Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 1 – Micky, l’androgyne par Nicolas Solovionni

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 1 – Micky, l’androgyne par Nicolas Solovionni

Voici une petite liste des principaux personnages qui interviendront dans cette histoire, il y a du monde, inutile de lire cette liste maintenant, mais sachez qu’elle est là et au fur et à mesure de l’avancée de votre lecture vous pourrez vous y référer si vous êtes perdu !

Ajas Stoffer : capitaine du Rosamonda et narrateur de l’épisode
Dyane Makaya : seconde de vaisseau à bord du Rosamonda
Nerren Petrov : navigateur à bord du Rosamonda
Dilos: ingénieur de bord du Rosamonda
Nadget : technicienne de bord du Rosamonda
Micky : crossdresser voyageant comme passager à bord du Rosamonda
Fulgoll : le chef des Oulms
Jira : la femme de Fulgoll
Wulna : la fille de Fulgoll
Gayascoh : le maître du labyrinthe chez les Oulms
Cassia Ling : subrécargue à bord du « Faucon Vert »
Sylvester : Craig : Assenti : compagnons de Cassia Ling
Rivers : capitaine du Tyrol28
Georgia : officier à bord du Tyrol28
Alexandra Plonga : Capitaine du « Buffon »
Karl Ritter : compagnon d’Alexandra
Boumata : officier à bord du Rami3000
Erarny : capitaine du Rami3000
Rita Skorg : esclave des Oulms échappé avec sa fille Bella : sa belle-mère Tacha et son mari Frey
Moam : Skorg solitaire

Je m’appelle Stoffer, Ajas Stoffer, capitaine d’un cargo spatial qui le fait bien et qui répond au joli nom de Rosa Monda. J’ai une quarantaine d’années en équivalence terrienne. Sexuellement, je suis hétéro, mais je me laisse parfois aller à quelques fantaisies avec les gens de mon sexe.

Vous avez aimé mes aventures érotiques avec la Reine Russo, on ne la retrouvera pas dans ce récit, mais rassurez-vous, il sera chaud !

1 – Micky, l’androgyne

Comme toujours entre deux missions je glande sur Vargala, une planète dont seule une très large île équatoriale est habitable et où se retrouve tout un tas de trafiquants et d’aventuriers en tout genre de ce coin de la galaxie.

J’aime bien prendre mon repas seul en me faisant chouchouter par d’accortes et peu farouches serveuses, en laissant vagabonder mes pensées.

Une très gênante envie de pisser me tenaille, je me lève donc et me dirige vers les toilettes du lieu. J’ai à peine commencé à pisser qu’une créature androgyne vient se coller dans l’urinoir mitoyen. Longs cheveux blonds, visage d’ange, un très léger maquillage.

Elle sort sa queue, et au lieu de pisser la voilà qui se branle. Je suis fasciné par la beauté de son sexe. Il me sourit, il est coiffé et maquillé comme une femme, mais il n’est pas travesti. (Je ne sais pas si je dois dire « il » ou « elle » ?)

– Elle te plait ? Me dit-il en désignant sa bite.
– Elle est très belle ! Concédais-je volontiers
– Tu peux la toucher si tu veux !

Je n’hésitais même pas et l’instant d’après j’avais sa douce bite dans la main et je la branlottais.

– Tu me la sucerais bien, non ?
– Ma foi, pourquoi pas ! Je peux? Demandais-je
– Juste un peu pour gouter, mais si tu veux, on peut aller ailleurs faire plein de choses.

C’est ce qui s’appelle se faire racoler, mais après tout, pourquoi pas ? Je me penche et prend ce délicieux membre dans ma bouche, juste quelques secondes, mais putain ce qu’elle est bonne sa bite, du coup je me tape une érection du tonnerre de Dieu.

– Je t’emmène chez moi ? Me propose-t-il.
– Je finis de manger d’abord…
– Moi aussi, le premier qui a fini, attend l’autre et ensuite on y va ! On fait comme ça ?

Je suis retourné dans la salle avec le gout de sa bite dans ma bouche, du coup je n’ai pas pris de dessert.

– Un petit café, Capitaine. Me demande la soubrette en me collant son décolleté sous le nez.
– Non pas aujourd’hui, ce sera tout.
– Il y a quelque chose qui n’allait pas ?
– Mais si tout va bien, Zaza, à demain.

Je me levais, embrassais la belle Zaza, un coup d’œil dans la salle, le travelo se lève aussi.et m’emboite le pas.

A la sortie, il s’approche de moi et me roule carrément un patin, c’est ma foi bien agréable, en plus il s’est aspergé un de ces parfum ! Envoutant !

– Je m’appelle Micky ! Me dit-il.
– Enchanté, moi c’est Ajas Stoffer.
– Je sais !
– Pourquoi, on s’est déjà rencontré ?
– T’es un petit peu connu ici, non ?
– Admettons.

Micky possède un petit studio, propre et coquet.

– C’est mon petit nid d’amour ! Me précise-t-il. On se déshabille ?
– Tu me passe ta carte que je te vire des sous, tu veux combien ?
– On verra ça tout à l’heure.

Bizarre, parce que cette attitude est contraire à tous les usages de la profession. D’ordinaire si la personne prostituée veut être sûre d’être payé, c’est avant la prestation que ça se passe. Sauf si les deux partenaires se connaissent bien…

Ou alors j’ai une gueule qui inspire confiance ? Allez savoir ?

Et voilà que le Micky est déjà à poil !

Alors, là il se passe quelque chose, me voilà en train de bander comme un malade.

Je m’explique : Je ne suis pas complètement bisexuel, si toutefois les étiquettes veulent dire quelque chose. Chez les hommes, seules, leurs bistouquettes m’intéressent. Je dis bien les hommes, pas les transsexuelles que j’ai plutôt tendance à considérer comme des femmes à bites.

Mais le Micky n’est pas une trans, pourtant son corps me trouble, complètement imberbe, une jolie peau, de gros tétons bruns qui pointent. J’en ai des frissons d’envie !

Alors je m’approche de lui, le caresse, le pelote, ne refuse pas le nouveau baiser sur la bouche qu’il me sollicite, puis me met à jouer avec ses bouts de seins.

– Je te fais de l’effet, on dirait ? Qu’il me dit.
– Tu me fous une de ces triques.
– Tu peux me faire ce que tu veux, sauf me brutaliser bien entendu.

Je n’ai pas de plan précis, mais je me précipite sur sa bite et l’embouche goulument. Quelle merveilleuse texture, quelle douceur, quel délice que ce petit gout très légèrement salé, j’ai soudain une idée très salace :

– Tu n’aurais pas envie de pisser ?
– Coquin, tu voudrais gouter à ma bière ?
– J’aimerais bien, oui !
– Attends quelques secondes que je débande un peu… Voilà, on va pouvoir le faire ! Ouvre bien la bouche, je vais te faire quelques gouttes.

Micky m’envoie son pipi dans la bouche, c’est la première fois que je fais ça avec un mec ! Mais est-ce vraiment un mec ou une créature androgyne ?

C’était bien bon, j’adore de petit gout de bouillon de légume tiède… Mais une fois avalé tout ça je reprends ma fellation et fait rapidement rebander son charmant appendice sexuel. Je développe toute la panoplie de mon savoir-faire ! Hé, c’est que j’en ai sucé des bites ! Je lui titille le gland de ma langue, je fais des allées et venues en pleine bouche de toute sa verge, je m’égare sur les testicules que je gobe.

Et quitte à m’égarer, autant m’égarer un peu plus, je le fais se retourner, et après lui avoir bien peloté son charmant fessier joufflu, je lui écarte tout ça et je viens butiner son œillet brun qui fleure un petit goût acre qui le fait bien.

J’ose enfoncer un doigt ! Il m’encourage à gros renforts de « Vas-y c’est bon ». C’est bien, j’aime qu’on m’encourage et je le pilonne comme un malade.

Tout cela est très bon, mais c’est encore sa bite que je préfère et je repars pour une séquence de lèche-pine.

Je suce avec une telle conviction que je commence à avoir mal à la mâchoire. On va donc changer de divertissement. Je me positionne sur le lit en levrette, le croupion relevé comme une lope vicieuse, sauf que moi j’assume complètement, je n’ai aucune honte !

– Vas-y mon beau ! Encule-moi ! Fous-moi ta bonne bite dans le trou du cul !

Il est entré facilement. Forcément, le passage est ouvert et fréquenté depuis un certain temps. Il me sodomise comme un chef, c’est fou de sentir cette colonne de chair s’agiter dans ma cavité intime. Ça me fait un bien fou, j’en frisonne de plaisir et ma bite bande comme un bout de piquet de hutte en bois.

Je ne peux plus me contenir, et pendant qu’il me défonce le cul, je m’astique le manche jusqu’à l’éjaculation.

Micky n’a pas joui, il doit prendre des trucs pour rester dur pendant des heures. Je m’en fous c’est moi le client et le client est roi !

Mais n’empêche que ce garçon est bien sympathique et qu’il m’a fait passer un délicieux moment !

– Ça t’as plu ? Me demande-t-il.
– Super ! Je te dois combien ?
– Oh, je ne refuse jamais de l’argent, mais en fait je ne savais pas comment t’aborder, quand je t’ai vu aller pisser, je me suis dit que j’allais tenter ma chance, ensuite ça a été un enchainement de circonstances.
– Tu ne vas pas me faire croire que tu voulais m’aborder, juste pour tirer un coup ?
– Je n’ai jamais dit ça, non, je voulais t’aborder pour te montrer un truc qui pourrait t’intéresser. Assis-toi donc, tu veux boire un coup ?
– Volontiers !
– J’ai du watchibole, du vrai.

Micky me servit un verre de ce délicieux breuvage, puis s’en alla ouvrir une armoirette mini d’un code d’accès dont il sorti un carnet en très mauvais état.

– Voilà ! Me dit-il, je fais le pari que tu es un homme de parole, donc si ce que je vais te montrer ne t’intéresse pas, promets-moi de n’en parler à personne.

Je lui fis cette promesse qui de toute façon n’engageait que lui.

– Voilà, j’adore fouiner au drugstore de Matit.et j’ai trouvé ça. C’est assez long à lire, mais je vais te faire un résumé, ce mec a tout simplement massacré tous les membres de l’équipage et les officiers qui étaient en mission avec lui. Il a fini en taule. J’ai essayé de le retrouver. En fait on se sait pas qui c’est, il était enregistré comme prisonnier avec un simple numéro. J’ai réussi à apprendre qu’il avait été tué suite à une tentative d’évasion. Il a rempli ce carnet. Il ne cite nulle part son nom, mais on suppose qu’il n’avait pas grande responsabilité sur son vaisseau qui s’est posé sur une planète qu’il nomme Orza. Les coordonnées sont indiquées sur le carnet. Sur Orza vit une communauté de mutants qui attire les vaisseaux qui passent à proximité, une fois le vaisseau posé, il ne peut plus repartir, une espèce de force l’empêcherait de le faire. Evidemment les mutants pillent le vaisseau et accumulent du butin…
– Qu’est-ce que c’est que cette salade ? Et comment il aurait réussi à repartir ?
– D’après ce qu’il raconte, on peut neutraliser la « force » pendant un court instant
– Tu ne crois pas que c’est un canular ?
– Pour être très franc je n’en sais rien, mais ce qu’il raconte me parait cohérent.
– Et qu’est-ce que je viendrais faire là-dedans ?
– Admettons que ça t’intéresse, tu y vas, je viens avec toi, s’il y a des choses à ramasser, on les ramasse, moi je me contenterais d’un million de kochniks !
– Quoi ?

Il est complétement fou !

– Ecoute capitaine ! Reprend Micky, je te propose un truc, tu t’installes bien tranquillement dans le fauteuil, tu lis tout ça bien gentiment, tu en as pour une heure, je vais te resservir du watchibole et après on prendra une décision.

Mon intention était de refuser ce marché débile, mais poussé par la curiosité, je décidais de lire entièrement ce mystérieux carnet.

Je lu donc le bidule, effectivement Micky l’avait bien résumé et la lecture ne m’apprit pas grand-chose de plus, le type se perdant dans des digressions sur la méchanceté de la nature humaine, la psychorigidité de son capitaine ou l’inhospitalité de la planète. En revanche les mutants dont il était question n’étaient jamais décrits et la force capable d’attirer des vaisseaux et de les immobiliser non plus.

J’étais donc très circonspect.

– Alors ? M’interroge Micky
– Ecoute, ce mec a beaucoup d’imagination, mais il y a quelque chose qui ne colle pas. Déjà une force capable d’empêcher un vaisseau de décoller, je ne vois pas bien, mais que la même force soit capable d’attirer un vaisseau, c’est du n’importe quoi ! En admettant que cette force existe, elle ne peut s’exercer que dans la proximité immédiate ! Combien de vaisseaux s’amuseraient à passer par là ?
– Alors restons-en là, je suis désolé de t’avoir fait perdre ton temps… Mais si tu veux m’offrir un peu d’argent pour le câlin, je l’accepterai volontiers.

Je m’apprêtais à lui faire un transfert de quelques kochniks quand j’eus soudain envie de vérifier quelque chose. Je m’emparais de mon spacephone et me connectais à la base de données planétaire, j’entrais les coordonnées indiquées par l’auteur du carnet.

Orza : « 4ème planète du système OF157KH, planète inhospitalière, atmosphère respirable et pression acceptable, températures moyennes diurnes entre -5° et -30°. Flore et faune microscopiques, traces de glaces d’eau, aucun minerai exploitable. Activité magnétique dangereuse. Résultats confirmés par les sondes…. Aucun compte-rendu de vol humain disponible. »

Ce qui confirmait ce que je craignais, tout capitaine voulant s’y rendre trouverait les mêmes renseignements et dans ces conditions pourquoi s’y rendrait-il ?

Néanmoins j’élargissais la recherche sur l’ensemble du système OF157KH

Wiké : « la troisième planète du système abrite une communauté paysanne d’environ 100.000 personnes aux dernières estimations. Exporte du bois précieux, du vin, et des produits locaux provenant de la pèche. »

Voilà qui change tout, une fois par an environ (en équivalence terrienne), les planètes Wiké et Orza entrent en conjonction, on peut donc imaginer qu’un cargo quittant Wiké, s’approchant d’Orza avant de sauter dans l’hyperespace se fasse attirer. Ça reste problématique mais ça devient possible.

En admettant que ce soit vrai et qu’on trouve des vaisseaux naufragés, qu’est-ce qu’on pourrait piquer ? Du bois précieux ? Je fais une recherche sur mon spacephone, effectivement le bois de Wiké se négocie à un très bon prix. Mais si la fable des vaisseaux attirés est exacte, celle de l’immobilisation l’est aussi, et dans ce cas comment repartir ?

« On peut neutraliser la « force » pendant un court instant » avait indiqué l’auteur du carnet, oui mais comment ?

Je me surprends à me passionner pour ce truc. Pourquoi n’irais-je pas faire un peu de commerce sur Wiké. Je me connecte aux appels d’offres, apparemment ils ont leur fournisseurs réguliers, mais ils restent toujours demandeurs de certains produits, la liste est surréaliste, des pièces détachées de ceci ou cela mais aussi des bouteilles en verre, des futs, des bouchons…

Je peux donc répondre à l’appel d’offre, je projette de me faire payer en produits peu volumineux, du vin par exemple, et de garder une bonne partie de mes cales disponibles, Ensuite un petit tour sur Orza pour démêler le vrai du faux.

– A priori c’est d’accord, j’en parle à mes lieutenants et tu auras une réponse définitive demain.
– T’es un chou !

Si je suis un chou tout va bien.

Dyane Makaya, ma seconde de vaisseau, est une sculpturale blonde mature qui travaillait à mes côtés depuis plusieurs années, compétente et délurée, elle m’était rapidement devenue indispensable.

Nerren était mon nouveau navigateur depuis quelques temps. Il m’avait conquis par son savoir-faire et sa disponibilité. Légèrement efféminé et les fesses accueillantes, il s’était rapidement adapté à l’ambiance du vaisseau

Je leur exposais la situation sous un jour le plus favorable possible. Ils furent d’accord, il ne me restait plus qu’à préparer le départ.

Je n’aurais jamais cru qu’il était aussi difficile de trouver un stock conséquent de bouteilles en verre et de bouchons, mais je stockais tout ça dans mes cales.

Je présentais Micky à mes seconds, je les avais prévenus, mais ils furent néanmoins surpris par l’étrange beauté de cet androgyne qui voyagerait en tant que passager.

– Pendant les arrêts planétaires de la mission, tu resteras sage, on va rencontrer des gens dont on ignore s’ils ont l’esprit ouvert ou pas, donc pas de maquillage, pas de perruque.
– Mais enfin, je me sens femme…
– Le capitaine est seul maitre à bord, et mes ordres ne sont pas discutables.
– Mais enfin !
– Par contre à bord, tu peux sortir tes frou-frous.
– Ah la la !

A suivre

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5 réponses à Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 1 – Micky, l’androgyne par Nicolas Solovionni

  1. Mermillaud dit :

    J’adore ces personages ambigüe !

  2. Bertrane_TV dit :

    Oh qu’elle est mignonne Micky !

  3. Sorenza dit :

    Elle a l’air sympa cette planète, non ?

  4. Transmonique dit :

    J’aime beaucoup de personnage de Micky ♥ ♥ ♥

  5. Forestier dit :

    Un nouveau récit de l’ami Solovionni qui commence de façon très intrigante avec cet étrange androgyne, s’il est vraiment comme sur la photo je comprend qu’on puisse s’en régaler.

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