Un week-end printanier par Amaury

Il fait déjà jour quand je me réveille. Ou là, vite, vite, ne pas traîner ce
dimanche matin. Antoine ne va pas tarder à arriver. Pris par son travail,
cela va faire bientôt un mois que nous ne nous sommes pas vus. Je meurs
d’envie de le retrouver, nous avons prévu de passer toute la journée
ensemble. Je mets ma petite jupe beige et un chemisier assorti. J’ai juste
le temps de me coiffer que la sonnette annonce son arrivé.

 » Audrey  »
 » Antoine  »

Nous nous étreignons et partageons un long baiser. Je sens sa langue qui me
fouille la bouche. Nous échangeons un regard. Et si nous allions tout de
suite dans la chambre nous retrouver pleinement ? Allons ! Allons !
Soyons-sage, nous avons prévu de sortir. C’est une de des premiers beaux
jours de la saison, il serait dommage de le laisser perdre. Un dernier
baiser et nous montons dans la voiture. Sur la route, nous jacassons comme
deux pies. Nous faisons une pause à Péronne. Nous décidons de visiter le
mémorial de la première guerre mondiale qui s’y trouve. Les deux heures que
nous y passons sont instructives et intéressantes. Quand nous rejoignons
notre voiture, nous avons évidemment perdu notre insouciance du départ.

Secouons-nous. Il y a un temps pour tout et maintenant il serait peut-être
temps de profiter de la vie… et pour commencer manger ! Je meurs de faim.
Nous nous concertons un petit peu et décidons de faire languir encore un peu
nos estomacs impatients, histoire de se trouver un petit coin de nature
sympa. Nous adorons être au bord de l’eau et Antoine a repéré un endroit qui
pourrait convenir. Une fois arrivée, nous découvrons un cadre sympathique :
une rivière en bordure d’un bois, surtout l’endroit a l’air calme, personne
en vue. Parfais pour un couple d’amoureux lâché dans la nature.

Nous sortons les affaires de la voiture, et nous commençons à pique-niquer.
Pendant dix minutes nous disons à peine un mot, trop occupés à nous
rassasier. Une fois la dernière bouchée avalée, nous ressentons le besoin de
souffler un peu. Il fait bon et nous nous allongeons au soleil. La digestion
aidant, nous restons sans bouger tout calme.

Au bout de vingt minutes, je sens que ma vessie a besoin de lâcher son pipi.
Je suis trop bien où je suis et j’essaye paresseusement de lutter contre
l’envie qui me tenaille le ventre. Combat perdu d’avance ! Je dois
finalement me résoudre à me lever et à gagner les buissons où je
m’accroupis. Je retrousse ma jupe, descend ma culotte et me laisse aller.
Les premières gouttes ont à peine commencé à asperger des racines que
j’entends les pas d’Antoine. Evidemment il faut toujours qu’il se pointe
dans ces moments-là.

 » Barre-toi vicieux  »
 » Pourquoi, je ne peux pas voir les gros pipis de ma petite cochonne
préférée ?  »

Il me regarde, intéressé, faire mon jet puis vient s’agenouiller
derrière-moi et pose ses doigts sur ma chatte où la fontaine s’est tarie.

Il commence à me caresser et enfile deux phalanges dans mon intimité. Mon
bassin se met à onduler. J’ai toujours aimé le contact de ses doigts. Il
fait monter mon plaisir puis, mutin, retire sa main. Il me regarde dans les
yeux, renifle ses doigts et promène sa langue dessus.

 » Cochon  »

Je me relève et remets mes habits en ordre. Me refusant à ses bras, je le
saisis par la main et l’entraîne vers les arbres.

 » Aller, viens, on va se balader  »

Nous marchons pendant une dizaine de minutes dans les sous-bois détrempées,
profitant des jeux de lumière offerts par les jeunes feuilles des arbres. Le
sentier débouche sur un petit étang formé par quelque dénivellation de
terrain. L’endroit a l’air sympa. Je me déchausse un pied et me risque à le
tremper dans l’eau. Brrr ! Elle est encore fraîche. J’ai cependant trop
envie de barboter. Quelques minutes plus tard j’ai de l’eau jusqu’au mollet.
Je ne tiens pas trop salir ma jupe. Je me décide à la retirer ainsi que mon
chemisier et à déposer-le tout sur une roche. Heureusement je n’ai pas de
lingerie fine dessous, juste une culotte enveloppante et le soutien-gorge
qui va avec. Je fais joujou avec l’eau comme une gamine et m’amuse à essayer
d’asperger Antoine. Nous poursuivons ensuite l’exploration de notre
territoire. A quelques mètres de là, nous découvrons une étendue boueuse
formée par les dernières pluies de l’hiver. Curieuse, j’escalade un tronc
d’arbre renversé qui forme une espèce de promontoire dans cette mare. Je me
mets à chantonner  » la gadoue, la gadoue, la gadoue..  » Antoine m’a rejoint
et je sens soudain ses deux mains qui m’empoignent.

 » Non Antoine, non..  »

Malgré mes tentatives pour me débattre, le traître m’a soulevé et me dépose
dans l’épaisse couche de boue. J’y suis emprisonné jusqu’aux genoux. C’est
gluant, visqueux mais finalement assez tiède. Les matières forment une forme
mais douce étreinte sur mes mollets. Ce n’est pas désagréable du tout. Je me
surprends à aimer ce contact. Si je pouvais en profiter davantage. Hé ma
petite Audrey, tu ne vas tout de même pas… Eh bien si ! Voilà que je fléchis
les genoux et deux secondes plus tard je suis à genoux dans la boue. La
couche de glaise m’arrive au-dessus du nombril. Je sens les matières qui
m’enduisent les cuisses et se pressent contre le tissu de ma culotte. Oh que
c’est charnel ! Je ferme les yeux quelques secondes profitant des
sensations. Quand je les rouvre, je vois Antoine qui me sourit, complice. Il
s’assoit sur le tronc de l’arbre et ouvre sa braguette. J’adhère à sa
proposition muette, et mes mains sortent son sexe de son slip. Quelques
petits mouvements de mes doigts et j’engloutis l’objet de mes soins dans la
bouche. Mes mains dans les siennes, je referme les yeux et entreprends un
mouvement d’oscillation sur sa verge.

Plongée dans la honteuse mixture, les rayons du soleil venant frapper mon
visage, je me sens bien. Une surprenante sensation de bien-être,
d’intemporalité m’envahit. Je ne veux surtout rien brusquer et je suis
désireuse de poursuivre mon étreinte buccale jusqu’à son terme. Je n’ai
aucune idée du temps qui a passé quand je ressens les premières contractions
indicatrices de l’éjaculation. Je renforce ma prise en bouche et ta
jouissance emplie mon palais. Je ne relâche ton sexe qu’une fois pressé de
ses dernières gouttes de sperme. Je me redresse. Où là là dans quel état je
suis.. Antoine m’aide à me sortir de là et me conduit auprès de l’eau claire
pour me nettoyer de toutes les vilaines traces. Je retire ma culotte maculée
et remets ma jupe sans rien dessous, tant pis… pour le plus grand plaisir
d’Antoine. Nous nous faisons un long baiser puis nous prenons le chemin du
retour. Je meurs d’envie de prendre une douche chaude.

l’auteur nous a également adressé une galerie de photo sur le thème des
bains de boue. Empressez-vous de la visiter

Première publication sur Vassilia, le 11/11/2001

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