Un dimanche à la campagne par Faustin

Directeur des achats dans une grosse entreprise, j’étais convié à une
présentation de nouveaux produits par un de nos fournisseurs. La
présentation était suivie par un cocktail comme le veulent la tradition et
les bonnes relations entre les clients et leur fournisseur. Ces cocktails
sont l’occasion d’approfondir les contacts mais aussi, si possible, de faire
naître des liens un peu moins formels entre les parties prenantes. Pour
séduire les clients, les fournisseurs mettent, bien entendu, tous les atouts
de leur côté. Parfois, ces atouts prennent des allures inattendues.

Ce jour-là, le PDG invitant était accompagné de sa femme, une grande blonde
décolorée, provocante, portant un tailleur gris (le gris est la couleur
dominante dans ce genre de cocktail) très moulant, la poitrine avantageuse
mise en vitrine par un décolleté généreux, une descente de reins à damner un
saint. Tout ça juché sur une paire d’escarpins à talons hauts qui mettaient
en valeur des jambes magnifiquement galbées.

Bien entendu toute l’assistance jetait des coups d’œil plus ou moins
ouvertement vers cette femme splendide. Celle-ci suivait son mari qui
l’exposait (on peut le dire comme ça) de groupe en groupe. Ces derniers
étant constitués en majorité d’hommes, l’effet était donc garanti.

Je faisais partie d’un groupe de quatre personnes qui ne se connaissaient
pas, échangeant des banalités en buvant du champagne et mangeant des petits
fours. Au bout d’une heure environ, le couple vint se joindre à nous. Le PDG
se présenta à ceux qui ne le connaissaient pas et présenta sa femme à tous,
il s’appelait Michel P et sa femme Nicole.

Ayant eu l’occasion par la suite de devenir plus intime avec eux, je les
nommerais par leurs prénoms dans la suite de ce récit.

Très vite Michel sembla s’intéresser plus particulièrement à mes trois
confrères.

Délaissé, je me consacrais sans regret aucun, à faire la conversation à
Nicole. Enhardi par plusieurs verres de champagne, nos propos dérivèrent
très vite des banalités du contexte professionnel vers des échanges plus
personnels. Insensiblement nous nous étions écartés du groupe. Encouragé par
son attitude avenante, je lui faisais du « rentre dedans » comme un macho mal
dégrossit.

Nicole se tenait, là, devant moi, me laissant à loisir fixer sa poitrine
toujours plus arrogante. Me regardant et m’écoutant parler avec un sourire
qu’un observateur attentif pourrait qualifier d’ironique. Quelques instants
plus tard, elle m’interrompit, et ordonna, c’est le mot, à Michel d’aller
nous chercher du champagne. Michel, bredouillant des excuses à ses
interlocuteurs, s’exécuta immédiatement.

Quelques instants plus tard, il nous porta deux flûtes de champagne et sans
rien dire, retourna vers ses interlocuteurs et s’éloigna avec eux, nous
laissant seuls dans notre coin. Lorsque nos verres furent vides, d’un air
tout aussi autoritaire, elle m’ordonna à moi, qu’elle connaissait à peine,
de chercher deux nouveaux verres. Le ton qu’elle employa me procura un
frisson de plaisir dans le dos et je m’exécutais avec le même empressement
que Michel.

Admiratif, je devais admettre l’autorité naturelle qui se dégageait de cette
femme, c’était une femme de caractère et en réalité, c’est elle qui menait
les échanges entre nous, me guidant par ses questions et suggestions vers le
terrain qui semblait l’intéresser. La séduction et les pratiques sexuelles.

Peut-être éméché mais sans contestation sous le charme, je me suis entendu
lui avouer ma curiosité envers les pratiques sadomasochistes. Aveux que je
ne me serais pas cru capable de faire à une inconnue. Mes propos n’avaient
pas l’air de la surprendre ni de lui déplaire. Au contraire, elle me dit
avec gourmandise qu’elle aimait pratiquer de temps en temps un
sadomasochisme soft, qu’elle adorait avoir des hommes à ses pieds, soumis à
ses désirs, et que nous étions fait pour nous entendre…. Déstabilisé, je me
rendis compte que j’avais mordu à l’hameçon.

Heureusement un de mes premiers compagnons vint nous saluer avant de partir.
En regardant autour de moi, je me rendis compte que la salle commençait à se
vider. Nicole se décida alors à rejoindre son mari pour saluer les invités
en partance. Resté seul pendant un bon quart d’heure, je décidais de partir
moi aussi.

Le couple se tenait près de la porte, saluant tour à tour les invités qui
passaient devant eux. Un sourire sur le visage de Nicole fut la seule
indication de notre complicité lorsque je lui serrais la main. Au moment de
saluer Michel, celui-ci me pris en aparté et me tendit une carte de visite
en me précisant d’appeler à ce numéro avant le lendemain soir si je voulais
donner suite à la conversation avec sa femme.

Je dormis assez mal cette nuit-là, excité d’avoir retenu l’attention d’une
aussi belle jeune femme, me posant des questions sur les relations entre
elle et son mari, essayant de deviner ce qui se cachait sur ce qu’elle
appelait des pratiques SM softs. Des images de mes propres fantasmes me
trottaient dans la tête, provoquant quelques érections que je fus bien
obligé de calmer. Qu’avait-elle pu dire à son mari que je trouvais si
complaisant ? Au bureau, le lendemain, je ne parvins pas à me concentrer sur
mon travail. Redoutant un piège quelconque et l’instant d’après, prêt à
téléphoner à Nicole. La journée fut pénible. Malgré tout, le soir ma
décision était prise.

Décidant de me jeter à l’eau, je pris la carte de visite dans ma veste et
téléphonais. Après deux sonneries:

– Allô! Je suis bien chez madame Nicole P.
– Elle-même au téléphone.

La voix était calme et rassurante.

– Bonjour, je suis Louis, nous nous sommes rencontré hier au cocktail offert
par votre mari.
– Bonjour, Oui, je ne vous ai pas oublié, je dirais même que j’attendais
votre coup de fil.
– Voilà, j’ai repensé à notre conversation et …
– Oui…

Mal à l’aise, je bredouillais.

– Ben… Voilà, j’ai longtemps repensé à notre conversation. J’aimerai
savoir si vous étiez sincère lorsque vous avez dit que nous étions fait pour
nous entendre ?
– En doutez-vous ?

Elle me laissait mariner, me voyant arriver avec mes gros sabots.

– Non, mais…

Me jetant à l’eau.

– Serait-il possible de nous revoir ?
– Bien sûr, cela dépend de vous. Vous avez bien compris que j’aime dominer,
acceptez-vous une rencontre dans ces conditions ?
– J’ai bien compris, il n’y a aucun problème.

Après un long silence.

– Très bien, êtes-vous prêt pour le rôle de soumis ?
En entendant ces mots, je fus pris d’une érection soudaine, le souffle
coupé, la gorge sèche. La tempête sous le crane, j’étais ferré. Il me fallut
quelques instants pour reprendre la conversation.

– Oui et …

D’une voix malicieuse, elle m’interrompit.

– Très bien, je serais heureuse de vous faire connaître les joies de la
soumission. Que diriez-vous de dimanche après-midi?

Elle prenait un ton de plus en plus autoritaire mais curieusement j’étais
soulagé par la tournure des événements.

– D’accord, pas de problèmes.
– OK, tu viens avec 300 euros en liquide. Toujours d’accord?

Elle venait de me tutoyer et son ton autoritaire ne supportait pas la
contradiction. J’eus un bref instant d’hésitation, je n’imaginais pas
qu’elle puisse faire ça pour de l’argent mais j’étais déjà trop excité.

– Toujours d’accord.
– Dimanche chez moi, 14 heures précise, j’insiste, précise et il faudra
partir au plus tard à 19 heures. Tu trouveras l’adresse sur ma carte.

Elle raccrocha et je restais avec le téléphone dans la main. De nouveau je
m’interrogeais.

Les jours suivants me parurent interminables mais plus on approchait du
dimanche, plus j’étais anxieux.

Le dimanche arriva, nous étions en juillet, le temps était radieux, un ciel
complètement bleu, la température atteignant les 30 degrés. L’adresse sur sa
carte se situait à environ deux heures de la capitale. Quittant Paris vers
dix heures le matin, j’arrivais vers midi et après avoir pris soin de
reconnaître le lieu exact où je devais me rendre, pris une légère collation
dans le village voisin.

A quatorze heures précises, je me présentais à la grille d’une grande
demeure. C’était une grande bâtisse en pierre et en brique, une tourelle au
milieu lui donnant un air de petit château. Devant, une large allée donnait
sur un grand parking recouvert de galets, sur les côtés, de la pelouse et
des massifs de fleurs très bien entretenus, le tout entouré d’arbres
centenaires. Manifestement, je n’étais pas chez des pauvres.

C’est Michel qui m’ouvrit la grille, j’avais espéré qu’il ne serait pas là,
mais tant pis. Après avoir garé ma voiture à l’ombre sur le parking, je le
rejoignis sur le pas de la porte. Il me fit avancer dans l’entrée sombre et
fraîche.

– Elle vous attend sur la terrasse, je vais la prévenir.

Il avait plus l’attitude d’un larbin que du maître de maison mais j’avais
pris la résolution de ne pas m’étonner et de voir venir. Je débouchais sur
une grande terrasse éclaboussée de lumière, un peu à l’écart, à l’ombre d’un
marronnier rouge, trônait une balancelle. La terrasse donnait sur un immense
parc éclatant sous le soleil, au fond duquel on apercevait un plan d’eau,
sur les côtés, des arbres centenaires.

Nicole était à moitié allongée sur la balancelle, donnant de temps en temps
une impulsion du pied pour lui donner du mouvement. Elle était habillée en
tenniswomen, Un bandeau blanc lui barrant le front, la poitrine
difficilement contenu dans un tee-shirt très décolleté, une jupette
s’arrêtant au ras des fesses qui laissait voir des jambes magnifiquement
bronzées se terminant par une paire de tennis.

Je m’approchais ne sachant quelle attitude prendre, je lui tendis mollement
une main qu’elle dédaigna d’un air méprisant.

– D’habitude les esclaves se prosternent et me baise les pieds !

Le ton était donné, dans toutes les histoires SM, c’est effectivement la
règle. L’instant était crucial. Je ne m’étais jamais trouvé dans cette
situation et mon amour propre venait d’en prendre un coup, c’est une chose
de fantasmer et une autre de voir ses fantasmes devenir réalité. Si
j’essayais de prendre un air décontracté, elle pouvait toujours le prendre
de haut et me renvoyer en invoquant mes ridicules prétentions et mon manque
d’humour. D’un autre côté, si je rentrais dans le jeu, elle pouvait me rire
au nez en s’étonnant du fait que j’avais pris sa proposition au sérieux.

Pris au piège, je me jetais à l’eau, abandonnant toute dignité, je me mis à
genoux devant elle.

– Avant d’avoir l’honneur de me baiser les pieds, je te rappelle, nous
jouons un jeu qui consiste pour toi à être mon esclave, ce qui implique qu’à
partir de maintenant, tu n’as plus qu’un seul souci, mon bon plaisir ! … De
mon côté, et si tu le mérite, je ferais en sorte que tu passes ici des
moments tels que tu n’oses même pas en rêver. Ce jeu se terminera à 19
heures, ensuite tu redeviendras un homme libre. Il est encore temps de
partir ? Que décides-tu ?

Subjugué, je n’hésitais pas une seconde.

– Je reste.
– Très bien, as-tu apporté l’argent ?

Je lui tendis les billets que je sortis de ma poche. Elle les prit et
commença à les compter.

– Vas-y, tu peux rendre l’hommage qui est dû à ta maîtresse !

Le ton autoritaire qu’elle avait pris m’émoustillait. Me prosternant, je lui
baisais les pieds avec dévotion.

– Mieux que ça, mets-y plus de conviction !

Le ton était sévère mais je me rendis compte que c’était ce que j’étais venu
chercher. Le jeu était commencé, les rôles distribués et je me sentais
étrangement bien dans ma peau, une légère érection se fit même sentir.
Posant mes lèvres sur ses pieds un à un, je les embrassais, les léchais,
commençant à me complaire dans cette position humiliante.

Au bout de quelques minutes que je ne vis pas passer, elle me souleva
doucement le menton du bout de sa chaussure. J’eus alors une vision de rêve.
Deux longues jambes superbes qui se rejoignaient là-haut tout juste séparées
par une culotte en coton genre  » petit bateau « . Ces culottes étaient
anachroniques sur cette femme très sophistiquée et c’est justement cet
anachronisme qui la rendait perverse et qui exacerbait mes sens. Dès lors,
mon érection se fit franche et nette, elle savait parfaitement ce qui
mettait les hommes en émoi.

– Baisse ton pantalon pour que je puisse vérifier si tu mérites que je perde
mon temps avec toi.

Sans réfléchir, toujours à genoux, je baissais mon pantalon et mon caleçon
laissant ma queue libre de lui indiquer mon admiration.

– A la bonne heure, il ne manquerait plus que je ne te fasse pas bander. Je
suis contente de voir que je te plais, c’est indispensable pour ce que je te
réserve. Très bien, rhabille-toi.

Ses yeux étaient luisants d’excitation et l’expression de jubilation
contenue sur son visage démontrait combien elle savourait ces instants où
tout lui était permis. Usant de son pouvoir en faisant référence d’un air
hautain à ma condition d’esclave, elle rappela que ma présence n’était
tolérée qu’à conditions que j’exécute ses ordres sans discussion.

M’indiquant du doigt une remise de jardin.

– Tu vas aller dans cette remise là-bas, tu y trouveras des meubles de
jardin et des fauteuils de plage. Après les avoir nettoyés, tu les
installeras près de la piscine qui se trouve là-bas derrière la haie.
Préviens-moi dès que tout est prêt. Aller, dépêche-toi, je n’aime pas
attendre.

S’installant confortablement sur la balancelle, elle se plongea dans une
revue sans plus s’occuper de moi. Je me précipitais vers la remise, Il y
faisait une chaleur lourde. Il y avait là coussins, chaises, table,
fauteuils de plage etc.… Il y avait aussi de l’eau et le nécessaire pour
nettoyer. Je m’appliquais mieux que si c’était pour mon propre usage.
Lorsque tout fut prêt, je me rafraîchis le visage et la poitrine pour être
plus présentable et allais la prévenir ensuite.

Elle ne leva pas la tête à mon arrivée. Me raclant la gorge, d’une petite
voix inquiète, je lui annonçais.

– J’ai tout installé !

Elle m’ignorait, continuant de lire sa revue. Après quelques minutes, ne
sachant que faire, j’essayais.

– Maîtresse ?

Elle leva doucement la tête, l’air pas très contente qu’on la dérange.

– Maîtresse, c’est très bien, tu dois toujours t’adresser à moi de cette
façon ! Mais c’est la dernière fois que tu m’interpelle, un esclave doit
toujours attendre que sa maîtresse l’autorise à prendre la parole.

Elle avait daigné me répondre. Soulagé et pour me faire pardonner, je me
précipitais à ses pieds et les adorais. Elle me laissa faire quelques
minutes et puis, me repoussant du pied, méprisante, elle se leva et décréta.

– Eh bien, si c’est prêt, Allons-y !

Je la suivis à trois pas, direction la piscine, saisi par une impression
étrange qui mêlait une honte confuse à un sentiment de bien-être bizarre,
des bulles de champagne me traversaient le cerveau. Réalisant que cette fois
je ne rêvais pas, que je me trouvais dans la réalité. Peut-être que mes
obsessions allaient enfin se réaliser, en tous les cas je n’en avais jamais
été aussi près, c’était aujourd’hui ou jamais. Ressentant des picotements
dans le bas-ventre en contemplant sa croupe péremptoire, je m’imaginais lui
léchant la raie. Je me rendis compte que je bandais comme un âne, désormais,
dès que j’étais à moins de dix pas d’elle, je bandais. Je découvrais les
affres de l’incertitude, passant sans transition entre la honte extrême, le
bonheur de la soumission et l’espoir de délicieuses extases.

Arrivé au bord de la piscine, elle s’installa dans un fauteuil.

Ne sachant que faire, j’attendais debout qu’elle veuille bien me donner des
ordres. Quelques minutes plus tard, semblant redécouvrir ma présence.

– Approche-toi !

Me détaillant du regard.

– Tu ne vas pas rester affublé comme ça. Va voir Michel à la maison,
demande-lui de te prêter un boxer-short et un tee-shirt et reviens ici pour
te changer. Dit aussi à Michel de venir me voir.
– Oui maîtresse.

Quelques minutes plus tard, je revins avec Michel qui m’avait prêté des
vêtements. Dès que nous fûmes près de Nicole, il adopta une attitude
déférente qui me fit penser qu’il devait avoir en cet instant, à peu près le
même statut que moi auprès d’elle. M’ordonnant de me prosterner devant elle.
Je me jetais à ses pieds, elle les posa sur ma nuque et s’adressant à
Michel.

– Tu peux nous laisser, je vais pouvoir faire ce que je veux de mon jouet.
Reviens à 19 heures précise, je crois que j’en aurais fait le tour.

Le jouet c’était moi, mais même ce mépris ne pouvait m’empêcher de la
désirer. D’habitude, mon sang n’aurait fait qu’un tour en entendant des
propos aussi humiliants, mais là, j’en redemandais.

Michel nous quitta, je restais seul avec Nicole. Elle m’ordonna de me
changer. Généralement, je ne me gêne pas lorsqu’il faut me mettre nu devant
une femme, au contraire. Là, le contexte était différent, Nicole m’observait
d’un œil critique et mon érection, qui lui indiquait combien j’avais envie
d’elle, me mettait en position d’infériorité. Elle s’était très vite rendu
compte que j’étais prêt à accepter toutes les bassesses pour rester près
d’elle.

Lorsque je fus nu elle me demanda de m’approcher. De l’index, elle s’amusa à
croiser le fer avec ma bite tendue, soupesant ensuite mes couilles dans sa
main.

– Alors, nous sommes d’accord, je peux faire ce que je veux avec ça ?
– Oui, maîtresse.
– Tant mieux, je n’en doutais pas un instant mais j’aime te l’entendre dire.
Pour l’instant je n’en ai pas envie. Enfile le short et le tee-shirt, je
n’ai pas envie non plus de voir des chairs flasques et poilues.

Elle exagérait, je n’étais pas Arnold Schwarzenegger mais en général, on me
trouvait bien de ma personne et je croyais que les quelques poils sur la
poitrine ajoutaient à ma virilité.

M’étant habillé selon ses désirs, elle me fit asseoir sur mes talons à ses
pieds, ensuite, elle écarta ensuite ses jambes d’une manière impudique qui
contrastait avec son attitude raffinée en me disant.

– J’espère que tu sauras apprécier le point de vue que je t’offre ! Baisse
ton short, j’aime bien savoir ou j’en suis avec mes esclaves !

Je baissais le devant mon short, laissant ma queue libre d’espérer décrocher
la lune. Le point de vue qu’elle me proposait aurait pu venir à bout de
n’importe quelle impuissance, surtout qu’une petite auréole se faisait jour
sur sa culotte, prouvant qu’elle aussi aimait ce jeu. Tenir le short baissé
me mettait dans la position humiliante du vaincu s’offrant à son vainqueur.

– Bon, et maintenant, si on essayait de faire le tour de ce qui te plait
dans le SM ?
– Vous maîtresse.
– Ca je le vois, mais encore ? Que dirais-tu de te faire fesser ? Que
penses-tu du bondage ? Te faire marcher dessus avec des talons aiguilles ?
Aimerais-tu te faire fouetter ? As-tu des fantasmes pédéraste ?

A chacun des fantasmes qu’elle citait, je balançais la tête négativement en
lui répondant timidement non, craignant de lui déplaire mais ne voulant en
aucun cas avoir ce genre de relation.

– C’est Michel qui va être déçu. Mais alors, Dis-moi ce dont tu as envie mis
à part mon cul ?

Ce n’était pas une professionnelle, nous n’avions qu’une après-midi devant
nous et elle n’avait pas le temps de chercher parmi les différentes
pratiques du SM celles que nous aurions envie de pratiquer en commun. Elle
savait très bien que comme elle, un esclave à des fantasmes et des
répulsions. Il est dès lors inutile de mettre en œuvre des pratiques qui
stopperaient net la magie du moment.

De mon côté, si je voulais ne pas gâcher un après-midi si bien commencé, je
devais impérativement lui avouer mon fantasme. Je ne l’avais jamais fait à
personne. Après beaucoup d’hésitations, je murmurais.

– Voilà, lorsque je lis des bouquins SM, je suis très excité par les
passages uro surtout quand la maîtresse se soulage dans la bouche du soumis.
J’adore quand la maîtresse s’assied sur le visage de son esclave. En fait,
j’aimerais être tout petit et pouvoir vivre dans la culotte d’une femme,
pouvoir en permanence lui lécher le sexe !

Je craignais une réaction de rejet et mon sexe s’était ramolli, l’uro
n’étant en général pas très bien accepté en France. Mais, heureusement,
Nicole ne manifesta aucun signe négatif.

– Ah! Bon, comme ça, tu aimes que l’on te pisse dessus ? Ce n’est pas
courant !
– Oui, maîtresse.
– Et… cela t’arrive souvent ?
– Hélas, je n’ai pas encore eu ce bonheur.
– Mais alors, comment sais-tu ?
– Il m’est déjà arrivé en lisant des bouquins, d’être tellement excité que
je me pisse sur la main et la lécher ensuite. Il arrive aussi parfois,
lorsque j’ai de la chance de voir une jolie jeune femme s’isoler, d’aller
écouter à la porte et si j’ai de la chance, d’entendre le bruit de sa
miction tomber dans l’eau des WC, ça me fait bander comme un cerf à tel
point qu’il faut que me soulage le plus tôt possible.

A cette évocation, un afflux de sang arriva dans mon gland qui prit une
couleur violacée. Nicole jeta un regard sur ma queue et fit une moue
significative.

– En effet, je vois ça… En tous les cas, je te signale que je t’interdis
d’éjaculer sans mon autorisation.

Sans être une dominatrice expérimentée, elle savait quand même qu’il faut
toujours tenir le soumis en situation d’excitation et d’espoir.

– Ainsi donc tu as goûté de l’urine ? Quel goût cela a ?
– Oh! Je n’en ai pas bu souvent. En fait, ce n’est pas très bon, tiède, un
peu salé, plus ou moins fort, c’est surtout le contexte qui fait que cela se
transforme en aphrodisiaque. Il m’arrive parfois de me réveiller la nuit
avec une trique raide comme du bois mort uniquement parce que je rêve qu’une
femme accroupie au-dessus de moi me pisse sur la figure.

Les dés étaient jetés. Maintenant que j’avais fait mes confidences, je
n’avais plus qu’à attendre ses ordres. Dépendre de son bon vouloir et de ses
caprices me la rendait encore plus inaccessible et plus belle, Elle
m’ordonna d’aller chercher son téléphone portable dans la maison.

De retour près d’elle, je m’agenouillais en lui tendant le téléphone.

Tout en le prenant, elle se souleva légèrement du siège et commença à
descendre sa culotte me faisant comprendre d’un geste que je devais finir
l’opération. S’avançant sur le bord du fauteuil, elle m’ordonna de la
lécher.

Je voyais enfin son sexe, complètement épilé, il était luisant de cyprine.
Heureux de constater qu’elle prenait autant de plaisir à m’asservir que moi
à être asservis, je me jetais sur la délicieuse fournaise de son sexe comme
un égaré du désert sur une gourde d’eau.

Pendant que je la suçais, elle avait composé un numéro sur son téléphone.

– Allô ! France, c’est Nicole, comment vas-tu ?
– ?
Suivirent ensuite pendant quelques temps, des banalités sur des personnes et
des événements qui m’étaient inconnus.

– Au fait, devine pourquoi je t’appelle ?
– ?
– Figure-toi que je me trouve assise dans un fauteuil au bord de la piscine,
à l’ombre, avec un homme en train de me sucer !
– ?
– Non, pas Michel, un esclave, tu connais mes goûts !
– ?
– Oui, je l’ai à ma botte, et je t’assure, vu l’état de sa queue, il ne peut
rien me refuser. En plus, il suce divinement bien.

Elle parlait sans se soucier de moi, comme si je n’étais qu’une serpillière
avec laquelle elle essayait d’éponger le suc féminin expulsé par sa chatte.
De temps en temps, elle avait des petits soubresauts suivis immanquablement
par des flots de cyprine.

– Tu sais ce qu’il prétend ?
– ?
– Il dit pouvoir avaler des litres de pipi de femmes.
– ?
– Oui, je t’assure, rien que d’en parler tout à l’heure, sa bite allait
exploser. Je suis sure que si un papillon avait frôlé sa queue au même
moment, il n’aurait pas pu se retenir. Boire du pipi de femme le met en
extase.
– ?
– Non, je n’ai pas pu vérifier, je n’ai pas envie maintenant. C’est
d’ailleurs comme ça que j’ai pensé à toi et à Elsa !
– ?
– Oui, c’est un homme, et alors ? Il ne vous touchera pas, par contre, si
vous voulez, vous pourrez faire joujou avec !

Elle disposait de ma personne sans me demander mon avis mais elle en avait
le droit parce qu’elle était ma maîtresse.

– ?
– Ok, va demander à Elsa !
– ?

L’attente ne dura pas longtemps, je continuais de la lécher en y mettant
beaucoup d’application.

– Tu verras, vous ne regretterez pas, il vous faut vingt minutes environ ? A
tout de suite, je vais essayais de dormir en attendant !

Elle mit fin à la communication et tout en m’ordonnant d’aller chercher la
crème à bronzer, se déshabilla complètement et s’allongea sur la chaise
longue.

Lorsque je revins, elle était allongée nue sur le ventre, mettant en valeur
un dos magnifique et une croupe ravageuse prolongée par ses magnifiques
jambes. Je ne me fis pas prier lorsqu’elle me précisa d’étaler la crème
partout sur son corps.

J’osais à peine toucher cette peau si douce, si fine, mais elle m’intima
l’ordre d’y aller de bon de cœur. Etre le privilégié qui caressait ce corps
splendide me rendait fou d’excitation. Elle m’aidait en se soulevant et se
retournant pour me faciliter la tâche, me permettant ainsi d’atteindre tous
les recoins de son corps, je pus enfin sentir ses seins dans la paume de mes
mains, caresser ses épaules, ses cuisses. Il n’y eut pas un centimètre carré
de peau que je n’ai caressé, massé pour l’enduire de crème protectrice.

Absorbé par ma tâche, je ne vis pas le temps passer mais lorsque j’entendis
des crissements de pneus sur le gravier, j’eus un serrement de cœur et
commençais à m’inquiéter à propos de celles qui ferraient bientôt joujou
avec moi.

Nicole, nouant une serviette de bain autour de la taille, décida d’aller à
la rencontre de ses invitées. Je la suivis à trois pas comme doit le faire
un esclave docile. Contournant la bâtisse, nous arrivâmes au moment où
France et Elsa descendaient de leur cabriolet.

J’avais compris qu’il s’agissait d’un couple de lesbiennes. Elles étaient
habillées toutes deux avec un short moulant et une chemisette. France devait
avoir environ 35 ans, pas de poitrine, un cul pas terrible mais des jambes
bien ciselées, des cheveux courts et des yeux bleus qui vous transperçaient.
Elsa, plus jeune, devait avoir un peu moins de trente ans, très vivante, un
visage lumineux, des petits seins qui pointaient sous le corsage entrouvert
et un petit cul qui s’il était moins somptueux que celui de Nicole n’en
était pas moins bandant. Je me disais que je n’aurais aucun mal à exécuter
ses caprices. Ce qui n’allait pas tarder.

Nicole embrassa les deux filles. France la questionna :

– C’est lui.
– C’est lui, c’est mon esclave et le vôtre maintenant si vous voulez. Allez
esclave, vient saluer tes nouvelles maîtresses comme il convient !

Nous étions encore sur le parking et on pouvait éventuellement nous voir de
la route mais ayant pris goût à la soumission, je ne fis pas de manière pour
me jeter à leurs pieds en prenant bien soin de commencer par France qui me
semblait plus rétive. Je léchais ensuite le pied que me tendait
malicieusement Elsa lorsque je l’entendis dire.

– Ah! C’est ça tes nouvelles chiottes Nicole ? Ça tombe bien, je m’apprêtais
à aller pisser lorsque tu nous as invités, depuis je me retiens mais là je
n’en peux plus, je peux l’utiliser ?

Entendre ces mots que j’espérais depuis si longtemps me fit avoir une
érection phénoménale, ma bite était si raide que j’aurais pu m’en servir
pour percer un mur en béton. Elsa se mit entre ma voiture et la maison pour
ne pas être vue de la route. Elle descendit son short et son string qu’elle
laissa choir à ses pieds. Je me précipitais pour l’aider à les enjamber.

Lorsqu’elle fut cul nu.

– Alors, comment fait-on ?

Je lui proposais de me mettre la tête en arrière soutenu par mes bras
tendus, elle n’aurait plus qu’à m’enjamber. Ce qu’elle fit en riant.

J’avais ma bouche à cinq centimètres de sa chatte qui comme celle de Nicole
était complètement épilée. Cette chatte, situé en bas d’un mont de vénus
arrogant avait des lèvres finement dentelés, une œuvre d’art. Sans complexe,
Elsa se mit à pisser à gros jets, j’essayais d’en avaler le maximum mais le
débit était trop important, Elsa n’essayait même pas de se retenir. J’en eus
plein le visage et son urine coulait dans mon cou et sur ma poitrine mais en
même temps, ma bite formait une tente avec mon short. Trop vite, la source
se tarit, encore quelques petits jets que j’avalais goulûment et ce fut
fini.

Je me préparais à essuyer les dernières gouttes sur ses petites lèvres
lorsqu’elle s’écria.

– Mais Nicole, elles dont dégoûtantes tes chiottes, regarde, j’en ai plein
sur les cuisses !

Je lui proposais de la lécher mais sur un ton qui n’admettait pas la
réplique.

– Il ne manquerait plus que ça, tu ne t’es pas vu, tu as plein de pisse sur
la figure et ton tee-shirt est plein de tâches ! Aller, file te rincer et
revient ici, illico presto ! Aller ! Court ! Dépêche-toi !

Je me relevais et partis en courant sous les quolibets de France et Nicole.
Après m’être rincé sous la douche de la piscine et m’être essuyé, je revins
en courant, torse nu, pour me jeter aux pieds d’Elsa et lui demander pardon
pour mon manque de maîtrise. Elle prit un air magnanime et me laissa lui
lécher les cuisses et sa délicieuse chatte. France en rajouta en riant.

– Et son cul, tu ne veux pas lui lécher son cul ? Et pourtant elle a un
superbe trou du cul, et en plus, si tu as de la chance, elle se sera mal
essuyée la dernière fois qu’elle a chié.

Elsa, plus fâchée du tout, éclata de rire en me présentant sa croupe. Sa
raie était pleine de sueur mais son cul était propre. Aux anges, je la
léchais consciencieusement afin de plus m’attirer de reproches.

Le spectacle tirant à sa fin, mes maîtresses décidèrent de se reposer au
bord de la piscine. Toujours à genoux aux pieds d’Elsa, je l’aidais à
remettre son short. Pour me récompenser, elle me confia la garde de son
string.

Il était déjà 16 heures. Elles s’installèrent toutes les trois autour de la
petite table basse et Nicole proposa du thé à mes nouvelles maîtresses.
Celles-ci acceptèrent bien volontiers, Nicole en profita pour rappeler
perfidement que l’esclave avait déjà été servi.

Bien entendu, je fus chargé d’aller préparer le thé à la cuisine. Du thé au
jasmin avait précisé Nicole, cela donne un meilleur goût au pipi.

Suivant ses indications, je revins avec un immense plateau sur lequel
j’avais disposé les petits fours et le nécessaire à thé.

Nicole avait exigé un service maximum, par des discrets claquements de
doigts et des regards appuyés elle m’indiquait la façon de procéder.
Obéissant aux doigts et à l’œil, j’étais donc aux petits soins pour mes
maîtresses. Essayant d’être le plus transparent possible, je mettais la
quantité de sucre qu’elles m’indiquaient, touillais le thé avant de le leur
proposer, tournant derrière elles pour passer les petits fours en prenant
bien soin de leur présenter le plateau sur leur droite, me tenant prêt à
reposer les tasses lorsqu’elles en avaient bu une gorgée et les reproposer à
genoux avant qu’elles ne me l’ordonnent.

Feignant m’ignorer, elles se prélassaient en papotant. De mon côté, je
développais des trésors d’imagination pour me faire invisible. Elles
parlaient comme si je n’existais pas et pourtant j’étais leur sujet de
conversation. Cette indifférence méprisante me mettait en émoi. Des afflux
de sang parvenaient régulièrement à ma bite mais comme j’étais en érection
permanente, cela ne se voyait plus.

Nicole leur racontait comment elle m’avait repéré au cocktail, comment elle
s’est tout de suite rendu compte que j’avais des prédispositions à
l’esclavage sexuel. France rappela ensuite ma course ridicule lorsqu’Elsa
m’envoya me rincer. Sachant pertinemment que j’entendais tout, elles
employaient des mots humiliants en parlant de moi. Heureusement, Elsa avoua
qu’elle avait pris plaisir à me pisser dessus. Cet aveu me mis du baume au
cœur, si je n’avais pas eu ce devoir de discrétion, je l’aurais embrassé.

La cérémonie du thé touchait à sa fin. Elsa décida de se rafraîchir nue dans
la piscine. Nicole se leva, prit la direction de la maison tout en
m’ordonnant de faire le ménage. Elle prit aussi son ton autoritaire pour me
dire de venir la rejoindre dans dix minutes.

Je m’activais au mieux et dix minutes plus tard, me retrouvais dans l’entrée
de la maison. Ne sachant pas où elle était, j’attendais là debout lorsque je
vis de la lumière et une porte s’ouvrir. C’était la porte des WC.

– Par ici, esclave, entre !

Elle était là, nue, face à la glace du lavabo, se mettant de la crème sur le
visage. Elle avait un corps splendide, le ventre délicatement arrondi
mettait en valeur sa féminité, des seins lourds qui comme par miracle,
tenaient tout seul. Cette déesse représentait la quintessence des canons
féminins.

– Je viens de chier, esclave, malheureusement je n’ai pas pu me retenir de
pisser, alors j’ai pensé que tu aimerais me torcher le cul avec ta langue.

L’odeur dans cet endroit confiné, confirmait ses dires. Tétanisé, je restais
debout, Je n’avais pas de problème avec l’uro mais je n’étais pas prêt pour
la scato.

Nicole se retourna et me gifla de toutes ses forces en me disant d’une voix
cinglante.

– Alors, vais-je devoir attendre longtemps comme ça ? Depuis quand un
esclave se permet-il de faire le difficile ?

On ne m’avait plus giflé depuis ma tendre enfance, j’étais cramoisi, humilié
et honteux que la femme que je désirais par tous les pores de ma peau me
traite d’une façon aussi méprisante. Pourtant, cette gifle ne fit
qu’exacerber mon désir. Alors, abandonnant toutes mes réserves, je me
laissais tomber à genoux derrière elle. Ecartant ses globes parfaits, je
constatais avec soulagement qu’il n’y avait pas d’accumulation de matières,
juste quelques traces brunes odoriférantes.

Fermant les yeux, je repensais à la définition de l’esclave qu’elle m’avait
confiée lors de notre rencontre au cocktail.  » Un esclave a le devoir
d’exécuter immédiatement les ordres de sa maîtresse, sans rechigner, et le
droit de faire du zèle pour satisfaire ses caprices  »

Abandonnant toute dignité, je jetais mon visage dans sa raie. L’odeur me
monta aux narines, je sortis une langue timide. Le goût acre me fit avoir un
haut le cœur mais je décidais de tenir bon.

L’odeur m’enivrait maintenant, m’habituant au goût, je léchais avec ardeur,
traquant la moindre trace de bas en haut de sa raie, enfonçant ma langue
dans son petit trou pour chercher d’improbables restes. De temps en temps,
Nicole se penchait en avant pour s’approcher du miroir et tendait sa croupe
par la même occasion, l’instant d’après, elle se redressait. Je suivais
servilement tous ces mouvements. Mon visage et son cul ne faisant plus
qu’un.

Je n’avais plus la notion du temps mais elle se retourna trop vite à mon
goût. Me tapotant sur la tête comme on caresse un toutou, elle me félicita.

– Très bien, esclave, très bien, je suis contente de toi.

Le moindre de ses gestes avait de la grâce. Je la regardais comme on regarde
une déesse, les yeux embués de reconnaissance pour ce compliment qui me
remplissait de fierté. A cet instant, elle pouvait me demander n’importe
quoi, j’étais prêt à lui obéir, à exécuter les actes les plus abjects sur un
simple battement de ses cils.

Nous repartîmes vers la piscine, comme d’habitude, je la suivais à trois
pas. S’installant de nouveau dans son fauteuil, elle interpella France.

– Eh bien, avec un esclave comme ça, je vais faire des économies de PQ. Tu
devrais essayer, c’est une référence en matière de lèche !

Mais France n’avait pas envie. En notre absence, elle s’était mise nue au
soleil. Je pus ainsi constater qu’elle entretenait soigneusement un petit
triangle de poils au-dessus de sa grotte. Les yeux mi-clos, elle m’envoya
chercher une petite caméra dans la boîte à gants de sa voiture, précisant  »
pour filmer Elsa en dominatrice.

Dès qu’elle eut la caméra, France se leva et se mit à filmer les évolutions
d’Elsa dans la piscine.

Elsa, s’apercevant qu’elle était filmée, prenait des poses et exécutait des
figures dans l’eau. Les possibilités étant limitées, elle décida de sortir
de l’eau. France m’ordonna de me mettre nu, prendre une serviette éponge et
de l’attendre à genoux au pied de l’escalier.

Elsa posa les pieds sur la terrasse de la piscine et pris la serviette sur
mes bras tendus. Elle s’essuya le haut du haut du corps tout en remuant
gracieusement, souriante face à la caméra, elle me jeta ensuite la serviette
sur la tête en m’ordonnant de lui essuyer les jambes.

L’eau froide lui ayant donnée de nouveau envie de pisser, elle décida bien
entendu d’utiliser les chiottes qui avaient la bonne idée d’être présentes
quand elle en avait besoin.

France, toujours caméra aux poings, donna ses instructions.

– Ma chérie, essaie de pisser par petits jets, J’aimerai bien faire quelques
plans différents pour faire voir à nos invités, ok ?
– Esclave, tu te mets à genoux et tu te penches en arrière, cambre toi pour
mettre ta bite en évidence, écarte les cuisses, voilà, comme ça, c’est bien
!
– Elsa, à mon top, tu t’avances face à la caméra et lorsque tu seras en
place, tu te soulages mais garde en bien pour les autres plans !

Et s’adressant durement à moi.

– L’esclave, on ne bande pas avant l’action !

Elle prit une chaussure qui traînait par-là et me tapota sur la queue mais
ce n’est pas facile de ne pas bander avec trois nanas à poils autour et la
perspective de la délicieuse boisson qui m’était promise. Je n’avais en
effet, presque rien bu depuis mon arrivée.

Nicole vint à son secours en m’aspergeant le bas-ventre d’eau froide, ce qui
permit à ma queue d’être un peu moins prétentieuse.

– Bon, on va faire avec. Ok on y va, quand tu veux Elsa !

France était à un mètre devant moi, elle s’était allongée de façon à prendre
ma queue en premier plan.

Elsa, s’avança et m’enjamba la tête. S’ajustant pour ne pas rater sa cible,
elle mit son index dans sa bouche comme une petite fille prise en faute, et
libéra un jet qui atterrit dans ma gorge. Aussitôt ma bite fit un bon vers
le ciel. Cette fois, je réussis à ne pas en perdre une goutte. Après avoir
déglutis, je récupérais les dernières gouttes qui perlaient sur les lèvres
de son sexe.

France dirigea ensuite plusieurs plans notamment une vue d’en haut  » pour
bien voir la pisse tomber dans la bouche  » D’autres plans encore jusqu’à ce
que Elsa ait complètement vidé sa vessie.

Apparemment satisfaites de mes services, France et Elsa me firent ensuite
prendre les poses les plus humiliantes possibles afin disaient-elle, de
montrer à leurs copines  » comment elles apprécient les mâles  »

Elsa posant un pied sur mon dos comme un chasseur sur son trophée. Moi, à
genoux face à la caméra, faisant le beau comme un toutou et Elsa jouant avec
ma bite du bout de son pied. Elsa, en amazone sur mon dos, prenant
différentes poses. Elsa, à cheval sur mon dos, faisant le tour de la piscine
en me tapant sur les fesses. Elsa, s’asseyant tête bêche sur mon dos, jouant
du tambour sur mes fesses, etc.…

Ce film étant tourné à la gloire des dominatrices, je me faisais donc le
plus servile possible afin de mettre en valeur l’orchidée qu’était Elsa.

Ravie et excitée, Elsa, voulut à tous prix filmer France  » en train de jouer
avec l’esclave  » A bout d’arguments pour justifier ses dénégations, France
accepta de faire plaisir à Elsa.

Avisant un bout de bois qui traînait par-là, France le jeta dans l’eau, je
me précipitais bien sûr, pour plonger et le lui rapporter entre les dents.
M’avançant à genoux jusqu’à elle, je le déposais ensuite à ses pieds.

Elsa, à qui cette scène plaisait beaucoup, me demanda de m’ébrouer de façon
à ce l’on voit bien ma bite ballotter de droite à gauche lorsque je sortais
de l’eau. Nous dûmes recommencer plusieurs fois la scène jusqu’à ce qu’elle
fût satisfaite.

Après toutes ces prises de vues, les jeunes femmes commencèrent à se lasser
et retournèrent s’asseoir. Nicole proposa une boisson rafraîchissante,
proposition que les filles acceptèrent avec plaisir. Je fus tout
naturellement chargé du service. France indiqua qu’elle avait une petite
envie et, compatissante, fit remarquer en riant que l’esclave devait avoir
soif lui aussi. Nicole, en bonne maîtresse de maison et connaissant le peu
d’intérêt de France envers les hommes, se rappela qu’il devait y avoir une
gamelle ayant appartenue à son gros chien dans la remise, il suffisait de la
rafraîchir, elle m’ordonna de la rapporter en même temps que les boissons
fraîches.

De retour de la cuisine, tout en sueur, à peine avais-je eu le temps de
verser les boissons que France s’empara de la gamelle que j’avais apportée,
la posa par terre et s’accroupie pour y satisfaire son impérieux besoin.

Suivant les ordres d’Elsa et sous l’œil de la caméra, je m’avançais à genoux
et plongeais mon visage dans la gamelle. France, qui n’avait pas terminé,
continua à se soulager en me pissant sur la joue pendant que je lapais
l’odorante boisson.

Cette façon de boire ne m’étant pas habituelle, je mis beaucoup de temps au
grand plaisir de ces dames qui sirotaient leur rafraîchissement en
commentant ironiquement mes efforts.

C’est Elsa qui eut le bonheur de lécher les dernières gouttes de pipi sur la
vulve de France. Ce fut le départ d’un gougnottage de plus en plus torride
entre les deux femmes, je pouvais suivre les ébats d’un œil tout en lapant
l’offrande de France. La situation était très chaude et les deux femmes,
certainement pour ne pas mettre Nicole en porte-à-faux, décidèrent de se
finir dans l’intimité chez elles. De toute façon, la journée arrivait à son
terme et France donna le signal du départ. Tout le monde se rhabilla et
Nicole m’ordonna de remettre mon short pour raccompagner les jeunes femmes.

Sur le parking, assumant d’instinct mon rôle d’esclave, je me mis à genoux
près de la portière du conducteur du petit cabriolet japonais. Les jeunes
femmes s’embrassaient avant de se quitter. France remercia Nicole pour  »
cette très agréable et reposante après-midi « , et Elsa qu’elle  » espérait
remettre ça bientôt  »

Arrivant près de sa portière, France fit une courte pose pour que je puisse
lui baiser les pieds avant de monter dans sa voiture. Je me précipitais de
l’autre côté où m’attendait Elsa pour lui rendre le même hommage. Le moteur
était en marche lorsque Elsa, déjà assise dans le cabriolet, fit une
dernière requête à France.

– Avant de partir, j’aimerais bien lui tâter la queue.

France, qui lui laissait faire tous ces caprices d’autant qu’Elsa avait pris
sa mine boudeuse, me regarda d’un œil méchant tout en m’ordonnant.

– Vas-y baisse ton short !

Debout près de la voiture décapotée et ravis qu’enfin, quelqu’un s’intéresse
à ma queue, je baissais mon short laissant apparaître une bite avec un gland
violacé. Elsa la prit dans sa main, la soupesa, sa main était douce,
agréable, je me retenais pour essayer de respecter la volonté de Nicole.
Sadique, Elsa fit quelques va-et-vient le long de ma hampe, ce fut de trop,
la fabrique de sperme qui avait été sollicité toute l’après-midi ne pouvait
plus rien stocker, j’éjaculais en de longs jets blanchâtres. Ma bite, enfin
soulagée, eu un petit mouvement de repli, ce faisant, la dernière giclée
laissa une trace sur la main d’Elsa qui s’écria.

– Tu as raison, France, un homme c’est vraiment dégoûtant !

Se tournant vers moi.

– Qu’attends-tu pour me lécher ça !

Je m’exécutais servilement en me confondant en excuses. Lorsque sa main fut
débarrassée de la marque impure, elle se retourna vers France et lui roula
un patin torride.

Le cabriolet démarra et les deux filles nous firent des signes de la main en
franchissant la grille.

Nous n’étions plus que deux.

Nicole s’approcha de moi et empoigna vigoureusement ma queue à travers mon
short. Ma queue, qui après avoir eu satisfaction était un peu moins
prétentieuse.

– Dit donc, après avoir bandé toute l’après-midi tu ne vas me lâcher comme
ça !

C’était dit d’un air moqueur mais elle savait pouvoir compter sur la
fascination qu’elle exerçait sur moi, sentir la main de cette créature de
rêve sur mon sexe me fit retomber en extase, la queue de nouveau
triomphante. Nicole me tirant par la bite, nous repartîmes vers la piscine.

Elle me fit allonger sur la chaise longue en me disant de mettre la capote
que je devais avoir apportée. Dès que je fus prêt, elle me chevaucha,
prenant bien soin de diriger ma queue dans son fondement. Elle mouillait si
fort que je sentis à peine l’intromission. Elle exécuta quelques va-et-vient
lents et voluptueux, à chacun de ces mouvements, je sentais la douce chaleur
de son vagin englobant mon vit. Les va-et-vient devinrent de plus en plus
saccadés et, attentif à sa jouissance, je devais me cambrer pour éviter que
ma bite ne sorte au cours d’un mouvement trop brusque. De temps en temps
elle s’arrêtait pour reprendre son souffle et se penchait sur moi pour je
puisse lui sucer les tétons et lui triturer les seins.

L’excitation semblait la gagner de plus en plus, sa respiration se faisait
rauque. Penchant sa tête en arrière, elle prit ses seins dans ses mains, se
tordant les bouts, ses lèvres laissaient échapper quelques onomatopées qui
ne faisaient que confirmer l’état dans lequel elle se trouvait. Je n’étais
plus qu’un gode qu’elle serrait avec ses muscles vaginaux et dont elle se
servait pour atteindre la jouissance.

Ayant atteint mon objectif, je me laissais aller moi aussi pour me mettre en
harmonie. Tendu comme un arc, j’éjaculais en elle au moment où elle eut un
orgasme énorme, nous avions tous deux le souffle court partageant une
émotion intense.

Elle resta comme ça, sur moi, de longues minutes sans rien dire, hébété,
l’air absente. Ma queue avait depuis longtemps déjà, quitté sa grotte.

Revenant doucement sur terre, elle s’avança pour mettre sa chatte sur ma
bouche m’imposant par cette attitude, de la nettoyer de toute la mouille qui
perlait encore.

Ayant repris ses esprits, elle reprenait aussi le contrôle des opérations.
Se dirigeant vers la douche de la piscine, elle m’ordonna de la suivre pour
lui passer les savons, shampoing et serviette lorsqu’elle en aurait besoin.
Je me tenais debout, attentif à ses ordres, lorsqu’elle eut besoin de se
savonner les jambes, elle m’ordonna de me mettre à quatre pattes devant elle
pour lui permettre de poser ses pieds, un à un, sur mon dos. Je m’exécutais,
ravis qu’elle me trouve de nouveau une utilité. Sentir ses pieds sur mon
dos, servir de marche pied à cette déesse qui m’utilisait comme un objet
utilitaire comblait mes espoirs d’avilissement, cela me fit avoir une
nouvelle érection. Après s’être séchée, elle s’habilla des vêtements que je
courus chercher et lui présentais à genoux. Avant de repartir vers la maison
elle me précisa.

– Tu vas ranger les meubles dans la remise et tu donneras un coup de balai
autour de la piscine. Il sera alors pratiquement l’heure de partir mais
avant, viens me saluer, je serais sur la terrasse de la maison.

Je m’activais pour faire le ménage et me présentais sur la terrasse aussi
vite que possible. Nicole était là, assise sur le parapet de la terrasse,
s’exposant aux rayons du soleil encore ardents en cette période de l’année.
Une fois encore, je ne savais pas comment l’aborder, à tout hasard, je me
mis à genoux et attendis qu’elle veuille bien m’adresser la parole.

Feignant m’ignorer, elle attendit une dizaine de minutes et puis, comme-ci
elle était surprise.

– Ah ! Tu es encore là. Cela tombe bien, j’ai refait mes comptes et constaté
que tu me dois encore 150 euros ! Tu peux me faire un chèque !

Devant mon air surpris elle ajouta.

– Ben oui, 300 euros c’était boisson non comprise, tu as été bien servi
n’est-ce pas ?

Je dus reconnaître qu’elle avait raison même si j’étais frustré de ne pas
avoir goûté sa production. Je lui fis donc un chèque. Mais elle en n’avait
pas tout fait fini avec moi, en le prenant, elle m’invita à m’allonger sur
le parapet.

Baissant sa culotte, elle s’assit sur mon visage. Mon érection repris de
plus bel. Dès qu’elle se fut ajustée la chatte sur ma bouche, je pus sucer
une mouille abondante. Elle poussa et je reçus ma récompense dans la gorge.
J’étais aux anges, à tel point que je fus surpris d’entendre une voix qui
disait.

– Bonsoir, ma chérie, il est encore là ?

C’était la voix de Michel.

– Je termine de pisser et le laisse partir.

Elle ajouta.

– Il a été parfait, je ne pouvais pas le laisser partir comme ça, sans un
pourboire en liquide. C’est naturel non ?

Ils rirent tous deux du triple jeu de mots.

– Dit donc, vu sa queue, il a l’air d’apprécier.
– Oui, je te raconterais plus tard, mais pour l’instant laisse-nous, je me
soulage par petits jets pour qu’il puisse bien déguster et comme il me suce
diaboliquement, je veux en profiter au maximum.

Sa miction terminée, elle s’attarda de longues minutes me permettant de
laper une quantité au moins aussi importante de sa mouille délicatement
parfumée.

Je serai bien resté indéfiniment sous son cul, mais malheureusement, toutes
les bonnes choses ont une fin.

Comme dans un nuage, je me retrouvais dans ma voiture, à la grille de la
propriété. Je redécouvrais l’existence du soleil, du paysage, après l’extase
de l’asservissement où le plaisir de mes maîtresses était mon unique
préoccupation, je devais de nouveau prendre des initiatives ne serrais-ce
que pour m’engager dans la circulation.

Etait-ce un rêve ou avais-je réellement vécu cet inoubliable après-midi ? Je dus me pincer plusieurs fois, mais, non, c’était bien réel. Mon palais était toujours imprégné de Nicole, je continuais à déguster et ma bite était toujours raide. Je dus m’arrêter à deux reprises pour me branler avant d’arriver exténué chez moi.

Epilogue

Deux semaines plus tard, Je rencontrais de nouveau Michel au cours d’un rendez-vous professionnel. Il m’invita au restaurant comme cela se passe entre un bon client et son fournisseur. Manifestement, il ne se moquait pas de moi en ayant réservé dans un des plus grand restaurant de la capitale.

A l’apéritif, il commença par me donner un chèque de trois mille francs parce que me confia-t-il. « Nicole n’en a pas besoin et qu’elle a tout l’argent qu’elle veut pour s’acheter ce dont elle a envie » En fait, il me dit que cela avait amusé sa femme de jouer les putes et de mesurer jusqu’où je pouvais aller dans mon désir envers elle.

Nous étions en climat de confiance et Michel me fit des confidences. Il leur arrivait, à Nicole et à lui, de jouer de temps en temps au dominé et à la dominatrice pour mettre du piment à leur relation. Avec moi, c’était la première fois qu’ils faisaient appel à un homme seul de l’extérieur, en général, ils faisaient des échanges avec des couples mais la dernière fois, Michel avait poussé le jeu un peu trop loing. Cela leur avait ouvert des horizons insoupçonnés, les fantasmes de Michel n’étant pas du tout les mêmes que les miens.

La nuit, après mon départ, avait été paraît-il, très chaude. Plus tard, ils avaient aussi vu le film prêté par France. Mais en plusieurs petites séquences, Michel étant obligé à chaque fois d’assécher la moule de Nicole.

Michel me donna aussi des nouvelles de France et Elsa. Elles avaient, elles aussi, eu une nuit ardente.

Cet après-midi avait donc été une réussite à tel point que Nicole a chargé Michel de me demander si j’étais libre le premier week-end d’octobre. C’était l’anniversaire d’une amie et j’aurais été le cadeau de Nicole à cette amie.

Cette proposition me fit bander et il est inutile de préciser ma réponse !

Première publication sur Vassilia, le 23/09/2001 Epilogue rajouté en février 2021

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3 réponses à Un dimanche à la campagne par Faustin

  1. Stablinski dit :

    Un très belle histoire en effet

  2. Eddy dit :

    J’ai ajouté l’épilogue resté inédit à ce jour sur notre site
    Je vous recommande ce récit qui est très bon !

  3. Gontran dit :

    J’aime beaucoup le style de cet auteur, il prend on temps, décris les personages et l’érotisme s’en trouve amplifié

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