Piscine (Cabine) par picto

Piscine
(Cabine)
par picto

Je nage une fois par semaine. En soirée pour éviter la foule, les cris, les clapotis intempestifs.

Ce soir il y a peu de monde. Des hommes, des femmes. Chacun emprunte le couloir adéquat : apprentissage, lent, rapide. La température de l’eau est à 27°C. L’air à 30°C.

Je nage une heure au milieu de tous ces corps. Je remonte par l’échelle, récupère ma serviette, j’enlève mon bonnet qui fait ventouse et marche jusqu’aux douches. Odeur forte d’eau de javel mélangée à celle de plusieurs gels douche : amande, lavande, citron.

J’arrive aux cabines alignées sur deux rangées qui se font face. Les parois qui ne descendent pas complètement jusqu’au sol laissent voir celles qui sont occupées. Je me dirige vers celles du fond. La dernière est occupée. Jambes nues immobiles. Imberbes. Je tente celle d’à côté.

Une fois à l’intérieur je m’adosse au fond, au plus près de l’autre cabine. A côté, pas de mouvement. J’attends. J’écoute. J’espère.

Les pieds nus esquissent un pas de côté et s’approchent un peu plus de ma cabine. Je défais l’élastique de mon maillot et l’écarte de mes hanches. Je le fais glisser le long de mes jambes et finis de le faire tomber jusqu’à mes chevilles. J’ai les fesses et le sexe à l’air. Humides. La peau de mon sexe est encore flétrie d’avoir passée une heure dans l’eau. Sensation délicieuse.

Je reste un moment comme cela. Je me donne.

Mouvement dans la cabine : les jambes font face à la paroi qui nous sépare. Les pieds gagnent du terrain. J’acquiesce d’un mouvement vers la paroi.

L’homme à côté s’agenouille et écarte ses cuisses au plus près de moi. Je me mets à quatre pattes, mon maillot toujours autour des chevilles comme pour me sentir attacher. Ses mains attrapent la paroi. Je ne vois que le bout de ses doigts, fins.

Je tends ma main sous la paroi dans le vide. Je trouve l’intérieur de sa cuisse. Toute douce. Je remonte doucement. Je touche ses couilles, rasées. Je les caresse, les serre. J’enserre la base de son sexe. Je le tire vers le bas. Prend ses couilles et sa bite dans ma main. Son bas ventre est tout lisse également. Je me dis que ses fesses doivent être pareilles.

Sa main m’encourage à le branler. J’ai la tête au plus près de la paroi. Je me contorsionne, les fesses offertes au vide. L’idée d’un plan à trois me plairait bien, là maintenant.

Ma main remonte et descend la peau de son sexe fin. Sa main prend ma main et je touche bientôt ses lèvres. Il lèche, suce mes doigts. Mince ce garçon sait ce qu’il veut et ça me plaît.

Il guide à nouveau mes doigts. J’effleure ses couilles et me retrouve au creux de ses fesses. Il pose mes doigts humides sur son trou et les y enfoncent. Je force doucement son trou. Je l’entends respirer plus fort. Il ouvre encore d’avantage ses cuisses pour que mes doigts puissent aller plus loin en lui.

Je bande et mon gland perle.

Sa main saisit mon poignet et stoppe les va-et-vient. Il me tient la main. Non pas comme une poignée de mains, mais comme une attention, une douceur.

J’entends le bruit d’un sac. Il en sort quelque chose. Il lâche ma main.

Son sexe apparaît maintenant sous la paroi. Habillé d’un préservatif. Ses genoux, ses cuisses passent à présent sous la paroi et son sexe tout entier me fait face. Je suis à quatre pattes le nez à quelques centimètres d’un sexe qui bande.

Je commence par le lécher comme on laperait du lait. Je sens son poids sur ma langue. Je prends son gland dans le creux de mes lèvres et glisse doucement vers le bas. J’empale ma bouche sur sa bite. J’ai autant l’impression qu’il me remplit qu’il m’ouvre la bouche.

Je prends ses couilles dans ma main, les tire vers le bas pour que son sexe se dresse encore un peu plus au fond de ma bouche. Va-et-vient. Va-et-vient. J’entends son souffle. Bientôt ses cuisses poussent contre la paroi qui grince. Ce bruit mêlé à son va et vient dans ma bouche finit de m’exciter. Je coule sur le sol, mon sexe tendu dans le vide.

La paroi vibre. Je n’entends plus que ce bruit.

Et puis ses cuisses poussent une dernière fois, restent bloquées contre la cabine. Son souffle se fait plus discret. Son sexe glisse hors de ma bouche. Son sperme a rempli le préservatif. Je le branle légèrement, doucement. Finir en douceur.

Il se relève dans sa cabine. Je reste assis par terre. Un peu abasourdi. Sur le sol mon sexe a coulé abondamment. J’entends à côté la porte s’ouvrir. Des jambes s’en vont.

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