Professeur Martinov 13 – Professeur Martinov et le gaz de soumission 4 – Mystérieuse Linda par Maud-Anne Amaro

4 – Mystérieuse Linda

Résumé des chapitres précédents : Après la mort de Jean Laurillac, ses anciens amis se déchirent pour tenter d’obtenir ses cahiers sur lesquels il notait l’avancée de la fabrication d’un gaz de soumission. Geneviève Baur sollicite l’aide du professeur Martinov, lequel fleurant une machination l’éconduit. Et voilà que la maison du professeur est mystérieusement cambriolée par un malfaiteur qui semble intéressé par les fameux cahiers…

A 18 heures Béatrice quitta le laboratoire et reprit alors le train pour Paris. Un peu avant 19 heures, elle était Place des fêtes, au pied de l’immeuble de Linda, sans véritable plan. Elle improviserait.

– Je suis Béatrice Clerc-Fontaine, c’est au sujet de la succession de Monsieur Bergerac.
– Ah ? Montez !

La scène de ce matin chez Geneviève Baur va-t-elle se rejouer à l’exact ? Non, car la première chose qui surprend Béatrice, c’est l’étrange beauté de cette jolie brune aux cheveux mi-longs, dont les yeux bleus pétillent de malice et dont le sourire semble exprimer une gentillesse coutumière.

– Je suis chargée de la succession de Monsieur Bergerac et nous avons reçu une réclamation…
– Attendez, vous avez bien dit « Bergerac » ? Vous devez faire erreur, Bergerac, ça ne me dit rien du tout.
– Ah ! On m’a pourtant dit que vous aviez travaillé à son service comme gouvernante.
– C’est Laurillac, pas Bergerac !

Béatrice s’en voulut de cette bévue, qui risquait de tout faire rater.

– Oui, bien sûr, Laurillac.
– J’ignorais que les clercs de notaire se déplaçaient chez les gens à 19 heures !
– Que voulez-vous ? Les temps sont durs, on manque de personnel.
– Ah ! Ma pauvre dame ! Montrez-moi donc votre carte professionnelle, ça m’intéresse.
– C’est que…

Béatrice est très mal.

– C’est que vous n’êtes pas plus clerc de notaire que moi, pilote d’hélicoptère !
– Bon, alors on va jouer cartes sur table, voici justement… ma carte :

Professeur Andrej Martinov
Béatrice Clerc-Fontaine
Chercheurs indépendants associés.
Elaboration de composés chimiques, Conception de dispositifs et mécanismes.
Solutions pour inventeurs
– Oui, bon ! Mais pourquoi avoir menti ? Mais après tout je m’en fous, vous allez me répondre n’importe quoi ! Allons droit au but : vous voulez quoi ? Attention vous n’avez que trois minutes.
– On m’a suggéré que vous pourriez me donner des renseignements à propos du cambriolage de notre laboratoire !
– Hein ? Un cambriolage ? De qui ? De quoi ? Et c’est qui « on » ?

La Linda semblait réellement tomber du placard ou alors elle était une comédienne hors pair.

– «On» c’est Madame Geneviève Baur !
– Attendez ! C’est la mère Baur qui vous a dit que j’aurais soi-disant cambriolé vos locaux ?
– Elle n’a pas vraiment dit ça ! Temporisa Béatrice.
– Mais elle l’a laissé entendre ?
– Absolument !
– C’est une amie à vous ?
– Pas du tout !
– Alors dans quelles circonstances a-t-elle pu vous sortir une telle énormité ?
– Geneviève Baur s’est présentée chez nous il y a quelques jours. Elle souhaitait que nous l’aidions à réaliser un petit dispositif, qui permettrait de mélanger trois produits d’une certaine façon. Nous n’avons pas donné suite. Elle est repartie très fâchée. Je la soupçonnais du vol, mais sans être sûre. Je suis allée la voir, elle m’a aiguillée vers vous.
– Quelle salope celle-ci ! Et on vous a volé quoi ?
– Apparemment juste un dossier : le dossier d’un autre client qui nous a demandé pratiquement la même chose que Madame Baur quelques jours avant.
– Excusez-moi, mais c’est si important que ça, le vol d’un dossier ?
– En soi non, mais la question n’est pas là ! Cette affaire nous gâche la vie. Dans un premier temps on se déplace à Paris chez un mec qui nous propose une affaire qui, non seulement ne nous intéresse pas, mais qui est potentiellement dangereuse. Il se trouve que sa femme nous a pour ainsi dire forcé la main pour qu’on prenne le contrat. Elle est ensuite revenue nous casser les pieds pour qu’on fournisse un rapport truqué. Après c’est la mère Baur qui se pointe et qu’on est obligés d’éconduire et encore après on est cambriolés ! Alors y’en a marre ! J’ai envie de dire à tous ces gens : Foutez nous la paix, de toute façon, vos expériences à la con n’aboutirons pas et nous refusons d’y participer, de près ou de loin !
– Hum ! C’est un petit peu compliqué votre affaire ! Pour que ce soit moi la cambrioleuse… (ça se dit « cambrioleuse » ?)
– Je ne sais pas.
– … Donc, pour que ce soit moi, il aurait déjà fallu que je connaisse votre existence. Ensuite que j’aie un mobile.
– Madame Baur m’a dit que nos coordonnées figuraient sur des cahiers, une sorte de journal que tenait Monsieur Armagnac et qui serait en votre possession !
– Laurillac, pas Armagnac. Ce n’est pas impossible, il y a tellement de choses sur ces cahiers ! Mais ça ne fournit pas le mobile ! Vous voulez les voir, les cahiers ?
– Si ça ne vous dérange pas ?

Linda ouvrit le placard où étaient entreposés les cahiers et en sortit trois.

– Ce doit être les trois derniers, il y en a toute une tripotée !

Béatrice en feuilleta un en tournant les pages un peu au hasard, effectivement on y trouvait de tout : des réflexions sur les impôts, sur le gouvernement, l’actualité, la santé, et de ci de là des annotations sur ce qui devait être une expérience en cours. Il aurait fallu des heures pour survoler tout ça ! Elle referma le cahier et le rendit à Linda.

– Je vais vous dire, reprit Linda, Monsieur Laurillac avait confiance en moi. Je ne sais pas pourquoi, je dois avoir une bonne tête, il me racontait sa vie, me confiait ses secrets. Il m’a expliqué qu’il cherchait depuis des années à améliorer une sorte de gaz qui briserait la volonté de celui qui en recevrait plein la poire. Un truc de fou ! Il n’y arrivait pas, d’une part le mécanisme permettant de mélanger les produits n’était pas au point, mais surtout l’effet sur les victimes ne durait pas assez longtemps. Depuis deux trois mois, il pensait avoir enfin trouvé, il était joyeux, de bonne humeur. Il a testé son truc sur une souris qui est morte aussitôt. Alors il a sombré dans la neurasthénie, il ne notait plus rien sur ses cahiers, il me disait ne plus avoir confiance dans ses amis. Il avait des médicaments à prendre tous les jours, il a arrêté de les prendre, il en est mort. Quelques jours avant, je lui avais demandé ce qu’il espérait faire avec son foutu produit. Vous savez ce qu’il m’a répondu ?
– Non, mais je ne vais pas tarder à le savoir !
– Il m’a expliqué le plus sérieusement du monde que celui qui parviendrait à améliorer le produit deviendrait le maître de monde !
– Carrément !
– Au début ce n’était qu’un jeu, du moins, je suppose, puis avec le temps c’est devenu de la névrose obsessionnelle. Donc pour revenir à vos problèmes, je ne vois pas quel pourrait être mon mobile, étant bien entendu que je n’ai aucunement l’intention de jouer à devenir le maître, enfin, la maîtresse du monde ! O.K. ?
– Je ne demande qu’à vous croire… à moins que quelque chose m’échappe ! Je ne suis donc pas plus avancée ? Se lamenta Béatrice.
– J’ai connu un peu les gens qui gravitaient autour de Laurillac : tous des cinglés ! Je suppose que le contrat que vous avez signé, c’est avec Grandbillard, c’est ça ?
– Mais comment pouvez-vous savoir ? S’écria Béatrice
– C’est le seul de la bande qui soit marié ! Donc quand vous avez refusé de faire affaire avec Geneviève Baur, elle a dû réfléchir et se dire que quelqu’un d’autre était passé avant vous. Elle a donc cherché à savoir qui c’était.

– Possible en effet, mais pourquoi avoir embarqué le dossier ?
– Je n’en sais rien, je ne sais pas ce qu’il y a dans vos dossiers. Elle l’a peut-être emporté tout simplement pour le lire tranquillement à la maison ? En principe quand on fait un casse on évite de s’attarder.
– Il va donc falloir que je retourne chez cette Geneviève ! Ça me saoule !

Linda fit un geste qui devait signifier qu’elle compatissait puis changea de registre.

– C’est l’heure de l’apéro, ça vous tente ?
– Pourquoi pas ? Ça me fera du bien !
– Whisky, Martini ?
– Whisky avec des glaçons si vous avez !
– Je vais en chercher.

Pendant que Linda s’affairait en cuisine, Béatrice jeta un regard circulaire sur la décoration du salon. Quelques croûtes sans intérêt s’exhibaient au mur mais il y avait aussi quelques photos : celle d’un homme dans la soixantaine, peut-être son père, puis une autre où on la voyait en bikini, photographiée sur une plage en compagnie d’une autre femme.

– Eh oui, commenta Linda en découvrant Béatrice lorgnant sur la photo, j’étais un joli petit lot à cette époque-là !
– Pourquoi dites-vous ça ? Je vous trouve aujourd’hui aussi belle que sur cette photo.
– C’était il y a dix ans, le temps passe trop vite. Vous êtes moins fanée que moi !
– Je suis juste un peu plus jeune ! Précisa Béatrice.
– Plus jeune et plus jolie ! Vous êtes une vraie blonde ?
– Peut-être !
– Ça manque à ma collection, je n’ai jamais couché avec une vraie blonde. Oh ! Excusez-moi, je dis des choses que je ne devrais pas dire.

Un faux lapsus ! Béatrice n’était pas dupe, mais entra dans son jeu, allez donc savoir pourquoi ?

– Non, non, ce n’est pas grave, il m’est, moi aussi arrivé d’avoir des aventures avec des femmes, ce sont des choses que je peux facilement comprendre.

Linda ne répondit pas, se contentant de sourire puis l’air de rien, se débarrassa de son gilet. Elle avait en dessous une sorte de débardeur assez peu décolleté mais qui mettait en valeur de belles épaules dorées et légèrement grainées de taches de rousseur. Béatrice les trouva très jolies et son regard s’y attarda un peu plus qu’il aurait été convenable. Linda poussa alors le vice de se les caresser légèrement, puis son sourire se fit carrément provoquant.

– J’ai peut-être des belles épaules mais toi tu as de belles lèvres.

Glissement vers le tutoiement. Un ange passe. Béatrice a toujours été très joueuse, elle joue donc. Et puisque l’autre lui parle de ses lèvres, elle ne trouve rien de mieux que de les mouiller de sa langue. A l’autre de jouer !

– On n’a pas trinqué ! On trinque à quoi ? Demanda Linda.
– A notre rencontre, je suppose, répondit imprudemment Béatrice !
– Bonne idée ! A notre rencontre ! Tchin !

Les deux femmes trinquèrent.

– Tu serais d’accord, je ne dirais pas non ! Reprit Linda.
– D’accord pour quoi ?
– Oh ! Juste un bisou !
– Juste un bisou ? Minauda Béatrice.
– A moins qu’il nous fasse aller plus loin, mais comment savoir ?
– Faisons-le, on verra bien !

Les deux femmes se levèrent alors simultanément.

Qui de Linda ou de Béatrice entama ce ballet charnel ? Bien présomptueux qui pourrait le dire car en fait l’attirance fut aussi réciproque que simultanée.

Et le bisou qu’elles s’étaient promis n’eut jamais lieu, à moins de qualifier ainsi ce french-kiss fougueux où les langues s’entremêlaient dans un tourbillon de salive et des frissons de plaisir.

Un moment, elles se séparèrent, il faut bien parfois respirer, leurs visages restaient proches l’un de l’autre. Les filles souriaient, chacune admirant les traits de sa vis-à-vis avant l’embrasser de nouveau.

Il fallut bien qu’à un moment Béatrice mit la main sur les belles épaules de sa partenaire ! Depuis le temps qu’elle les lorgnait ! La peau était douce à cet endroit, elle y porta ses lèvres, doucement, sensuellement.

Linda prit alors l’initiative d’enlever son débardeur. Presque par reflexe, Béa plongea ses lèvres dans l’échancrure du soutien-gorge pour y déposer de tendres baisers, puis passa ses mains derrière pour dégrafer la chose. Il ne restait plus qu’à l’enlever, ce qu’elle ne fit pas, préférant empaumer par le bas les deux superbes bijoux offerts. La bouche s’approcha assez vite du joli téton brun. Elle osa un coup de langue sans rencontrer d’objection de l’autre coquine, un autre coup de langue, puis elle le suça carrément, assez longuement avant de faire comme tout le monde, c’est-à-dire goûter à l’autre téton (des fois que le goût en soit différent !)

Linda profita d’une petite pause pour faire signe à Béatrice d’enlever elle aussi quelques vêtements devenus obstacles. Et c’est bientôt au tour de la brune de téter les tétons de la blonde avec un tel savoir-faire que cette dernière en a la chair de poule !

Ah ! C’est un beau et un curieux spectacle dont un insolent voyeur pourrait jouir ! Deux jeunes femmes debout, se faisant face, le plaisir aux lèvres, torses nus, et les pantalons gardés. Elles s’embrassent, se caressent, se cajolent, se frottent l’une contre l’autre, seins contre seins, téton brun contre téton rose.

Le temps n’existe plus, elles ne sont pas pressées. Le meilleur moment n’est-il pas celui de la découverte ?

Une nouvelle fois, ce fut Linda qui prit l’initiative de la suite.

– On retire tout ?

Et sans attendre de réponse, car elle ne pouvait être qu’évidente, elle se débarrassa du jeans et du string. Les jambes étaient jolies, les cuisses bien galbées, et le minou plus poilu que ce qui est « correctement » admis.

Que va faire Béatrice ? Se jeter sur ces trésors offerts ou se déshabiller à son tour afin qu’elles soient égales dans la nudité ? Elle choisit cette option et après que Linda l’ait gratifiée d’un chaste baiser sur le pubis, celle-ci, la prenant par la main, l’entraîne dans sa chambre, défait le couvre-lit d’un coup sec et s’étale de tout son long sur le lit.

Elles s’embrassent, se caressent, se pelotent, s’enivrent de la sensualité de leurs corps et de leurs peaux. Tout cela dure une éternité.

Et puis, il fallait bien que cela se produise : les deux filles se retrouvent tête-bêche, bouche contre chatte. Et bientôt langue contre chatte.

La technique de Linda était assez fabuleuse, excitant le clitoris de la pointe de la langue et des lèvres pour ensuite venir lécher la vulve en de larges et savantes lapées, puis de nouveau le clito. Rythme infernal, plaisir montant. Béa savait son plaisir proche et s’efforçait de se montrer à la hauteur d’une partenaire aussi douée. Heureusement pour elle, elle était au-dessus, c’est plus facile ! S’y retrouver dans tout ce fouillis, laper les sucs qui s’écoulaient d’abondance, puis…

On ne peut pas tout faire à la fois. La montée du plaisir est trop forte : Béatrice s’abandonne à son plaisir s’affalant mollement sur sa partenaire, qui stoïquement ne bronche pas.

Le temps pour Béatrice de redescendre de son septième ciel et elle reprend son travail sur le sexe de Linda, elle la sent rapidement tendue. Béa se concentre sur le clitoris, jouant des lèvres et de la langue, s’efforçant de garder une bonne cadence. Linda se laisse aller. Ça monte ça monte, ça monte encore… Ça y est, elle explose sa jouissance, mouillée comme une éponge.

Et alors, telle une diablesse sortant de sa boite, Linda se dégage de sa position, pivote pour se retrouver dans les bras de Béatrice. Une nouvelle fois les deux femmes s’embrassent passionnément, mais à cet instant la tendresse a remplacé la fougue.

Elles sont heureuses !

– Tu fumes ? Demanda Linda.
– Rarement !
– O.K., mais la fumée ne te dérange pas ?
– Non, non !
– Tu es libre ?

Si Béatrice ne comprenait jamais que certains de ses partenaires sexuels, une fois la petite affaire terminée, se précipitent vers la salle de bains avant de se rhabiller en oubliant tout romantisme, elle préférait toutefois cette attitude à celles (ou ceux) qui risquaient de devenir collants. Aussi fit-elle semblant d’avoir compris de travers :

– Ce soir oui ! Je te paye le restau si tu veux.

Linda eut l’intelligence de ne pas relancer

– Pourquoi pas ? Mais j’ai besoin de prendre une douche.
– Moi aussi.
– Viens, on va la prendre ensemble.

Elles le firent, s’amusant à de petits savonnages réciproques, puis se dégottèrent un petit restaurant chinois. Béatrice pensait bien joindre l’utile à l’agréable : plus elle laisserait Linda parler, plus elle en apprendrait. En fait, le repas fut très sympathique mais peu fertile en révélations. Pourtant à plusieurs reprises, Béatrice, sans qu’elle puisse vraiment dire pourquoi, crut discerner que Linda dissimulait une sorte de secret.

Le vin aidant, les deux femmes se comportaient maintenant comme deux vieilles copines et quittèrent l’établissement bras dessus, bras dessous en rigolant comme des larrons en foire.

– On s’est fait une bouffe, on pourrait se refaire une touffe ! Plaisanta Linda, en déverrouillant sa porte d’entrée, mais avant, j’ai une de ses envies de pisser…
– Moi aussi ! Répondit Béatrice.
– Moi d’abord !
– Je vais me pisser dessus !
– Mais non, viens ! Fais comme moi !

Au lieu de gagner les toilettes, Linda pénétra dans la salle de bains et rapidement enleva tout le bas, puis enjamba la baignoire, dans laquelle elle se mit à pisser d’abondance en rigolant comme une folle. Béatrice l’imita, et une crise de fou rire les gagna.

– On patauge dans la pisse ! Remarqua Béatrice.
– Ben on va s’essuyer, je m’en suis foutu plein les cuisses.
– Tu veux que je t’essuie la foufoune proposa Béatrice ?
– Oui ! Essuie-moi la foufoune.

Linda avait cru que Béatrice voulait l’essuyer à l’aide d’une serviette avant sans doute de dévier vers des jeux plus osés. Aussi, quelle ne fut pas sa surprise de la voir se baisser devant elle et d’offrir sa langue à sa chatte trempée d’urine.

– Mais t’es une vraie cochonne, toi ! Protesta-t-elle mollement.
– Je te choque !
– Y’a pas grand-chose qui me choque, tu sais ! Ce n’est pas vraiment mon truc, mais je l’ai déjà fait, je n’ai rien contre.
– Je continue alors ?
– Yes ! Humm attends !
– Oui !
– Je vais peut-être pouvoir faire encore deux ou trois gouttes, ça te dit ?
– Bien sûr que ça me dit !

Béatrice se positionna de façon à recevoir le cadeau et à l’instar du corbeau de la fable, ouvrit un large bec, se déformant ainsi le visage, ce qui provoqua un bel éclat de rire chez sa partenaire.

– Si tu me fais rire, comment veux-tu que j’y arrive ?
– Ne me regarde pas !

Béatrice put ainsi se régaler de quelques gouttelettes, avant de lécher consciencieusement le minou de sa camarade de jeu.

Cette dernière, mutine, profita d’une petite pause de sa lécheuse pour pivoter sur elle-même et lui exhiber son côté « pile ».

– Tu fais quoi ?
– Je t’offre mon cul ! Tu n’en veux pas ?
– Si, si ! Il est trop mignon, ce petit cul ! Répondit-elle en lui malaxant les fesses.
– Lèche !
– Tu voudras que je te lèche le petit trou ?
– Oui, j’aime bien !

Pas de problème pour Béatrice, qui écarte les globes afin d’accéder à l’œillet brun de Linda. Il est très joli, finement dessiné, un trou du cul de compétition ! La langue de Béa furète en de petites circonvolutions, l’anus s’entrouvre, le bout de la langue tente de pénétrer, un doigt ose l’aventure.

– Continue c’est bon ! Commente Linda qui attrape un tube de dentifrice de forme cylindrique sur le rebord de la baignoire et le tend à Béa. « Enfonce moi ça dans le cul ! »

Béa lèche le machin pour le lubrifier de sa salive, puis l’enfonce dans le rectum de sa camarade de jeu, qui marque son appréciation en poussant d’abord d’étranges petits cris, puis d’autres bien plus significatifs.

– J’adore jouir par le cul ! Finit-elle par confier quand elle eut repris ses esprits. Je ne comprends pas comment ça se passe, on n’a pourtant pas de prostate ?
– Que veux-tu ! Les mystères du trou du cul sont insondables !
– Tu me l’as pourtant bien sondé ! Bisous ?

Une nouvelle fois, les deux femmes s’embrassèrent, tout en se caressant tendrement. Après quelques instants, la main de Linda s’aventura sur le pubis de sa vis-à-vis. Elle n’y resta pas longtemps, bientôt un doigt vint fouiller entre ses lèvres vaginales, s’y inséra, imprima quelques va-et-vient, puis vint exciter le clitounet qui ne tarda pas à réagir comme il se doit. Béatrice explosa dans les bras de Linda qui une fois de plus lui offrit sa bouche.

– Tu peux rester dormir si tu veux ?

C’est ce qu’elle fit.

Tony

Ce même jour, Mario Grandbillard avait rendez-vous avec le dénommé Tony dans un bistrot de l’avenue Mac Mahon, près de l’Etoile.

– Donc, vous n’avez rien trouvé ?
– Chez de la Tournelle, rien du tout, pas de sacs de voyage, pas de cahiers et rien qui ressemble à des choses pour faire des expériences de chimie. J’ai aussi visité la cave !
– Vous avez pu la localiser ?
– Ben oui, qu’est-ce que vous croyez, c’est un métier ! Et il n’y avait rien non plus dans sa bagnole !
– Et Tilleul ?
– Son adresse c’est un presbytère, c’est plus compliqué : je peux faire mais je suis obligé de vous demander un modeste supplément.
– D’accord pour le supplément, pourvu qu’il soit vraiment modeste.
– J’ai pris des photos des curés qui entraient ou sortaient de ce machin. Dites-moi s’il est dans le lot votre Tilleul, demanda Tony en exhibant quelques feuilles imprimées.
– C’est celui-là !
– On s’en occupe !

Mercredi 26 octobre

Le lendemain matin après que Béatrice fut prête à partir, Linda lui demanda :

– Tu vas faire quoi, maintenant ?
– Là je vais passer chez moi me changer et après je vais au boulot.
– Oui, mais je demandais pour ton cambriolage.
– Je vais réfléchir quelques jours, je vais voir si on continue à nous casser les pieds. De toute façon, la mère Baur aura de nouveau ma visite, je ne vais pas laisser tomber l’affaire, ce n’est pas mon genre.

Linda prit alors une profonde inspiration avant de répondre :

– Je ne pourrai malheureusement pas t’en dire plus, mais sois en persuadée, ces gens-là vont bientôt cesser de t’emmerder. C’est l’affaire de quelques jours maintenant. Je te préviendrai.
– Te voilà bien mystérieuse !
– J’ai promis à un être cher de ne rien dire. Et je mets un point d’honneur à tenir ce genre de promesse.
– C’est bien ! Je n’insiste pas, j’espère simplement que je ne vais pas apprendre au bout de quinze jours que c’était toi la cambrioleuse ! J’en serais énormément déçue.
– Tu ne seras pas déçue !
– D’accord ! Bisous ? Proposa Béa en approchant ses lèvres de celles de son interlocutrice.

N’empêche que si le baiser fut intense, fougueux et même baveux, Béatrice restait néanmoins dubitative.

Tony, Grandbillard, Annette, Martinov

Voilà tout à fait le genre de travail qui amuse Tony. Accompagné d’un complice, il attend dès 7 heures du matin que Tilleul sorte, ce qu’il finit par faire une heure plus tard. Tony et son acolyte sonnèrent alors à la porte du presbytère où un vieux curé vint leur ouvrir.

– Police ! On a un mandat de perquisition ! Déclare Tony le plus sérieusement du monde en exhibant de grossiers faux papiers.
– La police ! Mais qu’est-ce qui se passe ?
– Vous allez nous montrer où loge Tilleul.
– L’abbé Tilleul ? Mais qu’est-ce qu’on lui reproche ? Ce doit être une erreur…
– Bon, on y va ? On n’a pas que ça à faire, et soyez discret si possible.

Mais la chambre du curé ne renfermait ni sac de voyage, ni collection de cahiers.

Tony téléphona à Grandbillard à 17 heures comme convenu et lui fit part de son échec.

Grandbillard ne comprenait rien. Et voilà qui n’arrangeait pas son humeur, lui que son arthrose faisait péniblement souffrir depuis ce matin. Où ces deux abrutis avaient-ils planqué ces foutus cahiers ? Et puis une autre chose l’intriguait : son épouse lui avait demandé si quelqu’un d’autre était au courant du contrat passé avec le professeur Martinov. Bien sûr, qu’il n’en avait parlé à personne mais pourquoi cette question ? Sur le coup, il n’avait pas trop réagi, mais en y réfléchissant, il lui apparaissait qu’elle n’avait pu lui poser cette question sans raison. Il n’avait qu’une confiance limitée envers sa compagne et décida de revenir à la charge :

– Je voudrais savoir pourquoi tu m’as posé cette question ?
– J’en sais rien, moi, je te demandais ça comme ça !
– Tu mens, Annette !
– C’est ça traite-moi de menteuse !
– Parfaitement ! Je te traite de menteuse !
– C’est tes expériences à la con qui te montent à la tête !
– Bon, je t’ai posé une question ! Hurla-t-il.
– C’est ça fais nous une grosse colère, ça ira mieux après !
– Je sais que tu me caches quelque chose.
– Mon pauvre vieux, tu deviens parano !
– Ecoute, j’en supporte pas mal avec toi, j’ai plus de cornes que toutes celles qui sont au musée de la chasse.
– Parce que toi, tu ne m’as jamais trompée peut-être ?

Le sang monte à la tête de Mario Grandbillard, il s’empare d’un gros vase chinois, une imitation, mais bien jolie ! Et boum, en miettes le vase !

– Connard !
– Grosse poufiasse !
– Bon écoute-moi bien connard, ce que je voulais te cacher pour épargner tes nerfs, c’est que Martinov s’est fait cambrioler et que la seule chose qu’on lui a piqué, c’est le contrat que vous avez signé ensemble. T’es content comme ça ?
– Mais comment tu peux être au courant et pas moi ?

Mais Annette Grandbillard, partie dans sa chambre, ne répond pas. Mario est abasourdi, ce qu’elle vient de lui dire n’a aucun sens ! Alors il prend le téléphone et compose le numéro de Martinov.

– Mais, mon cher monsieur, comme le dossier a été volé, je n’avais plus votre numéro de téléphone. En revanche ma collaboratrice avait celui de votre épouse…
– Hein ? Mais comment pouvait-elle l’avoir ?

– C’est une bonne question mais je ne peux pas lui demander, elle est absente.
– J’aimerais bien savoir !
– Je vous dirai !
– Sinon, vous en êtes où avec mon Grandbillardium ?
– Nous avons testé quelques pistes qui nous paraissaient intéressantes mais qui se sont révélées décevantes. Nous continuons à chercher.
– Vous pensez y arriver ou pas ?
– Il est trop tôt pour tirer des conclusions, Monsieur Grandbillard.
– Bon, j’attends de vos nouvelles.

Grandbillard raccrocha, au bord de la crise de nerfs :

« Ce connard de Martinov était en train d’échouer, il ne trouvera pas, et pourtant la solution existe puisque Laurillac était sur une piste ! Si seulement je pouvais récupérer ces foutus cahiers. »

La sonnerie du téléphone le sortit de sa rêverie. C’était l’abbé Tilleul. Que lui voulait cet abruti ?

– Mario, il se passe des choses extrêmement troublantes. Je sais que la mort de Laurillac a fait éclater la cohésion de notre groupe, il existe entre nous des inimitiés qu’il serait illusoire de nier. Je propose néanmoins de nous rencontrer une dernière fois pour faire le point.

Manifestement le curé lisait un texte.

– Je ne te promets rien, ce serait où et quand ?
– Demain soir à 19 heures au Compostelle. Je précise que Jacques-Marie Enguebert m’a donné sa parole qu’il s’abstiendrait de toute agressivité à ton égard. Peux-tu m’assurer de la réciproque ? Allô, allô, je ne t’entends plus.

Grandbillard ébahi venait de voir sa femme traverser le salon et se diriger vers la porte, deux valises à la main et un grand sac en bandoulière.

– Allô, Mario, allô !
– Oui, je suis là, j’ai bien noté, j’aviserai, salut !

Annette partie ! Jamais il ne l’aurait crue capable d’un tel acte !

« Bof, elle reviendra, elles n’a aucune ressource personnelle. A moins qu’elle se soit trouvé un riche célibataire ? »

Il faudrait donc qu’il s’organise : la cuisine, la vaisselle, le linge à laver et à repasser, le ménage… L’horreur ! Tout s’accumule aujourd’hui ! Quant à la réunion proposée par Tilleul, il irait. Uniquement par curiosité !

Il est 19 heures, Béatrice vient de partir et le professeur Martinov explore son réfrigérateur, se demandant ce qu’il pourrait bien se faire à manger. On sonne ! Martinov est sur ses gardes depuis le cambriolage, il regarde par l’œilleton, et stupéfait reconnaît Annette Grandbillard. Il ouvre :

– Excusez cette visite tardive et non annoncée, je viens de rompre avec mon mari, j’aurais pu aller à l’hôtel mais j’ai besoin de parler à quelqu’un. Je peux entrer ?
– Euh, oui !
– Vous pouvez m’héberger pour la nuit ?
– Euh, on peut s’arranger !
– Ça ne vous dérange pas au moins ?
– Non, mais disons que c’est imprévu. Pourquoi ne pas avoir téléphoné ? J’aurais pu m’organiser !
– Mais je voulais vous faire la surprise, professeur. Pour l’organisation, faites-moi confiance, je m’occupe de tout. Déjà, je vous paye le restau. Il doit bien y avoir des bons restaurants dans votre patelin ?
– Oui, mais…
– Ou un traiteur, vous connaissez un bon traiteur ? On va se faire livrer des bons petits plats, ce soir je ne fais pas régime !
– Je connais un chinois, un japonais, une pizza…
– Fruits de mer, il n’y a pas ?
– Si ! L’écailler de la gare doit faire traiteur.
– Trouvez-moi le numéro, je vais arranger tout ça !

Bref ! Annette effectua sa petite commande.

– On sera livré à 20 h 30, ça nous laisse une heure ! Qu’est-ce qu’on pourrait faire en attendant, professeur ! Un scrabble ?
– Désolé mais je n’ai pas ce qu’il faut !
– Et pour faire du sexe, vous avez ce qu’il faut ? Minauda-t-elle en appuyant sur la braguette de Martinov
– Je dispose d’une quéquette et de deux roupettes !
– Chic alors ! Vous permettez que je leur fasse prendre l’air ?
– Je vous en prie, faites comme chez vous !

Annette défait carrément le pantalon du professeur et le fait glisser sur ses chevilles. Le slip complétement démodé qu’il a mis ce matin ne tarde pas à suivre le même chemin. Elle s’empare de la bite qui bande mollement et commence à la branler.

– Je crois qu’il faut que je règle un petit problème avant de continuer ! Indiqua Martinov.
– Un problème, auriez-vous un médicament à prendre ?
– Non, ce n’est pas ça, il faudrait, voyez-vous que je fasse pipi !
– Une grosse envie ?
– Une envie… normale !
– L’autre jour, je vous avais pissé dans la bouche, que diriez-vous d’invertir les rôles aujourd’hui ?
– Ça m’amuserait en effet, mais déshabillez-vous, je m’en voudrais de pisser sur vos vêtements.
– Tout ça pour me voir à poil ! Quel vicieux vous faites, vous alors ! Plaisanta-t-elle. Et si le traiteur arrive ?
– Il est bien trop tôt mais je vais prévoir une robe de chambre au cas où il serait en avance. Je reviens, profitez-en pour vous déshabiller.
– A vos ordres, mon cher professeur.

Quand il revint, une bâche en plastique dans une main, un peignoir dans l’autre, la belle mature était nue comme un modèle dans l’atelier du peintre. Spontanément, elle se mit à genoux sur la bâche et ouvrit une large bouche. Martinov s’approcha et libéra les vannes de sa vessie. Bientôt un long filet d’or envahit le gosier d’Annette qui s’efforça de tout avaler mais ne put faire face au débit trop puissant.

– Qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse, Martinov.
– Normal, je bois beaucoup de thé, ça parfume !

Elle prit ensuite la bite en bouche, la nettoya de ses dernières gouttes d’urine en même temps qu’elle la faisait monter.

– Tu m’encules ?
– Mais avec grand plaisir !

Elle se tourna. Le professeur resta admiratif devant ce fier fessier qu’il vint cajoler comme il se doit, des mains et des lèvres. Lui écartant les globes, un index inquisiteur mais néanmoins humide ne tarda pas à pénétrer dans l’anus de la mature qui gémit sous l’audace.

– Vas-y, mon salaud, doigte-moi le cul ! C’est trop bon !

Encouragé, Martinov fit pénétrer un deuxième doigt, essaya même un troisième mais décida que ce n’était point pratique. Puis s’encapotant, il passa aux choses dites sérieuses, en enfonçant sa bite dans ce dargeot si généreusement offert.

Dans sa précipitation (ou plutôt dans son état d’excitation) il se rendit compte qu’il avait oublié de lui butiner le trou du cul se sa langue, lui qui adorait ça ! Il perdait la tête notre vert professeur !

Il lima, lima tant et si bien qu’il cracha sa semence alors qu’Annette poussait des cris de damnée en déroute.

Le trip n’avait duré qu’une dizaine de minutes mais ils n’allèrent pas se plaindre, la soirée ne faisait que commencer !

– Ça ne vous dérange pas si j’utilise votre robe de chambre, je n’ai pas envie de me rhabiller
– Hummm ! Le peignoir a un inconvénient, savez-vous ?
– Je ne vois pas !
– Il a une tendance naturelle à s’entrouvrir. C’est un inconvénient mais il est propre à satisfaire celui qui est en face de la personne.
– Autrement dit, je peux utiliser le peignoir ?
– Absolument.
– Et j’ai bien compris qu’il ne fallait pas que je l’attache trop fort, ce peignoir, petit cochon !
– Absolument !

Contre toute attente, le repas en tête à tête que le professeur Martinov redoutait, non pas à cause des plats commandés, mais en raison des sujets de conversations, se révéla intéressant.

Annette Grandbillard était amatrice d’art et si elle ne suivait que modérément son interlocuteur dans sa passion pour Renoir, ils se découvrirent un goût commun pour les maîtres flamands des 16ème et 17ème siècles. Ils s’attardèrent à table et ne la quittèrent qu’après 23 heures. Ils ne la débarrassèrent pas.

– Je serais bien partante pour un nouveau câlin ! Suggéra à ce moment Annette.
– Je suis un peu fatigué, on a bien mangé, bien bu…
– Nous ne sommes pas obligés de nous éterniser. Je me suis laissé dire que vous aviez des petites pilules miracle.
– On ne peut rien vous cacher !
– Ecoutez, j’ai un fantasme. J’aimerais bien le réaliser avec vous, vous voulez bien ?
– Il faudrait que je sache ce que c’est ?
– L’autre jour quand nous avons joué avec Béatrice, elle m’a confié que le gode que nous avions utilisé vous appartenait.
– Ben, oui, il est à moi !
– Racontez-moi ce que vous faites avec !
– Je préfère vous laissez deviner !
– Et si vous alliez le chercher ?
– On me l’a volé !
– Vous plaisantez ?
– Non pas du tout !
– Alors permettez-moi de vous en offrir un tout neuf, je vous l’apporterai demain soir !
– C’est bien gentil !
– Mais vous me raconterez tout !…

Il ne répondit pas ! Ils montèrent dans la chambre, se couchèrent, puis exténués, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre après quelques tendres caresses.

à suivre

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3 réponses à Professeur Martinov 13 – Professeur Martinov et le gaz de soumission 4 – Mystérieuse Linda par Maud-Anne Amaro

  1. Elisabeth Ferrier dit :

    Sacrée Béatrice dès qu’elle rencontre une jolie femme, il faut qu’elle la baise !

  2. Baruchel dit :

    J’avais du zapper cet épisode qui est pourtant très chaud, décidément cette Béatrice quelle coquine !

  3. Muller dit :

    Outre l’intérêt intrinsèque de ce bon récit, j’ai bien apprécié la jolie scène lesbos entre Béatrice et Linda. En revanche j’ai trouvé celle entre Martinov et Annette quelque peu expéditive.

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