Martinov 27 – La possession de Pétula – 4 – Trio gay, suivi de Zara, la simulatrice par Maud-Anne Amaro

Martinov 27 – La possession de Pétula – 4 – Trio gay, suivi de Zara la simulatrice par Maud-Anne Amaro

L’abbé Michel pénètre dans le bois par un petit chemin non entretenu, Gérard sort de sa voiture et le suit tout en se dissimulant derrières les arbres.

L’abbé parvient jusqu’à une petite clairière, il regarde sa montre, scrute les alentours et pose son cul sur une vieille souche.

« Mais qu’est-ce qu’il fout, bordel ? »

Un quart d’heure plus tard, deux hommes pénètrent à leur tour dans la clairière par la direction opposée, l’un est assez jeune, genre biquet efféminé, l’autre est un pépé rondouillard.

Echange de politesse avec l’abbé qui sort un billet de son portefeuille et le tend au vieux.

Etrange politesse puisque l’abbé Michel baisse son pantalon de jogging sous lequel il n’a rien d’autre que sa nudité et expose sa bite aux deux autres. Le biquet se baisse et englouti le sexe du curé, Le vieux a soulevé son haut de jogging et lui pince les tétons.

Gérard se surprend à bander devant ce spectacle inattendu.

Ces petits attouchement durent quelques minutes, puis le biquet baisse à son tour son pantalon et exhibe son cul au curé. Lequel vient humecter de sa langue le trou de balle offert, puis après s’être encapote, il l’encule.

Pendant ce temps le vieux se branle frénétiquement. L’affaire est assez rapide, le curé jouit en râlant. Le vieux projette sa semence sur le visage du biquet. L’abbé Michel se reculotte et quitte les lieux. Direction sa voiture.

Le véhicule du curé ressort de la voie de traverse, et reprend la direction de Reims.

« Bon, il est juste venu tirer son coup, ce n’est pas ça qui va faire avancer mon enquête je vais continuer à le filer on verra bien… Mais ça m’a fait bander de voir ça, il va falloir que je calme… »

Le véhicule entre en ville, s’arrête rue de Louvois, le curé sort… en soutane.
.
– Putain, il s’est changé dans sa bagnole !

Il chemine à pied sur 50 mètres et s’arrête au niveau d’une maison bourgeoise où il sonne et entre.

Gérard va contrôler la boîte aux lettres…

– Mr et Mme Ménitier… Une seule famille habite ici, ça va me faciliter le travail.

Gérard se remet en planque, ça dure plus d’une heure… Et une heure c’est long quand on attend…

– Pourvu que la piste soit bonne !

Il laisse le curé repartir, puis sonne à la porte :

– Gérard Petit Couture, sécurité du territoire ! S’annonce-t-il en exhibant sa vieille carte, juste quelques questions en qualité de témoin.
– Témoin de quoi ? Lui répond son interlocuteur au look d’adjudant-chef de réserve.
– De ce qui vient de se passer ici.
– Mais ça ne vous regarde pas.
– Justement si, votre fille est probablement en danger. Je peux vous fournir tous les détails mais on ne va pas faire ça sur le pas de la porte.
– Et comment savoir si vous n’êtes pas un usurpateur ?

Il est chiant ce mec !

Tellement chiant qu’il va pour fermer la porte au nez de son visiteur

Mais on ne l’a fait pas à Gérard aguerri à ce genre de situation qui par réflexe a bloqué la porte avec son pied.

Le ton change

– Écoute moi connard, si tu me laisses pas m’écouter je reviens avec deux ou trois collègues, c’est ça que tu veux ?
– Je ne vous ai pas autoriser à me tutoyer et je vous prie d’enlever votre pied !

Bien sûr, non seulement Gérard n’en fait rien, mais il pousse le bonhomme à l’intérieur, lequel ne sait plus trop comment réagir

– Bon ben voilà, faut pas vous énervez comme ça mon vieux, c’est mauvais pour le cœur. Alors en deux mots. Un, je ne vous veux aucun mal. Deux, vous allez m’écoutez. J’en ai pour cinq minutes et après je me barre, on s’installe où ?
– Mais…
– Le salon, c’est par là, je suppose ?

Gérard s’y dirige et s’assoit dans un fauteuil, Ménitier le suis comme un toutou. Surgit alors une bonne femme maigre comme un clou et aussi sexy qu’un aspirateur-balai.

– Mais que ce passe-t-il ?
– C’est un monsieur qui veut me parler ..
– Parce que j’ai entendu des éclats de voix…
– Un petit malentendu…
– Alors je vous laisse.

Gérard est soudainement saisi d’un horrible doute.

– Et si le curé était venu ici pour tout à fait autre chose ?

Il se tourne vers la mère Ménitier qui déjà s’éloignait :

– Je suppose que vous avez une fille malade ?
– Non ! Répond le père.
– Mais comment pouvez-vous vous savoir ? demande la mère sous les yeux courroucés de son époux.
– Elle n’est pas malade, elle est envoutée Rétorque le père.

Ouf.

– Mais comment avez-vous su ? Insiste la dame
– C’est mon petit doigt qui me l’a dit. Mais patience vous allez tout savoir… Donc vous avez sollicité les services de l’abbé Michel, c’est bien le nom qu’il vous a donné…
– Oui mais… balbutie mémère
– Laissez-moi terminer. Ce type n’est pas curé, ni dans la religion catholique, ni dans une secte dissidente, en revanche, il s’agit d’un réel repris de justice, condamné plusieurs fois y compris pour escroquerie…
– Ce n’est pas possible.
– Ben si et je vous engage à parcourir ce joli rapport de la police nationale. Conclut-il en tendant son téléphone portable ouvert à la bonne page au maître des lieux..

Ménitier commence à lire incrédule.

– Je n’en reviens pas ! Murmure-t-il avant de passer l’appareil à madame qui n’en revient pas non plus.
– Que devons-nous faire ? demande cette dernière.
– Nous allons en parler, mais avant il faut que vous sachiez que votre fille joue la comédie pour des raisons qui pour le moment nous échappent. Je suppose que pendant ses périodes de transes, elle rejette un liquide bizarre ?
– Oui.
– L’une de ses amies faisait la même chose, on a fait analyser sa mixture, ce n’était pas du fluide satanique mais un mélange de Coca-Cola et de yaourt. Si vous avez encore des doutes, faites procédez aussi à une analyse.

Autant dire que les époux Ménitier, ils sont sur le cul !

– Mais alors on fait quoi ? demande mémère qui décidément se répète.
– Je vous ai dit qu’on allait en parler, mais auparavant j’aimerais voir votre fille
– Ah ? Venez !
– Non dites-moi où c’est, je veux la rencontrer seul.
– Euh… on peut rester derrière la porte ?
– C’est comme vous voulez, mais je ne préfère pas.

On lui indique la chambre, Gérard entre et referme la porte derrière lui.

Ça ne loupe pas, Zara commence son cirque, injures bien grasses, blasphèmes, charabias, retournés horizontaux et crachats de « liquide satanique »…

– C’est très joli ce que vous faites, une amie à vous faisait la même chose on a porté ça au laboratoire, c’était du Coca-Cola et du yaourt. Donc tu peux arrêter ton cinéma.
– Vous êtes qui vous ? Un ami de mes parents ?
– Non, un enquêteur.
– Et vous enquêtez sur quoi ?
– Sur les agissements de l’abbé Michel. Saviez-vous que ce mec est un escroc ?
– Bien sûr, ce n’est pas difficile à deviner, ce mec est con comme la lune. Ce qui l’intéresse c’est de piquer de l’argent à mes parents et de me sauter. Mais sur ce point il peut aller se rhabiller, je ne baise pas avec les escrocs.

De plus en plus bizarre !

– Mais pourquoi faites-vous ça ?
– Parce que ça emmerde mes parents, je ne peux pas les voir, ce sont des vieux cons hypocrites.
– Mais le but de l’opération.
– Si on vous demande…
– Si j’ai bien suivi, vous êtes plusieurs jeunes femmes de la région à vous comporter de cette façon ?
– Hé oui, et il n’y aura qu’une seule gagnante.
– Et vous gagnez quoi ?
– Le titre.
– Quel titre ?
– La gagnante sera la nouvelle Lucie Fierra, et recevra les pouvoirs magiques que lui confère son titre.
– Vous y croyez ?
– Non c’est bidon mais en même temps c’est symbolique !
– Je vois, mais qui a organisé ça ?
– Si on vous demande…
– Dites-le moi quand même
– Non ! Et je vous préviens, cet entretien n’a jamais existé. Devant mes parents je continuerai à jouer la comédie, vous pourrez raconter tout ce que vous voudrez, ils ne vous croiront pas.
– Même s’ils font analyser le liquide soi-disant satanique.

Zara semble un moment désorientée avant de se reprendre.

– Je saurais gérer, salut.

Gérard quitte la chambre et rejoint les parents

– Alors ? Demande mémère, anxieuse.
– Alors rien, elle joue très bien la comédie, faites l’analyse que je vous ai recommandé, sinon ne faites rien, continuez comme si de rien n’était, si on veut coincer le curé, il faut mieux qu’il ne se doute de rien.
– Je peux vous offrir une petite Chartreuse ? Propose la dame.
– Pourquoi pas, mais vite fait sur le pouce.

« C’est donc une sorte de challenge entre des nanas addict à l’Internet ! Mais quel est le cinglé qui a organisé ce truc ? »

Gérard se dit alors qu’il serait judicieux de retrouver l’une des filles qui a abonné la partie, cette Marie par exemple …

A suivre

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2 réponses à Martinov 27 – La possession de Pétula – 4 – Trio gay, suivi de Zara, la simulatrice par Maud-Anne Amaro

  1. Breton dit :

    C’est tarse pervers de sucer des bites en forêt !
    Mais justement c’est ce qui en fait le charme

  2. Bourguignon dit :

    Ça m’a donné envie de sucer de la queue !
    Merci

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