Premiers jours après emménagement
Deuxième jour après emménagement (mardi)
par Aeris
Après avoir commencé ce journal, je fis quelques étirements avant de passer à la douche, ensuite je fis un tour dans mon nouveau quartier. Je le connaissais un peu auparavant, mais « un » quartier et « mon » quartier sont deux choses différentes. J’en profitais pour prendre un café en terrasse en lisant le journal, goûtant une oisiveté longtemps perdue. En rentrant, je fis quelques courses pour pouvoir manger à midi et mitonner quelque chose pour le soir. Vers midi je fus de retour, je mangeais vite fait en écoutant la radio. J’en étais au café lorsque le téléphone sonna:
» – Salut c’est Vive, tu as trouvé à manger?
– Je me suis promené dans le quartier et du coup j’ai fait des courses.
– Cool, tu vas cuisiner ce soir alors? J’ai trop envie de lapin aux olives! Bon je file j’ai réunion, à bientôt mon amour! »
Et elle raccrochât, me laissant méditer sur le repas de ce soir. Voulant lui faire plaisir, je ressorti donc faire des courses après mon café, non sans avoir du consulter internet pour trouver une recette de lapin aux olives…moi qui n’aime ni le lapin ni les olives.
En rentrant je me mis à tout préparer pour ne plus n’avoir qu’à faire mijoter tranquillement avant le dîner. J’étais encore en tablier quand la sonnette se fit entendre. J’allais ouvrir pour me trouver face à Vive, rayonnante et en avance, je m’écartai pour la laisser entrer, refermer la porte derrière elle, et l’enlacer. Elle me repoussa fermement, me dit que ce n’était pas des manières pour accueillir sa Maîtresse, me fit mettre à genou, lui ôter ses chaussures, et lui embrasser les pieds. Je m’exécutai de bonne grâce, me doutant qu’une soirée qui commençait comme cela ne pouvait finir qu’en apothéose. Ensuite elle me demanda de lui faire couler un bain. Quand je sorti de la salle de bain, elle m’attendait dans la chambre, me demanda de me dévêtir entièrement sauf le tablier. Elle me demanda si j’avais été sage aujourd’hui, je lui répondis que oui, la réponse ne la satisfit manifestement pas:
» – Pourtant tu m’as tutoyé ce matin au petit déjeuner, tu as omis de m’appeler Madame, et tu ne m’as pas reçu avec les égards que tu me dois avant que je ne le demande. A l’avenir j’aimerai que tu te dénonces toi même sinon la punition sera doublée, en attendant pour avoir oublié de me vouvoyer et de m’appeler Madame, tu recevras une fessée de 5 coups, et après pour m’avoir négligé, tu recevras 2 coups de martinets, mets toi en position, à genou devant le lit, mains derrière le dos »
Je m’exécutai, un peu effrayé de cette violente exprimée pourtant de manière douce, et puis j’avoue que cela m’excitais un peu, à ma grande surprise. Elle m’attacha les mains dans le dos et me poussa violemment vers le lit de telle sorte que mon torse reposait sur celui-ci, elle m’expliqua que je devrais compter les coups à voix haute et la remercier pour chacun des coups.
» – 1, merci Madame
2, merci Madame
3, merci Madame
4, merci Madame
5, merci Madame »
Ma voix flanchait un peu, plus avec l’anticipation du martinet que à cause de la douleur, somme toute très supportable et excitante. Vive s’aperçut de mon érection:
» – Ça t’excite de te faire frapper par une femme?
– Oui Madame
– Hé bien on va réserver le martinet pour plus tard, je ne voudrais que tu salisses les draps! »
Sur ces mots elle me releva, m’amena à la salle de bain, me mis un bandeau sur les yeux et me détacha. Je l’entendis se déshabiller et rentrer dans l’eau:
» – Je suis lasse, viens me savonner mon amour
– Bien sûr Madame » dis-je en m’approchant précautionneusement de la baignoire.
Malheureusement je marchais sur sa robe échouée au sol, ce qui me valut une réprimande et la promesse de deux coups de martinets supplémentaires. Je me mis à genoux devant la baignoire, à tâtons fini par trouver le savon liquide, m’en versai un peu dans la main et commençai à savonner sa jambe droite qu’elle avait posé sur le bord de la baignoire. Je fis consciencieusement mon travail, des orteils jusqu’au haut de la cuisse, puis la même chose sur l’autre jambe, je pus ensuite et de la même manière lui caresser les bras, elle me tendit ensuite son dos que je massais pendant plusieurs minutes avec du savon. Un dos fin et pourtant musclé, souple et costaud, elle se tourna vers moi, je lui savonnais sous les seins, les côtés extérieurs des seins, leur dessus si soyeux, je glissais ma main entre ceux collines dont le toucher les yeux bandés m’excitais fortement, et je finis par frotter délicatement les tétons entre mes doigts quand Vive se mit à gémir doucement avant de se relever dans la baignoire. Je compris le message et me mis à savonner tendrement le ventre si menu, puis délicatement et avec un savon qu’elle me tendit, je frottais son entrejambe. Sa main se mêla de manière brève à la mienne, l’emprisonna, me fit appuyer de plus en plus fort et frottant de plus en plus vite, les gémissements reprirent, de ma main libre, je pris ma queue et commençai à me caresser quand elle me baffa :
» – Je t’interdis de te toucher le sexe quand je ne te le demande pas expressément! C’est bien compris?
– Oui Madame…
– Ce n’est pas grave, tu prendras une douche bien froide après pour te calmer, ça sera ta punition! »
Elle se retourna, me laissant, penaud, lui savonner le bas du dos et les fesses. Elle me prévint de bien faire le nettoyage car je devrais vérifier cela après, je réunis mon courage pour demander:
» – Vous voulez dire que vous vérifierez après sans doute?
– Non, je sais ce que je dis! Tu recevras une fessée pour cet affront, deux coups de martinet devraient suffire puisque tu es resté poli. »
Une fois la séance de savonnage terminée, elle se remit dans le bain, et me dis d’aller mettre une musique douce en marche puis de lui préparer un thé, et de ne pas oublier de remettre mon bandeau sur les yeux avant de revenir avec le thé dans la salle de bain. Je m’acquittais de l’ensemble de mes tâches du mieux possible, vérifiant pendant l’infusion que tout était en ordre pour pouvoir préparer le repas rapidement. Je revins avec le thé et le bandeau, elle me prit le thé des mains, me demanda de prendre la serviette posée sur le lavabo, puis de l’essuyer. Je commençai par lui essuyer le bras droit pendant qu’elle tenait le thé de la main gauche, puis je descendis le long du corps pour essuyer les moindres recoins de ce corps que je n’avais apparemment pas le droit de contempler ni de goûter.
Ensuite elle enfila son peignoir de satin et s’assit sur le tabouret près de la porte avec son thé et m’informa que je pouvais enlever mon bandeau et que je devais me doucher, à l’eau froide parce que décidément je m’excitai pour pas grand chose. J’ôtai donc mon tablier, me mis dans la baignoire qui finissait de se vider, et mis le jet d’eau en marche avec seulement de l’eau froide. Par réflexe j’attendis que l’eau chauffe, ce qui me valu un hochement de tête narquois de Vive, je me mouillais donc vite fait en essayant de garder ma respiration sous contrôle. La punition était efficace, mon excitation retombait au même niveau que la température de l’eau. Je me savonnais en me frictionnant avec un gant de toilette pour me réchauffer, sous le regard inquisiteur de celle que je ne pouvais plus prendre pour une fille un peu coincée. Je repris le pommeau de douche et me rinçai le plus rapidement possible, c’était sans compter sur la surveillante des bains douches qui me demanda de bien rincer le cou, puis sous les aisselles, puis le bas du dos, puis entre les fesses, puis les testicules, puis encore les testicules. Elle avait fini son thé bien chaud, moi j’étais bien froid…
Elle m’amena dans la chambre, me demanda de me bander les yeux, et me demanda si elle pouvait me faire confiance, elle désirait que je vérifie partout si elle était bien propre, mais sans la toucher des mains et voulait savoir si pour cela elle devait m’attacher. J’optais pour ma liberté d’action en homme pratique et aux intentions fraîchement douchées. Elle se mit sur le ventre, les pieds dépassant légèrement du lit pour que je puisse bien lécher chaque interstice, chaque doigt, puis je remontais le long de chacune des mollets, goûtant cette peau aux saveurs fruitées. Arrivé au genou, j’eus soif et quémandait à boire. A ma grande surprise elle m’autorisa à me servir dans la bouteille près de la table de nuit, que je fini par trouver. Je repris ma vérification en remontant le long des cuisses, au moment ou ma langue attaquait tranquillement le dessous de la fesse gauche, Vive se retourna et je dus recommencer à partir du bas. Je remontais le long du tibia rapidement, mon excitation était remontée un peu et les tibias ne sont pas assez charnu à mon goût, je m’attardais en revanche plus longuement sur les cuisses et au moment où j’effleurai un poil pubien, elle se retourna de nouveau et me dit de commencer par le haut. Je lui léchai et mordillai les oreilles, ce qui l’excita un peu à en juger par son corps qui se dandinais entre mes jambes, puis je goûtai à son cou si tendre avec bonheur, je descendis le long des épaules pour embrasser chaque bras entièrement, suçant chaque doigt avec application. Le dos fut plus laborieux et moins ludique jusqu’à ce que j’arrive au niveau des reins. A ce moment là elle se tortilla de nouveau sous moi, je m’attardais un peu en dessous de la taille, laissant monter l’attente avant de commencer à mordiller les fesses, puis à les lécher sur toute leur surface. Je m’attendais à ce qu’elle se retourne pour que je complète mon travail, mais elle attendait, profitant de ma langue sur ses fesses, que je devais entrecouper de quelques gorgées d’eau. Elle commençait néanmoins à émettre des petits sons agacés, je sentais que je n’arrivais pas à la contenter mais je ne savais que faire, son arrière train remuait sous ma langue.
» – J’ai fini de ce côté-ci Madame je pense.
– Non, recommence, tu as oublié un bout!
– Bien Madame. »
Je recommençai donc, mais après quelques secondes elle m’interrompit:
» – Tu as déjà fait tout ça! Puisqu’il faut tout te dire, tu as oublié l’anus, et cela il faut toujours bien vérifier que c’est propre! Ha les hommes!
– Mais …
– Pas de mais qui tienne, tu m’es soumis, tu t’exécutes sinon tu le payeras, et pour avoir résisté tu dormiras encore attaché cette nuit! Je ne peux décidément pas te faire confiance! »
Je me pliai à sa volonté de mauvais grâce, je n’avais encore jamais lécher un anus. Le goût était un peu rebutant mais moins que je ne le craignais. Après quelques secondes, je relevais la tête, elle s’enquit du goût, je lui répondis honnêtement que c’était une odeur pas très agréable mais supportable, elle me rétorqua que ce n’était pas encore assez lavé et que puisque c’est moi qui avait mal fait mon travail, je devais maintenant le finir avec la langue, elle me dira quand elle estimera que ce serait suffisant. Je replongeai donc dans ses fesses et continuai de la lécher à cet endroit. Elle s’agitait, je sentis le bout de ses doigts parfois m’effleurer le menton, elle se mit à gémir, et après quelques minutes me dit que c’était bon, que je devais maintenant vérifier le devant, je la laissais se retourner, lui léchait le visage, les paupières, le nez, les lèvres. Elle me prit la tête à deux mains et m’embrassa goulûment, puis langoureusement, et fini par me glisser à l’oreille:
» – Tu fais ça très bien mon chéri, continue… »
Je descendis donc dans le cou, puis ma langue décrivit une spirale commençant à la base du sein droit pour se finir juste avant de toucher l’aréole, puis recommença de l’autre côté. Enfin je me mis à titiller les tétons de la pointe de la langue avant de les sucer doucement, quand je descendis sur le ventre, elle me prit la tête me la mis sur sa chatte en prétextant qu’elle était capable elle même de voir que son ventre était propre. Je la léchai avec délectation, depuis mon arrivée, je n’avais toujours pas vu ce sexe et l’autorisation d’y goûter me comblait. Je prenais le clitoris en bouche, le suçant légèrement, avant de faire le tour du vagin avec ma langue légèrement rentrée. Vive me caressai les cheveux fermement, pressant ma bouche contre son sexe si demandeur, je me régalai en fantasmant sur la fellation qu’elle n’allait pas manquer de me faire après pour me remercier d’avoir joué le jeu… Quand elle joui, je m’attendis à ce qu’elle me câline ou prenne sa revanche, il n’en fut rien:
» – Bon, met ton tablier et va préparer à manger, dès que c’est sur le feu tu reviens me voir dans la chambre, ce ne sera pas nécessaire de remettre ton bandeau. »
Cette voix autoritaire et douce m’excita un peu plus après ce cunnilingus et je m’exécutai. Je revins quelques minutes plus tard dans la chambre, pour découvrir Vive de nouveau sous son peignoir, elle me dit que je devais me préparer pour la punition. Elle me montra où le martinet était rangé, me le fis poser sur le lit, de moi même je compris qu’elle attendait que je repris la position agenouillée, torse sur le lit, mains dans le dos, elle les ligota, me mis le réveil sous le nez:
» – Il est 18:48, tu m’appelles à 19h pour ta punition.
– Bien Madame »
Je commençai à trouver ce jeu de rôle vraiment excitant, cette femme était une maîtresse femme, alliant douceur et fermeté, maniant bâton et carotte de manière experte. J’attendis les douze minutes le nez sur le réveil pendant que Vive s’habillait, passa à la cuisine, mit le couvert.
» – Madame, il est 19h!
– Et?
– C’est l’heure de ma punition Madame »
Répondis-je d’un ton affligé
» – Très bien, j’arrive mon amour »
Ce qu’elle fit, elle empoigna le martinet, puis me demanda combien de coup elle devait me faire, flairant le test je préférai répondre honnêtement. Elle fit tournoyer le martinet un peu puis l’abattit sur mes fesses, la douleur fut cinglante, suivie d’une sensation de chaud, puis vint un deuxième et un troisième coup assez rapprochés, mes fesses devaient commencer à rougir, et moi j’appréciai un peu moins ce jeu de rôle. J’attendais le quatrième coup qui ne vint pas:
» – Dis donc toi, on avait dit quoi pendant les punitions la dernière fois déjà?
– Pardon Madame, je dois compter et vous remercier
– Par ta faute je ne sais plus où j’en suis, bon je recommence à 0 et je t’en donne 7
– Bien Madame »
Ce coup ci je pris bien soin de compter les 7 coups, même si cela fut difficile sur la fin. Enfin elle me détacha et me dit d’aller servir le lapin. Je me rendis à la cuisine puis revint avec le lapin que je servis avec des haricots verts dans nos deux assiettes, Vive s’assit sur une chaise rembourrée et je remarquai qu’elle avait éloigné la chaise qui aurait du être à ma place et remplacé par un tabouret en bois brut. Je dû m’asseoir et tenter de manger un peu de ce lapin tant bien que mal, accompagné de beaucoup de haricots tout en essayant d’oublier mes fesses avec chauffage intégré. Pendant le repas Vive fut compatissante avec moi, me plaignant d’avoir à manger ce lapin et ces olives, qui plus est sur ce tabouret, me demandant si mes fesses ne faisaient pas trop mal. J’évitais de répondre trop agressivement pour ne pas risquer son courroux, je commençai à la craindre et à me demander si j’avais bien fait de venir ici en fin de compte, j’envisageais sérieusement d’utiliser mon « illuminatus » dans les prochaines heures si cela continuait…
Après le repas, je fis la vaisselle, Vive toujours sur mon dos, me chatouillant parfois les fesses qui dépassaient du tablier, m’embrassa dans le cou, me complimenta sur ma résistance physique, et promena ses mains sous le tablier également et me promis une récompense bientôt.
Elle me dit de m’habiller et on sorti boire un verre, puis plusieurs, je renouai avec une certaine forme de liberté avec joie, et d’appeler Vive « Madame » et de la vouvoyer devant le serveur et les oreilles inquisitrices des tables alentours me ravi. Nous revînmes vers 23h00, Vive me dit de me dénuder, de me bander les yeux et de me mettre les menottes aux poignets en les passant autour du bois de lit, ce que je fis, un peu émécher mais excité, j’espérai bien avoir le droit de goûter bientôt à cette récompense. Vive se coucha nue à côté de moi et m’enlaça, me susurra un « je t’aime », je répondis « moi aussi mon amour », elle me dit que pour cette fois elle me pardonnait et s’endormît.
Ce matin, elle me détacha, se remit sous la couette et me dis que je devais aller préparer le petit déjeuner, ce que je fis amoureusement, l’apportant tout fumant au lit où elle le prit en me renvoyant prendre le mien à la cuisine. Quand elle se leva, elle passa à la douche, vint me voir toute nue, m’embrassa sur la bouche, me caressât le sexe resté nu pendant que je la contemplais pour la première fois dans toute sa splendeur depuis mon arrivée, elle me glissa à l’oreille:
» – C’est ta récompense pour ta gentillesse mon amour, et pour te faire patienter jusqu’à ce soir, je tiens à ce que tu ais tous tes moyens quand je rentrerai, vers 19h malheureusement…
– Ne t’inquiète pas mon amour »
Je me mordis les lèvres mais elle ne sembla pas remarquer, je la laissai s’habiller à toute vitesse et partir. Puis je me remis à écrire ce journal, où je fus vraiment bavard, mais j’ai besoin de m’exprimer sur tout cela et ne peut pas décemment appeler ma sœur pour ça!