Sonya et la voisine de pallier par Abacar

En emménageant dans ce petit immeuble cossu de la banlieue parisienne, Sonya n’imaginait pas qu’elle y vivrait sa première expérience homosexuelle. Il faut bien dire qu’à trente et un ans, elle se retrouvait seule après avoir quitté son mari dont elle avait découvert qu’il entretenait une liaison soutenue avec une jeune stagiaire de l’entreprise où il travaillait.

Sonya était une petite brune pleine de rondeurs qu’aucun régime n’était parvenu à faire disparaître. Elle pesait soixante cinq kilos pour un  » tout petit mètre soixante  » et en avait été très complexée pendant l’adolescence, jusqu’à qu’elle rencontre celui qui devint ensuite son mari pendant près de huit ans.

Ses principaux atouts séduction étaient un visage aux proportions harmonieuses, des yeux marrons en amande et un petit nez retroussé qui plissait adorablement lorsqu’elle riait. Une poitrine généreuse et un corps ferme et tonique finissaient de séduire n’importe quel homme qui passait outre le léger embonpoint et la petite taille dont elle était affligée.
Traductrice pour une grande maison d’édition, Sonya travaillait le plus souvent à son domicile, ce qui lui permettait d’organiser son planning comme bon lui semblait et de faire des séances de yoga qu’elle pratiquait depuis l’âge de seize ans.

L’appartement qu’elle avait choisi pour se séparer de son infidèle époux était un luxueux cinq pièces car elle aimait l’espace et sa situation financière lui permettait de vivre dans un environnement calme.

Sonya rencontra pour la première fois Marie-Thérèse (elle trouvait ce prénom ridicule et préférait l’appeler par ses initiales) en sortant de chez elle. C’était une jeune fille qui semblait sortir tout juste de l’adolescence (elle était en réalité âgée de 24 ans), aussi blonde et svelte que Sonya était brune et enrobée.

Ses yeux avait une couleur dorée très étrange et Sonya s’aperçut que cette couleur virait aux vert dès que la luminosité changeait, surtout le soir : de véritables yeux de louve.

MT était une sportive accomplie qui préparait des compétitions d’athlétisme où elle excellait en course à pieds et au saut en longueur.

Leur premier contact fut assez distant.

La voix de la jeune fille était bizarrement grave, avec un timbre presque masculin qui contrastait avec sa féminité quasi-féline qui troubla Sonya plus qu’elle ne l’aurait cru. Elles échangèrent quelques banalités avant de se séparer.
Trois jours plus tard, alors qu’elle finissait de relire un de ses mémos, le carillon de sa porte d’entrée tira Sonya de sa concentration. Elle s’étira et alla ouvrir.

MT se tenait dans l’embrasure de la porte et le sourire qu’elle lui adressa eu un très curieux effet sur Sonya qui sentit une vague de petits picotement lui parcourir la nuque, jusqu’à la racine des cheveux.

Trop troublée pour prononcer un mot, Sonya lui fit signe d’entrer. MT se faufila entre la porte à peine entrebâillée et sa personne, ce qui eut pour conséquence de faire se frôler leurs seins avec un bruit soyeux, ce qui ne fit qu’accroître le trouble de Sonya.

– J’ai pensé que ça vous intéresserait de partager un thé lui dit la blonde.
– On peut se tutoyer répliqua-t-elle un peu sèchement, ce qu’elle regretta immédiatement.
– D’accord, reprit MT, si tu veux bien me suivre. Sur ces mots, elle ressorti et entra dans son propre appartement.

En la suivant, le regard de Sonya s’attarda (involontairement ?) sur la chute de rein de sa sportive voisine dont la cambrure éveilla en elle un curieux sentiment.
Quelque chose se produisit au même moment qu’elle ne remarqua qu’une fois assise dans un confortable canapé : le tissu de sa petite culotte était humide et lui collait au sexe et à la raie des fesses.

Surprise et un peu agacée, Sonya croisa nerveusement les genoux.

MT revint de la cuisine avec un plateau garni de deux tasses, d’une théière fumante et d’un petit ravier sur lequel étaient posés quelques gâteaux salés allégés.

Leur conversation tourna autour de leurs professions respectives. MT travaillait en demi-journée comme secrétaire administrative dans une entreprise de conditionnement alimentaire et, le reste du temps, elle s’entraînait. Elle espérait intégrer l’équipe de France féminine d’athlétisme.

Sonya se délectait du timbre de la voix de sa voisine tout en se concentrant sur son entrejambe désormais trempé, se demandant si une tache d’humidité n’allait pas apparaître sur son jean et la trahir.

Fort heureusement, le téléphone sonna et Sonya profita de ce que MT décrochait pour s’excuser et s’éclipser prestement.

La nuit qui suivit leur entrevue, Sonya se réveilla, trempée de cyprine, des spasmes lui contractant le vagin suite à l’orgasme qu’un rêve qu’elle venait de déclencher.
Incapable de se rendormir, Sonya se masturba longuement en pensant à MT, avec un sentiment honteux, connut deux autres orgasmes et finit par succomber au sommeil sur le petit matin.

Près de deux semaines s’écoulèrent avant que les deux jeunes femmes ne se croisent de nouveau.
A dire vrai, Sonya évitait soigneusement MT en s’assurant que celle-ci n’était pas sur le pallier, par le vasistas, à chaque fois qu’elle s’apprêtait à sortir.

Leur rencontre eu lieu dans un petit square, non loin de leur immeuble, où Sonya s’était installée pour relire un de ses mémoires en anglais.

MT revenait visiblement de l’entraînement. Elle était habillée d’un splendide survêtement rouge. Une mèche de ses cheveux mi-longs était collée sur son front par la sueur. Elle sourit en voyant Sonya et se laissa tomber à côté d’elle sur le banc en poussant un soupir.

– Fichues douches qui sont encore en panne dit-elle. J’ai l’impression de sentir le putois.

Sonya sourit. Son amie exhalait en effet une odeur de transpiration poivrée mais qui était loin d’être déplaisante.

– Est-ce que tu accepterais de me rendre un petit service ? poursuivit MT. J’attends un appel de la secrétaire de mon patron et il faut que je prenne une douche immédiatement ou je vais devenir folle. Cela t’embêterait-il de m’accompagner pour répondre et la faire patienter si elle téléphone pendant que je suis dans ma salle de bains ?

Sonya eu une pensée qu’elle préféra chasser immédiatement mais qui revint de façon obsédante alors qu’elle suivait sa camarade dans les escaliers : serait-ce là l’occasion de réaliser ce rêve qui l’avait tant troublée ?

Le téléphone resta muet tout le temps que MT fut dans la salle de bains. Sonya était installée sur le canapé, repassant machinalement du plat de la main les plis de sa jupe.
Intérieurement, elle était en ébullition.

MT apparut dans le salon avec une serviette éponge nouée autour des reins. Ses petits seins ronds arboraient deux aréoles d’un rose presque mauve, très larges, avec des tétons bizarrement plissés. Son ventre était plat et ses muscles abdominaux saillaient sous sa peau tendue.
Sonya ne peut s’empêcher de fixer le bout des mamelons, puis le nombril de sa voisine dont l’impudeur la mettait encore plus mal à l’aise.

MT s’approcha, se laissa choir sur le canapé près d’elle et entreprit de se brosser les cheveux.

Ses yeux, qui avaient virés aux verts presque fluo depuis que la luminosité avait baissé, plongèrent dans le regard de Sonya en même temps qu’elle esquissait un léger sourire.
Interdite, Sonya n’osait pas faire un geste ni articuler une parole.

Dans un mouvement de félin qui fond sur sa proie, la blonde avança son visage vers le sien et leurs lèvres se rencontrèrent. Sonya recula alors légèrement sous le coup de l’émotion, ce qui produisit un petit bruit de succion au moment où leurs bouches se séparèrent.

Il ne s’agissait que d’un simple baiser, mais Sonya, qui avait maintenant l’entrejambe complètement trempé, ne put s’empêcher de frissonner.

MT la scruta un moment, comme pour guetter sa réaction, puis laissa tomber :

– On sera mieux dans ma chambre tu ne crois pas ?

Sonya eut du mal à lui répondre tant sa gorge était nouée. « Si  » finit-elle par s’entendre dire.
Une fois dans la chambre, MT se débarrassa de sa serviette. Son sexe était entièrement épilé. Sa fente avait la même couleur que ses tétons et était luisante d’humidité. Deux minces filets de sa cyprine avaient coulé sur chacune de ses cuisses, disparaissant derrière le pli de ses genoux.
Une odeur très puissante fouetta les narines de Sonya qui l’associa en rougissant à celle qui émanait des crevettes étalées sur l’étal d’un poissonnier.

En quelques instants, les deux femmes se retrouvèrent allongée tête-bêche sur le lit, dans un 69 langoureux, éperdues de désir.

Sonya respirait le sexe de MT, s’enivrait de son odeur tandis que sa compagne plongeait la langue dans son intimité lui envoyant des ondes de plaisir presque douloureuses dans tout le bas-ventre.

Elle lui rendit sa caresse, avala la cyprine odorante, le nez au contact de son œillet.

Soudain, MT se dégagea et se dirigea vers sa table de chevet. Elle sortit d’un de ses tiroirs un godemiché noir dont chaque extrémité était pourvue d’un gland rose parfaitement imité.

Elle fouilla à nouveau dans le tiroir pour s’emparer d’un tube de gel lubrifiant dont elle enduisit l’olisbos en regardant Sonya, allongée sur le dos en travers du lit, avec une moue gourmande.

Cette fois, elle se positionna en face d’elle, allongée et les jambes très écartées de part et d’autre du corps de sa compagne.

D’une main qui paraissait connaître le chemin par cœur, elle s’enfonça une des extrémités du godemiché dans le vagin, puis, avec un mouvement de reptation, elle lui ficha l’autre extrémité à l’entrée du sexe.

En appui sur les coudes, MT commença alors à onduler du bassin, tout en avançant vers elle, ce qui eu pour conséquence de lui enfoncer profondément l’objet dans la chatte jusqu’à ce que leurs pubis se rejoignent.
La sensation de plaisir était telle que les deux femmes laissèrent simultanément échapper un long gémissement.
Sonya rejoignit MT dans son mouvement, faisant osciller son bassin de droite à gauche.

Au moment où MT atteignit l’orgasme, elle se cambra en arrière et un long jet d’urine jaillit de sa fente, inondant les seins, le ventre et le sexe de Sonya.

Le contact chaud est légèrement piquant de la pisse entraîna Sonya qui se cambra à son tour secouée par un orgasme d’une intensité rare.

Les deux femmes restèrent un instant reliées ensemble par le godemiché, toutes essoufflées.

MT se dégagea la première et vint présenter sa fente pleine de mouille et encore dégoulinante d’urine au-dessus du visage de Sonya qui s’en délecta a grands coups de langue. Reprise par l’excitation, elle s’empara du sexe artificiel qu’elle avait encore fiché entre les jambes, et le plaça à l’entrée du petit trou de MT qui n’en pouvait plus de plaisir.

Avec un han sonore digne d’un bûcheron, Sonya força l’anus de sa compagne et lui enfonça une dizaine de centimètres de latex dans le rectum. Cette dernière poussa un hurlement de surprise. Animé d’un mouvement à la fois circulaire et de va-et-vient, le godemiché lui fouillait maintenant les entrailles en produisant une chaleur cuisante à peine supportable.

Il ne fallut que quelques minutes de ce traitement pour que MT soit à nouveau submergée par un orgasme plus puissant que le premier. Sous l’intensité du plaisir, elle bascula en arrière et se retrouva à moitié allongée, le dos sur la moquette de la chambre.

Sonya lui laissa le godemiché fiché dans l’anus et vint s’accroupir au dessus d’elle avant de disparaître dans la salle de bains après lui avoir longuement uriné sur le visage et les seins.

Abacar
tatvamasi@voila.fr

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6 réponses à Sonya et la voisine de pallier par Abacar

  1. Biquet dit :

    Les voisines et le boulangères, on a tous envie de se les taper… mais comment s’appelle donc cette perversion ?

  2. Chastaing dit :

    Malgré quelques maladresses au niveau de l’écriture, j’ai bien aimé lire ce texte

  3. Marie-Paule Perez dit :

    J’ai adoré !

  4. Werber dit :

    Mignon et excitant

  5. Claire dit :

    Du lesbos/uro bien torché et qui m’a rappelé quelques joyeux souvenirs

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