Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 2 – Cécile

Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 2 – Cécile

2 -Cécile

Cécile me regarde bizarrement, on dirait qu’elle a envie d’ajouter quelque chose.

– Donnez m’en une autre !
– Pardon ?
– Nous ne sommes pas quittes, c’est moi qui vous ai agressée à tort. Donnez-m ‘en une autre !

Cette fille doit être maso, et à mon avis, pas qu’un peu, alors pourquoi ne pas enfoncer le clou ?

– D’accord je vous giflerais de nouveau, mais on fera ça chez moi… D’ailleurs je me demande si on ne pourrait pas remplacer ça par une bonne fessée !
– D’accord, je vous suis ! Vous pourrez me faire ce que vous voulez.

C’est donc bien ce que je pensais, cette fille est profondément maso, la Raphaëlle a dû lui en faire voir de toutes les couleurs, ce que n’a simplement pas compris cette pétasse c’est qu’on peut être maso mais ne pas supporter des humiliations basées sur le mensonge.

On retourne à la galerie, je fais un rangement minimum et pose un panneau indiquant qu’elle sera fermée exceptionnellement cet après-midi.

C’est toujours aussi pénible de sortir de Paris à cette heure-là.

– Euh, c’est loin ? S’inquiète-t-elle.
– On va prendre l’autoroute, disons 20 minutes…
– C’est vrai, vous allez m’héberger ?
– Quelques jours, le temps que tu t’organises.
– Mais pourquoi faites-vous ça ?
– Parce que j’ai envie de m’amuser ? T’es maso, non ?
– Oui, un peu, pas mal, même, mais je n’accepte pas tout. Je suis un être humain, pas un jouet.
– Tu ne veux pas que j’amuse avec toi ?
– Si vous me promettez de me respecter, je veux bien.
– Précise-moi ta pensée…
– Si j’ai envie d’arrêter, vous me promettez d’arrêter, si vous vous rendez compte que quelque chose ne me plait pas, vous pouvez insister un peu mais pas trop.
– Ça colle, c’est quoi ton prénom ?
– Cécile !
– Tu es lesbienne exclusive ?
– Non ! C’est compliqué ! J’ai des relations bizarres avec les hommes.
– Raconte !
– Je n’ose pas.
– C’est si bizarre que ça ?
– Ce n’est pas bizarre, c’est pervers et c’est cru.

Je voudrais bien savoir, quand même.

– Tu as peur de choquer mes chastes oreilles ?
– Non, mais j’ai honte de raconter ça !
– Et si tout à heure je te domine, et que je te demande de me raconter, tu le feras ou pas ?
– Dans ce cadre-là, bien sûr.

A la sortie de l’autoroute, je téléphone à Farida, notre soubrette coquine.

– Tout va bien Farida ? Tu es seule à la maison ?
– Oui, Madame, je suis en plein repassage.
– J’arrive dans cinq minutes, je ne suis pas seule, j’ai une petite esclave avec moi, quand je rentrerais la voiture, tu viendras à notre rencontre avec un collier, une laisse, une cravache et quelques pinces. Tu amèneras le chien avec toi, tenue en laisse

Je raccroche et m’adresse à Cécile :

– Bon à partir de maintenant je suis ta maîtresse, le jeu cessera quand je l’aurais décidé. Si tu désires y mettre fin, tu devras prononcer deux fois le mot « Rhinocéros » ! OK ?
– Oui, maîtresse, mais pourrais-je avoir l’autorisation de satisfaire un petit besoin naturel avant de commencer ?
– Non, tu pisseras quand je l’aurais décidé !
– Bien maîtresse !

Nous entrons dans le parc du pavillon, accueillies par Farida et chien Trouvé.

Cécile ouvre des yeux tout ronds, elle ne s’attendait manifestement pas à un tel standing.

– Ben oui, on gagne bien notre vie. Disons qu’on a eu du bol ! On est des bourgeois, à la prochaine révolution, on nous coupera la tête, mais comme ce n’est pas demain la veille, ça nous laisse le temps de nous amuser. Toujours partante ?
– Oui, maîtresse !
– Tu descends de la bagnole et tu te mets entièrement à poil !
– Euh, ici, maîtresse ?
– Oui ! Personne peut nous voir.

Elle s’exécute, elle n’est pas mal dans son genre, la peau est très claire et la taille bien marquée, les seins sont petits mais charmants.

Je la toise pendant que Farida lui accroche le collier de chien. Je la contourne, elle a un cul superbe, bien cambré, je lui donne un premier coup de cravache qu’elle encaisse sans rien dire. Une belle zébrure rouge lui marque sa fesse droite. Je vise la fesse gauche afin de ne pas faire de jalouse. Puis je lui accroche une pince à chaque téton.

– Allonge-toi sur l’herbe, je vais te pisser dessus.
– Avec plaisir, maîtresse.

J’avais l’intention de lui pisser sur le corps, en ne visant la bouche que « pour voir », mais puisqu’elle accepte la chose « avec plaisir », je ne vais pas me gêner, j’enlève le bas et m’accroupis au-dessus de son visage, puis j’ouvre les vannes. Manifestement elle adore ça et engloutit tout ce qu’elle peut.

– Alors ?
– Merci maîtresse, votre urine est délicieuse.

Elle me dit ça d’une façon infiniment perverse. Brave fille !

– Lèche-moi le cul, à présent ! Fais bien rentrer ta langue dans mon trou à merde.

Aucune hésitation, sitôt l’ordre donné, elle passe à l’action et me butine le trou de balle qui s’entrouvre sous la pression de sa langue. Je me relève un peu, j’ai envie de l’entendre me dire ce qu’elle en pense.

– Il est bon mon cul ?
– Oui, maîtresse, il a un bon goût.
– Un goût de quoi ?
– C’est un peu fort !
– Relève-toi ! Mets-toi en face de moi !
– Oui maîtresse !

Elle a de grands yeux étonnés, se demandant ce qui se passe. Je lui balance une double gifle qu’elle encaisse sans broncher.

– Merci maîtresse !
– Ouvre grand ta bouche, pétasse !

Je lui crache dedans ! L’humiliation est à son comble, elle en mouille.

– Je ne t’ai pas demandé si c’était fort ou pas fort, je t’ai demandé quel goût ça avait ?
– Un goût de merde, maîtresse, un bon goût de merde.
– Et tu aimes ça lécher la merde ?
– Parfois ! Comme humiliation c’est vraiment génial, et c’est ça qui m’excite.
– Maintenant tu vas te mettre à quatre pattes et tu vas marcher comme ça jusqu’u perron.

Farida me tend les laisses et je fais avancer de conserve Cécile et le chien. (les lecteurs qui voudront en savoir plus sur ce chien liront ou reliront les épisodes 7, 9 et 10)

– Tu as vu ce que tu es devenue ? Tu n’es qu’une chienne !
– Oui, maîtresse !
– Une chienne ça ne parle pas, ça aboie ! Essaie pour voir.
– Ouaf, ouaf !

Je me marre !

– Ça te plait de faire la chienne ?
– Ouaf, ouaf !
– Tu sais ce qu’elles font les chiennes ? Elles viennent renifler la bite des chiens.

La fille se demande si c’est du lard ou du cochon puis demande :

– Je dois vraiment le faire ?

En fait il n’était pas dans mes intentions de lui demander de le faire, mais puisqu’elle me tend la perche…

– Bien sûr qu’il faut que tu le fasses, puisque tu es une chienne !

Cécile s’approche de Trouvé qui ne comprend pas bien ce que fait cet être humain à quatre pattes.

– Je fais comment ?
– Farida, aide-la un peu.

Ma gentille soubrette passe sa main sous le ventre de Trouvé, lui caresse la bite afin de la faire jaillir de son fourreau, puis une fois le sexe en forme, elle le fait passer à l’extérieur des cuisses.

– Bon maintenant renifle !

Cécile approche son visage de la bite du chien, très très près. Elle a maintenant le nez dessus.

– Continue, sers-toi de ta langue !
– Vous voulez que je lèche le membre du chien ?
– Evidemment !

Cécile donne quelques timides coups de langues le long de la bite du chien qui dégouline maintenant d’un liquide visqueux.

– C’est comme ça que tu suces ? Eh bien dis-moi, tu n’es pas près de gagner un concours de fellation, Allez tout dans la bouche !

Elle le fait et se prend au jeu, de la bave sort de sa bouche.

– Bon ça suffit maintenant, remet toi à quatre pattes !

Mais le chien avait d’autres intentions, voyant la femelle dans cette position, il lui saute carrément dessus.

– Non, non !
– T’as un mot de sécurité si tu veux arrêter.

Elle ne le prononce pas et le chien s’introduit dans son intimité et la bourre en cadence, jusqu’à ce que je siffle la fin de la partie.

Et là il se passe quelque chose d’extraordinaire, Cécile se met à genoux devant moi.

– Je n’avais jamais été humiliée de la sorte, merci Maîtresse de m’avoir fait vivre ça !

J’en étais presque gêné.

– Remets toi à quatre pattes, on va entrer. Farida conduit-la dans le salon et fais-toi lécher le cul. Je vous rejoins dans une minute, j’ai un coup de fil à passer.
– Je me permets de rappeler à Madame que monsieur René doit rentrer plut tôt avec une relation de travail.

Oups !

J’avais complètement oublié ce truc-là. Mon mari a pour mission dans son ministère de passer des contrats avec des entreprises. Il arrive de temps à autres que pour faciliter la négociation celle-ci s’accommode d’arrangements un peu particuliers. Partager la femme du « Monsieur du ministère » peut alors cesser d’être un fantasme pour devenir réalité. Je déteste ça, d’autant que j’ignore sur quel genre de personnage je vais tomber. Ce n’est pas arrivé très souvent, il y a eu quelques bonnes surprises, quelques contacts sympathiques, mais aussi pas mal de gros cons. Mais la contrepartie était considérable. René touchait des dessous de tables importants et j’en bénéficiais pour une large part.

Je voulais justement téléphoner à René pour lui demander à quelle heure il rentrait. Je lui explique que j’ai ramené quelqu’un à la maison et les petits jeux auxquels je voulais me livrer. Il m’informe que cette présence ne gênera pas du tout son accompagnateur qui, me précise-t-il est un véritable obsédé. Il viendra avec sa femme qu’il qualifie de belle coquine.

Ok, ça colle, je rejoins les nanas dans le salon.

– Alors Farida, elle t’a bien léché le cul ?
– Oui, elle lèche très bien ! Elle a une bonne petite langue ! Pourrais-je suggérer à Madame de me faire lécher par cette salope juste après avoir fait mes besoins ?
– Tu as envie ?
– Disons que ça peut se faire !
– Voilà une excellente idée ! Tu as entendu Cécile ? Quand Farida ira chier, tu lui serviras de papier à cul.
– Oui, maîtresse, c’est très pervers, mais je le ferais.

Tout cela n’étant comme on dit que des paroles « pour l’ambiance », quoi que…

Farida

En fait je n’avais ni envie de faire mes besoins, ni envie de me faire lécher en de telles circonstances, mais je sais que ce genre de propos excitent fortement ma maîtresse, et j’aime bien lui faire plaisir.

– Tu me l’attaches à une croix dans la chambre rouge en attendant le retour de Monsieur René. Mais avant tu l’emmènes pisser.

Je la conduis aux toilettes, non seulement je n’en ferme pas la porte, mais je la bloque.

– Vous allez rester là ?
– Oui, et arrange-toi pour que je voir bien ton pipi, ça m’amuse !
– Et si je fais caca ?
– Ben tu te reretourneras pour que je vois mieux.

Plus de récrimination elle pisse devant moi ! J’aime bien regarder une femme pisser, je trouve que c’est très joli.

Elle va pour prendre le papier pour s’essuyer, je l’en empêche.

– Reste comme ça et suis-moi !

La chambre rouge ! Cela fait une éternité qu’elle n’a pas été utilisée. (voir l’épisode 4 – Mission spéciale pour Farida) il s’agit d’une petite pièce, qui sert assez peu, mes patrons ayant l’habitude de pratiquer des petits jeux de domination où bon leur semble et dans la plus grande fantaisie. Il y a néanmoins dans cette pièce deux croix de Saint-André et un chevalet. Il y aussi pas mal de chaînes qui pendouillent du plafond. Une planche est occupée par toutes sortes d’objets très méchants, des martinets, des cravaches, des pinces, des tas de trucs pour fouetter, pincer, immobiliser et puis bien sûr quelques godes pour faire bonne mesure. Mais enfin n’allez pas croire non plus qu’il s’agit d’un donjon ou alors il est bien modeste. Je n’y viens d’ordinaire que pour faire le ménage.

Je regarde la nana, de belles bouclettes blondes, un nez de fouine, la peau très pâle, une jolie petite poitrine terminée par des petits tétons tout roses.

Elle se laisse attacher sans rien dire mais en me regardant plutôt bizarrement comme si elle avait envie de me dire quelque chose.

– Ça paie bien ton petit boulot ? Finit-elle par me demander.

Le ton est limite méprisant. J’aurais dû ne pas répondre, mais ce fut plus fort que moi.

– Qu’est-ce que ça peut te foutre ?
– Je trouve ça dégueulasse ! Ajoute-t-elle
– C’est quoi qu’est dégueulasse ?

Elle commence à m’énerver.

– Il y a des gens qui profitent du chômage pour proposer des emplois humiliants aux gens.

C’est pas vrai ! Voilà qu’elle va me faire un discours féministe à deux balles, l’autre !

– C’est la meilleure ! Tu te fais dominer par une personne que tu connais à peine, tu te fais enchaîner, pisser dessus et tu oses venir la ramener. Je rêve !
– La différence c’est que moi je ne me fais pas payer, je ne suis pas une pute.

Du coup je lui balance une gifle en pleine tronche.

– Je préfère être une pute qu’une pauvre conne.
– Salope !

Je quitte la pièce et cherche ma patronne.

– Madame…
– Et ben, Farida, qu’est-ce qu’il t’arrive ?
– Il m’arrive que depuis que je suis à votre service, je ne vous ai pas refusé grand-chose, mais je refuse de faire quoi que ce soit avec la cinglée que vous avez emmenée.
– Il s’est passé quoi ?
– Je vous ai dit ce que j’avais à vous dire, je ne vous en dirais pas plus.
– On se calme ! File en cuisine, je reviendrai te voir.

Gabrielle

Je crois bien connaître Farida, elle ne m’en dira pas plus, du moins pas maintenant. Aller demander à Cécile sa version ne servirait à rien, ça ne sera que « sa » version. N’empêche que la situation est délicate. Farida est habituée à nos soirées spéciales et sait exactement comment il faut se comporter. Je ne peux donc pas m’en passer. Donc tant pis pour Cécile, on fera sans. D’autant qu’une nana qui commence à faire des problèmes à peine entrée dans ma maison, ça ne présage rien de bon pour la suite.

Un peu dommage quand même, mais bon je me serais quand même amusé un petit peu.

Je vais récupérer les fringues de Cécile dans la bagnole, puis j’entre dans la chambre rouge, je ne prononce pas un seul mot, jette méchamment le paquet de vêtements au sol, et détache la blondinette qui me fait de grands yeux étonnés.

– On a un contretemps ! Rhabille-toi, je te ramène à la gare.
– O.K. ! Répond-elle. Je crois que ce sera mieux pour tout le monde. De toute façon, je vous aurais demandé de pouvoir partir.

Pas un mot sur l’incident. Je la regarde s’habiller. Dommage elle me plaisait bien à poil.

– Bon, je suis prête… Dit-elle au bout d’un court moment.

Elle semble vouloir dire quelque chose, elle hésite.

– Juste un mot… commence-t-elle.
– Inutile, restons-en là !
– Votre contretemps vous venez de l’inventer…
– Peu importe, allez en route…
– Il y aurait eu un vrai contretemps vous ne m’auriez pas jeté mes fringues comme vous l’avais fait…
– Oui, bon, tu préfères que je te dise que je te chasse ? Alors d’accord je te chasse ! Dégage et je suis bien bonne de t’accompagner à la gare.
– C’est inutile je sais marcher à pied.
– Pas de problème, je vais juste t’ouvrir la grille.

Un silence ! Elle tire une drôle de tronche, et soudain c’est les grandes eaux, la voilà qui se met à chialer !

Bon, je me laisse apitoyer ou je fais ma méchante pour en finir une bonne fois pour toute ? Je fais ma méchante :

– C’est ça pleurniche, comme ça tu pisseras moins.
– Salope ! T’es aussi salope que les autres ! Parvient-elle à articuler entre deux sanglots, je vais foutre le camp de ce monde, comme ça plus personne ne viendra me faire chier.

Attention pour le chantage au suicide. Il y a neuf chances sur dix qu’elle bluffe, mais si elle ne bluffait pas, je m’en voudrais d’avoir sa mort sur la conscience. C’est comme ça qu’on se fait avoir. Je ne suis pas parfaite, on ne se refait pas. Du coup, je change complétement d’attitude.

– Bon, alors qu’est-ce qui t’arrive, ça se passait bien jusqu’à maintenant ?
– Je sais, je suis la reine des connes, je viens de tout gâcher ! Ouin…

Et c’est reparti pour les chutes du Niagara… Je réfléchis à ce que je pourrais lui dire d’intelligent… et puis soudain le déclic…

– Cécile !
– Quoi !
– A ce que je sache, le jeu n’est pas terminé !
– Si, je me casse !
– Je n’ai pas entendu le mot convenu.
– Je ne joue plus !
– Moi si ! Regarde-moi bien dans les yeux !

L’ordre est sec ! Il faut que je retrouve mon rôle de dominatrice, sinon je ne m’en sortirais jamais.

Elle hésite :

– Je… commence-t-elle
– Tu te tais, je veux juste que tu me regardes.
– Mais… je…
– Tu vas te taire ! Regarde-moi je t’ai dit !

Elle me regarde, la situation lui échappe.

– C’est qui la maîtresse ?

Pas de réponse, elle semble en pleine confusion mentale. Je m’empare d’une cravache.

– Remets-toi à poil, je vais te montrer qui c’est qui commande ici !

J’ai presque gagné, je le vois dans ses yeux.

– Je voulais…

C’est pas vrai, faut qu’elle cause…

– Ecoute-moi bien, je suis en train de te laisser une chance, alors tu ne vas pas la gâcher, et tu ne parleras que quand je le voudrais. Allez, à poil ! J’ai hâte de te cingler les fesses avec ma cravache.

La voilà de nouveau nue.

– Tourne-toi !

Le coup est parti, rapide, brutal, j’ai fouetté pour faire mal. Une belle zébrure apparait sur son cul. La Cécile morfle mais ne se rebelle pas.

– T’as le droit de me dire merci !
– Merci Maîtresse.

Je suis assez fière de moi, j’ai gagné, enfin provisoirement. Je lui en fous un deuxième, puis un troisième, je sens qu’elle est à la limite, elle se crispe en sentant venir le quatrième, je le fais moins fort.

– Je vais te rattacher. La suite sera tout à l’heure.
– Oui, maîtresse !
– Je ne t’ai pas autorisé à parler.

Je fais semblant de sortir de la pièce, me ravise et lui balance :

– Je ne sais pas ce qui s’est passé tout à l’heure avec Farida, mais il est bien évident que je lui donnerai l’occasion de se venger. Je ne te demande pas ta version, je m’en fous de ta version.

Elle ne répond pas, mais me fais un vague signe de tête qui doit vouloir dire « pas de problème  » ou quelque chose dans le genre.

Et maintenant, au tour de Farida ! Et là, ça va être une autre paire de manche !

– Tu prépares quoi ?
– Un canard à l’orange, Monsieur René m’a dit que ses invités aimaient ça !
– Hmmm, et le dessert !
– Y’a une omelette norvégienne dans le congel.
– Euh, ce soir, tu fais comment ?
– Je fais le service, juste le service, à moins que vous préfériez que ce soit l’autre greluche…
– Je ne préfère rien du tout, je ne sais même pas comment ça va se passer, on improvisera !
– Ça se fera sans moi, je compte sur vous pour dire à Monsieur René que ce soir je ne ferai aucun extra.
– Tu n’auras pas ta prime !
– Je m’en fiche !
– Même si je la double !
– Pas de ça entre nous, Madame !

Je l’aurais parié, mais j’ai d’autres cordes à mon arc.

– Et si je te punissais ?
– Je me laisserai faire, bien sûr, sauf si la punition c’est de supporter cette cinglée.
– Je vais chercher de quoi te punir, quand je vais revenir je veux te voir ici à poil et à genoux.
– Bien Madame ! Mais je ne changerais pas d’avis. Vous avez jusqu’à présent toujours accepté mes refus et il n’y a pas eu tant que ça.
– Je le sais ! Fais comme je t’ai dit !

En m’éloignant, je suis saisi d’une angoisse subite. En fait je me demande si je ne viens pas faire une connerie, j’ai voulu tester mes capacités de dominatrice en domptant la Cécile. Du beau travail dont je peux être fière. Mais il y a un hic. Le hic c’est Farida, car il est bien évident que Farida n’a pas apprécié le fait que je ne chasse pas la Cécile purement et simplement. Je m’en voudrais de provoquer une crise avec Farida, certes, c’est mon employée, ma soubrette et ma soumise, mais c’est aussi mon amante, ma confidente et ma complice.

Je décide de changer mes plans, je retrouve Farida à poil et agenouillée.

– Rhabille-toi, je n’ai plus envie de te punir.
– Je dois prendre ça comment, madame ?
– Je n’aurais pas dû récupérer cette pétasse, j’ai voulu jouer, mais je n’ai pas fait la bonne mise.
– Je ne sais pas…
– Viens t’assoir à côté de moi, voilà comme ça, embrasse-moi, non mieux que ça avec la langue.

C’est toujours un plaisir que de se bécoter avec cette coquine de Farida.

– Alors maintenant, tu me racontes ce qui s’est passé et on agira en conséquence…
– J’ai pas envie !
– Il s’est passé quoi ?

Il s’est bien écoulé cinq bonnes minutes avant que Farida ne se décide à parler. Je m’en fous, je ne suis pas si pressée.

– Il s’est passé que je lui ai foutu une baffe !
– Sans raison ?
– Non, elle m’a traité de pute avec tout le mépris qu’elle avait dans la bouche. Je sais bien que je suis une pute, mais je ne fais de mal à personne, de quoi elle se mêle cette grosse conne ?
– O.K. je vais régler ça, ne t’inquiètes pas.
– Je peux savoir ?
– Non, je vais lui proposer quelque chose, si elle refuse je la vire et je t’autoriserai à lui foutre une baffe juste avant.
– Berck, je refuse d’y toucher !

Je retourne voir Cécile et la nargue :

– Ça va, tu ne t’ennuies pas de trop !
– J’ai envie de faire pipi !
– Je croyais que Farida t’avait accompagné aux toilettes.
– J’ai pas pu faire à fond, ça me bloque un peu quand on me regarde.
– Eh bien tu n’as qu’à te pisser dessus, je te ferais nettoyer le carrelage après.

Elle me regarde, se demande si c’est du lard ou du cochon.

– Bon, je vais t’expliquer le programme de ce soir ! Comme tu as dit des vilaines choses à Farida, elle s’est mise en grève et je n’ai personne pour faire le service, donc ce sera toi qui feras le service.

Ça ne l’emballe visiblement pas, mais elle ne bronche pas.

Ce soir c’est un service spécial, il faut non seulement s’occuper de tout ce qui concerne la table, mais tu devras satisfaire aux exigences sexuelles de ces messieurs.

Elle ne bronche toujours pas, je vais donc encore plus loin dans la provoc.

– Evidemment, comme toute peine mérite salaire, tu seras rétribuée comme la bonne pute que tu vas être !
– Hippopotame !

Qu’est-ce qu’elle me raconte ? Oh, putain, elle a oublié le mot de sécurité.

– Ben non ce n’est pas « hippopotame ».
– Peu importe, vous ne pouvez pas m’obliger.
– Mais il n’a jamais été question qu’on t’oblige.
– Alors libérez moi et je fous le camp d’ici !
– O.K. je te détache, j’ai fait l’erreur d’avoir été gentille avec toi, mais ce que tu as dit à Farida c’est inadmissible.
– Vous avez peut-être certaines qualités, mais n’empêche que vous êtes un mère maquerelle.

Elle est sincère ou elle cherche des baffes ?

– Eh bien tu as mes coordonnées maintenant, empresse-toi d’aller me dénoncer à la police.
– Bon, vous me détachez ou pas ?
– Explique-moi pourquoi t’as un problème avec les putes !
– Ça ne devrait pas exister !
– Ce n’est pas une réponse…
– Je ne vais pas me lancer dans des explications que vous serez incapable de comprendre…

Cette fois, c’en est trop, je la détache. Elle se dirige vers son paquet de fringues. Quelque chose ne va pas, elle titube. Boum !

Vl’a autre chose ! Elle nous fait un malaise, un vrai malaise, elle est blanche comme un linge, elle a le cul par terre, tente de se relever, mais n’y arrive pas.

Farida

Gabrielle m’appelle plusieurs fois de suite ! Que se passe-t-il, je cours, je vole, je me précipite, et retrouve ma patronne dans la chambre rouge en train d’essayer de faire réagir la Cécile qui est à moitié paf

– Aide-moi, on va l’allonger ! Me dit Gabrielle.

On l’allonge sur la petite banquette installée dans la pièce.

– J’allais la virer, elle s’est trouvée mal ! M’explique la patronne.

Et vu la pâleur de son visage, elle ne simule pas.

– Appelle les pompiers, je ne sais pas ce qu’elle nous fait !

Cécile balbutie quelque chose d’incompréhensible.

– On n’a rien compris ! Essaie d’articuler doucement sans te presser ! Lui dit Gabrielle.
– J’ai rien bouffé depuis hier matin…

J’ai compris, madame nous fait une crise hypoglycémie. Je m’en vais chercher de l’eau et du sucre. Elle n’a pas la force de le mâcher ! Je me souviens d’un truc, je mets le susucre dans ma bouche, j’attends qu’il fonde et je transmets la chose dans le gosier de la malade.

Elle revient un peu à elle, je lui redonne un deuxième morceau. Ça va mieux !

– Merci ! Dit-elle.

C’est la moindre des choses !

– Bon je vais vous laisser ! Balbutie-t-elle.
– Non pas question, attend une demi-heure et repose-toi on va t’apporter un sandwich. ! Lui dit Gabrielle.

Et qui c’est qui va faire le sandwich ? Ben, c’est Farida, normal, c’est moi la bonne à tout faire !

Allez deux tranches de pain de mie et quatre tranches de saucisson sec au milieu, ça fera l’affaire. J’espère que sa religion ne lui interdit pas le cochon ?

Je reviens ! La Cécile n’est toujours pas rhabillée, je lui donne son casse-croute. Et la voilà qui se met à parler :

– Il faut que je vous dise quelque chose !

Je m’attends au pire. Ça a du mal à sortir.

– Ben alors ? S’impatiente Gabrielle
– Je voudrais m’excuser pour ma conduite, j’ai vraiment été conne de vous parler comme ça. Je veux dire j’ai mes idées, mais bon je n’avais pas à la ramener comme je l’ai fait.
– D’autant que tu n’y connais rien, mais on va dire que j’accepte tes excuses. Répond ma patronne
– Merci, j’étais encore sous le choc de… enfin vous savez, j’étais un peu à cran.

Ben non, je ne sais pas, Gabrielle ne m’a pas encore tout raconté.

– Oui, bon O.K, on n’en parle plus.

Elle a le pardon facile, Gabrielle, je trouve, moi je préfère ne rien répondre, la Cécile, elle en pensera ce qu’elle veut.

– Si tu veux, reprend Gabrielle, on te prête la chambre d’amis pour la nuit, tu partiras demain matin après t’être un peu reposé…

Là, c’est plus du pardon facile, c’est de l’inconscience !

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, Cécile reprend la parole :

– Euh, ce que vous m’aviez proposé, on peut peut-être prendre ça comme un jeu de rôle ?

Elle parle de quoi, là ?

– Bien sûr ! Répond Gabrielle.
– Si vous me le proposez toujours, je veux bien essayer.
– Tu es sûre d’avoir compris de quoi il s’agit ?
– Oui, il faut faire le service de table et en même temps accepter les sollicitations sexuelles des messieurs.
– Des dames aussi !
– Oui !
– T’as rien oublié ?
– Je ne crois pas ?
– Les services sexuels, ils sont gratuits ?
– Ah, non, il faut que je joue à la pute !
– Oui, mais discrètement, si ces messieurs dames deviennent entreprenants il te faut leur faire comprendre qu’avec un petit pourboire…
– Faut que ce soit moi qui le dise ?
– Ben, oui, nous on fait semblant de ne pas être au courant, on ferme les yeux.
– Je vais essayer.
– Alors bon OK, vous ferez le service toutes les deux, c’est Farida qui te dirigera. Mais à la moindre connerie, je te vire.
– Ça devrait le faire, si je vois que je bloque, je m’enfuirais sans faire de scandale, promis, juré.
– Bon on ne va pas être vache, au début tu refuses les avances qui vont trop loin, mais tu regardes comment Farida se débrouille. Et après le dessert, tu te lances ! Farida, va lui chercher une tenue de soubrette. La minimum bien sûr

N’importe quoi, elle est devenue malade, ma patronne, l’autre coincée qui se transforme en pute parce qu’on lui a fait sucer un sucre ! Non mais je rêve !

– Bien, si mademoiselle veut bien me suivre.
– C’est quoi la tenue minimum ?
– En fait c’est la tenue ordinaire : Bien décolletée et sans culotte.

Elle ne bronche pas ! Je dois réprimer une envie de lui envoyer une vanne, mais je me retiens, je sais me tenir et j’aurais peut-être l’occasion plus tard.

à suivre…

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6 réponses à Soubrette de Charme 12 – Les errances de Cécile par Hélèna Sévigsky et Boris Vasslan – 2 – Cécile

  1. Peggy dit :

    Quelle perversité ! J’ai adoré !

  2. Mathilda Stenberg dit :

    Que d’émotions (des bonnes)

  3. Chastaing dit :

    On sent commme un certain sadisme dans cet épisode, mais le personage de Cécile, tout en complexité est interessant

  4. Lucia dit :

    C’est à la fois très pervers, très érotique et intelligent. Bravo aux auteurs !

  5. Muller dit :

    Je bande !

  6. Baruchel dit :

    Superbe ambiance érotique, belle écriture et c’est passionant

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