Sarah et Chloé 1 – Préambule de nuit par thierrybill

Sarah et Chloé
Préambule de nuit
par thierrybill

Tout a commencé sur une plage de sable fin, au soleil, nue et encore un peu intimidée. Le début d’une aventure sensuelle à la recherche de nouveaux plaisirs, débauchée et fière de l’être, à l’écoute de mon corps.

Je m’appelle Sarah, petite brune de vingt ans, étudiante en histoire à Besançon. On me dit plutôt mignonne avec mes cheveux courts à la Louise Brooks, mon allure de garçon manqué. Je trouve mes seins un peu petits mais les quelques « copains » que j’ai eus ne s’en sont pas plaints. Ce que je préfère chez moi ce sont mes mains : elles sont fines avec de longs doigts délicats. Lorsque je veux me donner du plaisir je les laisse doucement descendre le long de poitrine, faire une pause sur mon nombril et attaquer vicieusement mon bouton de plaisir qui, déjà, mouille dans l’attente de caresses plus poussées.

Mais je m’éloigne de mon propos émoustillée par l’écriture de mes « mémoires sexuelles ».
Avant que mes doigts ne filent sur le clavier je vais me mettre à l’aise en ce début de soirée en enfilant un peignoir qui, le coquin, refuse de se fermer. Un verre sur la table près de mon portable, si j’ai trop chaud, si j’ai soif, si je veux boire mon corps…

Donc tout a commencé sur la plage. Je ne suis pas seule. J’accompagne mon amie Chloé. Chloé est aussi blonde que je suis brune, de longs cheveux avec un visage mutin, le sourire toujours présent, tantôt coquin, tantôt ironique. Nous nous sommes rencontrées sur les bancs de la fac en octobre dernier et tout de suite nous avons sympathisé au point que, maintenant, nous passons nos vacances ensemble. Nous nous aidons dans nos révisions, nous racontons nos déboires amoureux tout en étant toujours pudiques dans nos récits.

Et c’est parce que nous sommes l’une et l’autre pudiques que j’ai été surprise lorsqu’elle m’a proposé de l’accompagner pour les vacances dans un camping naturiste. Pour elle, cela ne pose pas de problème, naturisme et pudeur sont souvent complémentaires. Les vrais naturistes ne matent pas m’explique-t-elle. Il faut dire qu’elle a grandi dans ce milieu. Ce qu’elle ne savait pas c’est que deux jeunes filles pudiques peuvent, une fois réunies, oublier toutes conventions et toutes inhibitions.

Je décidai de l’accompagner à moitié convaincue par ses explications mais la curiosité l’a emportée. Je n’ai rien dit à mes parents et amis, honte ou autre chose, je ne sais pas… Nous sommes arrivées en fin d’après-midi au camping de La Grande Cosse. Le soleil était bien là mais le vent avait jugé bon de l’accompagner. Nous avions chacune une tente « 2 secondes » et l’installation se fit donc très rapidement. Si rapidement qu’à un moment il me fallait bien me décider à enlever short slip et débardeur. Chloé l’avait fait dès notre arrivée. J’attendis que les tentes soient plantées, les affaires rangées pour passer à l’acte sous les encouragements de mon amie.

Ce ne fut pas si difficile. D’abord le haut, j’avais déjà été quelquefois les seins nus sur la plage et bravache je lançai le débardeur aux pieds de mon amie. J’enlevai mes sandalettes puis fit descendre plus doucement mon short. Je me retrouvai en slip, classique blanc mais tellement confortable. Il me fallait l’enlever. J’hésitais, Chloé m’encourageait nue devant moi. Elle était très à l’aise, les mains sur les hanches, victorieuse. Très belle aussi. J’avais remarqué qu’elle avait la chatte rasée. Je n’étais pas surprise car moi aussi je me rase le minou, cela m’excite tellement de voir mes doigts dans la glace de ma chambre se promener sur mes lèvres intimes. Je les écarte, devine le reflet brillant de mon plaisir, mes doigts glissent en liberté. Mais je m’éloigne… Devant Chloé je me lance, enlève mon slip rapidement, me dépêche de le ranger sous la tente pour tourner le dos à mon amie.


Finalement c’est ridicule, elle a une vue magnifique de mes fesses alors que je suis à quatre pattes. Le mal est fait, autant assumer et aujourd’hui encore je suis toute émue en repensant à ces premières minutes de liberté.

– Toi aussi tu te rases ? Me demande-t-elle en souriant
– C’est plus hygiénique
– Oui, oui, on dit toujours ça, c’est sans doute plus hygiénique ! Dit-elle dans un grand rire.

Décidemment son rire à la fois franc et légèrement provocateur a le don de faire tomber toutes mes timidités.

Je ris également :

– C’est vrai qu’il n’y a pas que ça, mais cela ne te regarde pas !
– Pour l’instant
– Oui pour l’instant

Quelle idiote j’étais de répondre cela, comme ci à ce moment-là je pressentais ce qui allait se passer pendant ces vacances. Pourtant ce n’était pas le cas. J’étais toujours la petite Sarah toujours très sage, bien que très, très nue devant ma meilleure amie.

Elle me prit la main pour me faire visiter le camping. La balade fut rapide car le vent soufflait un peu plus fort nous donnant des frissons. Au bout de dix minutes nous revînmes à nos tentes pour enfiler un tee-shirt.

– Uniquement un tee-shirt me dit Chloé

J’obtempérais, ne gardant qu’un tee-shirt un peu court ne cachant rien de mes fesses et de ma fente. Rien de tel pour s’habituer. D’ailleurs lors de notre promenade dans les allées du camping j’avais constaté que naturisme ne rimait pas forcément avec purisme. Les personnes ayant froid n’hésitaient pas à se couvrir. Cela donnait un patchwork assez original de nudistes, semi nudiste ou encore « textile » ainsi qu’étaient nommés les non pratiquants.

Fatiguées par le voyage nous voulions nous coucher assez tôt pour profiter pleinement de la journée du lendemain. Donc la soirée fut très sage. Un repas diététique fait de frites et de pizzas que nous sommes allées chercher près du restaurant du camping. Nous avons discuté en mangeant, installées une grande couverture posée devant nos tentes que nous avions plantées côte à côte. Conversation sur le naturisme, les vacances, les anciens copains, la fac. Mon regard tombait quelquefois sur la fente de Chloé. J’admirais son aisance, j’essayais d’être aussi naturelle qu’elle. Ce n’était pas si difficile, je me sentais bien sur notre couverture habillée d’un seul tee-shirt. Pas de questions existentielles, juste profiter de l’instant présent.

La nuit tombée, pour éviter les moustiques qui commençaient à tourner autour de nous, nous nous réfugiâmes chacune sous notre tente après un petit bisou espiègle en guise d’au revoir.

Je déroulais le matelas mousse que j’avais emporté, installais le sac de couchage et me fis un oreiller avec les serviettes de plage. Il me tardait d’être dans les bras de Morphée, j’enlevai donc mon unique vêtement, ravie de me retrouver à nouveau nue. J’entendais Chloé sous sa tente qui devait faire les mêmes gestes que moi. Curieuse je tendais l’oreille, elle était sans doute couchée.

– Bonne nuit ma Sarah
– Bonne nuit ma Chloé

Je souriais de ce possessif devinant le sourire de mon amie.

J’allais m’endormir quand je perçue un léger gémissement qui venait probablement de la tente de Chloé. Je ne tardais pas comprendre. La coquine ne dormait pas, non, elle devait certainement se caresser. J’étais à la fois gênée et excitée de l’entendre. Je retenais ma respiration ne voulant rien perdre de la montée de son plaisir. Les gémissements se faisaient moins discrets. J’étais suffoquée par l’audace de mon amie, moi-même je commençais à gigoter dans mon sac de couchage. J’en sortais discrètement ayant tout d’un coup envie d’imiter mon amie. Concentrée sur le fait de vouloir faire le moins de bruit possible je ne m’étais pas aperçue que le silence régnait dans la tente d’à côté. Je tendais l’oreille, je n’entendais plus mon amie. Elle avait décidemment jouis très vite. Toujours excitée je décidai quant à moi de prendre mon temps. Mon index commençait à frôler mon bouton lorsque mon attention fut attirée par un nouveau bruit. On aurait dit qu’un petit animal trottait près de la tente. Intriguée je cessai mes caresses et me mis à quatre pattes pour ouvrir de quelques centimètres la fermeture de mon abri. Le spectacle qui s’offrit à moi me suffoqua et m’excita au plus haut point.

Chloé était à trois mètres devant moi, debout, nue, ses doigts disparaissaient dans son sexe. Ses genoux commencèrent à fléchir et un frisson lui parcourut le corps, elle jouissait dans la nuit, libre et ce sentiment de liberté augmenta encore ma propre excitation. Mon index reprit ses frôlements alors que je regardai toujours mon amie. Sa main avait quitté son sexe pour prendre possession de sa bouche. Chloé dégustait ses doigts. J’étais moi aussi sur le point de jouir (déjà !) lorsque je vis mon amie uriner sans changer de place toujours debout. Sa main n’était plus dans sa bouche, non, elle avait rejoint le bas-ventre et plongeait vers cette douche dorée pour ensuite se caresser le corps avec cette urine. Mon amie semblait ensorcelée. Ses mains mouillées malaxaient son ventre, ses seins. Une nouvelle jouissance pris possession d’elle. Je ne tenais plus, fourrageant trois doigts dans mon sexe, je jouis également, m’affalant sur mon sac de couchage.

C’était fantastique, des étincelles semblaient explosée dans ma tête, j’oubliais toute pudeur. Je devenais animal. J’ouvris complètement ma tente et me dirigeait à quatre pattes vers Chloé toujours debout qui me regardait arriver un peu surprise. Rapidement sur elle, je pointais mon museau vers sa chatte et lapais consciencieusement le reste de pisse. Mon amie me dirigeait de ses mains mouillées. Je sentis une contraction de son ventre. Elle tentait de pisser à nouveau. Cela m’affola mais je ne quittais pas pour autant son sexe. Les premières gouttes arrivèrent dans ma bouche puis un léger filet. J’avalai le tout et jouis sans même avoir à me toucher. Je m’écroulai dans l’herbe.

Que se passa t’il après je ne saurai l’écrire, tout devient flou dans mon esprit. D’après Chloé, elle me prit dans ses bras et m’entraina sous sa tente ou je ne tardai pas à m’endormir. Elle le suivit de peu.
Je me rappelle uniquement le lendemain matin, un réveil de chat, surprise et ravie de me trouver lover contre mon amie. Une odeur douceâtre me rappelant nos abandons de la veille.
Je souriais impatiente de la journée qui s’annonçait.

Voilà la première partie de mon récit. Tentée à plusieurs reprises de me caresser en l’écrivant je me suis retenue. En revanche mon verre toujours vide devant moi m’incite à le remplir vite mais patience la suite de l’histoire m’excite encore plus. Je vous la ferais lire si ce premier passage vous a donné du plaisir.

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