Martinov 16 – Professeur Martinov et le Fidélitas -8 – Partie plus que carrée par Maud-Anne Amaro
Samedi 19 Octobre
Romain Framboisert a fini par s’endormir, mais une fine pluie eut raison de son sommeil. Rien pour se protéger, il regarda sa montre, il était 4 heures du matin, encore deux ou trois heures à attendre que le jour se lève. Il attendit donc, en position de survie, trempée comme une soupe et souffrant d’une horrible migraine.
Quand la nuit se fit moins dense, il tenta de s’orienter, se rendit compte qu’il était au fond d’un fossé, l’escalader était impossible, la pluie ayant rendu les parois glissantes. Il fallait donc marcher au fond parmi un fouillis de branches mortes et de ronces, en attendant de trouver un accès. Il finit par en dénicher un.
« Comment m’orienter maintenant ? »
Il lui sembla entendre des bruits de moteurs de voiture. La route n’était donc pas si loin, il s’y dirigea tant bien que mal. Quelques voitures matinales y circulaient. Il tenta de faire du stop avant de réaliser que dans l’état où il se trouvait personne ne s’arrêterait pour le prendre : mouillé, bouseux, amoché, hirsute.
« Que faire ? » Se lamentait-il. Il ne pouvait pas être bien loin de Louveciennes, encore fallait-il connaître la bonne direction ! Et que faire ensuite, il n’était pas question d’aller à la police, s’il le faisait Perronoux se ferait un malin plaisir de balancer son rôle dans l’affaire de la bijouterie Brougnard. Il chercha son porte-monnaie, mais celui-ci avait également été subtilisé. Il ne lui restait plus qu’à solliciter un passant afin qu’il consentît à lui prêter son téléphone portable. Voilà qui dans son état ressemblait fort à une mission impossible.
« Mais bon en demandant à 100 personnes, il y en aurait bien une… Mais à cette heure-ci… »
Et puis il eut soudain une bien meilleure idée !
Béatrice
Béatrice sort doucement de sa somnolence. Elle réalise qu’elle n’est pas chez elle et se remémore les merveilleux moments passés dans les bras d’Edith.
« Edith, où est-elle, celle-ci ? Déjà debout ! »
Béatrice se lève, va faire pipi, puis se dirige vers la cuisine.
– Hello !
– Bonjour répond Edith avec un sourire forcé.
– Oh, ça n’a pas l’air d’aller ?
– Je n’ai pas de nouvelles de mon mari, ce n’est pas normal, j’espère qu’il ne lui ait pas arrivé quelque chose.
– Il n’est que 8 heures, il doit dormir.
– Il n’aurait pas touché à son portable depuis hier soir…
– Qui sait… Une soirée trop arrosée…
– Mwais !
– Je vais peut-être te laisser, je peux prendre une douche avant ?
– Bien sûr !
Martinov
Comme il le fait de temps en temps, le professeur Martinov a passé la nuit chez Marianne, la veuve du grainetier. Quand il revient chez lui, vers 9 heures, il découvre ce qu’il pense être un SDF, sur le pas de la porte. Ce dernier n’a pas l’air engageant : hirsute, hagard, blessé, malpropre…
– Faut pas rester là, mon vieux…
– Vous êtes le professeur Martinov ?
– Oui mais…
– Faut que je vous parle, c’est très important !
– Et bien, parlez-moi, je vous écoute !
– Pas, là, pas sur le pas de la porte, vous voyez dans quel état je suis, je me suis fait agresser.
L’homme ne sentait pas l’alcool, c’était déjà ça ! Mais il pouvait être violent. Martinov hésita.
– Dites-moi au moins de quoi il s’agit !
– C’est à propos de l’étui que vous a volé Perronoux.
– Je ne connais personne de ce nom.
– Il vous aura donné une fausse identité. Un petit gros déplumé, la cinquantaine. Hier matin vers 11 heures.
– Humm…
– On vous a bien volé un étui, non ?
– Comment le savez-vous ?
– Je voudrais m’asseoir au chaud et téléphoner à ma femme, je vous expliquerais tout, je peux entrer ? S’il vous plaît, s’il vous plaît !
– Permettez !
Martinov tâte les poches de veste et de pantalon de l’inconnu qui du coup retrouve un peu de son humour :
– Vous cherchez une grenade ?
– On n’est jamais trop prudent ! Bon, on y va ! Entrez, mais juste cinq minutes.
Martinov ouvrit la porte.
– Je vais enlever mes chaussures, je ne voudrais pas dégueulasser votre maison. Je peux m’asseoir… Oh, il faudrait une serviette pour protéger le fauteuil.
Le professeur apprécia le geste et lui en apporta une.
– Je vous explique en deux mots, j’étais, bien malgré moi, le complice de Perronoux, il me faisait chanter. C’est moi qui conduisais la voiture quand il vous a volé l’étui. On avait dévissé la plaque arrière, on est entré dans les sous-bois pour la replacer, là il m’a agressé et laissé pour mort, j’ai passé la nuit dans un fossé, un enfer, dans le froid, sous la flotte.
– O.K. Je vois ! Mais pourquoi venir ici ? Il faut aller à la police, porter plainte.
– Mais Monsieur Martinov, je ne peux pas, j’ai fait il y a quelque temps une grosse connerie dont je ne suis pas vraiment fier. Si je porte plainte contre Perronoux, je me retrouve en tôle ! Monsieur Martinov, je peux vous demander une boisson chaude ?
– Oui bien sûr, venez dans la cuisine, je vais faire du café. Ou plutôt non restez là, je reviens vous apporter une tasse.
– Mais pourquoi venir ici ? Vous ne m’avez pas répondu ? Reprit Martinov quand il revint avec le café
– A qui voulez-vous que je m’adresse dans mon état ? Avec vous, j’avais au moins une entrée en matière.
– Et qu’attendez-vous de moi ?
– Je voudrais juste téléphoner à ma femme. Et si vous aviez de l’aspirine ?
Perronoux
Robert Perronoux a mal dormi et s’est réveillé tôt. Vers 6 heures du matin, il jette dans la Seine les affaires personnelles de Framboisert. Quelque part, ça lui fait mal au cœur, lui qui aime bien tout conserver, mais là c’est vraiment trop dangereux. Il a juste gardé pour lui, l’argent liquide que contenait le portefeuille. Puis après avoir pris son petit déjeuner dans un bistrot, il prend sa voiture et se dirige vers la forêt de Saint-Germain. Il veut en avoir le cœur net, vérifier si Framboisert est bien mort. Il a du mal à retrouver la bonne contre-allée, elles se ressemblent toutes, il en choisit une qui lui semble la bonne, ne se souvient pas jusqu’où il lui faut avancer, finit par s’arrêter, descend de voiture, s’enfonce dans les fourrés, cherche le fossé où il a fait basculer le corps de Framboisert, ne le trouve pas. Il cherche ailleurs, tourne en rond. A midi, il cesse ses recherches et rentre à Paris, dépité.
Béatrice
Béatrice sort de sa douche et entreprend de s’essuyer. La porte s’ouvre brutalement, Edith entre en trombe, elle jubile :
– Béatrice ! Oh ! Béatrice ! Que je suis heureuse ! S’exclame-t-elle en serrant la jeune chimiste sans ses bras.
La serviette dégringole. Par jeu, Edith lui tripote les bouts de seins.
– T’as eu des nouvelles ?
– Oui ! Mais j’ai pas tout compris, il est rentré de la Réunion, faut que j’aille le chercher.
– Et bin, c’est super ! Il est à Roissy ?
– Non à Louveciennes, je ne sais pas ce qu’il fout là-bas. Je ne sais pas trop où c’est, il faut que je regarde comment on fait pour y aller…
– A Louveciennes ?
– Tu connais ?
– C’est là que je travaille !
– Ah ! Le monde est petit dès fois ! Tu vas pouvoir m’expliquer. Faut combien de temps pour y aller ?
– Une petite heure ! Il est où dans Louveciennes ?
– Chez un Monsieur Maximov…
– Hein ? Quoi ? Ce ne serait pas Martinov plutôt ?
– Pourquoi ? Tu le connais ?
– Plutôt oui ! Je travaille avec lui.
– Quand je disais que le monde était petit !
– Sauf que je ne pense pas qu’il s’agisse d’une coïncidence, à mon avis il y a un rapport avec l’affaire pour laquelle je suis venue te voir.
– Un rapport ? Quel rapport ?
– On ne va peut-être pas tarder à le savoir ! Je peux venir avec toi ? Il faut justement que je cause avec Martinov.
– Bien sûr ! Je me prépare en vitesse, et on file. Ah, Romain m’a demandé de lui apporter des vêtements et des chaussures.
– Il a perdu ses vêtements ?
– Il a passé la nuit dans la forêt sous la pluie… J’ai pas tout compris, j’ai hâte d’être là-bas !
Le professeur Martinov a proposé à son hôte de prendre une douche, il lui a prêté un peignoir, et ce dernier s’était endormi dans le fauteuil quand on sonna à la porte.
– Béatrice ! Mais que se passe-t-il ?
– Ne t’inquiètes pas, mon petit professeur, je te présente Madame Framboisert.
– Madame Framboisert ! Mais…
– Ben oui, elle vient chercher son mari, j’étais avec elle quand il lui a téléphoné.
– Il s’appelle aussi Framboisert ? S’étonna Martinov, réalisant alors que l’inconnu ne lui avait pas donné son nom.
– En fait, il n’y a qu’un Framboisert, l’autre tordu de ce matin a usurpé son identité.
Edith découvrit alors son mari qui ronflait comme un bienheureux.
– Chéri, réveille-toi, je suis arrivée.
Pas de réponse.
– Il est épuisé, il souffrait de la tête et de contusions multiples, je lui ai fait prendre un analgésique assez puissant.
– Il va bien falloir que je le réveille…
– C’est comme vous voulez, mais vous pouvez aussi attendre une heure ou deux, vous ne me dérangez pas !
– C’est vrai ?
– Vous pouvez même m’aider à le transporter dans la chambre d’amis, moi tout seul, je ne peux pas !
On transporta donc Framboisert au premier étage.
– Mais qu’est-ce qui lui est arrivé ? Demanda Edith.
– Il s’est fait passer à tabac par… Je ne me souviens pas du nom… Pompidou ?
– Le gars dont tu me parlais hier soir ! précisa Béatrice.
Martinov fut assez surpris de constater que les deux femmes se tutoyaient.
– Perronoux ? C’est ce salaud de Perronoux qui l’a amoché ? Mais pourquoi Romain a été me raconter qu’il était à Saint-Denis de la Réunion ? Bon je suppose que j’en saurais plus quand il se réveillera.
Béatrice et Martinov échangèrent brièvement les informations qu’ils possédaient.
– Je peux vous offrir un café ou un thé ? Ou même un chocolat ! Proposa Martinov.
– Votre collaboratrice est charmante, Monsieur Martinov, ce doit être un vrai plaisir de travailler avec elle.
– Arrête, tu vas me faire rougir ! Répondit l’intéressée.
– Oh, je suis désolée, Monsieur Martinov, je ne vous ai même pas remercié de vous être occupé de mon mari.
– Mais je vous en prie, c’est tout à fait normal.
– Permettez-moi quand même de vous embrasser !
Le professeur Martinov se fit alors la réflexion que cette Edith Framboisert avait la peau bien douce.
– Je vais peut-être me reposer un peu dans ce fauteuil en attendant que mon mari se réveille, j’ai pas trop bien dormi cette nuit…
Et pendant qu’Edith s’assoupissait, Martinov et Béatrice vaquèrent à leurs occupations. Normalement ils ne travaillaient pas le samedi, mais puisqu’ils étaient tous les deux dans les lieux…
A midi, il fallut bien réveiller Framboisert. Ce dernier fut assaillit de questions par son épouse, mais rétorqua qu’il n’y répondrait que lorsqu’ils seraient seuls.
– Monsieur Martinov, nous voudrions mon mari et moi, vous remercier de votre geste, accepteriez-vous de venir dîner chez nous samedi prochain ? Vous viendrez avec Béatrice, bien entendu !
Evidemment qu’il accepta.
– Bon tu me racontes ? Demanda Edith tandis que la voiture prenait le chemin de la capitale.
– Quand j’ai démissionné de mon ancienne boite, j’ai piqué les schémas de sécurité de la bijouterie Brougnard.
– Et tu voulais en faire quoi ? Et puis quel rapport ?
– Attends, tu vas comprendre.
– Au départ je voulais savoir ce que Jenner faisait mieux que moi ! Je n’en savais trop rien, je les ai piqués comme ça ! Au départ j’avais pensé à les faire publier, mais j’ai laissé tomber, qui aurait publié un truc pareil. Un jour dans une conversation, j’ai eu le malheur d’en parler à Perronoux, j’ignorais qu’il fréquentait des malfrats. Un jour il m’a dit qu’il allait organiser un coup chez Brougnard et m’a proposé de m’acheter les schémas. J’ai eu la faiblesse d’accepter !
– Putain ! Et alors ?
– Je pensais que ce serais un casse propre, sans bavure, le genre de truc qui ferait bien chier mon ancienne boite. En fait ça a été une boucherie. Trois morts dont un flic. J’en menais pas large, mais la police n’est jamais remontée jusqu’à moi !
– Et alors ?
. Et alors, il m’a fait chanter…
– De l’argent ?
– Non, il m’a demandé de lui fabriquer un gadget électronique, une espèce de connerie pour mari jaloux, mais bon, il m’en demandait toujours plus, on n’en a jamais fini avec un maître chanteur. J’étais au bout du rouleau, j’ai essayé de ne pas te le montrer…
– C’est pas malin, tu aurais dû m’en parler !
– Si je t’en ai pas parlé, c’est que j’avais une décision à prendre, une décision grave, c’était lui ou moi, je n’en pouvais plus. Alors j’ai décidé de m’en débarrasser…
– De… le tuer ?
– Oui, je m’étais monté un alibi en béton avec l’aide de Flora, tu te souviens de Flora ?
– Oui !
– Elle s’est installée à La Réunion.
– Et alors ?
– Ben alors, rien ne s’est passé comme prévu…
Il lui raconte alors toute l’histoire.
– Tu vas faire quoi maintenant ?
– Pas eu le temps d’y réfléchir. Tant que Perronoux me croit mort, ça va aller, mais quand il va apprendre que je m’en suis sorti, ça risque d’être chaud.
Il ne peut, et pour cause, joindre Flora afin de la rassurer, mais finit par trouver le numéro de l’hôtel.
– Je suis le monsieur du 414…
– Ah ! Votre location devait s’arrêter aujourd’hui, j’ai besoin de la chambre…
– Je vais vous régler, mettez mes affaires dans un coin, on viendra les chercher. Est-ce que je pourrais parler à Billy ?
– Billy ! Oui, vous patientez ?
Le Billy mit bien dix Bonnes minutes pour arriver
– Billy, c’est le monsieur du 414.
– Je ne !e souviens pas…
– L’ami de Flora…
– Ah, oui !
– Tu peux trouver Flora ?
– Oui !
– Tu as son numéro de téléphone ?
– Celui du garage de son ami !
Bref, il réussit à la joindre, la rassura, lui donna des instructions pour payer l’hôtel, lui renvoyer ses affaires dont son téléphone par coli séparé et urgent.
Lundi 21 Octobre
Edith Framboisert a fait un peu de théâtre dans sa jeunesse. Voilà qui devrait l’aider dans le rôle difficile qu’elle va devoir jouer. Elle a répété ce qu’elle devait dire plusieurs fois devant sa glace, ce n’est pas tellement les mots qui lui posent problème, mais l’intonation de sa voix. Fébrile elle prend le téléphone, met l’ampli afin que Romain puisse entendre, et s’apprête à composer le numéro de Perronoux :
– C’est quoi son numéro ?
– Je l’ai pas sur moi, il est sur le téléphone qui était resté à La Réunion.
– Merde !
– On doit l’avoir au boulot, dans le fichier client.
– O.K. On va commencer par ça !
Edith téléphona donc chez Framboisert-Electronique où elle s’entretint avec Vacherin, le plus proche collaborateur de son mari.
– Mon mari est à l’étranger pour une longue période, une affaire de famille assez dramatique et compliquée, et en plus il déprime. Il m’a demandé de vous dire qu’il vous faisait entièrement confiance pour faire marcher la boite pendant son absence, s’il y a des trucs importants à signer vous me les ferez suivre, je m’en débrouillerais.
– Pauvre Monsieur Framboisert. Je suppose que vous ne souhaitez pas m’en dire plus ?
– Non. Ah, il a insisté sur un point, il s’agit d’un certain Perronoux.
– On connaît…
– Mon mari souhaite qu’il soit considéré comme personne indésirable dans l’entreprise.
– Ah ? Ah bon ! C’est noté !
– Et j’aurais également besoin de son numéro de téléphone.
– Un instant, je consulte, le fichier… Voilà, vous voulez l’adresse aussi ?
– Pendant qu’on y est !
« Allons-y avec Perronoux, maintenant, ça risque d’être une autre paire de manches ! »
– Monsieur Perronoux, je suis Edith Framboisert, je suis très inquiète, mon mari devait rentrer de déplacement ce week-end, et il n’est pas rentré, son portable ne répond pas. Je ne sais pas trop quoi faire, je téléphone un peu à tout le monde.
– Bizarre, répondit l’autre en cachant assez mal sa grande satisfaction, vous avez prévenu la police ?
– Pfff… Ils m’ont dit d’attendre. Il n’était pas dans l’avion qui devait le ramener, j’ai téléphoné à tous les hôpitaux de l’île, il n’est nulle part.
– Je voudrais bien vous aider, mais je ne vois pas comment. La dernière fois que je l’ai vu c’était il y a quinze jours ou trois semaines, je me rappelle plus bien.
– Il ne se confiait pas beaucoup à moi vous savez ! Vous lui connaissiez des ennemis ?
– Non, nous avions juste des relations professionnelles. Il me faisait l’effet d’un homme sans histoire, très droit en affaires.
– O.K. Je suis désolé de vous avoir dérangé.
– Vous ne m’avez pas dérangé, si je peux vous être utile en quoi que ce soit…
Tout guilleret, Perronoux, dès qu’il eut raccroché, descendit à la supérette du coin acheter une bouteille de champagne. Framboisert était donc bien mort et quand on retrouverait son cadavre, personne n’irait jamais le soupçonner.
Mardi 22 Octobre
Perronoux s’est rendu rue Montgallet chez Extra-Plus, une boutique de matériel et d’utilitaires informatiques tenue par Monsieur Liou. A force de baratin, il a réussi à vanter son gadget et en faire miroiter les bénéfices potentiels.
Liou pouvait lui en faire fabriquer en Chine un premier lot de 500, qu’il aurait d’ici trois semaines.
– Super, mais il faut que je trouve des fonds…
– Je peux financer l’opération, mais vous m’accordez 50 % des bénéfices. Rétorqua Monsieur Liou qui avait un sens inné du commerce.
– 45
– Non, 50 ! Je vais vous préparer un petit contrat… On va l’appeler comment votre gadget ?
– Ce n’est pas un gadget. !
– Et on va l’appeler comment votre pas-gadget ?
– Fidélitas !
– Hi ! Hi !
Vendredi 25 Octobre
Perronoux se rend chez Framboisert-Electronique, son contact au ministère de la défense lui ayant demandé d’améliorer un dispositif. Il s’annonce à l’entrée, on refuse de le laisser passer, il insiste, le ton monte, la secrétaire excédée s’en va prévenir Vacherin, l’adjoint de Framboisert qui assure l’intérim.
– Si vous pouviez venir, ce type est en train de nous faire un scandale !
Vacherin est un faible, il n’aime pas les situations conflictuelles qu’il ne sait pas toujours maîtriser.
– Je suis désolé, Monsieur Perronoux, je ne peux pas vous laisser entrer.
– Et je peux savoir pourquoi ?
– Ce sont les instructions de Madame Framboisert !
– Madame Framboisert ! Elle est gonflée celle-là, elle me demande des nouvelles de son mari et après elle m’empêche de rentrer ici !
– Je suis désolé !
– Et, elle vous a expliqué pourquoi ?
– J’ai compris que ça venait de Monsieur Framboisert.
– De Monsieur Framboisert ? J’avais cru comprendre qu’il avait mystérieusement disparu ?
– Non, non, il est à l’étranger pour une affaire de famille, et il a transmis des recommandations à sa femme, je n’en sais pas plus.
– Ah ! J’avais une commande à vous proposer pour le ministère…
– Ce n’est pas possible, je risque ma place…
– Y’a toujours moyen de s’arranger !
– Je ne pense pas, non !
– Vous voulez combien dans l’enveloppe ?
– Rappelez-moi demain, si je trouve un arrangement, je vous dirais.
– OK, je vous laisse, mes amitiés à Madame Framboisert.
– Je n’y manquerai pas ! Répondit Vacherin, se rendant compte après coup de l’imbécillité de cette réponse.
Perronoux était persuadé que s’il avait eu une enveloppe correctement remplie sur lui, Vacherin aurait craqué. Le souci, c’est que ses finances actuelles ne lui permettaient guère ce genre de fantaisie. Quand il toucherait les premiers bénéfices de la commercialisation du « Fidélitas », ce serait différent.
Mais pour l’instant, il avait un autre souci, celui d’y voir clair dans cette « affaire Framboisert ». Il se posa à la terrasse d’un café commanda un chocolat et se mit à réfléchir :
« Edith Framboisert n’avait à priori aucune raison de lui en vouloir, sauf si Framboisert avait survécu ! Mais dans ce cas pourquoi cette fable d’un déplacement pour raisons familiales ? En fait il devait être à l’hôpital. » se dit-il. « Et pourquoi ce mensonge ? Pour se protéger, bien sûr ! »
Partant du principe qu’une femme dont le mari est à l’hôpital le visite en principe tous les jours, il lui suffirait de la suivre pour savoir où il était, ensuite, il aviserait.
Vacherin se dit qu’il est protégé par le ciel. Si Perronoux lui avait présenté une enveloppe, il aurait pu avoir la faiblesse d’accepter. Un geste qui aurait pu lui couter sa place. Il craint néanmoins que l’esprit d’escalier lui fasse venir des tentations. Afin de les exorciser, il décide de téléphoner sans attendre à Edith Framboisert.
– Perronoux est passé, je l’ai viré.
– Il voulait quoi ?
Il explique…
– Il a même voulu me soudoyer, je lui ai dit que je ne mangeais pas de ce pain-là !
– Bravo, Monsieur Vacherin, je vous félicite.
Romain Framboisert qui a tout entendu aborde un large sourire :
– Je crois que tout va bien. Perronoux me croit mort et il ne remettra plus les pieds à la boite. Lundi je réintègre mon poste au boulot.
Vacherin appela ensuite Perronoux. Il avait appris sa réplique par cœur :
– Monsieur Perronoux, j’ai fait part de votre visite à Madame Framboisert. Nous n’avons plus convenance à travailler avec vous et cette décision est définitive et non négociable. Au revoir Monsieur Perronoux.
– Quand vous verrez l’enveloppe, vous changerez d’avis.
Mais Vacherin avait déjà raccroché.
Samedi 26 Octobre
Comme Béatrice ne travaillait pas le samedi, il fut convenu qu’elle et Martinov se rendraient séparément chez Edith et Romain Framboisert pour répondre à leur invitation.
Dans l’après-midi Edith avait envoyé un SMS à Béatrice.
« – Si tu pouvais arriver une demi- heure en avance, qu’on règle deux ou trois petits trucs afin que je ne fasse pas d’imper. Bisous »
Béatrice ne chercha pas trop à comprendre d’autant que rien de tout cela n’avait l’air grave, et à 18 h 45 elle sonna au domicile de ses hôtes.
– Oui, voilà, il faut que tu saches, j’ai raconté à Romain ce qu’on avait fait ensemble. C’est un homme discret mais s’il faisait une allusion involontaire ne soit pas surprise.
– Ce n’était peut-être nécessaire de lui dire, mais enfin ce n’est pas bien grave…
– Nous sommet un couple très libre, chacun vit un peu sa vie de son côté, cela ne nous empêche pas d’être très attaché l’un à l’autre. Euh, et Martinov ?
– Quoi, Martinov ?
– Il est comment sur ces sujets ?
– Très décontracté. Mais pourquoi…
– Toi et lui…
– Oui, ça nous arrive de temps en temps. On s’amuse bien, mais je ne suis pas sa maîtresse, il est célibataire, mais il a une copine en ville.
– Un genre de libertin, en quelque sorte ?
– Non on ne peut pas dire ça, il ne drague pas, du moins à ce que j’en sais, mais il ne refuse pas les occasions quand elles se présentent.
– Tu lui as raconté ce qu’on avait fait ?
– Je lui ai dit, mais je ne lui ai pas raconté, je ne suis pas entré dans les détails.
Un coup de sonnette retentit, c’est justement le professeur Martinov qui arrivait un grand bouquet de fleur dans une main et une bouteille de whisky dans l’autre…
Le couple Framboisert disparaît un moment dans la cuisine. Edith peut ainsi rapporter à son mari la conversation qu’elle vient d’avoir avec Béatrice.
On sert l’apéritif et la conversation s’oriente vers les activités professionnelles de Romain. Martinov est intéressé mais n’est pas spécialiste en ce domaine, quant aux femmes elles sont carrément larguées, renoncent à suivre et se chuchotent on ne sait trop quoi en rigolant comme des jeunes filles à leur première surprise partie.
– On va peut-être parler d’autre chose. Convient Romain parce que ces dames ne nous écoutent plus.
– Si, si, si ! Répond effrontément Edith.
– Tu parles ! Vous discutiez de quoi, au juste ?
– Des trucs de femmes !
– Des trucs inavouables ?
– Tout de suite… fait mine de protester Edith.
– Vous n’allez pas me croire, Monsieur Martinov, mais je crois bien que ma femme est tombée amoureuse de votre assistante.
– Je vois que vous semblez prendre la chose avec beaucoup de philosophie… Répond le professeur.
– Tout à fait, trinquons aux femmes. A la vôtre !
– Vous appelez ça de la philosophie ? Intervient Edith, en fait c’est un fantasme, tous les hommes rêvent de voir leur femmes avec une autre… en attendant de les rejoindre.
– Que voulez-vous, les fantasmes, ce sont des fantasmes ! Répond Martinov, qui n’a’ pas trouvé de réponse plus intelligente.
C’est à ce moment que Béatrice croit sentir venir le traquenard. Edith et son mari sont tout simplement en train de jalonner l’éventuelle future partouze. Or elle n’a pas trop envie de faire des choses avec Romain Framboisert… La solution consiste peut-être à noyer la conversation dans des eaux encore plus troubles qu’elles ne le sont déjà.
– Les fantasmes de partouzes sont parfois le prélude aux partouzes elles-mêmes, n’est-ce pas ? Déclare-t-elle doctement.
– Parfois, oui ! Répond Romain qui ne comprend pas bien le sens de cette intervention.
– Le souci c’est que les fantasmes d’origines sont toujours masculins, jamais les nôtres.
– Vous pensez à quoi précisément ?
– Vous souhaitez que j’évoque mes fantasmes, là tout de suite ?
– Non, enfin c’est comme vous voulez, mais admettez que vous éveillez ma curiosité.
– Moi mon fantasme c’est le miroir du votre !
– Pardon ?
– Vous souhaitez voir deux femmes ensemble, et bien moi, j’aime bien voir deux hommes ensemble.
Voilà, se dit Béatrice qui devrait clouer le bec à Romain Framboisert. C’est alors que contre toute attente Edith intervient.
– On l’a déjà fait, ça ! Plusieurs fois même !
Béatrice est décontenancée, cherche une réplique, ne la trouve pas. C’est alors au tour du professeur Martinov de surprendre son monde, il se tourne vers Romain :
– Vous êtes donc un peu bisexuel, si je comprends bien ?
– Euh, légèrement, très légèrement !
– Et bien, trinquons de nouveau, et bienvenue au club, je le suis aussi et comme vous, plutôt légèrement.
Edith éclate de rire, tandis que les deux hommes font de nouveau trinquer leur verre.
– Tout ça c’est des mots ! Finit-elle par dire.
– Tu ne voudrais quand même pas… balbutie Romain, qu’en pensez-vous Monsieur Martinov ?
– Disons que la situation est un peu… comment dire… particulière….
– Vous voulez nous faire plaisir ? Reprend Edith.
– Ne nous demandez pas l’impossible !
– On peut jouer un peu ? Insiste-t-elle
Martinov et Romain font de timides gestes d’acquiescement.
– Mettez-vous l’un en face de l’autre, non plus près, oui comme ça. Et maintenant touchez-vous la braguette.
Un moment d’hésitation, les deux hommes se jaugent quelques secondes, puis Framboisert met sa main sur la braguette du professeur, lequel en homme bien élevé lui rend aussitôt la politesse.
Le contact des mains a tôt fait de faire bander les bites des deux hommes. L’excitation permet ainsi d’aller plus loin, et bientôt Romain dézippe la fermeture du professeur qui loin de protester fait subir le même sort à celle de son vis-à-vis. Les mains tripotent maintenant l’intérieur des pantalons, passent sous le linge et caressent les bites. Romain devient plus entreprenant que son partenaire. Le pantalon de Martinov dégringole sur ses chevilles, l’horrible caleçon prend le même chemin, et notre vert professeur se retrouve la bite à l’air. Si on lui avait dit ça, une demi-heure plus tôt ! Romain branle le professeur quelques instants, puis n’y tenant plus se penche et prend sa queue en plein bouche.
– Mais qu’est-ce qu’on est en train de faire ? Balbutie Martinov.
– Des petites choses coquines ! Juste des petites choses coquines ! Répond Edith.
Béatrice n’en revient pas de la façon si rapide par laquelle la soirée a basculé dans le sexe, mais ne refuse pas la langue d’Edith qui lui fouille le palais.
Romain se reprend une seconde, voulant rectifier la position, mais Martinov ne lui en laisse pas le temps.
– A mon tour, si vous le voulez bien ? propose-t-il.
– Je vous en prie, mais vu ce que nous sommes en train de nous faire, nous pourrions peut-être passer au tutoiement.
– Avec grand plaisir ! Oh quelle belle bite, je crois que je vais me régaler !
– Tu aimes ça les bonnes bites, hein mon cochon ?
– Je dois dire que ça ne déplaît pas ! J’en ai sucé une ou deux quand j’étais jeune, puis je me suis privé trop longtemps de ce plaisir, maintenant que je suis vieux, je m’y remets. Mais assez de parlotte, goûtons cette superbe chose.
Et voilà, que le professeur, excité comme un pou, se met à lécher la bite ainsi offerte avec une gloutonnerie sauvage. Il y met tout son cœur et une certaine technique aussi. Les pipes c’est comme les crêpes, plus on en fait, plus elles sont bonnes !
– Alors Romain, il te fait ça comment ? L’interpelle Edith.
– C’est géant ! Une vraie pipe d’expert !
– Inversez les rôles maintenant.
Ils le font sous les yeux des deux femmes enlacées et désormais très débraillées. Le sein gauche de Béatrice est à l’air et du coup Romain louche dessus en suçant le professeur.
– Viens, on va les chauffer ! Propose alors Edith à la jeune chimiste.
– Ils se chauffent assez bien tous seuls, je trouve ! Objecte Béa qui n’a toujours pas la moindre envie de faire des trucs avec Romain Framboisert
– Allez viens !
Elle faillit répondre un truc qui fait gagner du temps genre « vas-y, je te rejoins dans cinq minutes », mais c’était retarder pour mieux sauter, le « piège » qu’elle avait tendu se retournait contre elle et elle ne voyait pas bien comment y échapper. Alors, elle se dit : »Tant pis, allons-y, ce Romain Framboisert ne me branche pas, mais il n’a rien de repoussant non plus ! »
Les deux femmes s’approchent donc des hommes, Edith pour Martinov, Béatrice pour Romain, les tripotent aux endroits stratégiques et se font elles-mêmes, déshabiller, peloter, embrasser et tripoter. Un petit mouvement d’entrainement d’Edith et tout ce joli monde maintenant à poil se retrouve sur le canapé.
Et la configuration devient hétéro classique, Romain s’acharne sur les seins de la jeune chimiste tandis que Martinov fait de même avec ceux d’Edith. Normal ! Vous en connaissez beaucoup des bonhommes qui ne craquent pas devant une belle paire de nénés, vous ?
Edith ne tarde pas à jeter sa convoitise sur la bite du professeur et la met dans sa bouche. Béatrice se dit que cela va inciter Romain à demander la même chose. Ça ne loupe pas.
Tu veux bien me sucer ?
Il est délicat, il demande ! Au moins ne fait-il pas partie de ces « hommes des cavernes » qui appuie sur le crane de leur partenaire en guise de requête !
– Et si tu t’occupais d’abord un peu de moi ? Tergiversa-t-elle.
– Tu veux que je te bouffe ta petite chatte, c’est ça ?
– C’est exactement ça !
Et voilà Romain entre les cuisses de Béatrice qui se marre, se dit qu’elle est capable de se bloquer pour ne pas jouir… Rien que pour le mettre en difficulté… Mais les coups de langues de l’homme n’ont rien de déplaisant, pourquoi devrait-elle être désagréable avec ce monsieur ? Elle relâche ses défenses, se laisse faire complétement.
– Vas-y continue ! C’est bien !
Romain ne s’interrompt pas, et quand Béa hurle de plaisir avec autant de discrétion qu’une otarie en chaleur, il est le seul à s’étonner de cette démonstration fort peu discrète. Martinov et Edith eux y ont déjà eu droit et en plus ils sont, ces deux-là, fort occupés. Edith a relevé ses jambes vers le ciel et Martinov transpirant à grosse gouttes la pilonne en cadence.
Notre professeur donne des signes de fatigue, Edith s’en aperçoit et lui propose une position plus confortable. Il ne dit pas non, s’allonge de tout son long sur le canapé et Edith s’empale sur sa bite, et les voilà parti tous les deux pour une chevauchée infernale qui se termine par un violent orgasme pour la femme, le professeur ne voulant être en reste, donne des coups de hanches pour rendre la pénétration plus efficace et finit par la rejoindre dans le plaisir.
A côté, mais vous l’aurez sans-doute deviné, Béatrice œuvre de la bouche la bite de Romain dont elle ne voulait pas, et dont elle se régale pourtant.
– Je vais jouir ! Prévint-il.
Elle se recule, les mains prennent le relais des lèvres juste l’espace d’un instant car deux grand jets de sperme lui atterrissent sur les seins.
Pause.
On se rhabille, on va faire pipi (sagement), on fait un tour dans la salle de bain, on plaisante, on passe à table… le repas se déroule dans la bonne humeur et est plutôt arrosé.
– J’ai une question indiscrète ! Finit par demander Edith en s’adressant au professeur.
– J’écoute.
– Avec les hommes, tu suces uniquement ou t’as déjà été plus loin.
– Je suis obligé de répondre ?
– Non, je demandais ça comme ça !
– Un jour je me suis posé une question. Je me suis demandé pourquoi le plaisir anal devrait être réservé aux femmes, d’autant qu’elles n’ont pas de prostate et que nous, nous en avons une.
– Alors tu as essayé…
– Oui et j’avoue que l’expérience n’a pas été désagréable.
– Tu aimerais que Romain t’encules ?
– Puisque c’est la soirée de toutes les folies… Tu aimerais nous voir faire ça ?
– Assez, oui !
Le professeur sans trop savoir pourquoi hésita quelques secondes avant de se lancer.
– Si Romain est d’accord, c’est quand il veut.
– Je finis mon dessert d’abord ! Mais après je vais bien te la mettre, tu vas aimer ça !
Edith se leva et d’approcha du professeur.
– Montre-moi ton cul que je te le prépare !
Martinov obtempère, et la langue d’Edith se met à frétiller diaboliquement autour du tour du cul du professeur avant d’y plonger le doigt, de le ressortir et de l’entrer de nouveau…
– Si tu me faisais pareil ? Propose Romain à Béatrice.
– Je ne comprends plus bien, là ! C’est bien toi qui va le prendre, c’est ça ?
– Oui, mais j’aime bien aussi qu’on s’occupe de mon cul !
– Juste le doigt, alors, sinon c’est trop intime, on ne se connait pas assez…
– D’accord, juste le doigt.
Spectacle insolite que de voir ces deux hommes se faire doigter de conserve par deux ravissantes jeunes femmes !
Edith arrête son doigtage et indique à son mari que le cul du professeur est désormais fin prêt pour l’assaut. Romain s’apprête à mettre une capote mais auparavant il dit à Martinov.
– Faudrait peut-être la raidir un petit peu quand même !
– Raidissons alors ! Répond le professeur en prenant une nouvelle fois cette jolie bite dans sa bouche et en s’en régalant.
Pendant ce temps Edith quitte la pièce en indiquant qu’elle va revenir de suite.
Martinov se met en levrette, attendant l’assaut. Romain s’approche, force l’entrée mais n’y parvient pas. Mais voilà Edith qui est revenu, elle tient dans une main deux étuis de gel intime et dans l’autre un joli gode très réaliste. La première dose de gel sera donc pour le cul du professeur qui ainsi tartiné laisse entrer la bite qui va l’enculer.
Et tandis que Romain se livre à des va-et-vient cadencé. Edith a confié à Béatrice le second étui de gel et le gode. Cette dernière a tout compris, elle tartine le cul de l’homme puis introduit le gode, enculant l’enculeur !
L’affaire dure un petit moment, en fait jusqu’à ce que Romain éjacule au terme d’une accélération frénétique.
Tout le monde s’écroule, se relève.
– Félicitations tu m’as fait ça vraiment bien ! Complimente le professeur.
– Alors bisous !
Martinov n’est pas assez bisexuel pour aimer embrasser les hommes, mais il a de l’éducation et ne refuse pas le baiser sur la bouche que sollicite Romain.
– Ben, et alors moi, je n’ai pas droit au bisou ? Proteste Edith qui à son tour roule une gamelle au professeur.
Il est joyeux comme un pinson, notre vert professeur !
– Ça m’a trop excité ce que vous avez fait, il faut que je me calme… Béatrice tu peux t’occuper de moi ? Demande-t-il.
– Pas de problème !
– Tu permets que ce soit moi, après tout c’est mon invité ! Intervient Edith.
– Surtout ne vous battez pas !
– Je te laisse entre les mains d’Edith alors !
– O.K. Mais avant, faut que je fasse pipi, tu ne sais pas Martinov, j’ai envie de te pisser sur la bite. Reprend l’intéressée.
– Mais tout le plaisir sera pour moi !
– T’es vraiment un vieux cochon, toi !
– Et tu ne les aimes pas les veux cochons ?
– Je ne les aime pas, je las adore, allez viens avec moi, mon petit suceur de bite, je vais t’arroser bien comme il faut.
Edith demande au professeur de se coucher dans la baignoire, Elle l’enjambe et lui pisse un jet dru sur la queue.
– Tu veux gouter ?
– Oui, oui !
Les dernières gouttes sont pour son gosier, il les avale avec gourmandise tout en se masturbant. Mais c’est alors que Romain qui était sur le pas de la porte s’avance :
– Tu veux le mien aussi ?
– Tant qu’on y est !
Ce fut la première fois que le professeur se fit pisser dessus par un homme, il y a toujours une première fois !
Edith est sortie de la salle de bain et est allé rejoindre Béatrice
– J’ai pissé, mais je ne me suis pas essuyée, je me suis dit que ça pourrais t’amuser…
Et bientôt nos deux gazelles se retrouvent en soixante-neuf sur le canapé.
Les deux hommes s’assoient devant et assistent au spectacle, chacun tripotant mollement la queue de l’autre.
Bref, ce fut une bonne soirée !
à suivre…
Thriller et partouze… faut que lise vite la suite
Maud anne a une de façon de nous entraîner dans des partouzes diaboliques j’en au la braguette qui frémit
la partouze est endiablée et le lecteur est excitée
pourquoi « plus que carré » ? je ne comprend pas le titre
Dans une partie carré traditionnelle, c’est deux couples
– chaque homme baise avec la femme de l’autre
– souvent les femmes font des trucs ensemble
mais les hommes ne font rien ensemble… alors que dans mon récit… ils font justement des choses ensemble.
bises
Quelle talent cette Maud-Anne ! Cette partouze est démente !