Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 17 – Louis et Louisa par Maud-Anne Amaro

 

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 17 – Louis et Louisa par Maud-Anne Amaro

 

Vendredi 1er octobre

Il avait été convenu que si Martinov obtenait l’adresse de Ninotchka, il la communiquerait par SMS à Béatrice qui pourrait ainsi aller directement aux renseignements. Elle téléphona ensuite au professeur afin d’avoir le maximum de précisions.

C’est coiffée d’une perruque brune et chaussée de grosses lunettes noires qu’elle se dirigea vers le lieu indiqué.

Le professeur n’ayant pu noter le digicode, Béatrice dû attendre une éternité avant de pouvoir pénétrer dans l’immeuble.

Les boites aux lettres vétustes ne portaient pas systématiquement l’indication du logement de leurs occupants. A toute fin utile, Béatrice les photographia à l’aide de son téléphone portable.

« Escalier du fond, sixième gauche (sans ascenseur), porte gauche, pas d’indication sur la porte (recouvert de chatterton), paillasson bordé de rouge, lui avait indiqué le professeur.

Elle repéra la porte mais s’abstint d’y frapper. Elle redescendit un étage et sonna au hasard. Une mégère en bigoudis et à l’expression revêche lui ouvrit.

– Excusez-moi, je cherche une personne au 6ème…
– C’est le 5ème ici !
– Je sais. Mais je me trompe peut-être, je suis la société de recouvrement… On ne connaît que son prénom, Ninotchka, mais c’est peut-être un pseudo. Elle se fait aussi appeler Ida.
– Je ne connais pas les prénoms des gens.
– Une blonde dans les 25 ans, plutôt mignonne, un peu rondelette, belle poitrine…
– Vous croyez que je regarde les poitrines des femmes ?
– Bon, vous n’avez pas envie de m’aider, c’est ça ?

La femme referma la porte en marmonnant quelque chose d’incompréhensible. Béatrice remonta au 6ème.

« On va faire autrement ! »

Elle se dirige vers la porte indiquée par le professeur, tend l’oreille, n’entend aucun bruit.

« L’idéal serait qu’il n’y ait personne, sinon je gérerai »

Elle frappe, n’obtient aucune réponse, puis sonne à côté. Un type mal rasé lui ouvre.

– Je suis assez inquiète, je venais voir Ninotchka, ça ne répond pas. Dit Béatrice en indiquant la porte.
– Ninotchka ?
– Ah, oui, c’est moi qui l’appelle comme ça, je ne me rappelle même plus de son vrai prénom.
– Aline ?
– Je sais plus, ils sont deux dans cet appart, non ?
– Non, ou alors c’est nouveau !
– Une blonde, dans les 25 ans
– Elle n’est pas vraiment blonde.
– Une fausse blonde ?
– Non, je ne sais pas qui vous cherchez, mais Aline elle serait plutôt antillaise.

Oups !

En rentrant Béatrice fit part de sa désillusion au professeur qui résuma la situation avec résignation.

– On est coincé ! Qu’est-ce qu’on peut faire ? Se pointer chez cette Aline et lui proposer de l’argent ? Se faire passer pour des flics ? Ce n’est pas notre métier. On devrait laisser tomber. Ça devient trop compliqué. Résuma-t-elle.
– N’empêche que cette fille joue forcément un rôle, pute occasionnelle le soir et bonne à tout faire la journée ! Quelque chose n’est pas clair. Répondit le professeur.
– Ce qui veut dire que par défaut, on considère la fille comme non fiable ? On ne peut pas la prendre comme complice sans en savoir davantage et on n’en saura sans doute jamais davantage.
– On abandonne, alors ?
– Oui ! Mais pourquoi m’a-t-elle parlé de la table, rien ne l’obligeait ?
– Y’a plein d’hypothèses…
– Le hic, c’est qu’on ne peut plus trouver de prétexte pour examiner la table, la fille nous connaît tous les deux.
– Elle a forcément des jours de repos, reprit Martinov.
– Oui, je peux essayer de savoir !
– On va faire comme ça ! Mais je ne la sens trop plus cette affaire !

Sauf que les choses se passèrent tout autrement, puisque pas un seul instant Martinov et Béatrice ne soupçonnèrent que c’est eux qui avaient été manipulé par la belle Ninotchka.

Samedi 5 Octobre

Louis Gringola

Une petite recherche sur Internet permit à Louis Gringola d’avoir quelques renseignements sur les activités du professeur Martinov.

« Un mec qui répare des mécanismes anciens. Donc la piste est bonne. Normal qu’il s’intéresse à la table tournante de la vieille ! Maintenant qui lui a commandité quoi ? Ça ne va pas être simple. Mais en partant du principe que le tourneur de table va essayer d’influencer la vieille y compris, pour le testament, ben il faut qu’on sache ! »

A 9 heures Louis Gringola sonne au domicile du Professeur Martinov. Ça ne répond pas, il décide d’attendre une heure dans sa voiture avant de faire une nouvelle tentative. Il ignore évidemment qu’à cette heure-là, notre vert professeur vient juste de s’extraire du lit douillet de la Marianne, l’accorte veuve du grainetier (voir les épisodes précédents).

À 9 heures 30, Louis remarque un élégant sexagénaire barbichu qui ouvre la porte du domicile de Martinov. Il sort du véhicule, traverse la rue et sonne. Le professeur qui n’attend personne et qui n’a même pas eu le temps de se dévêtir ouvre :

– Bonjour Monsieur Martinov, je suis Louis Legrand, improvisa-t-il.
– Oui, c’est pourquoi ?
– Est-ce que vous réparez les vieux flippers ?
– Oui, mais pour que nous en parlions, il vous faudra prendre rendez-vous. Je ne travaille pas le samedi.
– Oh ! C’est dommage, j’avais fait le déplacement exprès.
– Je suis désolé.
– Je ne vous importunerais pas longtemps, juste dix minutes.

Le professeur Martinov eut alors la faiblesse d’accepter, il le fit entrer et assoir.

– Je vais vous poser une question de déontologie, commença Louis.

Le professeur détailla son interlocuteur. Un bel homme dont quelque chose d’indéfinissable dans le comportement laissait à penser qu’il pouvait être gay. Pour sa part Louis remarqua la façon assez particulière avec laquelle le professeur l’observait, mais cette pensée ne persista pas.

– Rassurez-vous, je ne vous demanderai pas la facture d’achat de votre flipper.
– Il ne s’agit pas de ça, admettons que je vous propose de l’argent afin de savoir qu’elle est la personne qui vous a confié une certaine mission !
– N’y pensez même pas dans vos rêves ! Et s’il s’agit du véritable objet de votre visite, on va y mettre fin immédiatement.
– Non, non, j’exposais juste une hypothèse d’école.
– Alors venons-en au fait.
– Parce que je n’aimerais pas que quelqu’un apprenne que je vous ai confié une mission.

Le professeur soupira de façon peu discrète laissant deviner à son interlocuteur que celui-ci commençait à les lui briser menu-menu.

– Bon, votre flipper ?
– C’est un modèle américain, fin des années 50, marque Gottlieb.
– Vous avez apporté une photo ?
– Non, mais je peux passer vous prendre pour l’examiner quand vous pourrez.

Louis avait maintenant conscience qu’il était en train de raconter n’importe quoi. Son plan initial partait du postulat selon lequel tout le monde est corruptible. Il en était d’ailleurs toujours autant persuadé, mais la fermeté avec laquelle Martinov l’avait recadré l’avait empêché de continuer dans cette voie. Il lui fallait donc attendre pour relancer le sujet. En attendant il cherchait un plan alternatif. Menacer Martinov jusqu’à ce qu’il fournisse le renseignement qu’il cherchait. Un peu gonflé comme plan, non ? Et pas trop son genre de faire des choses pareilles, Louis Gringola.

– Je ne me déplace pas pour ça…
– Ce serait à mes frais bien entendu.
– Vois êtes sur Paris ?
– Oui dans le 11ème.
– Et bien prenons rendez-vous pour la semaine prochaine, un flipper ça rentre à l’intérieur d’une voiture, vous me l’apporterez, ce sera plus simple !
– J’ai pas mal d’argent, je vous dédommagerai largement les heures perdues à cause de ce déplacement.
– Bon on va arrêter là, les dix minutes que vous aviez sollicitées sont largement dépassées. Rappelez-moi, on verra ce qu’on peut faire.
– OK, je m’en vais, m’accorderez-vous la permission d’utiliser vos toilettes ?
– Je vous en prie, c’est au fond là-bas.

Une fois enfermé, il sortit de sa poche de veston son étui contenant les lunettes dont il se servait pour lire. Et l’abandonna volontairement sur le sol.

Il aurait donc une bonne occasion de revenir, mais il faudrait le faire avec un plan. Il fit démarrer sa voiture et s’arrêta dans une rue adjacente, cherchant l’inspiration.

« Complètement allumé, ce mec, dommage il était beau gosse ! Ah ! J’espère qu’il n’a pas saligoté mes chiottes ! »

Maniaque, le professeur s’en alla vérifier, et trouva l’étui à lunettes.

« Il ne doit pas s’en servir pour conduire, il serait déjà revenu ! »

Il déposa l’étui dans un coin du laboratoire avant de changer d’activité. Sa soirée avec la Marianne ne s’était pas trop bien passée. Ils s’étaient disputés pendant le repas à propos de peccadilles. Au lit, démotivé, il n’était pas arrivé à jouir, ayant en plus oublié ses petites pilules miracles. Et ce matin, madame faisait à moitié la gueule. La totale, quoi !

Curieusement, cet étrange visiteur avait réveillé sa libido.

« Ce beau gosse était à moitié bargeot, mais il m’a excité. Je vais m’offrir un quart d’heure de plaisir solitaire, ça me changera les idées »

Il se déshabilla entièrement (non pas entièrement, il conserva ses chaussettes) puis alla chercher son godemichet dans le tiroir de sa table de chevet, il s’empara ensuite d’un ouvrage situé sur la plus haute planche de sa bibliothèque : « Les trois mousquetaires ». Un gros volume !

J’en entends déjà qui ricanent : Comment faire pour s’exciter avec Alexandre Dumas ?

C’est que de l’ouvrage original, il ne restait bien peu de choses, les dix premières et les dix dernières pages, tout au plus. En fait la couverture du livre dissimulait une dizaine de revues pornos danoises de la fin des années 1960. Tous les fantasmes de notre vieux et sympathique « pervers polymorphe » étaient là-dedans : des gros seins, des transsexuels, de l’uro… Mais ce qu’il l’intéressait en ce moment c’est ce vieux numéro de « Homo Action » qu’il connaissait par cœur mais dont il ne lassait pas. Il ouvrit les pages où l’on voyait trois beaux jeunes hommes assez fins partouzer avec une belle décontraction. Un blondinet moustachu suçait avec gourmandise la bite d’un autre blondinet, à cheveux longs celui-ci, et sur la page suivante, celui-ci sodomisait le moustachu tandis qu’un troisième larron le suçait.

Le professeur Martinov prit sa bite en main et commença à se masturber lentement.

Louis Gringola avait beau se creuser le ciboulot, il ne trouvait rien de génial. Aussi décida-t-il faute de plan subtil d’employer les grands moyens

« Je vais lui proposer du fric, un gros paquet, et s’il n’en veut pas, je vais le secouer comme un prunier et lui foutre la trouille de sa vie, il est vieux, il est seul, c’est très lâche, c’est pas bien mais je n’ai pas le choix ».

Il sonne de nouveau chez Martinov.

« C’est bien le moment. Qui c’est encore ? »

– Une seconde !

Le professeur, agacé, file dans la salle de bain se recouvrir d’un peignoir, planque le godemichet dans sa poche, oublie de ranger les revues et s’en va ouvrir :

– Encore vous !
– J’ai dû faire tomber mon étui à lunettes.
– Bougez pas, je l’ai ramassé, je vais aller vous le chercher.

Le trou de mémoire !

« Où je l’ai foutu ? »

Il lui semble se rappeler qu’il l’avait entreposé dans le labo, il ouvre tous les tiroirs sans rien trouver, s’énerve, recommence, regarde sur les planches et finit par le découvrir, en plein milieu de son coin de travail.

« Je perds la boule ! »

Pendant ce temps Louis Gringola s’est introduit dans le salon.

« Pourvu qu’il accepte le fric, je me vois mal violenter ce pépère !  »

C’est qu’il a beau avoir quelques cotés voyous, Louis, il n’a jamais usé de violence physique envers quiconque, sauf pour se défendre contre des petits cons qui lui cherchaient des noises pendant la récréation quand il était gosse. Il ne va pas commencer aujourd’hui.

Et voilà qu’il tombe sur les revues ! Et celle qui s’affiche sous ses yeux est une vieille revue gay, il en mémorise le titre et le numéro puis prend un air détaché en attendant le retour de Martinov.

« Changement de tactique, le vieux je vais le baiser, dans les deux sens du terme ! »

Le professeur retrouve Louis en plein milieu du salon.

– Je ne me souviens pas vous avoir invité à rentrer, voici vos lunettes, la sortie c’est là-bas, aurevoir Monsieur.
– Votre revue, je vous la rachète, vous en voulez combien ?
– Quelle revue ? Je n’ai rien à vendre, débarrassez-moi le plancher !

Martinov vient de se rendre compte de quelle revue voulait parler son visiteur. Il devient rouge comme un camion de pompier.

– Il y a des années que je cherche ce numéro, il est très rare ! 50 euros.
– Sortez, s’il vous plait !
– 100 euros ! Ou alors vous me le prêtez, je le scanne er vous le rapporte dans huit jours.
– Foutez-moi le camp ! S’il vous plait.
– Ne craignez rien, je ne vous veux aucun mal, je ne suis pas quelqu’un de violent, mais je vais vous faire une confidence, je suis un peu gay et j’adore la compagnie des hommes murs ! On pourrait passer un petit moment ensemble, je suis très doux. Alors vous me foutez toujours à la porte ?

Et en disant cela Louis tire sur la ceinture du peignoir du professeur, lequel tétanisé est incapable de réagir. La main de Louis s’aventure sur la bite de Martinov.

– Viens, on va le feuilleter à deux, ton bouquin.
– Mais…
– Ben quoi ! Je ne vais te manger ! Je voudrais regarder ta revue ! Tu ne veux vraiment pas me la vendre ?
– Retirez votre main !
– Juste un moment !

Martinov paralysé par la situation se laisse tirer par la bite jusqu’à la table où est posée la revue, sa raison ne répond plus et sa queue pointe au plafond.

– Humm, quelle belle bite il a celui-ci ! Je suis sûre que tu aimerais en sucer une comme ça, Non ? Commente Louis en feuilletant la revue.
– Je, je…
– Je vais te montrer la mienne si tu veux.
– Mais enfin…
– Quand tu auras fini de rouspétér, tu te laisseras faire, tu en meurs d’envie. De toute façon, je ne vais pas te violer.
– Mais enfin, on ne se connait pas…
– Ben, justement on va faire connaissance, elle te plaît ma bite ?
– Elle est très belle, en effet, mais… s’entend dire le professeur
– T’aimerais bien l’avoir dans ton cul ?
– Je rêve !
– Ben tu ne dis pas non ! Allez, touche ma bite !

Alors Martinov poussé par on se sait quel démon, approcha sa main et toucha.

Certes ce n’était pas sa première bite, le professeur depuis que sa bisexualité s’était réveillée avait eu l’occasion de faire joujou avec plusieurs d’entre-elles. Et elles étaient toutes différentes.

Et il était là en train de branler la bite d’un hurluberlu qui dix minutes auparavant lui parlait de flipper !

– Tu me la suces ?

Il en mourrait d’envie, ce bon professeur, et comme si la chose allait de soi il se baisse et embouche carrément le membre viril de Louis Gringola. Ce dernier se laisse faire quelques minutes.

– Attends, je vais me mettre à poil, on sera mieux.

Martinov est en fait plus bitophile que bisexuel, ce qui l’intéresse chez les hommes, c’est leur bite et ce qu’il peut faire avec. Cependant il n’est pas insensible à ce corps, fin et bronzé, entièrement glabre, ainsi qu’à ses gros tétons bruns.

Louis Gringola sentant le trouble de son partenaire se permet d’en ajouter une couche en effectuant une pirouette afin que le professeur puisse admirer ses fesses

« Quel cul ! »

– T’es plutôt passif ? Demande Louis.
– Oui ! mais qu’est-ce que ça peut vous faire ? Revanant un moment « sur Terre »
– T’aimerais que je t’encule ?
– On va arrêter ça…
– Tu as tort, il faut saisir les occasions quand elles se présentent, sinon on regrette.
– Mais vous cherchez quoi ?
– Que tu me répares mon flipper, mais je suis aussi intéressé par la revue et maintenant j’aimerais bien t’enculer, imagine ma bonne bite dans ton petit cul, franchement ça te dirait ?
– Bon écoutez, on a assez fait les zouaves comme ça…
– Faut toujours profiter des ocasions !
– Je ne suis pas contre, mais…
– Mais quoi ? Tu verras, je fais ça très bien… et puis j’adore enculer les séniors !

Notre sympathique professeur ne sait plus trop où il en est, son visiteur s’approche de lui, les deux hommes sont maintenant très proches l’un de l’autre, Louis lui attrape les bouts de seins et se mets à les tortiller faisant se pâmer d’aise son partenaire.

Martinov rend la politesse à son vis-à-vis en lui faisant la même chose. Le visage de Louis se rapproche, sa bouche cherche la sienne. Le professeur n’apprécie que très modérément ce genre de privauté, mais pas au point de refuser ce baiser.

– T’es un petit cochon, toi ! Lui dit Louis.
– Cochon, j’en sais rien, disons que j’aime les bonnes choses.
– Allez suce-moi encore ! Tu fais ça trop bien !

Cela, le professeur ne se le fait pas dire deux fois, c’est qu’il a appris à aimer ça, de sucer des bites. Et le voilà qui lèche, qui suce, de toutes les façons possibles, jouant de la langue et de la bouche en un ballet infernal.

– Putain ! Tu suces trop bien, pépère ! Tu veux que je te suce un peu à mon tour ?
– Oui bien sûr.

Si Martinov lors de ses rencontres « gays » préféraient sucer que le contraire, il avait cependant constaté qu’en la matière les hommes suçaient généralement fort bien, parfois même mieux que les femmes. Aussi se laissa-t-il faire.

– Tu mouilles du gland, ma salope !

Martinov se retint de lui dire qu’il n’était pas « sa salope », mas n’en fit rien, cela était dit sans mépris ni animosité, alors puisque c’était un jeu, autant jouer…

– Je vais t’enculer, maintenant, t’as des capotes ?
– Dans ma table de nuit, viens on va monter dans ma chambre.

Pendant que Louis s’encapote, Martinov se positionne sur le lit en levrette en cambrant son cul comme il convient de le faire en pareilles circonstances.

Louis approche un doigt. L’endroit demandait à être lubrifié, il se servit donc de sa langue pour humecter le petit œillet marron. Quand celui-ci consentit à s’ouvrir quelque peu, il fit pénétrer son doigt et le fit aller et venir en cadence, provoquant déjà des frissons de plaisir chez notre gentil professeur.

– Attention je te la mets !

Le gland cogne contre l’anus, puis entre, un coup de rein pour faire mieux pénétrer, et hop, tout est entré. Luis peut maintenant pistonner. Il ne va pas trop vite, son but et de faire durer la chose le plus longtemps possible afin que son partenaire devienne ivre de plaisir.

– C’est bon de se faire enculer ! Hein ?
– Continue !
– Tu ne t’attendais pas à ce qu’on vienne t’enculer, ce matin, hein ?
– Pas vraiment non !
– C’est quand même autre chose que de se branler en regardant des images !
– Certes !

Le miroir de l’armoire de la chambre renvoie l’image de nos deux joyeux sodomites qui s’enfilent joyeusement.

– Regarde comme on est mignons, tous les deux !
– Mignons, je ne sais pas, mais c’est bon !

Le plaisir finit par submerger notre bon professeur qui se met à japper de plus en plus fort. Du coup Louis accélère, ce qui fait brailler Martinov encore davantage.

Louis, en sueur explose dans un râle.

Quelques instants de silence, les deux hommes récupèrent.

– C’était bon ?
– Bon et bien joué, je me suis laissé entrainer dans ce trip !
– Tu ne vas pas me dire que tu regrettes ?
– Pas du tout, vous m’avez fort bien enculé, cher monsieur ! Je suppose que ça a un prix ?
– Je ne vais pas te demander de l’argent !
– J’aurais préféré !
– C’était un jeu ! Je ne t’ai pas forcé !
– Merci de me le rappeler. Bon pour le flipper je peux faire un effort, quant à la revue je ne m’en dessaisis pas, mais je peux demander à mon assistante de vous faire des scans et de vous les envoyer.
– Votre assistante va faire ça ?
– Oui, moi je ne suis pas doué pour ces trucs là !
– Mais scanner ce genre de choses…
– Oh ! Elle en a vu d’autres !
– Ah bon ! Alors les scans je veux bien, le flipper laissez tomber ce n’était qu’un prétexte, en fait je venais chercher un renseignement, juste un renseignement.
– Et vous avez l’habitude d’enculer les gens pour obtenir des renseignements !
– C’était improvisé, voyons !

Et tout en parlant Louis qui ne s’est pas encore rhabillé, joue avec sa bite, demi-molle. Martinov en peut en détacher son regard.

– Elle te plait bien ? Hein ?
– Elle est trop belle !
– Tu veux me la sucer encore un peu ?
– Puisque tu me le proposes…
– Allez, suce, suce ma bonne bite !

Le professeur remet la queue de Louis Gringola dans sa bouche. Ce dernier n’ayant pas eu le temps de se rincer, le sexe est gluant de sperme. Mais Martinov en a cure et se régale de cette délicieuse crème.

– Je ne vais pas bander assez pour t’enculer une nouvelle fois, mais il suffit d’attendre une heure… je te ferais monter au ciel.

A l’évocation de cette perspective, le professeur ne tient plus en place.

– Je suppose que ce sera en échange du renseignement ? C’est quoi ?
– La table tournante, c’est qui ?
– Comment ça ?
– Quelqu’un est venu te voir à propos d’une table tournante.
– Peut-être bien !
– Tu vas me dire qui c’est ?
– Je suis quand même un peu gêné !
– Oui, bon… Et si je te disais que j’ai besoin de ce renseignement pour me protéger, que ma vie est peut-être en danger…
– Je ne suis pas obligé de vous croire !
– Non, mais ça te permettrait d’éviter d’avoir des problèmes de conscience.

« Si on me demande pourquoi j’ai trahi le secret professionnel, je dirais ça, que le gars m’a dit que sa vie était en danger, et que moi j’ai eu la faiblesse de le croire. »

Alors le professeur Martinov, pas trop fier, et n’ayant plus le nom en tête s’en alla consulter le dossier et lâcha le morceau :

– Thérèse Gringola.
– Et bien voilà ! Et elle t’as demandé quoi ?
– Tu voulais un renseignement, pas deux !
– Au point où t’en es !
– Débunker le truc !
– Personne ne saura que tu m’as parlé. Je me mets à ta place, ce n’est pas évident. Je pourrais te dire que je m’en veux, mais je n’avais pas le choix. Et ne crains rien, ce renseignement me rassure, ma sœur doit savoir ce qu’elle fait.

« Ma sœur ? Pourquoi parle-t-il de sa sœur ? »

– Restions en-là !
– Ne soyons pas ennemis, je vous invite au restaurant.
– C’est pas vraiment l’heure !
– Je passe vous prendre à midi.
– S’il vous plait, restons-en là, je vous en prie.
– OK, je n’insiste pas, voici ma carte, je suis Louis Gringola, le frère de Thérèse.

Oups. !

– Mais qui vous a mis sur ma piste ?
– Je préfèrerais ne pas répondre.
– Je vous ai fourni deux renseignements, vous me devez bien ça !
– Ça risque de vous déplaire.
– Je m’en fous, dites-moi.
– Je voulais savoir pourquoi une personne s’intéressait à la table tournante de la vieille. On a remonté la piste jusqu’à vous grâce à votre portefeuille.
– Mon portefeuille ?
– Ne me demandez pas de détails, Ninotchka ne m’en a pas donné ! Mentit-il pieusement.
– Ninotchka ! Putain, qu’est-ce que je peux être con ! S’exclama le professeur qui venait de comprendre.
– Je ne pense pas que vous soyez con ! Considérez tout cela comme un jeu ! Dans un jeu il n’est pas rare de perdre, et après tout quelle importance ?
– Mwais…
– Alors du coup, ce restau ?
– Non, merci, une autre fois peut-être.
– C’est dommage parce qu’après le restaurant je t’avais fait une promesse.
– Je sais, mais là, pour le moment je suis un peu démotivé. Bon, on va se rhabiller.

Et le professeur se lève.

– Tu sais que t’a un beau cul, toi ? Lui dis Louis.
– Tant mieux !
– J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à t’enculer ! Et puis tu suces vachement bien ! Tu ne veux pas me sucer juste encore un peu ?

Martinov se demande alors à quel jeu joue maintenant son partenaire puisqu’il a obtenu ce qu’il était venu chercher.

En fait Louis était un peu honteux d’avoir manipulé le professeur, il voulait simplement lui montrer qu’il n’était pas un ingrat.

– Allez fait moi plaisir ! Prend ma bite dans ta bouche.

Martinov le fait, mais le cœur n’y est plus vraiment. Louis eut alors une idée

– T’es bi ou t’es gay ? Demanda-t-il.
– Tu sais les étiquettes… en fait j’aime bien les femmes, et j’aime bien les bites.
– Tu dois aimer les travestis alors ?
– Ma foi, c’est bien troublant !
– Tu aimerais me voir en travesti.
– Parce que…

Louis sort alors son téléphone portable et lui montre quelques photos Louis est à peine reconnaissable avec son visage maquillé et sa longue perruque brune. Le professeur est troublé de chez troublé et recommence à avoir une petite érection.

– Très troublant en effet !
– C’est mon double en fille, quand je me travesti je suis Louisa.
– Eh bé ! Répond Martinov faute de meilleure répartie.
– Ça te dirait de me voir en vrai !
– Oui bien sûr…
– Habille-toi je t’emmène chez moi, je t’offre une heure avec Louisa.
– Et en quel honneur ? Tu vas me demander quoi après ?
– Rien du tout ! J’ai été un peu salaud avec toi ! Je veux me racheter en te faisant plaisir, et pour moi ce sera loin d’être une corvée.
– Euh ! Aujourd’hui ?

Et c’est ainsi que le professeur Martinov se retrouva dans l’appartement coquet de Louis, au pied de la Butte Montmartre. Mais il est malin notre vert professeur, pour être certain d’être en forme il a avalé une de ses petites pilules miracle.

– Je te sers à boire et je vais me préparer, j’en ai pour une vingtaine de minutes, il y a quelques BD pour t’occuper en attendant, j’ai tous les Tintin.
– Ça me changera des Trois Mousquetaires !
– Pardon ?
– Non rien !

Et un bon quart d’heure plus tard, Louis, ou plutôt Louisa faisait son apparition. Martinov subjugué n’en croit pas ses yeux ! Le maquillage est parfait, les yeux, la bouche, tout… la perruque n’est pas brune comme sur les photos, mais blonde, ses belles jambes sont gainées de bas autofixants en voile noir et mise en valeur par une paire d’escarpins très chics. Une simple nuisette rose assez transparente l’habille, pas de culotte !

– Eh ben dis donc, tu me fais bander ! Commente le professeur.
– C’est le but de l’opération, mets-toi donc à poil, on va jouer tous les deux.

Martinov obtempère à la vitesse grand V, tandis que Louisa qui vient de mettre un peu de musique latino se met à se trémousser des fesses.

– Alors, il te plaît mon cul ?
– Il est superbe ! Répond Martinov qui bande comme un cerf.
– Un vrai cul d’enculé, non ?
– Euh…
– Mais entre enculés on va se comprendre, viens donc m’embrasser ma petite salope.

Martinov n’aime pas embrasser les hommes, même s’il le fait quand même avec une certaine réticence, mais là il n’hésite pas une seule seconde, et nos deux complices s’échangent un long baiser baveux tout en se tripotant mutuellement la bite.

– Attend lui dit Luisa, j’ai une petite envie de pisser préalable ! Tu viens avec moi ?
– Pourquoi ?
– Pour regarder ! Tu t’es déjà fait pisser dessus ?
– Oui, j’aime bien !
– Dans la bouche ?
– Aussi oui !
– Tu veux ?
– Pourquoi pas !

Parvenu dans les toilettes, Martinov se met à genoux et ouvre une large bouche tandis qu’un joli jet d’urine sort de la belle bite de Louisa.

– Délicieux ! Commente le professeur qui après avoir avalé quelques bonnes gorgées, se relève pour carrosser son partenaire

Et Louisa ne tarde pas à bander un maximum. Chacun veut sucer l’autre, ils se gênent se retrouve sur le tapis et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde et se sucent en soixante-neuf. La magie du 69, du moins quand il correctement effectué, c’est qu’on a l’impression de se sucer soi-même, et notre professeur est aux anges.

Ils finissent par se relever, en sueur.

– Je suppose lui dit Louisa que n’es pas trop actif, mais tu pourrais peut-être me mettre un gode, je vais aller le chercher.
– Non, si tu veux que je te prenne, ça devrait le faire !
– C’est vrai qu’en ce moment tu bandes bien.

Louisa se positionne en levrette et Martinov après s’être encapoté et lui avoir humidifié le trou de balle d’un peu de salive, l’encule bien à fond.

– Oh ! Que c’est bon ! Dis donc, tu pètes la forme, pépé ! Olala, c’est bon, vas-y continue.

Martinov sent monter son plaisir, mais se freine. C’est qu’il n’a pas l’intention de jouir si tôt, la bite de Louisa il la veut à nouveau dans son cul. Et après avoir limé dix minutes en se contrôlant, il se retire, expliquant qu’il a besoin de faire une pause. Pas fou (on devrait dire pas folle) Louisa comprend parfaitement la situation, il va dans la cuisine, revient avec deux verres de jus de fruits qu’ils engloutissent.

– Mets-toi le levrette, je vais te redonner de la bite ! Lui dit le travesti.

Alors Martinov offre son cul pour la seconde fois de la journée, le plaisir est supérieur à la séance du matin, allez savoir pourquoi, sans doute parce que les deux complices sont maintenant dans un climat de confiance réciproque. Toujours est-il Louisa s’agitant comme une forcenée finit par jouir dans le postérieur de vieux professeur qui lui-même perçoit trente-six chandelles.

– Oh ! Quel pied ! Commente simplement le travesti.

– Du coup ça fait un peu tard pour le restaurant ! Constate Louisa.
– Pas grave, je vais rentrer, merci pour ce bon moment.
– Attend je vais te raccompagner en bagnole.
– Tu restes habillée en fille ?
– Ça t’embête ?
– Pas du tout !

Louis pensait alors avoir tout compris : la table et son manipulateur constituait une machination provenant probablement d’Herman son neveu. Sa sœur ayant eu vent de l’affaire s’efforçait donc de contrarier leurs projets. Tout cela était donc très bien. Pas de quoi s’inquiéter, d’autant que Ninotchka continuerait à veiller au grain.

Une excellente journée en somme !

A suivre

 

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3 réponses à Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 17 – Louis et Louisa par Maud-Anne Amaro

  1. Paula dit :

    Trop excitant le travelo de l’illustration, j’adorerais le sucer et il m’a offert une super branlette
    Avez-vous d’autres photo de cette merveille ?

  2. Transmonique dit :

    Un peu de travestissement dans cette série policière, ça ne fait pas de mal et c’est bien raconté

  3. Forestier dit :

    J’adore ces passages dans lequel le professeur Martinov se laisse aller à ses tendances bisexuelles, il aime la bite et il a bien raison… Et en plus son partenaire se travesti ! C’est la fête.

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