/Antinéa lui fit signe de s’approcher avec la tête. Celle-ci s’approcha et s’assit à ses côtés.

– » Tu vas me lécher les seins et en même temps avec ta main, tu me caressera le sexe. Tu décideras seule de quand tu voudras remplacer ta main par ta langue… »

Alice/Antinéa se plaça sur le dos tant bien que mal et resta offerte à la femme qui mit quelques secondes avant de se pencher sur elle.

–  » Je m’appelle Kadija  » dit-elle avant de poser ses lèvres humides sur l’un des tétons d’Alice/Antinéa.

Elle l’aspira et le mordilla doucement, comme si elle-même avait fait ça toute sa vie. Sa main glissa sur le ventre avant de s’arrêter sur le sexe déjà humide d’Alice/Antinéa. Celle se mordilla les lèvres pour ne pas pousser de petits gémissements. Kadija lui suçait les tétons alternativement, alors que ses doigts allaient et venaient le long de ses lèvres vaginales. Puis lentement, elle fit de petits bisous entre les seins d’Alice/Antinéa et descendit doucement sur son ventre et sur son sexe. Alice/Antinéa commençait à gigoter dans tous les sens, son plaisir montant progressivement. Kadija lui lécha si bien son petit bouton rose, ses lèvres, elle introduisit sa langue tellement adroitement dans son vagin qu’elle ne put retenir sa jouissance plus longtemps et l’orgasme la submergea comme une vague de chaleur, des pieds à la tête. Elle en eu le souffle coupé quelques instants. Au moins, elle n’avait plus à s’inquiéter pour sa survie. Kadija bu le jus qui coulait de la chatte d’Alice/Antinéa puis remonta l’embraser.

 » – Tu l’as déjà fait, ce n’est pas possible autrement !
– C’est vrai… Mais je ne savais pas si tu serais d’accord pour le faire avec moi…
– Quand il s’agit de sexe, je suis toujours d’accord !… A moi maintenant !  »

Alice  » se travaillait  » toujours dans l’ascenseur en panne. Ses doigts s’agitaient sur son clito et son petit trou brun, alternant caresses et pénétrations. La bouteille de champagne était pratiquement finie, il en restait à peine un petit fond, mais Alice n’était pas saoule pour autant. C’était là encore l’un des nombreux avantages -ou désavantage- de son immortalité.

Elle décida d’y aller un peu plus fort, ses massages ne lui faisant presque aucun effet. Elle introduisit un à un tous ses doigts puis sa main entière dans sa chatte qui commençait quand même à s’humidifier quelque peu. Ses va-et-vient étaient courts, son poignet n’étant pas extensible à volonté, mais ils étaient rapides et terriblement excitants pour quiconque aurait été à sa place. Malheureusement, ses propres caresses n’avaient sur elle pratiquement pas de  » pouvoir « . Aux grands maux les grands remèdes. Une main s’agitant toujours dans sa chatte, elle attrapa de l’autre la bouteille de champagne et doucement fit pénétrer le goulot dans son anus qui se dilata facilement. Ainsi  » remplie  » de partout, elle avait peut-être une chance d’atteindre un orgasme…

Kadija était accroupie au-dessus du visage d’Alice/Antinéa et celle-ci, toujours complètement attachée, lui donnait de petits coups de langues sur sa chatte poilue. Elle passait alternativement de sa chatte à son petit trou brun et de son petit trou brun à sa chatte. Elle se rendit compte qu’à chaque fois que sa langue allait sur l’anus de Kadija, celle-ci poussait un petit cri à la fois de surprise et d’excitation. Elle n’avait jamais du faire l’expérience de cette caresse buccale. Elle décida donc de s’attarder sur ce petit trou bien souvent ignoré par les langues pas assez exploratrices… Elle lui lécha les fines ridules qui partaient du bord puis  » s’attaqua  » au trou même, lui donnant de petits coups de langue ou le léchant comme on lèche une glace. Parfois sa langue explorait le trou même, pénétrant le plus profond qu’elle pouvait puis s’agitant mollement. Tout comme Alice/Antinéa ne fut pas longue à exploser, l’orgasme de Kadija lui coula le long des fesses. Alice/Antinéa abandonna le petit trou pour récupérer ce jus, ce nectar si précieux en goûtant longtemps son goût.

Les deux femmes se couchèrent l’une en face de l’autre et s’embrassèrent longtemps, se donnant de petits baisers où en se roulant de véritables patins passionnés. Ce fut Kadija qui prit la parole la première.

Malgré tous ses efforts, Alice n’arrivait pas à faire monter son excitation pour atteindre l’orgasme. Par contre, une envie de faire pipi très très pressante s’était faite sentir, et ce sûrement à cause d’un excédant de champagne…

Elle arrêta de se caresser et se concentra pour faire passer l’envie. Mais il n’y avait rien à faire, et plus le temps passait (très rapidement), plus son envie se faisait pressante. Elle regarda autour d’elle. Elle ne pouvait tout de même pas faire pipi dans l’ascenseur ! Il fallait qu’elle trouve une solution, car elle ne pourrait plus se retenir bien longtemps… Déjà son string qui s’était remit en place commençait à se mouiller petit à petit…

Elle enleva complètement celui-ci et le jeta à terre, posa debout la bouteille dessus et s’accroupie au-dessus. Elle  » ouvrit les vannes « , d’abord tout doucement. L’urine coula sur la bouteille et elle réussie finalement à diriger son jet dans le goulot de la bouteille. Alors, avec d’infinies précautions, elle se laissa de plus en plus aller, remplissant peu à peu la bouteille. Lorsque la dernière goûte d’urine tomba, la bouteille était pratiquement remplie de nouveau… Alice prit la bouteille et la lécha pour nettoyer l’urine qu’elle avait mit à coté. Son string était assez mouillé et il y avait sur le sol quelques taches révélatrices. Mais ce n’était rien en comparaison de ce qu’il y aurait pût avoir…

 » – Jamais on ne m’avait léché derrière comme ça !
– Je m’en doutais…
– C’était si bon ! Connais-tu d’autres choses que je serais susceptible de ne pas connaître ?
– Oh ! Sûrement. En cherchant bien, je suis sûr de trouver deux ou trois petits jeux auxquels tu n’as pas encore goûtée…
– Fais moi découvrir, s’il te plaît, fais moi découvrir !
– Non.
– Hein ? Pourquoi ?
– Parce que je ne peux pas, attachée comme je le suis.
– Mais si je te détache et qu’ils s’en aperçoivent, ils me fouetteront à mort ! J’ai été dans ta position tu sais, et je n’ai pas envie d’y retourner…
– Justement, si tu as connu ça, tu dois savoir ce que j’éprouve ! Aide moi ! Aide moi et je t’aiderai à mon tour ! On partira d’ici ensemble !
– Je…
– Courage, on peut le faire !
– Je… D’accord ! Mais tu dois me promettre qu’avant de partir, tu me montreras tes jeux…
– Après c’est mieux, quand on sera à l’abri ?
– Non, car on se séparera vite, et tu le sais bien. La nuie et loin d’être finie, on a le temps.
– D’accord.  »

Kadija se pencha sur Alice/Antinéa et petit à petit lui détacha tout ses liens. Alice/Antinea s’accroupie au milieu de la pièce et invita Kadija à mettre ses mains en coupole, sous elle entre ses cuisses. Celle-ci s’exécuta, approchant ses mains jointes mais ouvertes des cuisses humides d’Alice/Antinéa. Son cœur battait à tout rompre, car elle se doutait de ce qu’elle allait faire et cela excitait sa curiosité énormément. Alice/Antinéa posa ses mains sur ses genoux, leva la tête en l’air, les yeux fermés, et se concentra quelques instants. Un jet d’urine parti soudain directement dans les mains de Kadija qui eu un léger mouvement de recul, mais qui n’enleva pas toutefois ses mains. Cela ne dura pas bien longtemps, Alice/Antinéa n’ayant pas assez bu ses derniers temps pour fournir un jet conséquent, mais cela suffit à Kadija. Celle-ci avait toujours la pisse d’Alice/Antinéa à l’intérieur de ses mains en coupe.

–  » Sens là…  »

Kadija approcha ses mains de son visage et huma le parfum que dégageait l’urine d’Alice/Antinéa. Son nez se retroussa, mais elle n’eu pas de moue de dégoût.

–  » Si tu as envie, tu peux la goûter aussi. Trempe juste le bout de ta langue…  »

Alice/Antinéa n’eu pas le temps de finir sa phrase que Kadija trempait sa langue dans son bol improvisé. Elle releva la tête quelques instants, les yeux toujours rivés sur ses mains, puis elle porta celles-ci à sa bouche pour boire ce qu’elles contenaient. Ses gorgées étaient bruyantes et de l’urine coula sur son menton, sur son cou et jusqu’entre ses seins. Le spectacle eu le dont d’exciter Alice/Antinéa de nouveau, et elle aussi voulue sa  » dose « . Elle s’allongea sur le dos et demanda à Kadija de s’accroupir au-dessus de son visage, au niveau de son menton. Celle-ci, comprenant ce qu’elle allait faire obtempéra rapidement et se mit en place tout en se concentrant. Après quelques secondes, son jet d’urine parti sur le visage d’Alice/Antinéa qui se repositionna pour recevoir le jet dans la bouche. Le jet de Kadija fut beaucoup plus long que le sien, et elle ne put tout boire. De la pisse lui coula sur les joues et le cou. Lorsque Kadija eu finie, Alice/Antinéa s’approcha pour lui nettoyer sa chatte, lécher les gouttes coincées dans sa toison fournit.

Lorsqu’elle eu finit, Elles se relevèrent toutes les deux et s’embrassèrent de nouveau, se léchant les joues et le cou, se nettoyant mutuellement comme deux animaux sauvages.

Ce fut à ce moment là que Fahir entra sous la tente.

Alice ne bougeait plus dans l’ascenseur. Elle pouvait sentir peu à peu son heure approcher, la fin des aventures de sa vie. Elle repensa à tout ce qu’elle avait déjà vécu et se dit que c’était déjà pas mal. Elle consulta sa montre : 11h27. Plus que trente trois minutes avant minuit. Trente-trois minutes avant qu’elle ne se dessèche et se fane. C’en était fini d’elle, finie de ses aventures sexuelles à la gloire de Dionysos, finie de sa vie.

Elle s’affala dans un coin de l’ascenseur et se laissa aller à vouloir s’endormir pour ne pas voir ce qui allait lui arriver.

Fahir resta quelques instants sans bouger, contemplant ces deux femmes qui se tenaient dans les bras l’une de l’autre. Puis il se retourna alors pour donner l’alerte, mais Kadija fût plus rapide. Son pied parti à la vitesse de l’éclair dans l’entrejambe de Fahir qui eu le souffle coupé alors qu’il tombait à genoux. Alice/Antinéa s’approcha alors et lui envoya son genou dans la figure, l’assommant du même coup. Alice/Antinéa lui enleva le tissu qui lui servait de vêtement, s’habilla avec pendent que Kadija se rhabillait.

Les deux femmes sortirent discrètement de la tente, allèrent jusqu’aux chevaux, en prirent deux et libérèrent les autres. Elles s’éloignèrent d’abord à pieds pour ne pas faire de bruit puis montèrent ensuite sur leur monture. Kadija connaissait la route jusqu’à la prochaine ville et elles s’y dirigèrent. Elles y arrivèrent au petit matin et contrairement à ce qu’avait dit Kadija, elles ne se quittèrent pas tout de suite…

Alice allait effectivement s’endormir quand soudainement l’ascenseur se remit en marche et commença à descendre. Elle se releva, enfourna son string dans son sac à main et prit la bouteille de champagne en main.

Lorsque les portes s’ouvrirent au rez-de-chaussée, ce fut sur l’allure magnifique de Juliette.

 » – Juliette !
– Bah alors ma grande, qu’est-ce que tu fais là ? Je m’inquiétais de ne pas te voir venir à la soirée ! Comme tu ne répondais pas au téléphone, j’ai décidé de venir…  »

Alice sauta au cou de Juliette et lui roula une pelle d’enfer.

 » – Juliette, il faut absolument que tu me rende un immense service !
– Dis ?
– Il faut que tu me fasses avoir un orgasme en moins d’une demi heure… Tu crois pouvoir y arriver ?
– Bah, et la fête ?
– On s’en fout, on la fera nous même la fête !
– Une demi heure, ça va être juste…

Alice leva la bouteille de champagne remplie d’urine et présenta le goulot sous le nez de Juliette.

 » – Si tu y arrive, je t’offre le champagne… Spéciale cuvée… Mon vignoble !… On y va ?
– On y va !  »

A la demande d’Alice, les deux femmes montèrent les étages à pieds. La suite est une autre histoire…

Mathieu.etc@laposte.net

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3 réponses à Alice 2. L’ascenseur par Mathieu02

  1. Lucky dit :

    Ça m’a fait penser à Balasko dans « Le Père Noël est une ordure « 

  2. Maud Anne Amaro dit :

    Fantastique et uro ! Je kiffe

  3. Biquet dit :

    Tourer en rond dans un ascenseur , Voilà qui n’est guère banal

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