Fessée en ville
par Christelle
Dring ! dring !
Le téléphone sonne ! Je vais répondre, chic, c’est l’agence d’escorting ! Chic et pas chic !
Chic parce que si j’accepte ce qu’on va me proposer, cela me fera un peu d’argent.
Pas chic, parce que faut voir toutes les prestations farfelues que je suis « obligée » de me taper. Bien qu’obligé soit un grand mot, il y a quand même des trucs que je refuse, mais on ne peut pas tout refuser…
Mais bon, j’en ai un peu soupé des prestations pour enterrement de vie de garçon, ou des dîners d’escortes pendant lequel le mec me débite durant des heures des histoires qui ne m’intéressent pas. Cela dit ce sont les prestations longues, donc les plus chiantes qui sont le mieux payées. Les courtes, c’est une heure, pipe et levrette sans prise de tête..
– Une petite seconde !
Ben, oui, je m’aperçois que je ne me suis même pas présentée : Donc moi c’est Emilie et ce que mon nom ne dit pas c’est que je suis eurasienne, assez fine, très gracieuse parait-il et comme le temps passe trop vite j’aurais bientôt 25 ans.
– Oui, je vous écoute !
– On a une cliente qui cherche quelqu’un qui serait d’accord pour recevoir une fessée, ça te branche ?
– Tout dépend, si c’est juste une fessée pour rigoler et qu’elle ne tape pas trop fort, pourquoi pas ?
– Bon, voilà, note l’adresse, une fois chez elle, tu lui annonces que tu viens pour faire le ménage et tu entres complètement dans son trip. Elle est assez généreuse.
– Il y aura du sexe ?
– Tu sais bien que ce genre de choses ne nous regarde pas !
– Bon je verrais bien.
A 16 heures je me retrouve dans les beaux quartiers, Je sonne à une double porte en bois (superbe la porte). Apparaît alors une nana en tailleur-pantalon gris. Brune, assez fine, taille moyenne, rien de spécial, mais le visage est agréable, des yeux qui pétillent et joli nez un peu pointu qui le fait bien.
– Bonjour, vous êtes Emile, je suppose ?
– Eh, oui !
– Ben entrez ! J’ai demandé une boniche pour faire un peu de nettoyage, ma femme de ménage est malade et moi je n’ai pas le temps. Entre je vais vous montrer ce qu’il faut faire… Je m’appelle Corinne, je vous dis ça parce qu’il faudra bien que vous mettiez un nom sur mon visage, mais pour l’instant vous m’appellerez « madame »
– Bien Madame !
J’ignore ce qu’elle fabrique dans la vie, mais il y a du fric ici !
Un chien se pointe, genre Labrador, il me renifle et s’en va je ne sais où.
– Voilà, il faut passer l’aspirateur et le plumeau dans cette pièce et dans celle d’à côté. Tout le matériel est dans le petit placard là-bas. Je vous ai aussi préparé une blouse et des mules… Vous pourrez mettre vos affaires dans l’entrée… Je retourne dans mon bureau, vous ne me dérangez sous aucun prétexte, je reviendrais voir où vous en êtes d’ici une heure environ.
– Bien madame !
Parce qu’en plus il faut que je fasse le ménage pour de vrai ! Pas bien grave, j’ai connu des pires corvées, il fait très chaud en ce mois de Juillet, je me déshabille entièrement à l’exception de ma petite culotte rouge et je revêts la petite blouse en nylon rose que ma confié Madame Corinne.
Je décide logiquement de commencer par passer le plumeau, je m’aperçois qu’au moins à ce niveau-là, ce n’est pas de la mise en scène, il y a vraiment de la poussière. La tâche n’est pas évidente de rapidité, il y a des bibelots partout y compris des machins assez lourds et délicieusement ringards, un chien couché en laiton, des bustes de musiciens en pierre et j’en passe. Et puis le plumeau… moi un plumeau comme ça, je le jette et j’en achète un autre, non chez ces gens-là, ça garde les plumeaux déficients. Résultat je vais mettre deux fois plus de temps. Je me demande ce que va être la suite, non pas la suite immédiate, elle va me flanquer une fessée et je vais me laisser faire… puisque le programme est ainsi, mais la suite de la suite… on verra bien…
Une heure tapante après que Corinne m’a laissé seule la voici qui revient :
– Alors ça avance ?
– Ben, oui ça avance, mais ce n’est pas fini !
– Je vois ! Au prix où je vous paie, vous pourriez faire un effort !
– Je vais essayer d’aller plus vite, madame, mais il n’est pas toujours facile de faire vite et bien (j’ai un peu de mal à jouer la comédie quand même)
– Mais je ne t’ai pas demandé d’être insolente, petite pétasse
Elle m’attrape alors par les cheveux et me force à me diriger vers le canapé, dans lequel elle me pousse.
– Ne bouge pas, reste comme ça, petite salope !
– Bien madame !
– Allez penche-toi bien !
Je le fais, elle soulève la blouse libérant mes fesses que ma culotte ne cache pas beaucoup.
– Alors comme ça, tu fais la pute tu n’as pas honte ?
– Ben non !
– Tu n’as pas honte parce que tu dois être vicieuse, tu dois aimer sucer de bonnes queues bien raides, n’est-ce pas ?
– Ben oui, c’est ça !
– Tu vas voir ton cul, je vais te le chauffer !
– Allez-y madame si vous estimez que j’ai mérité une punition
– Je ne te demande pas de faire des commentaires, petite morue !
Elle est d’un romantique…
– Passe ta tête entre mes jambes !
Hein ? Pour quoi faire, mais elle me tient à nouveau les cheveux, elle m’oblige à le faire et puis je comprends, elle veut me coincer la tête. C’est idiot, de toute façon je n’aurais pas bougé.
Et elle commence par me foutre des claques sur les fesses, pour l’instant ça va c’est supportable, elle s’arrête un moment pour me peloter, faut surtout pas se gêner.
– Tu sais que tu as un joli petit cul, toi !
Et voilà, je viens de comprendre que la petite séance risque de ne pas se terminer avec la fessée… J’aurais peut-être dû négocier tout cela avant… mais j’ai la faiblesse de la croire honnête… Pour l’instant elle tape et retape… et mon pauvre cul commence à chauffer. Enfin elle s’arrête. Elle va s’asseoir sur le canapé :
– Viens te coucher sur mes cuisses, j’ai encore envie de te fesser !
Au moins c’est clair, je m’installe et la voici qui recommence, je vais avoir le cul en feu si elle continue. J’ai bien sûr la capacité de tout stopper, je ne suis pas prisonnière et de plus elle me semble bien frêle, mais bon, pour l’instant, il n’y a pas péril en la demeure…
– Bon ça va, assieds-toi à côté de moi !
On y va, on y va !
– Hummm, ça m’a excitée de te taper les fesses, mais maintenant que j’ai vu ton cul j’aimerais bien voir le reste, laisse-moi déboutonner cette blouse !
Elle le fait, et comme j’ai déposé mon soutien-gorge en me changeant, me voici la poitrine à l’air.
– Humm pas mal tout ça ! Dit-elle en m’empaumant mon sein gauche de sa petite main.
Je lui adresse un petit sourire pour lui signifier que ses audaces ne me gênent pas. Alors elle en profite et me fout l’autre main sur ma culotte juste à l’emplacement de ma chatte.
– Dis-moi : ça t’a excitée que je te donne la fessée ?
– Excitée, c’est peut-être un grand mot, mais ce n’était pas désagréable…
– T’es vraiment une petite pute !
Elle écarte alors la culotte sur le côté dévoilant ainsi mon petit minou rasé. Elle me le caresse, me le tripote, puis introduit carrément un doigt dedans. Pas trop gênée la Corinne. Son doigt va et vient, ça commence à m’émoustiller sérieusement son truc. Mais voilà qu’elle fait une pause, elle ouvre son haut de tailleur sous lequel il n’y avait rien et c’est donc à son tour de m’exhiber une jolie petite poitrine. Elle m’attire contre son torse pour que je lui embrasse les seins, je le fais approchant mon petit bout de langue des tétons dressés d’excitation.
– Retire moi le pantalon maintenant !
Je le fais, lui embrasse un peu les cuisses et le ventre, puis dans le mouvement je prends l’initiative de faire glisser aussi la culotte. Je mets un doigt sur sa chatte, c’est ce qu’elle souhaitait, elle se laisse faire, j’approche ma bouche et commence à lécher. Elle reste passive quelques instants.
– Attends un peu, j’ai envie de pisser ! Lèche-moi plutôt un peu derrière !
Elle se tourne me présentant son petit cul, je dirige alors ma langue vers son anus et commence à lécher.
– Allez lèche-moi bien le trou du cul, petite traînée !
Elle m’énerve à me traiter de tous les noms, mais bon si ça l’excite. Je lui lèche le cul, il ne sent pas précisément la rose mais ça va !
– Ça te plait, petite salope de lécher mon cul plein de merde !
– Assurément ! Répondis-je, ne souhaitant pas la contrarier.
– Viens ! Dit-elle en se levant brusquement, je vais aller pisser, tu vas me regarder !
Ben voyons ! Je la suis, madame s’assoit sur la cuvette en écartant bien ses jambes. Elle se concentre…
– Putain, je suis excitée comme c’est pas possible, j’ai envie de faire quelque chose de dingue, tu voudrais bien ?
– Vous voulez faire quoi ?
– J’aimerai bien te pisser dessus !
– Ce n’est pas un problème !
La voici joyeuse comme un pinson, elle m’intime l’ordre de me coucher sur le sol de la toilette (j’ai rarement vu une toilette aussi grande). Elle est debout au-dessus de moi et commence à me pisser sur le ventre, elle avance vers mes seins, le contact de ce liquide tiède n’est absolument pas désagréable.
– Si je ne me rince pas, tu me lèches quand même ? Demande-t-elle.
– Pas de problème tu peux même me pisser dans la bouche (je ne vais tout de même pas continuer à la vouvoyer après une telle intimité.)
Du coup elle se baisse, met en contact sa chatte avec ma bouche et y fait couler les dernières gouttes, ma langue s’active alors sur son clitoris, déjà je la sens frétiller. Sa chatte a un curieux goût : au salé de l’urine s’ajoute quelque chose de beaucoup plus mielleux, de beaucoup plus sucré, curieux mélange. Corinne commence à ânonner. J’accélère mes mouvements, dans un moment de tendresse, je lui attrape les mains, je la sens se contracter, je vais de plus en plus vite, et soudain la voici qui hurle ! Elle reste un moment comme statufiée puis pousse un grand soupir.
– Tu as une sacrée langue, toi ! Tu me lèches presque aussi bien que le chien !
Je ne suis pas sûre d’avoir bien entendu, je fais une telle tronche que la Corinne se croit obligé de préciser :
– Ben quoi ? Tu ne t’es jamais fait lécher par un chien !
– Ben, non !
– Quelle époque de coincés ! Tu passes à côté de quelque chose ! C’est génial !
– Je n’en doute pas un instant, mais ce n’est pas mon truc !
– Qu’est-ce que tu en sais ? Tu n’as jamais essayé !
– Ça ne me dit rien !
– Je vais te montrer !
– Non, non, ce n’est pas la peine !
– Du calme, tu regardes, c’est tout ! Rola, viens par ici.
Le chien arrive en remuant la queue, Corine se touche la chatte, puis tend ses doigts vers le chien qui les lèche, elle rapproche ensuite ses doigts de sa chatte et c’est parti pour de grandes lampés.
Je suis tétanisée, je suis là à regarder ce spectacle pervers et je mouille comme une éponge !
– Tu veux essayer ?
– Je ne sais pas !
Pourquoi n’ais je pas répondu « non » ? Idiote que je suis ?
Corine se lève, entraine le chien vers moi, lui présente ma chatte et l’instant d’après je sentais sa grosse langue me lécher. Je suis en train de me faire lécher par un chien et au lieu de me rebeller, j’en redemanderais presque.
– T’as vu sa bite ? Me demande Corine.
– Euh, oui !
– Tu veux la sucer ?
– Ça ne vas pas, non ?
Corine a couché le chien sur le côté et a introduit sa bite dans sa bouche, c’est ni plus ni moins de la provocation, je me demandais comment réagir intelligemment mais je n’étais pas au bout de mes surprises, Corinne ne met en levrette et s’efforce de faire venir le chien derrière elle. Le chien comprend l’instruction de travers et se met à lui lécher le cul.
– Il faudrait que tu diriges sa bite vers mon cul ! Me dit Corine
– Tu veux que je fasse ça !
– A moins que tu préfère que ce soit toi qu’il baise
– Ça va trop loin, Corine !
Je ne bouge pas, mais soudain le chien semble avoir compris ce que sa maîtresse attend de lui et le voilà qui la baise en haletant comme un damné. Quel spectacle ! Je ne suis pas près de l’oublier, ça a bien duré dix minutes ! Après le chien s’en est allé dormir.
J’étais à ce moment, tellement excitée que si elle m’avais demandé de passer à l’acte, je n’aurais probablement pas refusé, mais elle ne me l’a pas demandé
– Si tu veux prendre une douche te gêne pas !
Ben non je ne vais pas me gêner, j’ai fait la pute de service et ça n’a pas été une corvée, simplement je suis excitée comme une puce et cette petite bourgeoise friquée n’a pas pensé un moment que moi aussi j’aurais bien aimé jouir.
Alors je m’en vais sous la douche, et tandis que je dirige la douchette sur mon bas ventre, je commence de l’autre main à me titiller le bout de mes seins. Trop énervée, je ne vais pas y arriver comme ça, je coupe l’eau, je m’assois sur le sol du carré à douche et commence à me masturber de façon plus classique… ça commence à venir… La porte s’ouvre
– Tu n’as besoin de rien ?
Quelle connasse, elle a tout fait rater, tant pis, je me branlerais à la maison, je fini de me rincer, je me sèche, je passe devant elle dans le salon complètement à poil… comme Corinne car elle aussi doit attendre pour se doucher et elle ne s’est pas revêtue. Je récupère mes fringues, me rhabille.
Elle me tend une enveloppe ! Le prix de la prestation ! Je n’aime pas les enveloppes, on ne voit pas ce qu’il y a dedans, mais je n’ai pas l’incorrection de l’ouvrir devant elle.
– OK ! Merci, j’y vais ! J’espère que ça vous a convenu !
Elle ne répond pas, mais elle s’avance vers moi ! Je vais pour lui tendre la main.
– Tss, on se fait la bise ! Me dit-elle.
Ok pour la bise, mais là où j’attendais un chaste bisou sur les joues, elle approche ses lèvres des miennes et entreprend de me rouler un patin. Je me laisse faire, et nos langues s’amusent entre elles. Je ne sais pas comment je me suis débrouillée mais un moment je me suis retrouvé avec son joli nez dans ma bouche, j’ai adore le lui lécher.
– Je voudrais te dire deux choses, me dit-elle ! La prestation était très bien mais elle est finie, ça c’est la première chose.
– Oui…
– La seconde c’est que je voudrais bien remettre ça !
– Quand uu veux !
– Pourquoi pas tout de suite, on va faire une petite pause « Orangina » et ensuite on va inverser les rôles c’est moi qui vais te faire jouir… Je vais aller te préparer une deuxième enveloppe. D’accord ?
– Bien sûr ma jolie !
– Alors embrasse-moi encore mon grand nez de salope !
Fin
Kriss Baxter – 2004/2022
Une chaude ambiance décrite avec talent
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, donner la fessée de façon satisfaisante n’est pas si évident
Ah ces bourgeoises goudous et leurs clébards ! Quel trip !
Remarquez :les fessées à la campagne, ce n’est pas mal non plus )
De la perversion décontractée, c’est bien
Ça ne me déplairait pas comme petit scénario coquin
Bonne ambiance mais l’épisode avec le chien aurait pu être plus travaillé
Comme dirait l’autre, j’ai lu mieux ! D’autant que l’auteur n’a pas su la finir ! M’enfin on ne va pas cracher dans la soupe non plus ! On encourage notre sympathique Christelle
J’ai adoré cette petite histoire, c’est bien écrit, excitant, léger, charmant, pervers… tout ça, tout ça…