Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 2 – Jodie chez la baronne

Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 2 – Jodie chez la baronne

Matteo et Augusto s’attablent à la terrasse d’un bistrot voisin.

– Alors on fait quoi ? Demande Augusto
– On va acheter une perceuse et essayer de venir à bout de cette porte blindée.
– Tu vas savoir faire ?
– On va se débrouiller.

Une idée qui paraît simple maïs sujette à complications imprévues…

Une fois la perceuse achetée, ils se rendent compte qu’elle est insuffisamment chargée.

Qu’à cela ne tienne, ils retournent au bistrot et demandent au patron s’il n’y aurait pas une prise électrique permettant de recharger… les téléphones.

– Donnez, je vais vous le mettre en charge
– Voilà ! Répond Matteo en tendant la base de la perceuse
– C’est pas un téléphone, ça !
– Non mais c’est déchargé…
– Non, mais ce n’est pas Bricomarché ici, je veux bien recharger les téléphones, mais juste les téléphones !
– S’il vous plaît ! Implore Matteo
– Je vous ai dit non, faut vous le dire en quelle langue ?

Alors ils firent autrement, dans un autre bistrot, ils demandèrent une place avec prise électrique. Matteo y brancha son téléphone puis dès que le serveur eut le dos tourné ils branchèrent la base de la perceuse.

– Qu’est-ce qu’on peut perdre comme temps avec des conneries ! Soupira Augusto.

L’outil chargé, nos deux idiots se pointèrent devant la porte blindée. Autant dire qu’ils se trouvèrent là comme une poule devant un couteau ne sachant comment opérer avec la perceuse.

Et puis il y avait autre chose, l’arrière de l’église jouxtait une rue très commerçante. Autrement dit, côté discrétion ce n’était pas vraiment ça.

Ils décidèrent alors de revenir en pleine nuit. Imaginez… L’endroit mal éclairé, la police municipale qui passe et repasse et nos deux rigolos qui sont aussi bricoleurs que Brigitte Bardot…

– On ne va pas y arriver ! Concéda Matteo, on va aller se coucher.
– Où ça ?
– A l’hôtel.
– C’est cher.
– Alors dans la bagnole

Mercredi 17 avril

Au petit matin après avoir très mal dormi ils s’attablèrent au bistrot devant un café crème.

– On va faire autrement, on va attendre que la mère Keller se pointe et on va la doubler.
– Mais comment on va justifier notre présence ?
– T’inquiète, le baratin ça me connait. Conclut Matteo.

Jodie Keller se présente devant le curé et après les politesses d’usages…

– Bonjour madame, je vais vous montrer la trappe et allons descendre, mais vos collaborateurs ont dû vous avertir qu’ils n’avaient rien trouvé.
– Mes collaborateurs ? S’étonne Jodie avant de se reprendre et de réaliser qu’on tente de la doubler.

Elle choisit en conséquence de jouer le jeu…

– Oui, il nous faut faire des tests plus pointus.

Tapis dans l’ombre (comme on dit) Augusto et Matteo attendaient l’arrivée de Jodie

– Ce doit être elle !. Indique Matteo en voyant une jolie femme pénétrer dans l’église.
– On y va ?
– Non, on laisse passer un quart d’heure. On dira qu’on a entendu parler de la trappe et que ça nous a intéressé. Si on nous demande nos sources on refusera de répondre.

Et un quart d’heure plus tard, nos deux farfelus entraient à leur tour dans l’église .

– Ah, voici vos collaborateurs ! S’exclame le curé provoquant l’incompréhension des deux filous.
– Alors les gars, ça va ? Renchérit Jodie.
– Euh….
– Ben quoi, vous nous faites une crise de timidité ? S’amuse Jodie.

Tout le monde descend par la trappe à l’aide de l’échelle, Jodie tape sur les parois… au nord et au sud ça sonne creux, contrairement aux parois latérales.

– Bon, les gars, vos conclusions ?
.
Matteo n’a d’autres choix que d’entrer dans le jeu de Jodie, un jeu qu’il ne maitrise plus vraiment.

– En faisant le tour de l’église, on s’est aperçu qu’un local protégé par une porte blindée correspond à ce qu’il y a derrière la paroi sud.
– Ah ! Allons voir ça de plus près !

Et tout ce petit monde d’aller examiner la fameuse porte.

– S’il y a un trésor, il est derrière ! Annonce doctement Matteo.
– Certainement pas ! Objecte Jodie.
– Comment ça ? Demande Matteo, stupéfait.
– Faut réfléchir un peu quelque fois. Quand on trouve un trésor on l’embarque, on ne le laisse pas derrière soi en blindant la porte ! Si cette porte est blindée, c’est pour d’autres raisons qui ne nous regardent pas. Mais j’ai comme une idée, si vous le voulez bien nous allons redescendre.

Et tout le monde redescend…

– Quelqu’un aurait un couteau, ou un truc dans le genre. Demande Jodie.
– J’ai une lime à ongles ! Répond Mattéo.

Jodie effectue à l’aide de l’instrument un léger grattage sur la cloison nord puis un autre sur le la cloison sud…

– Et voilà ce qu’il fallait démontrer ! S’écrie Jodie provoquant l’incompréhension du groupe.
– Expliquez-nous ! Demande le curé.
– Ces deux cloisons n’ont pas été construites avec les mêmes matériaux. La cloison sud est plus récente.
– Et donc ?
– Formulons une hypothèse, ce sera juste une hypothèse, à une époque, la salle derrière la porte blindée jouxtait cette pièce qui à l’origine devait être plus vaste. On peut donc imaginer qu’entre les deux pièces il y en une autre !
– Ah ! Intervient Mattéo, on a une perceuse, on peut essayer de forcer la cloison
– Ça va pas, non ?
– Pardon !
– Vous ne savez pas ce qu’il y a derrière ! Imaginez qu’il y ait une tapisserie, un retable ou je ne sais quoi encore, vous voulez vraiment prendre le risque de trouer tout ça avec votre putain de perceuse.

La vulgarité de la réplique n’était pas gratuite, elle lui permettait d’humilier son interlocuteur.

– Comment faire alors ? Demande le curé.
– On va passer par l’autre côté !
– C’est blindé.
– On s’en fout, je vais faire appel à un serrurier.
– Mais il n’acceptera pas…
– Si ! Depuis la loi de la séparation de l’église et de l’état, les églises appartiennent aux communes, il me faut donc uniquement l’autorisation du maire.
– Je vous souhaite bien du courage, c’est un véritable crétin ! Fit remarquer le curé.

La secrétaire du maire proposa un rendez-vous dans huit jours.

– Ecoutez, je suis mandaté par le ministère de la culture, j’ai juste besoin du consentement du maire pour une opération spéciale, Ça ne va prendre que cinq minutes.
– Je ne vois pas pourquoi je vous ferais bénéficier d’un passe-droit…
– Vous voulez quoi ? Que je fasse intervenir la préfecture ? Et si je suis obligée d’en passer par là, je peux vous assurer que vous allez bien vous faire engueuler.
– Bon, bon, ce n’est pas la peine d’être agressive ! Bougez pas je reviens.

Et cinq minutes plus tard, Jodie était devant le maire et lui exprimait sa requête.

– Vous voulez classer cette merde comme monument historique ? Ils sont devenus tarés dans votre ministère, remarquez on le savait déjà.
– Ce n’est pas moi qui décide, je ne suis que l’exécutante, quant à vos commentaires, vous pouvez vous les garder !
– Je suis encore libre de faire les commentaires que je veux, madame !
– Pour la bonne tenue du dossier, je dois dresser un inventaire complet, or l’une des caves est inaccessible suite à la pose d’une porte blindée. J’ai besoin de votre signature pour solliciter un serrurier, c’est tout ce dont j’ai besoin.
– C’est quoi cette salade ? J’ai d’autres soucis que de m’occuper de l’église ! Voyez ça avec mon adjoint aux affaires culturelles.
– C’est si compliqué que ça de signer une autorisation en trois lignes ?

Le maire est agacé, il n’aime pas cette femme qui prétend lui dicter ce qu’il doit faire. Il décide alors de faire dans la grosse provocation gratuite…

– Si tu me montres tes gros nichons, je te signe ton papelard.
– Avec de tels propos et l’ambiance actuelle, vous prenez un risque énorme !
– Quel risque ? Il n’y a pas de témoin.

Le maire pensait que sa visiteuse allait déguerpir en claquant la porte suite à cette provocation gratuite… Mais non… Contre toute attente, Jodie déboutonne son chemisier puis fait sauter les bonnets de son soutien-gorge. Elle attend quelque secondes puis se rajuste.

Il n’en revient pas, le maire et pris à son propre piège se retrouve dans l’obligation de lui signer l’autorisation demandée..

Jeudi 18 avril

C’est jour de marché à Grimpeau-Ridot, il y a du monde dans les rues. La très peu discrète camionnette du serrurier s’est garée derrière l’église et l’homme de l’art a sorti une mallette à outils et commence par examiner la porte. Jodie est présente de même que Matteo et Augusto.

Une dame brune d’une bonne quarantaine d’année, belle prestance, aborde le serrurier.

– Bonjour monsieur, je peux savoir ce que vous fabriquez ?
– Mon métier Madame !
– Oui mais précisément ?
– Laissez-moi travailler, vous serez gentille.
– Sauf que je ne vois pas de quel droit vous essayez d’ouvrir cette porte ! C’est moi qui possède la clé !

Stupéfaction de l’assistance, moment de flottement…

– Vous l’avez sur vous ? Demande un peu bêtement Jodie.
– Ben non, je ne me trimbale pas avec ! Mais ce que vous êtes en train de faire ça s’appelle une violation de domicile. Je vous somme donc de me fournir des explications !
– Madame m’a présenté une autorisation signée du maire… Balbutie le serrurier.
– OK, je crois que nous sommes en plein quiproquo. Je vais vous expliquer tout ça, mais pas ici, je vous offre un café ! Intervient Jodie à l’intention de l’inconnue.
– Pourquoi pas ? Mais juste nous deux. Précise cette dernière.
– Bien, monsieur le serrurier, on annule tout, voici ma carte, envoyez-moi votre facture, je vous paierais le déplacement. Conclue Jodie.

L’artisan ne cherche pas à comprendre et remballe ses outils.

Au café on fait les présentations

– Baronne Agathe de Montalenvers, descendante directe du baron Guillaume de Montalenvers, je suppose que ça ne vous parle pas ?
– Non, effectivement.
– Le baron Guillaume était surintendant du duché de Bourgogne, mais je suppose que vous vous en fichez ?
– Nous ne sommes pas là pour ça.
– Mais tout est lié ma chère, n’est-ce pas Karl Marx qui disait « Tout est dans tout et réciproquement ! »
– Ce ne serait pas plutôt Pierre Dac ! Se gausse Jodie
– Ah oui, peut-être, je les confond toujours, nous étions une famille puissante et riche. Il n’en reste plus grand-chose, j’ai hérité du titre de baronne, j’habite un château mal restauré et je perçois quelques rentes qui me permettent de vivre sans travailler. Mais assez parlé de moi, je vous écoute.

Jodie se contenta de lui resservir le baratin du classement aux monuments historiques.

– Etonnant ! Cette église n’a vraiment pas vocation à être classée monument historique, où alors cela reflète une intention cachée, c’est peut-être tout simplement pour emmerder le maire, mais on s’en fout, la question n’est pas là. Ce qu’il vous faut savoir c’est que cette cave de même que le petit logement qui la surplombe ne font pas partie de l’église, ils sont considérés comme des dépendances privés. Vous auriez dû vous renseigner auprès du cadastre, ils vous l’auraient confirmé !

Voilà une information qui contrarie cruellement Jodie Keller, qui se demande comment s’en sortir.

– Et si je vous demandais de me faire visiter cette cave ? Tente-t-elle néanmoins.
– En quel honneur ? Nous ne sommes pas amies, nous ne nous connaissons pas !
– Tant pis !
– Ne soyez pas contrariée; cela abime votre jolie frimousse. Ah, vous aurez sans doute besoin d’une copie de l’acte de propriété pour vous justifier auprès de votre hiérarchie ?
– Oui, probablement !

Jodie n’en avait nul besoin mais elle se disait que plus le contact avec cette baronne se prolongerait, plus ses chances de lui faire ouvrir ce fameux local augmenteraient.

– Alors venez chez moi ! Pas maintenant, j’ai deux ou trois courses à faire. Notez l’adresse… Venez donc pour 13 heures, je demanderais à ma camériste de nous préparer un en-cas.

Augusto attend devant le café que les deux femmes sortent, puis prend en filature la baronne qui fait quelques emplettes sans se presser avant de rentrer au bercail. Augusto note l’adresse. Que pouvait-il faire d’autre ?

De retour à l’église Jodie tombe sur Mattéo qui attend le retour de son complice. Elle n’a pas encore eu l’occasion d’affronter frontalement ces deux importuns, soit parce que le curé était présent soit parce qu’ils étaient on ne sait où.

– Bon vous ! On va sonner la fin de la récré, je ne sais pas pour qui vous travaillez, je ne sais pas de quelle façon vous avez été mis au courant pour ce sous-sol bizarre et à vrai dire je m’en fous. Mais je ne veux plus vous voir dans mes pattes. Est-ce que c’est bien compris ?
– Moi j’avais une proposition à vous faire ! Répond Mattéo sans se démonter le moins du monde.
– Je ne veux rien entendre ! Foutez-moi le camp !
– Vous n’avez pas le pouvoir de nous empêcher de rester !
– Si parce que je vais expliquer au curé que vous êtes des usurpateurs.
– Il ne vous croira pas, nous avons établi des relations de confiance avec lui.
– Bon, ça suffit…
– On vous aide à trouver le trésor et on se le partage !
– Mais putain, vous allez foutre le camp ? Oui ou merde ?

Jodie ne sait plus trop où elle en est, entre ces deux imbéciles qui intriguent et dont elle n’arrive pas à se débarrasser et cette énigmatique baronne…

Et justement il va être l’heure d’y aller, chez la baronne !

Elle sonne, une belle antillaise en tenue de soubrette vient lui ouvrir et l’installe dans le salon.

– Ah ! Je suppose que vous n’avez pas déjeuné ? L’accueille la baronne
– Non mais je n’ai pas faim, je mangerai mieux ce soir.
– Un petit café alors… ou un thé ?
– Un café, je veux bien :
– Sara va s’en occuper. Je vous ai préparé les photocopies des papelards.
– Merci, je regarderai ça dans ma chambre d’hôtel. Mais au risque de paraitre lourde je ne vois pas pourquoi vous me refusez l’accès à la pièce située derrière la porte blindée. J’en aurais que pour cinq minutes, le temps de la mesurer et de tester le cloison…
– Les mesures, vous les trouverez sur les photocopies.
– Mais la cloison…
– Laissez la cloison tranquille. Je peux vous poser une question personnelle ?
– Non, restons-en là.

Et Jodie se lève.

– Dommage que vous partiez, j’adore la compagnie des belles femmes ! Lui lance Agathe. Et puis vous aviez demandé un café…
– Pardon ?
– Pas vous ?
– Pas moi, quoi ?
– Vous n’aimez pas la compagnie des belles femmes ?
– Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ?
– Vous êtes lesbienne, n’est-ce pas ?
– Mais enfin, occupez-vous de vos oignons !

Mais Jodie regrette aussitôt son agressivité…

« A tous les coups, elle veut me sauter, si je me laisse faire, je pourrais peut-être la manipuler et avoir accès à cette mystérieuse pièce, d’autant que ce ne devrait pas être une corvée. »

– Excusez-moi, je ne voulais pas être incorrecte, alors vous avez gagné, je me considère comme lesbienne, mais non exclusive. Mais pourquoi cette question ?

Et Jodie se rassoit, tandis que Sara sers le café en se penchant laissant découvrir un décolleté de compétition.

– Eventuellement je serais votre genre ? Reprend la baronne au culot.
– C’est une proposition ?
– Oui !
– C’est une folie, mais après tout pourquoi pas ?
– Approchez-vous, ma chère ! Donnez-moi vos lèvres que je les goûtes !

Les deux femmes s’embrassent à pleine bouche.

– Hum, quel parfum subtil, c’est quoi ? demande la baronne
– Paloma Picasso !
– Hum si votre chatte sent aussi bon que votre visage, ce doit être un réel bonheur.!
– Je ne me parfume pas la chatte ! Rigole Jodie…
– Elle sent quoi, alors ?
– En voilà une question ? Elle sent la femme je suppose.
– Permettez que je déboutonne ce chemisier ?
– Déboutonnez, déboutonnez !

La baronne le fait se retrouvant le nez dans le joli soutien-gorge en dentelle blanche de Jodie.

– Hum, tout cela me plait bien, je vous l’enlève.
– Je vous en prie. Mais…

Jodie vient de s’apercevoir que la petite bonne est là en train de regarder.

– Mais quoi ?
– J’aurais préféré un contact plus intime…
– Ah, je comprends ! Sara, espèce de petite vicieuse, qu’est-ce que tu fais plantée là ?
– C’est au cas où madame aurait besoin de mes services !
– Si on a besoin de toi je t’appellerais ! En attendant fous-moi le camp… et tu auras droit à vingt coups de badine, ça t’apprendra.
– Bien madame.

Sara quitte la pièce en ondulant du popotin

– Ça devient compliqué, le petit personnel de ce jour ! Commente la baronne.

Que voulez-vous que Jodie réponde ?

– Mais j’y pense, cela vous amuserait sans doute d’assister à sa punition ?
– Ma foi, je ne sais pas trop…

Puis se rendant compte que sa réponse n’est pas celle qu’attendait la baronne…

– Mais finalement, pourquoi pas ?
– Sara, reviens ici tout de suite.
– Me voilà Madame !
– Alors en position pour les coups de badine.

Sara se débarrasse de sa petite culotte et se penche contre la table en soulevant sa jupette exhibant ainsi son joli fessier, tandis que madame la baronne se saisit d’une badine dans le porte-parapluie.

– Non, mais regarde-moi ce cul, c’est une véritable provocation ! Tiens salope, tiens morue ! Lui lance-t-elle tout en la frappant. Tu sais pourquoi t’es punie, au moins ?
– Oui, oui, Aïe !
– Dis-moi ce que tu es !
– Une pétasse, Madame ! Aïe !
– 18, 19, 20… Voilà tu peux te relever.
– Merci madame !
– Embrasse-nous et fous le camp en cuisine.

La soubrette roule une pelle à sa patronne, puis s’avance vers Jodie qui ne refuse pas le baiser.

– Ça t’a excité au moins, ce petit spectacle ? Demande la baronne.
– On va dire que c’était amusant…
– Tu n’es pas trop branchée domination, alors ?
– Disons que je préfère la douceur.
– Ben oui, chacun son truc.! Où en étions-nous ? Ah oui, j’allais te débarrasser de ce joli soutien-gorge ! Ne bouge pas… et hop ! Oh qu’ils ont beaux !

Et comme un chien qui se serait jeté sur un os, madame la baronne se met à sucer les tétons turgescents de Jodie Keller. Une fois l’un, une fois l’autre.

– Et dis donc, si tu me montrais les tiens ! Lui demande Jodie réclamant son dû.
– Mais avec grand plaisir, chère amie ! Répond-elle en envoyant valser son haut, puis en libérant sa poitrine. Ils ne sont pas mal mes nichons, qu’est-ce que tu en penses ?
– Hum ! J’en pense beaucoup de bien !

Et c’est au tour de Jodie de lécher les jolis tétons de sa partenaire qui se dardent sous ses coups de langue !

– Et maintenant à poil ! Lui lance la baronne, j’ai hâte de te lécher la figue.

Et voici nos deux goudous nues comme des grenouilles qui s’installent en soixante-neuf sur le petit sofa du salon. Elle sont prises d’une excitation frénétique et se lèchent à qui mieux-mieux leur sexe dégoulinant de mouille.

La doigt mouillé de salive de la baronne s’égare quelque peu du côté arrière de sa partenaire, frotte légèrement la rosette et s’y enfonce indubitablement.

– Oh ! Tu m’encules avec ton doigt !
– Tu n’aimes pas ?
– Si ! si !
– Sinon, je peux aller chercher un gode…
– Plus tard si tu veux, pour le moment fais-moi jouir avec ta langue !

Pas contrariante, la baronne projette sa langue sur le clitoris de Jodie laquelle lui offre la réciproque.

Et bientôt le salon s’emplit des cris de jouissance de deux belles goudous.

– Madame m’a appelée ? (Ça c’est Sara qui n’a pu s’empêcher de venir regarder ce qui se passe)
– Non, madame ne t’a pas appelé, mais puisque tu es là, va donc me chercher mon gode que je le foute dans le cul de cette belle vicieuse.
– Mais… Commence à protester Jodie !
– Chut ! Tu ne vas quand même pas me refuser ce plaisir !.

Evidemment, vu comme ça…

Jodie se met en levrette, s’écarte les fesses avec les mains en offrant son trou aux désirs de sa partenaire.

Celle-ci s’en vient lui lécher l’anus. C’est qu’elle est gourmande la baronne.

– Humn ce petit trou fleure bon ! C’est un régal ! Ouvre-toi bien que je t’encule

Et la baronne introduit le sex-toy puis le remue tant et si bien que Jodie ne tarde pas à jouir du cul comme une bête en rut.

Les deux femmes s’embrassent goulument.

– Il faut que je fasse pipi ! Lui confie Jodie. C’est où ?
– On va y aller ensemble… A moins que tu n’aimes pas ce jeux là…
– Ça ne me dérange pas ! Tu voudrais quoi ? Que je te pisse dessus ?
– Non, pas dessus ! Dans la bouche !

La salle de bain est gigantesque, la baronne après avoir enlevé le tapis de bain, s’assoit sur le carrelage et ouvre une large bouche. Jodie ouvre les vannes et vise juste. La baronne avale ce qu’elle peut avec un air satisfait.

– Et maintenant on permute ! (normal non)

Une petite rincette sous la douche, un coup de serviette et ces dames se rhabillent.

A suivre

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2 réponses à Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 2 – Jodie chez la baronne

  1. Honorine dit :

    Elle me plait bien cette baronne !

  2. Muller dit :

    Ah ! Ces dams « de la haute » folles de leurs corps ! Un délice

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