– Que penses-tu vendredi prochain d’aller chez les M…? ils organisent une petite soirée comme tu les aimes.
Connaissant les M… et leur goût marqué pour des ébats coquins et non conventionnels, j’acquiesçais aussitôt et embrassait Carole dans le cou.
– Arrête, il est temps pour moi de prendre mon service.
Carole étant infirmière, elle devait travailler cette nuit dans l’hôpital qui l’employait. Je lui disais souvent que j’aurais bien voulu être un de ses patients, ce à quoi elle répliquait qu’en » gastro « , ses malades n’étaient guère vaillants et qu’elle me préférait en pleine forme.
Le mercredi suivant, Carole m’appela au téléphone pour me rappeler notre soirée prévue le surlendemain et aussi pour me demander de venir directement chez les M… vers 20 h 30-20 h 45. Elle serait déjà sur place, Agnès M… lui ayant demandé une aide pour la préparation de la soirée.
Le jour dit, à 20 h 40, je me présentais chez nos hôtes et sonnait à la porte. Carole vint m’ouvrir aussitôt :
– Ah, c’est enfin toi… nous n’attendions plus que ta présence. Ote ta veste et attends moi ici, je reviens tout de suite. Me dit elle en m’embrassant.
Un chemisier transparent sous lequel se devinaient ses petits seins libres et une courte jupe plissée mettant en valeur ses longues et fines jambes me donnèrent aussitôt des idées. Ma main curieuse et légère constata d’ailleurs très vite qu’un string constituait son dernier rempart.
D’une petite tape sur la main, elle se dégagea et disparut ranger ma veste.
C’était étrange, aucun son et aucune lumière ne filtrait sous les portes donnant dans l’entrée mais le retour de Carole m’arracha à ces observations.
– Tu m’a fait part une fois des fantasmes et des rêves que tu pensais peu réalisables. Avec les M…, nous avons pensé te faire une petite surprise. Tous d’abord, tu vas ôter tes chaussures et je vais te bander les yeux. Nous allons ensuite entrer au salon et aucune des personnes présentes ne parlera. Tu ne parleras pas non plus, te laisseras faire, répondras d’instinct aux caresses qui te seront prodiguées et tu n’insisteras pas si un mouvement ou une action t’est interdite par geste.
– Mais qu’est-ce qui m’attend ? Demandai-je
– Tu le verras bien, ou plutôt, comme tes yeux seront bandés, tu le ressentiras. Accepte-tu ces règles ?
Ayant confié à mon amie nombre de mes rêves ou fantasmes, tout pouvait m’arriver. Mais décidant de lui faire confiance, j’acceptais ses conditions. Elle me banda donc soigneusement les yeux, me prit la main et me guida dans une autre pièce au sol recouvert d’un épais tapis.
Elle me lâcha et je restais sans bouger.
Quelques secondes après je sentis une présence derrière moi, un souffle tiède caressa mon cou et remonta vers mon oreille pendant qu’une main effleurait ma chemise. Je portais aussitôt une main en arrière pour tenter d’identifier ma voisine mais mon geste fut bloqué, doucement mais fermement, et je n’insistais pas.
Des lèvres se posant sur mon cou me confirmèrent l’idée d’une présence féminine mais je ne reconnus pas Carole. La main ressentie se posa sur mon torse et des doigts agiles et doux se glissèrent entre les boutons de ma chemise et caressèrent ma peau. Je sentis les boutons de ma chemise se défaire, deux mains caressant ma peau alors que d’autres mains ôtaient mon vêtement. Quelqu’un était maintenant devant moi alors que la présence arrière se faisait toujours sentir. Une main pris une des miennes et la posa sur la hanche de la personne devant moi. Je la bougeais un peu pour reconnaître ce corps mais aussi pour savoir si un geste m’était permis. Aucune opposition m’enhardis à poser mon autre main et à explorer ce qui était devant moi. La présence d’un chemisier me fit penser à Carole, mais, mes doigts arrivant au niveau de la poitrine démentirent cette idée. Je défis les boutons fermant ce vêtement, le fis glisser des épaules de cette compagne et caressais la peau qui m’était offerte. Douce et tiède, je glissais vers deux globes fermes que mes mains ne pouvaient contenir. Leurs pointes s’érigèrent rapidement sous ma caresse et se dressèrent tels des mini-sexes raides d’une taille que je n’avais pas encore eu l’occasion de voir. Je les estimais à au moins 3 cm de long et me baissais pour les saisir des lèvres.
Pendant ce temps, les mains de la personne située derrière moi se glissèrent vers mon ventre et entreprirent d’ôter la ceinture de mon pantalon, de le dégrafer et de le faire glisser au sol. Mes jambes furent incitées à se lever pour me dégager de ce vêtement. Je restais donc en string contenant difficilement mon sexe raide. Alors que mes lèvres aspiraient goulûment un sein et en faisant rouler la pointe sous ma langue.
Des mains se posèrent sur mes épaules et descendirent légèrement le long de mon dos alors qu’une bouche se posa en haut de ma colonne vertébrale et je sentis une langue descendre le long de ma colonne vertébrale, atteindre le haut de mes fesses et progresser vers le bas au rythme des mains qui m’ôtaient le string. Penché en avant, ma position ne pouvait que faciliter l’approche de cette langue vers mon anus qui en ressentit l’humide chaleur.
D’autres mains remontèrent le long de mes jambes et approchèrent mon sexe tendu. Je sentis que l’on désirait que je me redresse et ma bouche quitta à regret cette poitrine particulière mais j’y reposais vite les mains pour les caresser et en pincer les pointes.
A peine redressé, je sentis une bouche s’activer sur mon ventre, descendre vers mon sexe, et une langue y courir tout le long pour venir s’arrêter sur mes bourses gonflées et des lèvres les happer. Puis la bouche remonte et je sens à nouveau la langue caresser mon membre et remonter vers le haut. Arrivée au sommet le mouvement de la langue cesse et des lèvres viennent coiffer mon gland, s’entrouvrent et je me sens pénétrer une bouche brûlante, lentement, profondément alors qu’une langue me masse le dessous de la verge. En même temps, des doigts fureteurs soupèsent mes bourses, frôlent mon entrecuisse, viennent chatouiller mon œillet et le pénètrent délicatement. D’autres mains caressent mon torse, une bouche vient se poser sur la mienne et une langue en force l’entrée pour s’affronter en lutte et s’entremêler à la mienne. Mes mains libres de tout mouvement cherchent cependant à toucher, palper, caresser et reconnaître les corps qui me cernent. Elles rencontrent des poitrines, des chattes lisses et juteuses, des fesses rebondies, mais aussi, a mon grand étonnement, des sexes masculins raides et dressés.
On me fait comprendre à présent que je dois me déplacer et je rencontre un matelas sur le sol. Je dois m’y allonger et je me trouve au contact d’un corps féminin qui m’attire sur lui. Sa bouche cherche la mienne alors que ses jambes s’écartent pour m’accueillir. Mon sexe cherche instinctivement cette cavité humide qui l’attire mais je comprends que son entrée ne m’est pas autorisée pour l’instant et je me frotte contre cette chatte lisse et humide.
Des mains continuent à parcourir mon dos, des lèvres se posent sur mes fesses et une autre tête vient près de la mienne pour partager le baiser goulu que j’échange avec ma partenaire. Une langue s’insinue dans le creux de mes fesses que des mains forcent à se lever et à s’écarter pour laisser l’accès de mon petit trou. Cette langue le force, me fait frémir, et s’écarte pour y être remplacée aussitôt par un doigt lubrifié qui entreprend de me masser la rondelle. Un second doigt le rejoint alors que près de ma tête deux cuisses s’écartent pour m’offrir une chatte baveuse. Je m’y noie avec plaisir et ma langue en nettoie tous les recoins, mes lèvres tètent un clitoris dardé et une douche arrose soudain mon menton.
Ce sexe se retire alors, une main prend mon sexe et le présente à l’entrée de la grotte convoitée, et une autre cuisse frôle ma joue. Dans l’espoir d’un nouveau sexe féminin à lécher, je tourne la tête, la bouche entrouverte, et rencontre un membre masculin raide et chaud qui s’insinue aussitôt dans entre mes lèvres. Mes fesses font toujours l’objet de fouilles lubrifiées alors que mon sexe se trouve bien au chaud dans cette chatte brûlante.
Je sens ma rondelle se distendre et, d’un coup, le gland d’un sexe masculin passer mon sphincter. Une douleur vient aussitôt mais rendue supportable par la chaleur de cette chatte qui me tient le sexe et aussi par la douceur de celui qui me pénètre. Je le sens entrer plus en moi, lentement, et la chaleur de son membre réchauffe mon petit trou. Son pubis heurte maintenant mes fesses, je sens qu’il est entré entièrement. Il s’arrête un moment en cette position, puis commence un lent mouvement de va et vient qui s’accélère progressivement. Le sexe dans ma bouche commence aussi ce mouvement et ma partenaire imprime à son bassin un mouvement de haut en bas qui fait coulisser mon membre dans son antre.
Mon enculeur accélère maintenant et ses couilles heurtent mes fesses, son sexe gonfle encore comme celui que j’ai en bouche. Ma sève monte et je suis prêt à exploser.
Au moment où je me vide dans ce cratère brûlant qui m’est offert, ma partenaire jouit et m’inonde les parties alors que je ressens dans mes entrailles un jet de liquide chaud, que je suppose salé et acre comme celui qui vient de se déverser dans ma bouche.
Lentement, nos trois sexes perdent de leur raideur et reviennent à une dimension plus réduite. Celui de ma bouche se retire lentement en ayant soin de bien se vider et je le lèche encore pour bien le nettoyer de toute sa sève, celui de mes entrailles perd de sa rigidité mais pas de sa chaleur et se retire naturellement de son logis temporaire. Je suis le dernier à me retirer et je m’écroule sur le coté, fourbu.
Je sens mes partenaires quitter le lieu et Carole me caresse le visage.
– Alors, c’était bien un de tes fantasmes ? Comment te sens-tu ? Attend un peu, ne bouge pas.
Elle s’écarte de moi et je crois me retrouver seul dans cette pièce. J’attends son retour.
Elle ne tarde pas à revenir et enlève mon bandeau. Je la retrouve dans la même tenue que quand je suis arrivé mais, étant accroupie près de moi, je constate que son string a disparu.
– Maintenant, tu vas passer dans la pièce voisine. Tu y trouveras une douche, de quoi te rafraîchir et, sur une chaise, un carton contenant des vêtements. Tu les mettras dans l’ordre où ils se présentent et, quand tu seras prêt, tu ouvriras la porte bleue et viendras nous retrouver pour souper et reprendre des forces.
Elle me laissa à nouveau et je passais à côté.
Après m’être douché et séché, je trouvai effectivement un carton déposé sur une chaise.
Le premier vêtement se trouvait être un soutien-gorge. Surpris, je le regardais mais me décidais à le mettre comme elle me l’avait demandé. Puis, sous une feuille de papier, vint un chemisier féminin à ma taille, des bas résille auto-fixants, une jupette courte légèrement évasée et des mules à petits talons qui,elles aussi, étaient à mes mesures et, en dernier, une perruque mi-longue de couleur auburn. Ma surprise était encore plus forte, mais…. Je l’ajustais au mieux sur ma tête. Je ne vis pas de slip, vérifiais à nouveau et me décidais à passer la porte bleue.
La pièce dans laquelle je pénétrais alors était bien éclairée et, autour de la table, se tenaient sept personnes et une chaise vide. Toutes ces personnes, vêtues de vêtements féminins et de la même perruque que celle que je portais, m’accueillirent avec un grand sourire.
Je me suis endormi en lisant ce texte