Debout Mesdames !
par Martine
(et donc pour une fois sans Jean-Michel !)
Depuis deux siècles, la morale, les bonnes manières, l’éducation donnée aux filles font que les femmes, sont gratifiées de qualificatifs immérités si elles sont prises en flagrant délit ou qu’elles reconnaissent qu’il leur arrive de faire pipi debout.
On peut se demander comment elles s’y prenaient à l’âge de pierre.
Une chose est sûre, c’est qu’aujourd’hui encore, dans des pays africains, ou dans les pays nordiques, on trouve cela normal.
Au début du 19ème siècle, dans la Royaume-Uni, il existait dans beaucoup de villes des endroits, ou ces dames pouvaient se soulager debout. Bien pratique quand on voit les robes que l’on portait en ce temps là. Hélas, l’austère reine Victoria, pour des raisons morale (on se demande lesquelles) dès son avènement, et, dit-on pour plaire à son mari, le prince Albert de Saxe-Cobourg, fit fermer ces édicules.
Dans la plupart de nos pays dits « civilisés » c’est très mal vu, même si cela est fait le plus discrètement possible.
On pardonnera à une femme vue s’épanchant accroupie dans la nature avec ses fesses à l’air, qu’on lui fera rudement le reproche de faire debout sans rien faire voir. Pourquoi cela ne choque t’il pas quand il s’agit d’un homme ?
Naviguant sur le Net, j’ai découvert quelques sites où il était question de ces considérations, et j’ai pu constater qu’aux Etats-Unis par exemple, on voyait ce problème différemment qu’en Europe. A tel point, que l’on raconte qu’en 1997 (c’est pas vieux), une dame à créé le « Guide original de la femme qui souhaite faire pipi de bout ».
C’est une journaliste qui s’appelle Denise Decker. Depuis ce temps beaucoup d’eau est passé sous les ponts et ce guide aurait été vendu à trois millions d’exemplaires à des femmes qui en avaient besoin. Elles sont de toutes conditions sociales, en particulier celles pour qui c’est difficile de se déshabiller comme: voyageuses, docteurs, femmes pompiers, gardiennes de forêt ou femmes policiers ou travaillant dans la nature en général.
Une autre journaliste des Etats Unis, nommée Bob Rubel, à publié un article le 1err Octobre 1999 dans un journal appelé « Ho », montrant le sérieux avec lequel ce problème est considéré dans ce pays. Voici des extraits de cet article:
« Le nombre croissant de femmes servant dans les forces armées de terre des Etats Unis a amené a étudier l’éventuelle création d’urinoirs pour femmes prés des salles de repos. Ces urinoirs tenant moins de place et coûtant moins cher que les toilettes habituelles.
Cette étude a coûté 300.000 dollars, pour arriver à la conclusion ahurissante que les femmes ne pouvaient pas faire pipi debout ».
Et ça n’est pas tout ! Cette conclusion rendue publique, une entreprise, la « Caring Hands Inc ». sentant le créneau, a proposé de fabriquer des entonnoirs à cette intention. Ne riez surtout pas, c’est vrai !
Ces études n’ont vraisemblablement pas été faites par des femmes. Seuls des technocrates sans doutes machos, de peur de perdre leurs prérogatives, ont pu sortir des inepties pareilles.
Denise Decker, déjà citée, est infirmière, elle est formelle, et elle a raison: il est possible pour une femme de s’épancher devant elle avec un minimum d’habitude et en toute discrétion. Suite à la parution de son guide, elle cite des courriers qu’elle reçoit: :
Debbe écrit : Des circonstances heureuses m’ont fait lire vos écrits. Je suis sûre que beaucoup de femmes essaient vos conclusions en cachette.
Janice écrit : Je suis étudiante à l’université et vous seriez étonnée de voir combien de filles de cette université emploient les urinoirs des hommes. Je trouve personnellement ennuyeux de faire pipi dans les toilettes. C’est beaucoup plus passionnant et audacieux de faire debout devant un urinoir. N’importe quelle femme peut faire, en regardant le mur comme les hommes. Ici au Texas, prés d’un de nos stades, sont installés des urinoirs destinés aux femmes en plus des cabines habituelles. Il y a toujours de longues files d’attente devant ces cabines, beaucoup moins face aux urinoirs où je vais avec mes amies Judy et Karen. Parfois nous nous amusons à celle qui fera le plus long jet.
Gabrielle écrit : J’ai pris l’habitude de faire debout dans n’importe quel endroit, avec ou sans urinoir. Pantalons et slip descendus sur les genoux, je pousse très fort jusqu’à la fin. Si je porte des pantalons avec une grande fermeture Eclair, j’ouvre juste la fermeture bien à fond, tire un peu mon slip sur le côté pour laisser passer le jet. Une fois, en promenade, une dame m’a demandé si j’avais un pénis et comment je faisais. Que nos mères nous ont caché de choses !
Dorothy écrit : Je ne fais même pas de gouttes, je ne dois même pas m’essuyer. Voilà dix ans que je fais ainsi. Si on est bonne, on doit pouvoir nous aussi inscrire son nom sur la neige.
Lisa écrit : Mon secret ? : J’appuie les bords de mon jeans autour de mes lèvres et je tire un peu sur les côtés. Je remonte un peu vers le haut pour diriger le jet. Il reste quelques fois quelques gouttes quand j’ai fini, mais guère plus que par la méthode traditionnelle.
On demande souvent aux apprentis rédacteurs de répondre à 4 questions essentielles :
Pourquoi ?…..Quand ?…..Ou ?…..Comment ?…..
Essayons de répondre à chacune de ces interrogations.
Pourquoi. ? Sans doute le premier argument est la rapidité: rien à enlever ou à baisser. En jupes c’est l’idéal. En jean’s, c’est plus délicat mais ça marche très bien aussi, en déboutonnant le bouton du haut ou l’agrafe et en gardant la ceinture.
A la rapidité s’ajoute la discrétion. Jean’s ou culotte baissé, et accroupie, inutile de dire pourquoi. Mais même en groupe, il suffit de s’éloigner un peu à l’écart. Sur le bas côté de la route ou sur une aire de stationnement, protégée par les voitures, éventuellement portes ouvertes, peu d’usagers roulant à 90 km/h devineront ce que vous faites. Vous ressemblerez beaucoup à quelqu’un qui cherche à ouvrir une bouteille récalcitrante, ou qui pèle une orange, ou qui s’essuie les mains après avoir déjeuné.
Quand ?. Quelle question….Mais quand on en a envie, et surtout lorsque les circonstances ne se prêtent pas au déshabillage et qu’en plus ça urge ! Mieux vaut ne pas risquer de réveiller sa cystite ou de faire dans son slip.
Où ?. Même à la maison si on en a envie, urgence ou pas. Question d’habitude. Il y a la cabine de douche, la cuvette des toilettes, le lavabo, ou n’importe quel récipient, éventuellement le jardin, pour celles qui ont le plaisir dans avoir un.
Passons sur les toilettes publiques dont la propreté nous oblige à « tenir nos distances » avec elles. Même chose souvent pour celles des autoroutes.
Dans la nature on trouve toujours un endroit pour nous cacher quelques instants : bosquet, meule de paille, champs de maïs, de tournesol, muret, etc… et derrière la voiture évidemment.
Les parkings de supermarchés, les jours de pointe, avec toutes les places occupées, sont aussi propices, faute de mieux. En ville c’est plus difficile, mais on trouve aussi et il y a souvent des toilettes ou des cafés.
Personnellement, à partir du moment ou je commence à descendre la fermeture Eclair et le moment où elle est remontée, il me faut huit secondes, même avec une grosse envie.
Comment. ? La journaliste Denise Decker, citée plus haut, parle de deux grandes méthodes.
1) La méthode libre. La plus simple, mais elle demande un peu d’entraînement dans la cabine de douche. La vulve dégagée, on place l’index et le majeur en V renversé au dessus de la sortie de l’urètre en écartant un peu les petites lèvres. C’est un coup à prendre pour diriger un jet propre juste en face. On peut aussi se contenter de mettre une main de chaque côté pour ouvrir un peu. Ce sont alors les petites lèvres qui dirigent le jet qui bruisse un peu au passage. Cette méthode libre est la plus utilisée par rapport à la suivante.
2) La méthode assistée. Denise Decker parle aussi de la possibilité d’utiliser des accessoires qui facilitent la chose. Il s’agit du P-mate et du Géniuslady. Ce sont deux petits accessoires en carton imperméabilisé que l’on place au bon endroit.
Les créateurs de ces accessoires (la P-société) ont même créé également des urinoirs mobiles que l’on installe sur les champs de foire, les lieux de grands rassemblement, etc… pour les utilisatrices qui se servent de ce petit matériel vendu pour trois fois rien, et qui est évidemment à usage unique.
Le dernier né de ces modèles d’urinoir pour femmes s’appelle le WC 3, très répandu parait-il dans la nord de Etats-Unis si on en croit le site publicitaire.
L’idéal en matière d’accessoire est sans conteste le Travelmate (Voir ce mot dans le « Dico » de Vassilia). Ce petit accessoire en forme de cuillère est muni d’un écoulement. Il suffit de le placer sous la sortie de l’urètre. Les petites lèvres assurent une étanchéité quasi parfaite. En se laissant aller doucement, il n’y a aucune goutte perdue. On rince ensuite l’appareil dès qu’on peut et on le range dans un petit étui qui se loge trés bien dans le sac, la poche ou…..accroché à la ceinture. Il a l’avantage de ne demander aucun déshabillage. On le passe par la braguette, puis par la jambe du slip ou du string et même sans regarder, on sent quand il est en place. Bien utilisé, pas la peine d’essuyer.
La pub de cet accessoire précise dans ses avantages que non seulement il est facile d’emploi, que son usage est discret, mais qu’en plus ……on ne risque plus d’être piquée par les moustiques.
Son inconvénient est de n’être pas en vente en France. Il est vendu au Canada et on peut le commander contre un chèque en euros. (Entre 12 et 15 euros). Il ne présente aucun problème d’hygiène et s’adapte très facilement à l’anatomie féminine.
On peut lire ou relire à ce propos: « L’initiation de Martine » dans la liste de « Récits par auteurs » de Jean-Michel et Martine.
Conclusions. Le but de cette information n’est pas le dévergondage ni l’incitation à l’exhibitionnisme, mais de tenter de convaincre les femmes européennes qu’elles peuvent faire comme aux Etats-Unis ou ailleurs, et que c’est parfois bien pratique.
Voyageant beaucoup, il m’arrive d’être obligée de m’arrêter dans la nature. Seule, il faut que je me débrouille pour faire vite.
J’ai parfois mon « garde du corps », et dans ce cas, s’agissant d’un « pipi nécessité », je lui tourne le dos et il se fait oublier.
Mais une autre façon de voir la chose, est son petit côté « érotique » que je cultive.
Mon compagnon ne déteste pas que je lui fasse de temps à autres un « pipi provoc ». Il aime me voir faire et je reconnais que j’aime son regard sur le bas de mon ventre dans ce cas.
Enfin Mesdames, Mesdemoiselles, qui lirez ce texte, sachez que cela est aussi un excellent moyen de réveiller la libido parfois paresseuse de nos partenaires. Mais c’est un secret entre nous.
Toutes les informations viennent de sites situés aux USA. Pas de sites français. Sauf « Mytilène » d’où j’ai été virée pour avoir parlé d’érotisme à ce propos. Aucun accessoire vendu en France, même pas en sex-shop. On peut consulter le sites suivant
Les lois de Farfel. U. – un article sur le Momosite
Martine
Janmich59@aol.com
PS : les sites de références cités par Martine n’existent plus en l’état aujourd’hui…
J’ai du mal avec ce texte qui fait preuve d’un prosélytisme qui ne veut pas s’avouer !
Les femmes (tout comme les hommes d’ailleurs) ont le droit de pisser comme elles l’entendent : debout, accroupi, à quatre pattes ou en faisant le poirier… et toutes les littératures indiquant qu’il faudrait en la matière mieux faire ceci que cela me semblent malvenues