Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 16 – Ninotchka, la perverse par Maud-Anne Amaro

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 16 – Ninotchka, la perverse par Maud-Anne Amaro

Le visage de Ninotchka s’avance vers celui de Béatrice, les lèvres se rencontrent, le baiser est chaste, mais signe une promesse.

« C’est malin ! Cette andouille a trouvé le moyen de m’exciter ! »

– Ça te dirait qu’on fasse des trucs ensemble ? Propose Ninotchka.
– Est-ce bien raisonnable ?
– Je suis très cochonne, tu verras.
– Ça veut dire quoi « cochonne ».
– Que j’aime le sexe ! Je n’ai pas encore trouvé de meilleur passe-temps.
– Dans ce cas… On va chez toi !
– Pas possible, j’ai une coloc ! Répondit Ninotchka.

« Toi ma fille, tu me caches quelque chose, mais on va voir quelle est la plus maline de nous deux ! »

– Chez moi, ce n’est pas possible non plus ! Répondit Béatrice.

« Pas la peine qu’elle sache où j’habite ! »

– Reste l’hôtel ! Proposa Ninotchka, un brin dubitative. C’est cher…
– On partagera…
– Si t’es en mission, tu peux peut-être compter ça dans tes faux frais !

« Ben voyons ! »

– Une chambre à deux lits ? S’enquit le réceptionniste.
– Non une chambre avec un grand lit !

En chambre, les deux femmes commencèrent par des bisous. (Ce genre de choses commence souvent pas des bisous), puis par des pelotages de moins en moins sages, avant qu’elle ne se missent toutes deux en costumes d’Eve.

– J’aime bien tes seins ! Dit Béatrice d’un ton admiratif.
– Ils sont trop gros !
– Les hommes aiment bien.
– Oui mais moi je trouve qu’ils sont trop gros.
– Mais non ! Et puis j’aime bien tes tétons.

C’est vrai que Ninotchka avait le téton fier, sombre et arrogant.

– Je vais te les lécher :
– Vas-y, j’adore qu’on me les lèche.

Béatrice s’excitait à sucer les seins de la fausse russe, dont les bouts furent bientôt barbouillés de salive.

– Attends, moi aussi j’aimerais bien profiter des tiens ! Lui dit Ninotchka

Il se produit alors quelque chose d’étrange. Les deux femmes ont chacune accepté cette rencontre charnelle avec des arrières pensées, voulant toutes deux en savoir davantage sur l’autre. Ni pour Béatrice, ni pour Ninotchka cela ne constituait une corvée puisque ces deux donzelles sont bisexuelles désirables et libérées. N’empêche que dans le feu de l’action c’est bien l’excitation qui dominait laissant assez loin derrière les arrières pensés.

Ce contact étant avant tout physique, elles ne s’embarrassèrent que modérément de doux câlins pour venir à l’essentiel et c’est ainsi que la bouche de Ninotchka vint rapidement butiner la jolie chatte de Béatrice.

Cette dernière réalisa soudain qu’elle avait un tout petit problème, oh pas grand-chose, juste une envie de faire pipi. Il fallut bien qu’elle en avertisse sa partenaire afin qu’elles s’interrompissent (si j’ose dire).

Béatrice s’en va donc faire son petit besoin dans la minuscule salle de bain attenante à la chambre d’hôtel, mais voilà Ninotchka qui la suit en sautillant comme une gazelle.

– Je peux regarder ?
– Oh ! Toi t’es une grosse coquine !
– Je peux, alors ?
– Mais bien sûr, ma toute belle ! Tu as le droit de regarder mon pipi, et même que si tu en veux une goutte, il ne faut surtout pas te gêner.
– Juste une goutte, alors, parce qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses !

Béa s’installe alors sur la cuvette des toilettes de telle façon que sa partenaire puisse avoir une vue imprenable sur le jet doré qui ne demande qu’à jaillir de sa tendre source.

Et dès que ça sort, Ninotchka, rapide comme l’éclair se baisse pour mettre sa bouche dans la direction du jet afin d’en avaler une bonne rasade.

– Ben dit donc, c’est ça ta petite goutte ?
– J’avais grande soif !
– On en a foutu plein par terre !
– On nettoiera tout à l’heure ! Tu m’embrasserais sur la bouche après ce que je viens de faire ?
– Bien sûr !

Nos deux coquines se roulèrent donc un patin parfumé à l’urine fraichement pissée.

– A mon tour de pisser ! Annonça Ninotchka. Tu veux voir, tu veux boire, tu veux quoi ?
– Tout ça !

La fausse russe tente de pisser, mais ne parvient qu’à lâcher que quelques pauvres gouttes qui ne laissèrent dans le palais de Béatrice qu’un goût de trop peu.

– On retourne sur le lit, allonge-toi comme tout à l’heure, je crois que j’ai un petit truc dans mon sac…

« Je la trouve bien directive, cette Ninotchka, mais bon jouons le jeu ! »

Et la voilà qui revient avec un gode, un gode, très réaliste, tout rose.

– D’où tu sors ça ?
– De mon sac à main !
– Tu te balade avec un gode dans ton sac à main !
– Ben oui, je suis une femme moderne, j’ai aussi des préservatifs et du gel !

Elle n’en revient pas, Béatrice !

« Mais c’est qui au juste cette nana ? »

Sauf que sur ce coup-là, Ninotchka, nous fais un gros mensonge, hier soir après son service chez la mère Mornay-Sauvignac, elle est rentrée chez elle, s’est changé et est partie faire un « petit extra » chez un monsieur qu’elle connait bien. En rentrant, elle a tout simplement oublié de retirer de son sac à main les petits accessoires.

– Tu veux le lécher ? Demande-t-elle
– Non ! Enfonce-le-moi !
– Ici ou là ?
– Là ! Répond Béatrice en pointant du droit son orifice anal.
– T’as raison, je vais t’enculer !
– C’est ça, encule-moi !
– T’aimes ça, te faire enculer par un mec ?
– S’il sait si prendre, oui !
– Bon lève la jambe que te l’enfonce.

Mais à cette position quelque peu fatigante, Béatrice préfère la levrette, elle se retourne et offre donc son joli petit cul au regard concupiscant de sa partenaire. Histoire d’en ajouter un peu, elle se cambre plus que nécessaire et s’écarte les globes fessiers de ses mains.

– Oh, que c’est beau !
– Il paraît, oui !
– Je vais lubrifier un peu !
– Vas-y, lubrifie, ma jolie !

La langue de Ninotchka s’approche du trou du cul de Béa puis commence à virevolter autour de l’œillet brun. Elle aime ce goût acre et un peu spécial, ce léger goût de merde, pour appeler les choses par leur nom, mais ne fait aucun commentaire. On peut joindre l’utile à l’agréable, mais il n’est sans doute pas utile de prendre le risque de choquer sa jolie partenaire.

Toujours est-il que le gode va et vient Ninotchka assurant un rythme régulier et n’hésitant pas à changer de main pour éviter les crampes.

Béatrice finit par être envahie d’ondes de plaisirs qui vont crescendo et ne tarde pas à jouir en étouffant son cri de plaisir (ben oui, on est à l’hôtel !)

Ninotchka ressort le gode, n’ose pas ni le sucer, ni le faire sucer et le camoufle dans un kleenex.

– A toi de me lécher !

Ce genre de chose n’a jamais été une corvée pour Béatrice. Sa partenaire s’est tellement prise à ce jeu qu’elle en est mouillée comme une éponge. La jeune chimiste de régale de ses sucs intimes au goût de miel, mais elle se sent fatiguée et moins excitée, aussi ne cherche-t-elle pas à s’éterniser. Sa langue agile cible le petit clito et vient l’agacer comme il se doit. Quelques instants plus tard, Ninotchka montait au ciel.

– On reste dormir ici ? Demande Ninotchka.
– Non, je vais prendre un taxi et rentrer.
– Pourquoi ? On est bien ici, et puis on a payé, non ?
– Oui, mais je préfère mon lit.

Ce jeu de dupe avait été plutôt agréable pour les deux femmes mais n’avait serci à rien. Béatrice n’en savait pas plus. Quant à Ninotchka, pas une seule fois au cours de cette soirée, elle avait eu l’occasion de profiter d’un moment d’inattention de Béatrice pour fouiller dans ses affaires.

« Bof ! Je me débrouillerais mieux la prochaine fois. »

Jeudi 30 septembre

Ninotchka rendit compte de tous ces évènements à Louis Gringola.

– Mais pourquoi tu lui as parlé de la table ?
– Tu étais injoignable. Il a bien fallu que je prenne une décision. Si je prétendais ne rien savoir, on perdait le contact…
– Mwais, évidemment. T’as choppé son adresse ?
– Non, elle était sur ses gardes, tu sais le genre à aller pisser avec son sac à main.
– C’est bizarre, ça ! Si tu peux, essaie de creuser l’affaire, je te fais confiance.
– A mon avis, elle va me recontacter, j’aviserais à ce moment-là.
– Ouais, tache d’avoir ses coordonnées.

Béatrice

Béatrice raconta sa journée de la veille au professeur Martinov.

– C’était bien au moins la galipette ?
– Hé !
– Bon, c’est quand même surréaliste, la bonne femme aurait une table truquée chez elle ? Faudrait éclaircir ce point, il faudra demander à la soubrette depuis combien de temps elle l’a.
– En fait résuma Béatrice, on ne sait pas à quel jeu joue cette nana, en lui offrant du fric, on pourrait par exemple essayer de s’introduire dans l’appartement, essayer de trouver quel est le trucage, d’abord hors séance, puis pendant une séance, la vieille est sourde comme un pot et est à moitié miro, ça ne devrait pas être trop difficile.
– Oui, enfin, c’est une façon de voir les choses.
– Le hic, c’est que si la nana est impliquée dans le trucage tout s’écroule, or dans la conversation elle s’est un peu dévoilée, elle a été embauchée récemment, qu’elle soit complice du tourneur de table est parfaitement possible.

Au téléphone Ninotchka ne voulut rien dévoiler de plus, mais fut d’accord pour rencontrer de nouveau Béatrice après son service au même endroit que la veille.

– J’ai une idée, confia cette dernière à Martinov ! Si tu venais avec moi ? On fait comme si on ne se connaissait pas, tu la suis, quand on saura où elle habite on y verra peut-être plus clair.
– Comment ça ?
– En se renseignant… Les voisins, le gardien…
– Je croyais qu’on n’était pas des détectives privés ! Ironise le professeur.

Au bistrot, Martinov et Béatrice entrent avec deux minutes d’intervalle. Béatrice se place sur une banquette, le professeur à quatre mètres d’elle. Une belle erreur et nous verrons bientôt pourquoi.

Quand Ninotchka arrive, elle s’attable devant Béatrice, ce qui fait qu’elle se trouve constamment dans le champ de mire du professeur Martinov.

Les deux femmes se font un bisou et passent commande.

– Alors, on a oublié de me demander des trucs ?
– Juste deux ou trois bricoles.
– Alors si c’est juste deux ou trois bricoles, ça fera 50 euros !
– Tu ne crois pas que tu exagères un peu, non ?
– T’as un budget pour ça, non ?
– Bon OK, voilà ton billet. Alors, dis-moi, les séances de spiritisme, elles ont lieu où ?
– Je te l’ai dit : dans l’appartement de ma patronne.
– Oui, mais précisément ?
– Dans une, pièce à part. Elle appelle ça la pièce bleue, c’est son cabinet particulier, c’est là qu’elle a emmagasiné une partie de ses trésors dans des vitrines. Je dois y aller une fois par semaine passer un coup de plumeau et tu sais quoi ?
– Non, je ne sais pas quoi ?
– La vieille, elle est tellement parano qu’elle y a fait installer une caméra pour me surveiller quand j’y vais.
– Parce que sinon, c’est fermé à clé ?
– Oui, mais avec une clé à quatre sous, j’y entre comme je veux !
– Pour ?
– Pour faire mes petites affaires.
– Avec la caméra ?
– Elle n’est pas derrière à ce moment-là, et elle n’enregistre rien.
– La table magique, elle est donc dans cette pièce ?
– Oui !
– Elle l’a depuis quand sa table ?
– Pas longtemps. C’est monsieur Marcel qui l’a fait acheter à la vieille.

Béatrice se fit soudain une étrange réflexion :

« Cela fait deux fois qu’elle me dit implicitement qu’elle vole sa patronne, or elle ignore qui je suis, comment sait-elle que je ne suis pas une détective privée engagée pour enquêter sur ses larcins ? Bizarre ! »

– Il y aurait un moyen pour que moi ou l’un de mes collègues puisse entrer discrètement dans cette petite pièce pour examiner la table ?
– Impossible quand Romuald est là ! Mais le soir pourquoi pas, j’ai toutes les clés et la vieille se couche de bonne heure… J’y réfléchis et on se rappelle, mais le service ne sera pas gratuit.

Tout en parlant Ninotchka observait le curieux personnage barbichu qui n’arrêtait pas de regarder dans sa direction.

« Ce mec marche peut-être avec Béatrice, dans ce cas, il va me suivre en sortant du bistrot, si c’est ça je vais m’amuser un peu. »

– Je vais te laisser, ce soir, il faut que je rentre.
– O.K. Toujours à ta disposition pour répondre à tes questions… et pour le reste aussi.

Au lieu de prendre le métro, Ninotchka se mit à flâner sur le Boulevard Saint-Germain, il ne lui fallut pas longtemps pour constater que le barbichu la suivait. Elle le fit lanterner et l’entraîna jusqu’au Boulevard Saint-Michel et traversa pour tourner sur la gauche.

« Bon, elle va m’emmener jusqu’où ? » Fulminait le professeur Martinov.

Ninotchka avance en direction de la fontaine Saint-Michel, puis se retourne, revient sur ses pas et se dirige vers le professeur en le regardant droit dans les yeux.

Martinov ne sait que faire et se retourne par réflexe.

« Merde, c’est foutu ! » Se désole-t-il.

– Bonjour, barbichette !
– Pardon ?
– Je constate que mon physique ne vous laisse pas indifférent.
– Vous vous méprenez…
– Je ne me méprends pas du tout, je vous ai repéré au bistrot, vous n’avez pas arrêté de mater mon décolleté.
– Restons-en là !
– Une heure, 100 euros, chez moi, c’est à dix minutes en métro.

« Chez moi », elle a dit « chez moi », donc on connaîtra l’adresse ! »

– Je vais peut-être commettre la faiblesse d’accepter.
– Tu ne regretteras pas, reste là, je vais demander à ma coloc d’aller faire un tour.
– De mon côté, faut que je prenne des sous à un distributeur.

« De deux choses l’une : ou il en profite pour disparaître ou sinon, ben j’essaierais de savoir qui il est et j’aurais gagné 100 euros. »

Ninotchka fit d’abord semblant de téléphoner afin de savoir comment réagissait Martinov, quand elle constata qu’il restait bien sage dans son coin, elle téléphona « pour de vrai ».

– Allo Aline ! Est-ce que tu peux me prêter ton studio pendant une heure.
– Pourquoi faire ?
– Une passe !
– Parce que tu fais des passes ?
– Oui, parfois, comme ça… Je t’expliquerai.
– Attends ! Pourquoi tu ne demandes pas à ton client de t’emmener à l’hôtel ?
– Je t’expliquerai ça aussi. T’es d’accord ou pas ?
– La moitié pour moi, alors ?
– Euh ! Oui bien sûr !
– A moins qu’il veuille faire un truc à trois ?
– Non, non, il ne faut pas qu’il te voie, c’est un détective privé et je suis en train de le faire marron avec une fausse piste.
– Bon tu me mettras mes sous dans le tiroir de l’armoire à pharmacie.
– Ton nom est sur la porte ?
– Oui !
– Masque-le.
– OK. Les clés seront sous le paillasson ! Je serais sortie dans 5 minutes et je reviendrais à 22 h 30, ça ira ?
– Impeccable.

Le trajet en métro jusqu’à Bastille fut assez pénible à cause des couloirs interminables. Ninotchka l’emmena ensuite rue du Faubourg Saint-Antoine dans un immeuble vieillot.

– Si tu aimes des trucs un peu spéciaux, enfin, je veux dire des trucs coquins qui sortent de l’ordinaire… tu me le dis, j’ai les idées larges.
– Je n’ai pris que 100 euros…
– Mais je ne t’en demande pas plus, moi, je travaille à l’heure.
– Ah bon !
– Alors tu voudrais du spécial ?
– Si tu avais un petit gode ?

Voilà Ninotchka bien embêtée, parce que contrairement à la veille, elle ne l’a pas dans son sac à main. Mais elle ne perd pas son sang-froid, commence à farfouiller dans les tiroirs en rouspétant !

– Mais merde, j’avais deux godes, un grand et un petit, où est-ce qu’ils sont passés ?

Elle fait ensuite semblant de téléphoner.

– T’aurais pas emprunté mes godes par hasard… Ah, c’est malin, tu aurais pu me prévenir. Je fais comment avec mon client maintenant… Bon je vais me débrouiller.

– C’est pas grave ! Intervient le professeur qui a toujours été d’un naturel arrangeant.
– T’inquiètes pas, je gère ! Allez, on se déshabille !

Martinov est en arrêt devant les magnifiques seins de la fausse gretchen

Il serait faux de dire que la réciproque était vrai. Martinov à poil n’avait rien du vieux play boy : trop de bidon, trop flasque, trop « vieux ». Mais il bandait bien.

Ninotchka avait déjà eu des partenaires « âgés », des hommes plutôt fortunées. Il y avait deux catégories, ceux qui sous prétexte qu’ils payaient se croyaient tout permis, y compris parfois de la mépriser, et ceux qui ne se rendaient pas compte que le temps de se proclamer play-boys étaient derrière eux et qui jouait les « m’as-tu-vus », ces derniers étaient plus sympas mais pouvaient devenir collants.

Elle ne pouvait classer Martinov dans aucune de ses catégories, il émanait du personnage une impression de bonhommie empreinte de timidité qui l’amusa.

– Ben dis donc tu bandes bien, toi !
– Eh !
– Ils te plaisent mes nénés, hein, tu vas pouvoir les caresser et les embrasser, mais avant je vais m’occuper un peu de ton petit cul, mets-toi en levrette.

Martinov s’exécute. Ninotchka a toujours sur elle quelques préservatifs, ce n’est pas très encombrant et on n’est jamais trop prudent. Elle en extrait un de son étui, se passe deux doigts dedans et tente d’introduire tout ça dans le fondement de notre vert professeur

– Je vais lubrifier un peu, ça glissera mieux ! Indique-t-elle.

Elle s’empare préalablement d’un mouchoir en papier qu’elle passe au robinet et lui rafraichit le trou du cul (voyez-vous cher lecteur, nous sommes en pleine poésie !)

Sa langue furète ensuite autour de la rosette en de larges circonvolutions, puis en pointant au centre de l’endroit. L’anus ainsi sollicité ne tarde pas à s’entrouvrir.

– T’aimes ce que je te fais !
– Oui !
– Attention, j’enfonce mes doigts !
– Arrgh !
– Un problème ?
– Non, continuez !
– Tu peux me tutoyer !

Les doigts vont et viennent faisant se pâmer d’aise notre coquin de professeur. Mais la belle finit par se fatiguer à pilonner ainsi

– Ça t’as plu ? Demande-telle en se retirant.
– Oui !
– Tu veux que je te suce ?
– Euh, vos seins !
– Tous les mêmes, les hommes, les seins, les seins ! Mais tu peux y aller, ils sont à toi ! Vas-y doucement quand même !

Martinov commence par les caresser, se régalant de leur douce texture. Le doigt s’approche du téton.

– Je peux toucher là aussi ?
– Bien sûr !

Ninotchka est surprise de voir son client si correct et prévenant, elle s’en serait sans doute voulu de l’escroquer d’une façon ou d’une autre, mais en l’occurrence, il ne s’agit que de récupérer ses coordonnées, donc tout va bien !

Le professeur fut comme fou de plaisir quand la belle lui permit de lui lécher les tétons. Il était comme un gosse devant un nouveau jouet, pourtant il en avait léché des bouts de seins, mais ce genre de plaisir ne se renouvelle-t-il pas à chaque fois ?

Il fallut bien qu’à un moment, Ninotchka lui balance la petite phrase magique qui le ferait cesser.

– Je vais te sucer un peu !

Il ne saurait bien évidemment refuser telle proposition.

Dans l’art de la pipe Ninotchka était experte, et lui déballa le grand jeu, ballet rapide de son petit bout de langue sur le méat, léchage en largeur du gland, fausse gorge profonde, gobage des testicules et pompage classique.

Quand elle sentit perler une goutte de liquide séminal, elle stoppa sa fellation. Il allait bientôt jouir, alors autant lui permettre de le faire en beauté.

Sans lui demander son avis, elle lui encapota la bite.

– Tu aimerais m’enculer ? Moi j’adore qu’on m’encule !

Voilà une proposition à laquelle ne s’attendait pas le professeur Martinov. Il se dit alors qu’il avait eu une chance inouïe d’être tombé sur une véritable perle !

« Quand je pense qu’au départ j’ai accepté de la suivre uniquement pour avoir l’adresse ! »

Et voilà, (véritable cerise sur le gâteau), que Ninotchka se met en levrette, le cul cambré, les cuisses écartées offrant une vue imprenable sur tous ses trésors.

– Viens ! Mais attends je vais te demander quelque chose, quand tu sentiras que tu es prêt à jouir, tu te retires, tu vires la capote et tu me jouis dessus.

Pas contrariant, Martinov pénètre analement Ninotchka et commence une série de va-et-vient, il sait très bien qu’il ne va pas durer longtemps, aussi essaie-t-il de se maîtriser, mais ce n’est pas chose facile, alors il fait comme elle a dit : il sort de son cul, se débarrasse de la capote. Mais il n’est pas assez rapide et au lieu d’arroser la belle, il se met à rependre son sperme sur ses mains et sur son bas-ventre.

– Désolé pour le final, mais…
– Mais c’est pas grave mon biquet, donne voir, je vais te nettoyer, l’essentiel c’est que tu as bien joui, ça t’as plus alors !
– Tu m’as gâté !
– Eh, oui, j’essaie de faire bien les choses

Ninotchka essuya sommairement notre bon professeur Martinov, mais sembla peu satisfaite de ce petit nettoyage.

– Tu veux prendre une douche ? Lui proposa Ninotchka.

Le professeur encore sur son nuage accepta sans se douter qu’elle avait tout fait pour qu’il en prenne une et pourrait ainsi en profiter pour fouiller dans son portefeuille et récupérer son adresse.

Le rapport n’aurait pas été empreint d’arrières pensées, Martinov lui aurait demandé comment ils pourraient se revoir. Il lui fallait donc jouer cette carte pour ne pas éveiller ses soupçons. Pas un instant il ne lui vint à l’idée que c’était elle qui le manipulait.

– Si on veut se revoir…
– Je vais te donner mon numéro
– Et ton prénom ?
– Ida ! Et toi ?
– Joseph !

A suivre

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5 réponses à Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 16 – Ninotchka, la perverse par Maud-Anne Amaro

  1. Stablinski dit :

    Lire du Maud-Anne; c’est la bandaison assurée !

  2. Rompi dit :

    ça donne envie de lire les autres épisodes mais je ne sais par ou commencer

    • Eddy dit :

      Tu fais une recherche sur « Martinov » et tu auras toutes ses aventures que tu pourra alors lire dans l’ordre ! bonne lecture

  3. Oboret dit :

    Bravo, j’ai bien bandé

  4. Forestier dit :

    L’auteur nous gâte, deux jolies situations bien chaudes et un Martinov toujours aussi déluré. Un régal !

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