Sous les jupes des filles
Début de soirée..
Depuis combien de temps, Clo traîne-t-elle son ennui et son verre de champagne, dans cette foutue soirée. Tout ça, c’était la faute de Jack.
Flashback : Jack est un ami, un vrai, le seul qui ait résisté au temps. Ils se sont rencontrés au lycée. Jack, c’est celui à qui elle peut tout demander…
donc celui à qui elle ne peut pas refuser grand chose. Il lui a téléphoné la veille pour qu’elle l’accompagne à cette soirée. C’est important pour lui et ce serait mieux s’il venait en bonne compagnie. Elle commence par l’envoyer balader. Cela fait trois jours qu’elle n’a pas quitté ses écrans des yeux exceptés pour somnoler quelques heures sur son canapé ou avaler un yaourt au bifidus et des litres de café debout dans la cuisine. Sans même changer de culotte et de t-shirt depuis sa nuit d’après baise, elle doit avoir fière allure, les cheveux en bataille et les fesses à l’air en train de bouffer sur le bord de la table. Mais elle a pris l’engagement de présenter son boulot dans un délai de quinze jours. Elle commence seulement à se faire un nom dans sa partie. Ca lui rapporte pas mal de fric (elle avait beau avoir de mignons petits seins, la chirurgie esthétique en a précisé le modelé – et ça coûte un max !) mais cela nécessite beaucoup de sérieux et de boulot.
Au bout de 48 heures non-stop, pour parler comme un électricien, elle a fait tout le câblage, reste à établir les connections et habiller tout cela de jolies couleurs. La phase de création proprement dite est presque achevée, reste la routine. Pour résumer, le site est près à être installé sur le net, demeure quelques détails secondaires à régler. Finalement, après quatre ou cinq coups de téléphone, elle se laisse convaincre avec le secret espoir que… peut-être…
Jeudi, à une heure du mat, donc en fait vendredi, tout est dans la boite et Clo décide de s’octroyer une longue nuit de sommeil.
Pendant ces deux jours de boulot intensif, l’inconnue lui a fichu la paix mais elle n’est pas couchée que déjà l’intruse se glisse sous la couette. Corps nu contre corps tout aussi nu… Mains, explorateurs sublimes… Baisers torrides échangés … Ses mains ne lui appartiennent plus, elle les prête à l’autre pour caresser, titiller, énerver chaque parcelle de son corps qu’elles peuvent atteindre. Elles jouent longuement avec les deux fractions de sa poitrine, massant savamment ses deux mamelons, les remontant, les rapprochant. Ses doigts effilés, vicieusement, pincent, étirent ses tétons durcis par l’excitation. Clo sent le souffle rauque de l’autre dans son cou. Elle la supplie de la faire jouir mais l’autre, sadique, continue sa petite entreprise de harcèlement sur sa poitrine. Clo se couche sur le ventre pour soustraire aux mains de l’intruse l’objet de leur convoitise. Main, impatiente… Pas d’alternative… Jusqu’à son doux bourgeon… Sentir cette paume étrangère sur ses fesses… Ses cuisses qui, d’elles-mêmes, s’ouvrent pour faciliter la tache à cette invasion. Capitulation sans condition. Son excitation est telle qu’au premier effleurement de la cible, elle jouit d’abondance dans une longue vague sismique. Elle réalise alors, qu’elle est seule dans son lit et qu’elle s’est fait reluire comme jamais… en fantasmant sur une femme ! Cela ne se simplifie pas dans sa tête ! L’intérêt qu’elle porte aux femmes est resté jusqu’à aujourd’hui, comment dire, très, très… platonique. Platonique, même pas, jusqu’à ce jour, Clo n’a jamais accordé d’importance ni sexuelle, ni sentimentale à une nana.
Clo se demande, tout en essuyant consciencieusement le fruit très juteux de ses « débordements » avec sa culotte qu’elle jette ensuite sur la moquette :
– Qu’est-ce que tu as de spécial, la fille, pour me donner envie (le mot est faible) de changer mes habitudes ? Sur ces bonnes paroles, elle s’endort comme une masse dans un sommeil sans rêve.
Retour à la soirée : Rien n’est simple avec Jack ! Ce matin, Clo a trouvé dans sa boîte aux lettres, avec l’invitation, un petit mot dans lequel il lui disait qu’il la retrouverait ici… Et cela fait deux heures qu’elle poireaute, en l’attendant. Voletant de groupe en groupe, dans cette assemblée soi-disant hyper branchée où elle ne connaît personne, où les conversations oscillent entre des propos abscons mais très cons qui se veulent intellectuels, le panégyrique du petit dernier qui termine sa première année à l’X, la bonne qu’on a surpris à batifoler avec le plombier, et même les performances sexuelles de ces messieurs, voire de ces dames (on est moderne quoâ !!). Bien sûr, plusieurs mecs (et même une nana – déjà bien avancée dans l’âge) essaient de la brancher… Si leurs yeux étaient des mains, ils auraient vite fait d’arracher ses fringues. Sa mauvaise humeur grandissante, son regard réfrigérant les découragent tous autant qu’ils sont. Enervée, fatiguée, elle va se réfugier un instant, dans les toilettes des femmes…
Elle en est à son quatre-vingt-cinquième tour de salon, au moins, mais toujours à son premier verre de champagne. Impression d’avoir le marathon de New York dans les jambes. Cinq minutes ! Elle lui donne cinq minutes ! Après bonsoir la compagnie. Elle en est là de ses réflexions moroses quand l’inconnue fait son entrée. Clo est dans une telle rage qu’elle l’a complètement oubliée. La colère a du bon parfois.
Théâtrale l’entrée ! Tous les regards, durant une seconde, se fixent sur les nouvelles arrivantes. Car évidemment, l’autre n’arrive pas seule ! Agréablement accompagnée, Clo doit le reconnaître. Deux filles, une jeune, canon mais vulgaire, et une beaucoup moins jeune mais très bien conservée. L’intruse et sa jeune amie, vêtues (dévêtues ?) comme elles le sont, détonnent dans cette bourgeoise ambiance provinciale. Malgré leurs fringues de putes, Clo devine à leur aisance qu’elles font bien partie de ce milieu friqué pseudo-intello, bobo, nono et con sort. Ce qu’on ne voit pas de leurs corps, le tissu ajusté au mm le rend plus suggestif, plus indécent. Elle pourrait pointer son doigt sur le nombril de l’inconnue sans risquer de le rater tant l’étoffe s’y incruste. C’est à celle qui aurait le décolleté le plus profond, le plus provocant. L’intruse, épaules largement découvertes ne risque pas pour autant de jouer les Janet Jackson : ses juvéniles petits pigeons n’ont pas une autonomie suffisante pour s’envoler hors de leur nid. Ce n’est pas le cas de sa jeune copine, dont tous les mâles présents guettent le faux mouvement propice qui les comblerait. Et quel comportement ! Elles ne cessent, de se toucher, de s’enlacer pour un oui ou pour un non, de se murmurer des trucs à l’oreille en ricanant, d’allumer tout ce qui passe à portée, mâle comme femelle. Bruyante traversée de salle sous l’œil courroucé de celles/ceux qu’elle a entendu auparavant se vanter de leurs prouesses (et oui ! mais dans le secret de l’alcôve, ma bonne madame !). Leurs mains profitent de la moindre occasion pour frôler une partie de peau dénudée. La femme d’âge mure qui les accompagne, chaperonne, plus sereine, moins exubérante participe pourtant à leurs jeux et rit beaucoup.
– Lesbienne ou exhibe ! Ou les deux. Voilà ce qu’est mon fantasme anonyme, se dit Clo
Son regard accroche celui de l’inconnue… le sourire déjà aperçu naît de nouveau sur ses lèvres. Tout en fixant Clo, narquoisement, décomposant délibérément le geste pour que sa spectatrice n’en perde pas une miette, elle place sa main sur le ventre de sa copine en short et lui prodigue une lente caresse qui amène sa dextre à l’emplacement du sexe rebondie de l’autre petite pouf. Soudain, éclat de rire qui explose douloureusement dans la tête de Clo. Enlaçant ses deux complices, l’intruse tourne le dos et les entraîne plus loin. Son égratignure moqueuse fait très mal à Clo peu habituée à ce genre de jeu. Malgré cela, elle ne peut détacher son regard des balancements suggestifs de l’autre. L’étoffe tendue à la limite du possible moule individuellement chacune des lunes jumelles et laisse visible la ficelle du string incrustée entre les fesses. La féminité, la félinité qui se dégage de sa démarche ferait bander un eunuque. Sa copine a l’air balourd à ses côtés. L’intruse l’écrase de toute sa classe. Clo, de plus en plus perturbée, se persuade que l’étrangère exagère, volontairement ses balancements à son intention… pour se moquer d’elle. Avant qu’elle n’ait le temps de se rassasier de ses jambes, un groupe la lui cache. Le temps qu’elle réagisse, plus personne. Sans réfléchir, Clo part à sa poursuite… Désir quelque part masochiste car c’est souffrance pour la jeune femme de voir ainsi » câliner » l’autre alors qu’elle désirerait être l’objet de ces caresses.
Elle les retrouve au bar alors que la femme classieuse s’esquive. Clo se surprend à soupirer :
– Une de moins.
Accoudée au bar, sirotant une boisson non identifiée, l’étrangère semble boire les paroles du barman qui en profite pour discrètement – enfin pas tant que ça – lui peloter le bras – très en haut du bras ! Au-delà de son décolleté ! D’ailleurs quand ses doigts se déploient, ils atteignent fatalement la partie haute de ce fruit printanier que Clo voudrait tant déguster. Elle devine ce doigt qui teste l’élasticité de la peau.
– Les hommes ne te laissent pas indifférente ! Remarque in petto Clo. Qui es-tu vraiment ?
Le barman doit interrompre son manège: une bande de mégères » quaternaires » vient au ravitaillement. Bêtement, Clo est soulagée. La position, penchée sur le comptoir, provoque de telles distensions sur la mini robe de l’intruse que Clo distingue clairement le bas doré des fesses de son fantasme vivant. D’autant que la pétasse restante, qui semble bien partie, a, sans aucune pudeur, glissé une main entre les cuisses de sa voisine. Ce geste sensuel augmente la tension : celle de l’étoffe malmenée, celle de Clo et aussi celle d’une partie de l’assistance. Un instant, Clo se demande si elles ne vont pas se faire jeter ! Mais non ! La bonne société préfère pincer les lèvres et fermer les yeux ! Quoique ! Beaucoup de mâles présentent des bosses très disgracieuses à un endroit précis de leur individu. Il faut avouer que ces manigances sont des plus excitantes. Un instant, la main de cette drôlesse remonte un peu trop, découvre entièrement une fesse harmonieusement bronzée. Sa rotondité émeut particulièrement Clo qui, de surprise, renverse une belle quantité de champagne sur son futal. L’intruse apprécie manifestement ces caresses que son cul accompagne de mouvements très évocateurs.
Une fois de plus, Clo se retrouve dans un état pas possible.
Elle se sent stupide, debout au milieu de cette pièce observant sans aucune retenue ces deux filles qui s’exhibent.
Elle se demande ce qui peut l’attirer chez cette femme. Cette femme aussi exhibe qu’elle est introvertie…Elle dont la devise est: » pour vivre heureux vivons caché ! « … Elle ne se comprend plus, ne se reconnaît plus.
C’est la cacophonie dans sa tête et dans ses sentiments.
Une fraction de son cerveau lui crie : » Fiche le camp, tu n’es pas à ta place ici ! « .
Une seconde souhaite ardemment que, non seulement, elles continuent leur jeu mais qu’elles aillent beaucoup plus loin dans l’exhibition : découvrir cette chair enfin entièrement dénudée, l’entendre râler de plaisir, voir couler des larmes de cyprines le long de ses cuisses, humer cette fragrance suave qu’exhale l’orgasme… même dans les bras d’une autre.
Une troisième, révoltée, n’a qu’une aspiration : prendre la place de la pouffiasse en short et aimer ce corps.
La quatrième gémit de désespérance sur son absence de chance que l’étrangère lui tombe dans les bras.
Enfin, Une dernière petite voix très faible, issue du fin fond de ce qui lui reste de conscience murmure : » Heureusement pour toi ! »
Mais le jeu s’arrête. Bien évidemment, quand l’inconnue se détourne du bar, ses yeux se posent sur Clo et, pour la troisième fois, elle reçoit de plein fouet son sourire narquois… Puis elle bouge… un premier pas… s’immobilise… ses prunelles brillent toujours du même éclat railleur… Ses lèvres esquissent une moue, l’entame d’un baiser… Ses mains, lascives, lissent sa robe, du haut des hanches jusqu’à la lisière des cuisses…
Une onde de chaleur traverse Clo de haut en bas. Comment ses jambes la supportent-elles encore? L’image qu’elle a mis des années à construire brique après brique, dépassant, vainquant un à un tous ses complexes, tous ses tabous se fissure de toute part. Impression d’avoir tout faux, de ne pas avoir usé du bon miroir.
Nonchalamment, sans abandonner son regard, l’autre se remet en mouvement. Arrivée à la hauteur de Clo, elle marque un imperceptible arrêt, lève la main vers le visage de la jeune fille dans un geste caressant. A la dernière seconde, elle la laisse retomber, semblant viser l’entrecuisse de Clo. Là encore, sa course dévie et s’achève dans un rapide effleurement de la hanche droite de sa vis à vis. Un murmure, d’une voix faussement avinée :
– Alors, on a apprécié le spectacle…
Un dernier regard d’appel avant de disparaître. Son image s’éparpille en menu morceau tout autour de Clo. Elle sent encore la brûlure de la main sur sa hanche. Sa culotte est trempée !
Au-delà de toute lucidité, toute volonté abandonnée, Clo part sur ses traces. Au passage, elle tend son verre définitivement vidé sur le plancher à un quidam en habit qui, médusé, n’a pas le réflexe de le refuser. L’étrangère se dirige vers la sortie. Clo accélère le pas, franchit la porte qui conduit au grand hall d’entrée quelques secondes après elle. L’espace d’une seconde, elle croit l’avoir perdu. Elle la repère juste avant qu’elle n’atteigne le sommet du grand escalier. Petite hésitation. Mais le désir est trop fort. Quand, à son tour, Clo arrive sur le palier, l’autre a de nouveau disparu. Une porte se referme au bout du couloir. Sans aucun doute, elle est dans une partie du bâtiment interdite aux invités. Peu importe. Peu importe également le décor auquel Clo n’accorde aucune attention. L’intruse se trouve quelque part derrière cette porte. Il faut qu’elle y aille.
Elle tombe sur un nouveau couloir… avec des portes vitrées de chaque côté ! Aucune lumière, excepté celle délivrée par l’éclairage de ville, ne lui donne une indication! Découragement… Dans quel traquenard est-elle tombée ? Une dizaine de portes ! Laquelle choisir ? Silence oppressant ! Rire chatouillé ! Sur sa droite ! L’autre l’attend, se moque ! Soupir ! Clo, en catimini, se rapproche. Sa main se pose sur la poignée de la porte… deux voix… Elle interrompt son geste… L’intruse n’est pas seule… Elle a encore tout faux. Elle n’a rien compris. Une retraite silencieuse s’impose.
Curiosité malsaine, jalousie, masochisme. Humiliation ! Silencieusement, elle revient à la porte, presse son visage contre la vitre. D’abord, black-out total. Peu à peu, ses yeux s’habituant à la pénombre distinguent un canapé. Deux têtes en dépassent!
L’une facilement identifiable : son fantasme vivant ! Quelques secondes pour reconnaître la seconde: la vieille qui s’était esquivée tout à l’heure.
Manifestement, elles n’échangent pas des recettes de cuisines.
Tout aussi manifestement, elles sont occupées à s’embrasser !
Et pas comme deux filles de bonnes familles s’embrassent habituellement !
Clo imagine, la rage au coeur, les caresses qui lui sont cachées par le dossier.
Elle devine le tango des mains sur les corps.
L’imagination de Clo court à toute allure.
Elle » voit » les mains de l’inconnue se faufiler dans le décolleté de celle qui pourrait être sa mère, l’investir, jouer avec ses deux » protubérances » fort conséquentes.
Cette pouf doit avoir des aréoles très prononcées avec des gros tétons.
Ces salopes doivent mouiller l’une à tripoter… l’autre en tripotant.
L’autre ne doit pas pour autant négliger le rêche bourgeon de la vieille.
Ses doigts jouent certainement dans cette chatte accueillante, humide à souhait, trop heureuse de se faire reluire par cette jeunesse.
La colère de Clo s’accroît en parallèle de son excitation. Bien que se traitant mentalement de gosse vicieuse, d’imbécile congénitale et d’autres noms d’oiseaux, Clo glisse sa main entre ses cuisses et masse outrageusement son mont proéminent. Elle se maudit de sa curiosité mais est frustrée de ne pas profiter entièrement du spectacle. Elle remarque fendant le mur gauche de la pièce où se déroulent les agapes, une porte. Peut-être donne-t-elle sur la pièce adjacente… peut-être cette porte n’est-elle pas verrouillée… Peut-être…
La tête de l’intruse se dérobe à sa vue. Qu’est-ce qui se passe ? Finie l’indécision ! Sans aucun bruit, Clo se rend dans l’autre pièce. Tous ses » peut-être » se vérifient et elle se trouve, porte de communication entrouverte, idéalement placée pour contempler l’autre, très occupée à » faire minette » à la bourgeoise gémissante sous ses coups de langues.
Assise en tailleur entre les jambes largement ouvertes de la bourgeoise, l’étrangère a la tête plongée entre les cuisses (plutôt grasses finalement) d’icelle.
Ainsi installée, elle offre à la concupiscence de Clo, son dos nu. La robe s’est sans doute éclipsée durant l’assaut précédent.
Un temps, Clo occulte l’action pour ne se préoccuper que du dos. Les efforts accomplis pour réjouir sa petite camarade font saillir ses côtes, soulignant sa minceur.
Clo compte, une à une, les vertèbres au rythme des coups de langues.
Ses hanches ! Quelles hanches ! Pas des hanches de Mama ! Pas une femme callipyge ! Non, douce incurvation ! Lignes parallèles s’évasant sans excès jusqu’à l’arrondi des fesses sublimées, « volumisées » par la blancheur de la petite culotte, seconde peau, tranchant avec le caramel de la peau bronzée.
Les coups de langues deviennent plus incisifs.
Les mains s’affairent dans l’entre fesses de Pouf-Pouf Mamie.
Son cul commence à se trémousser, de plus en plus vite.
Au plus fort de son agitation, elle écarte encore plus ses jambes.
Elle les laisse glisser, caresse, le long des épaules de l’intruse.
Elle enserre les minces hanches entre ses » grosses » cuisses.
Elle écrase son sexe mou sur le ventre comme si elle s’empalait sur un sexe imaginaire.
Ses ongles griffent sans délicatesse aucune la fine peau du dos de l’inconnue.
Clo paierait pour être à la place de ce bûcheron de l’amour !
Pouf-Pouf Mamie se trémousse de plus belle.
Ses lourdes loloches écrasent la poitrine gracile.
L’étrangère se laisse aller en arrière, prends appui, mains au sol dans son dos.
Comme ça, Pouf-Pouf Mamie, doit sentir plus profondément son clito baveux.
Les » flop-flop » provoqués par le frottement des chattes détrempées parviennent jusqu’à Clo.
Celle-ci, sans s’en rendre vraiment compte, a zippé son pantalon.
Sa main, dans sa culotte, broie son sexe de frustration.
Elle se masturbe à en avoir mal.
Elle a fait tomber les bretelles de son haut pour avoir accès plus facilement à sa poitrine.
Sa seconde main malaxe sauvagement ses seins, procurant autant douleur que plaisir.
Aussi quand dans une dernière gesticulation et dans un cri » oh oui, Camille, vite, vite, je viens « , Pouf Pouf mamie jouit, Clo en fait autant… bruyamment… trop bruyamment car l’étrangère retourne la tête vers elle. Les reins toujours emprisonnés par les jambes de l’autre, elle regarde Clo, l’air narquois pour ne pas changer:
– Le spectacle t’a-t-il plu ? Ça t’a fait de l’effet à ce que je vois !
Pour voir, pas de problème… Clo a toujours la main dans sa culotte, le haut complètement dépoitraillé… et le tout judicieusement éclairé par un rai de lumière provenant d’un réverbère mal placé.
Tu sais que ce n’est pas bien d’espionner tes petits camarades, la réprimande-t-elle. La prochaine fois, frappe avant d’entrer, c’est plus poli ! Clo demeure, immobile, ce qui lui paraît être une éternité puis, elle prend ses jambes à son cou et s’enfuit…
…En sortant des toilettes, elle heurte violemment une serveuse qui regarde passer, stupéfaite, cette jeune femme à moitié nue et pleurant toutes les larmes de son corps. Clo quitte précipitamment la soirée sans passer par la case départ ni toucher 20 000 francs. Lamentable, elle court se cacher dans son appart, le moral au ras des pâquerettes.
Elle se précipite sur son lit, empoigne son oreiller à pleine main et, assénant des coups de pieds coléreux à son matelas, pleure toutes les larmes qui lui restent. Et elle doit en avoir une sacrée quantité en réserve car elle a déjà « chouiné » tout au long du chemin. Elle n’a pas osé prendre (ni eu l’envie d’ailleurs) un taxi. Le désordre de sa tenue (pantalon taché ragrafé à la va vite, seins quasiment à l’air) et les larmes qui déshonorent son maquillage lui ont déjà valu un regard méprisant de l’hôtesse alors qu’elle récupérait son vestiaire. Regard qui avait eu pour effet d’intensifier l’écoulement lacrymal. Elle a parcouru, au pas de courses, escarpins à la main, les quelques kilomètres qui la séparaient de son appart, moitié pleurnichant, moitié se gourmandant pour sa stupidité.
Maintenant, la voilà déglinguée, à plat ventre au travers de son lit, les cheveux en bataille, dégageant des odeurs peu ragoûtantes de sueur et de larmes. De rage, en entrant, elle a jeté ses chaussures contre le mur. Avec la même violence, elle déchire son petit haut en voulant l’ôter, arrachant dans le mouvement son précieux soutif pigeonnant qu’elle avait payé un prix fou. Au bout d’une dizaine de minutes, elle s’apaise. Plus calmement, elle se défait de son pantalon. Avec pour dernier vêtement une petite culotte poissée, elle s’allonge à nouveau sur son lit. Les yeux fixant au plafond une anomalie de la peinture, elle essaie de mettre un peu d’ordre dans ses pensées. Quelle sarabande dans sa pauvre petite tête !
L’inconnue n’est plus seulement une silhouette, elle a mis un nom sur cette ombre: Camille. CA… MILLE… Ces deux syllabes résonnent douloureusement au fond de son crâne ! Savoir son nom ne résout pas ses problèmes.
Premier problème pou Clo : Avant de l’avoir vraiment rencontrée, elle a le sentiment de l’avoir déjà perdue. Elle ne parvient plus à différencier rêve et réalité ! Camille existe-t-elle seulement ?
Second problème : pendant les vingt-huit années précédentes, seul l’autre sexe l’attirait. Jusqu’à ce début de semaine, elle n’imaginait même pas qu’elle puisse désirer une femme. L’idée qu’un cul féminin puisse l’exciter ne l’avait jamais effleuré. Un joli minou ne suscitait chez elle qu’indifférence. Y poser sa main, sa bouche générait une évidente répulsion. Or elle désirait cette nana comme jamais elle n’avait désiré un être humain
Cela semble beaucoup d’histoires pour pas grand chose mais depuis six ans trois mois et six jours, c’est à dire depuis qu’elle s’assume financièrement, elle combat pour assurer sa féminité… Enfin, elle touche au but, elle a presque tout surmonté, elle s’est donnée les armes pour vivre pleinement sa féminité et voilà cette gonzesse qui débarque, avec ses longues jambes, son petit cul, ses hanches étroites, sa poitrine d’ado, son air perpétuellement ironique. C’est trop pour Clo ! Tous les efforts, tous les sacrifices consentis pour dépasser, effacer les lazzis, les quolibets et autres moqueries que son apparence physique avait engendrés durant son adolescence; Tout remettre en cause pour une gonzesse qui… Non ! Il n’en est pas question !
Elle saute de son lit, s’installe à sa table de maquillage pour se refaire une beauté. Elle décolle tout d’abord ce barbouillage infect qu’est devenu son savant habillage de début de soirée, se rafraîchit ensuite, longuement le visage pour chasser les effets trop visibles de son chagrin. Enfin elle brosse ses cheveux tout en admirant narcissiquement ses avantages. Cette longue chevelure blond châtain clair, naturelle, chère amie, pas une once de colorant! Ces yeux verts en amandes qui lui donnent parfois un air faussement oriental ! Ce petit nez mutin ! Cette grande bouche aux lèvres affamées ! Arrêtant le brossage, elle empoigne ses deux jolies tourterelles à pleines mains et les présente à son miroir !
– Et ça, c’est à qui ? A moi ma chérie ! Ces deux petits seins au modelé parfait ! D’accord ça m’a coûté bonbon, mais avoue que… Et ces deux petits tétons ?
Elle ne peut s’empêcher de les saisir entre ses doigts, de les rouler pour qu’ils s’érigent.
– Tout cela pour plaire aux hommes ! Pas à toi Camille !
L’évocation suffit pour que sa main descende sur sa petite culotte et entame une tendre caresse du bout des doigts. Caresse qui la fait aussitôt réagir. Elle se lève, fait glisser la p’tite culotte. Geste puéril, elle grimpe sur la chaise et offre, à travers le miroir, une vision non censurée de son sexe.
– ET CA, CAMILLE, CA TE PLAIRAIT !!!
Après cette réaction infantile, elle décroche son téléphone et appelle son employeur. Elle sait qu’il dort en ville puisqu’il lui a proposé de passer la soirée ensemble. Ayant donné son accord à Max (celui-là, il ne perd rien pour attendre !), elle avait refusé. Par bonheur (ou par malheur), il répond dès la deuxième sonnerie. Elle lui explique qu’elle a le blues, qu’elle besoin de tendresse. S’il est disponible… Il l’est !
Trois-quarts d’heure plus tard, il sonne à sa porte. Elle a eu le temps de passer par la case salle de bain et de changer de petite culotte. Elle a opté pour un mignon shorty en tulle mauve brodée » dissimulé » par une charmante combinette » légèrement » transparente, ouverte sur les côtés et agrémentée de petits nœuds nœuds du plus charmant effet. Pour sortir cela eut été un peu « just » mais pour …, c’était nettement suffisant. Son employeur n’a pas non plus fait d’efforts vestimentaires inutiles : jean noir, t-shirt noir, boots noires et le ventre en avant… Aucun effort oratoire non plus : sans qu’aucun mot, même pas l’usuel » bonsoir « , ne soit échangé, il la prend dans ses bras. Elle retrouve avec un plaisir inattendu ce doux enlacement. Avant que sa bouche n’investisse la sienne, il murmure :
– Tu es encore plus belle ce soir !
Son étreinte se précise: contre son ventre, Clo apprécie ce pénis dont le volume s’accroît rapidement et éveille son bourgeon que de courts frémissements agitent. La fugace image de la langue, Camille, léchant le minou dégoulinant de cyprine de Pouf Pouf Girl transforme ces tendres esquisses en une manifestation bien plus conséquente. Percevant la chose, Lou laisse sa main qui baguenaudait dans son dos glisser. Elle atteint une fesse, la contourne pour venir se poser sur le devant du shorty. Paume ouverte, elle débute une caresse enveloppante. Doucement, Clo interrompt le baiser, se décolle. Elle prend sa main dans la sienne, la retire de son sexe. Sans la lâcher, elle l’entraîne vers la chambre. Elle ne veut pas d’une baise brutale et rapide dans le couloir. Elle a envie de tendresse, de temps.
– Laisse-moi te déshabiller, lui dit-elle d’une voix timide.
Comme il veut parler, elle place l’index sur sa bouche pour lui intimer le silence. Elle le débarrasse, en premier lieu, de ses boots (surprise, il n’a pas pris le temps d’enfiler des chaussettes). Elle les range soigneusement au pied du lit. Ensuite, elle s’occupe de son t-shirt. Après l’avoir dégagé du jean, elle le remonte lentement découvrant son ventre confortablement poilu. Elle le couvre de baisers mouillés pendant que ses doigts attrapant ses tétons commencent à les torturer délicieusement. Elle provoque leur érection uniquement par l’effleurement de leur extrémité, du bout des index. Lou, très excité, lui fait comprendre qu’il voudrait bien passer à des jeux plus sérieux mais Clo persiste :
– Chutttt ! Laisse-moi faire, assure-t-elle en le troussant.
Bras en l’air, t-shirt au-dessus de la tête le privent de toute possibilité de répliquer. Alors qu’il est ainsi aveuglé, prisonnier, les lèvres de l’intrigante en profitent pour remplacer ses menottes. Une seule bouche, deux tétons, bandés, impatients, attendant la tétée. Voluptueusement, elle goûte l’un et l’autre, l’un puis l’autre, l’un après l’autre, l’un ou l’autre. Elle aspire lentement, profondément chacun de ces petits bourgeons. Des soupirs élogieux accompagnent ses successives succions. Ses mains libérées de leur ouvrage premier ne restent pas insensibles à l’appel du mâle. Elles s’activent sur des boutons et bientôt, un pantalon, que plus rien ne retient tombe, aidé par d’habiles contorsions, aux pieds de l’homme de sa … soirée. Animées d’heureuses initiatives, elles s’emparent aussitôt de sa virilité. Cette fois c’est lui qui s’écarte brusquement en la repoussant.
– Je veux bien te laisser faire, déclare-t-il d’une voix sourde, mais il faut que j’enlève ça sinon t’auras plus rien à faire. Joignant le geste à la parole, il enlève son caleçon en extirpant avec une délicatesse comique son membre prêt à cracher sa semence. Il apparaît plus épais que la fois précédente. Il est nu devant elle, hilare.
– T’es vraiment douée, un peu de plus et Whoups !! A mon tour de t’arracher tes fringues.
– Non, je t’en prie ! Tout à l’heure !
– Pas question ! Je te veux nue et tout de suite !
– Laisse-moi d’abord te donner du plaisir avec ma bouche…
– Nue ! J’ai dit ! Il l’empoigne littéralement, l’attire à lui.
– Non ! S’il te plaît ! Après tu auras tout le temps.
Clo essaie de se dégager… En vain. Il est bien plus fort qu’elle.
Les rôles sont inversés : c’est elle qui est maintenant sa prisonnière.
Il la trousse, tirant la nuisette au-dessus de sa tête. Les bras entortillés dans la fine étoffe, la poitrine, tétons turgescents, s’offre à ses regards … enfin plutôt à sa bouche… car le bougre lui rend la monnaie de sa pièce… ce n’est pas œil pour œil mais succion pour succion… Out Camille ! Ses boutons d’amour durcis de satisfaction s’entêtent à se tendre vers les lèvres de son assaillant.
Clo commence à être en délicatesse avec son entresol car le coquin, non content de l’imiter en haut, fait de même en bas… La jouissance n’est pas loin. Même cause, même réaction ! Elle s’arrache hâtivement à son étreinte.
– Non ! Pas maintenant, pas tout de suite ! Supplie-t-elle, larmes aux yeux. Il s’apitoie
– Nous ferons comme tu veux.
– Merci, mon chéri. Laisse-moi faire, tu ne seras pas déçu.
Encerclant son torse velu de ses bras fluets, elle se laisse glisser.
Bouche entrouverte… Langue pointée … Bouche collée contre sa peau…. Langue titillante… Il apprécie particulièrement l’instant où la langue pénètre profondément son nombril tandis que les seins plaqués à son bassin séquestrent ses génitoires, les écrasant contre son bas ventre. Clo demeure immobile, savourant ce moment, jouissant des soubresauts du pénis contre son torse. Le prenant en pitié, elle termine sa glissade. Par un heureux hasard, ses lèvres stoppent pile à la hauteur du gland. Ses chastes lèvres closes s’y posent et y demeurent. Dextre, pendant ce temps, cajole cette hampe. Pour la seconde fois, elle en apprécie la virile fermeté. Senestre, pour ne pas être en reste, dorlote deux boules vaillantes, les roule entre ses doigts, les masse du plat. Ses lèvres ne pourront rester scellées très longtemps tant sa langue s’impatiente. Rose, humide, elle force la porte (à peine fermée !!) et s’en vient lécher les premières gouttes, prélude au plaisir, qui sourdent du méat encore encapuchonné. Dextre et senestre, unies dans un but commun, amoureusement, empoignent cette tige pour en découvrir la tête. Petite langue, aventurière intrépide, aussitôt, s’introduit, pointue, dans l’étroit canal pour y quérir encore un peu de ce liquide dont elle est si friande. Puis, pressée de se faire pardonner, elle lèche, lape, baisouille, suçote. Lou respire de plus en plus fort.
Son ventre se couvre de sueur.
Son bassin entame un mouvement de va et vient qui définit idéalement son état et ses envies.
Dans sa tête, Clo fredonne ce mantra :
– Je peux être comme toi » doulce Camille », je peux être toi ! Une vraie salope !
Elle abandonne son ouvrage le temps de récupérer la capote qu’elle a préparée. Elle l’ôte de son emballage et la lui enfile. Aussi rapide que soit sa manœuvre, le membre perd une partie de sa rigidité, qu’il retrouve illico quand elle l’engouffre dans ma bouche.
Elle voudrait l’amener doucement au plaisir mais elle l’a déjà tellement excité que quelques navettes suffisent. Quand Lou se sent partir, il place les mains derrière sa nuque et la plaquent contre son ventre. Sa bite a beau ne pas être de taille exceptionnelle, elle vient taper contre la luette de sa partenaire. Clo perçoit chaque soubresaut de sa queue alors que le sperme se répand dans le condom.
Quelques minutes plus tard, allongés confortablement au milieu du lit… Bien au chaud au creux de ses bras, Clo narre sa mésaventure, cette attirance incompréhensible pour cette » FILLE « , cette anxiété face à cette nouveauté dans ses désirs et surtout cette panique devant ce dérapage de la réalité. Lou écoute silencieusement, attentivement sans cesser de la câliner. Par intermittence, il émet un » oui, bien sûr », un » mais encore » ou simplement reprend la fin de phrase pour l’inciter à continuer. Quand Clo termine son récit, simplement, il déclare :
– Et alors ?
– Alors, j’suis mal !
– Tu l’aimes ?
– Je ne crois pas, répond-t-elle après une légère hésitation.
– Où est le problème ?poursuit-il alors que ses doigts jouent avec les nœuds nœuds de son shorty.
– C’est une gonzesse ! Et ça n’a jamais été mon truc.
– Je ne vois toujours pas où est le problème. Tu es en train de t’apercevoir que tu as des tendances bi. Moi-même, j’aime autant les hommes que les femmes. Et avec les hommes, je suis comme on le lit dans les annonces spécialisées recto verso. L’autre soir, tu as pu constater que j’avais un anus des plus accueillants.
Excité par ses propres propos, il glisse la main sous le shorty. Il entame une caresse qui ne laisse pas insensible.
– Ce n’est pas le fait d’être bi qui m’inquiète !
– C’est quoi alors ?
– CA !!! Éructe-t-elle en montrant sa culotte qui sous l’effet de ses attouchements se déforme … CA !!!
Que crois-tu qu’elle va penser ? Dans notre beau pays la tolérance sexuelle n’est pas trop développée. Elle va me prendre pour au mieux pour une malade, au pire pour une perverse.
Sous le coup de l’énervement, Clo se lève et fait les cents pas dans la chambre en continuant son délire verbal. Lou s’assoit, jambes pendant à l’extérieur du lit.
– Ces braves gens soi-disant libérés, je les ai assez côtoyés. Ils m’ont suffisamment fait souffrir pour savoir quoi attendre.
– Arrête ton cinéma ! Tu ne sais rien de cette fille… Tu sais même pas si elle est réelle ou si elle sort tout droit de ton imagination ! Tu pètes un câble pour une fille qui n’existe peut-être pas ! Tu aimes jouer les martyres !
– On voit bien que tu n’as jamais vu le regard des gens… Au début, je l’ai assez subi. Les gentils te regardaient avec commisérations et tu pouvais lire dans les yeux des autres : » qu’est-ce que c’est que ce monstre ? « . Je ne me fais aucune illusion. Manifestement, elle fréquente ce monde où on…
– Ma petite Clo, tu suces merveilleusement bien mais quand tu délires comme ça, tu es très conne !
– Tu…
– ASSEZ ! Arrête tes conneries. Positive ! Tu auras toujours appris que les nanas ne te laissent pas de marbre ! Ou plutôt … Désolé, mon humour est à chier !
– Ca me fera une belle jambe !
– C’est vrai que tes jambes sont sublimes, ricane-t-il en se levant. T’as l’air aussi doué en psy qu’un footeux… Toutes les filles ne sont pas des » blondes « . Cette fille, si elle t’a émue c’est qu’i y a un truc: p’t-être qu’elle a un cerveau et c’est ce que t’as vu à travers son regard !
Devant cet humour à la ramasse, Clo ne peut s’empêcher de sourire.
– J’aime mieux ça ! dit-il en s’approchant d’elle. Au lieu de te lamenter, si tu la rencontres de nouveau, ne fout pas ton camp ! Assume ! Joue ton rôle ! Et, si j’ose dire, prends les choses… en main tu sais si bien le faire.
Tranquillement, il pose ses mains sur les hanches étroites, juste à la lisière de la culotte et s’agenouille.
– Tu as un corps magnifique et tu le sais. Si elle est assez conne pour s’en priver… surtout que tu as un sacré plus, ce disant, délicatement, il fait glisser la culotte le long des cuisses dans un interminable frôlement. Il arrête son mouvement juste au-dessus du genou. Il met à jour l’objet du délit : le pénis de Clo se dresse fièrement à l’air libre.
Son pénis ! Petit et pas costaud ! Cependant parfaitement opérationnel ! Dur dans l’effort ! Ce n’est pas une grosse bite ! D’ailleurs rarement considéré par Clo comme l’instrument mâle du plaisir. Plus naturellement, elle le nomme son bourgeon, son clito car c’est le rôle qu’il a la plupart du temps. Elle en avait usé parfois avec certains de ses amants et les avait pénétrés, apparemment pour leur plus grande satisfaction. Finalement, elle l’aime bien même si, en certaines circonstances, il se révèle être une gêne ( !). Il n’est guère impressionnant cependant il » s’érectionne » de manière tout à fait satisfaisante et durable. Ni très long, ni très épais, il procure, il lui procure des sensations des plus agréables. Pour cette raison, Clo a toujours refusé les hormones craignant de perdre cette potentialité.
Toujours à genoux, la bouche à quelques centimètres de son érection, Lou parle encore, toujours :
– Sûr que ce n’est pas la queue de Rocco Siffredi mais ta bite n’est pas plus ridicule que la mienne. Vois comme elle est fière et ferme.
Il en profite pour la prendre en main feignant d’en éprouver la fermeté. Avec délicatesse, il la décalotte.
– N’est-il pas mignon, ce petit gland d’homme. Toute femme normale ne peut qu’avoir envie de le déguster.
Ce qu’il fait, bien qu’il ne soit pas femme. Ses lèvres entourent le petit bourgeon dénudé. Il entame une légère succion qui en fait augmenter le volume et la tension. Au grand déplaisir de Clo, il se retire.
– En plus, tu es très réactif. Je ne vois pas de quoi tu as peur.
– Ben, il n’a jamais connu de nana ! Jamais une femme ne m’a fait bander. J’aurais l’air de quoi si mon bidule reste tout flasque …
– Vu comme tu en parles ce serait étonnant qu’il ne réagisse pas ! Regarde l’état dans lequel je te mets.
Derechef il le reprend : sa bouche, cette fois, engouffrant entièrement le gland, ses lèvres pressant sur la hampe raidie.
– Oui, mais toi, tu es un mec c’est normal que tu m’excites et en plus, tu peux me comprendre, m’accepter car tu es un vieux libertin.
Simulant la colère, il abandonne la queue.
– Merci pour le vieux, lui rétorque-t-il. Sa main en profite pour rattraper les couilles et leur imposer une torsion qui se veut punition mais qui n’est que caresse. Tu vas voir ce qui va t’arriver si tu me traites encore de vieux. De quel monde viens-tu pour croire que les gens sont si coincés ?
– C’est pas la question ! Reconnais que le commun des mortels pose un drôle de regard sur ce qu’ils appellent pudiquement le troisième sexe. Et puis tout ce qui est véhiculé par la pornographie, vice et perversion. Alors c’tte fille que cr…
-Ta vas pas me faire croire que t’es une sainte ! Me coupe-t-il.
Sa main droite torture les testicules d’exquise manière, les massant du plat, les soupesant du bout des doigts, leur infligeant de petits pinçons. La gauche dans la raie : index et annulaire appuient fortement contre l’anus tandis que son pouce se promène sur le périnée. Ce » petit » trou guère habitué à résister à ce genre de sollicitation s’ouvre pour accueillir ces deux coquins visiteurs qui entreprennent une insidieuse masturbation. Sa tête repose contre la cuisse de Clo de telle façon que sa langue, qu’il a longue et pointue, vienne butiner les premières perles de la liqueur amoureuse au repli de mon méat.
– Tu vas bientôt me raconter que ta maman t’habillait en fille et qu’c’est pour ça qu’tu es devenue trav !
Clo s’arrache violemment à ses câlins et siffle :
– T’es vraiment con. Trav, t’es comme les autres ! Trav égale pervers qui se déguise. T’as tout faux ! Je vis – du moins j’essaie- ce que je suis ! Je ne me tra-ves-tis pas ! Je ne me dé-gui-se pas !!! Scande-t-elle -je au bord de la crise de nerfs.
Se relevant instantanément, Lou pose ses mains sur les épaules de la jeune femme, et, doucement, l’attire contre lui. Elle ne résiste pas.
– Autant pour moi ! Je te demande de m’excuser ! Je ne suis qu’un gros balourd ! Mais c’est cette propension que tu as à te marginaliser, à te dénigrer qui m’a foutu en rogne ! C’est toi qui te flagelles toute seule ! Tu es la… personne la plus séduisante que je connaisse et tu te plains de…
– Arrête ! Tu as raison, dit-elle moitié pleurnichant, moitié riant. Mais d’abord ma maman ne m’a jamais fait porter des robes parce qu’elle voulait que je sois une fille. J’avais deux grandes sœurs et quand j’arrivai, elle était bien contente d’avoir un garçon.
– Alors comment t’es-tu rendu compte de…
– C’est mon histoire et je te la raconterai mais d’abord fais l’amour à cette » personne » que tu trouves si séduisante. Invitation on ne peut plus nette à investir de nouveau le lit.
Tendrement allongés, l’un contre l’autre, bouche à bouche, bite à bite, tétons contre tétons, le ventre bedonnant de l’homme s’incrustant dans le ventre ultraplat de Clo.
Grande rétrospective en câlins : les mains explorent les corps, du Nord au Sud, d’Est en Ouest et vice versa. Leurs routes se croisant, les doigts s’entremêlent parfois. Leurs bouches n’ignorent plus rien l’une de l’autre. La sueur qui les couvre crée une peau intermédiaire qui, suivant les oscillations de leurs mouvements, génère des bruits rigolos. Plusieurs fois, ils éclatent de ce rire un peu crétin bien connu des amoureux. Ce jeu dure suffisamment longtemps pour que Clo n’y tienne plus.
– Lou, prends-moi ! Maintenant ! Tout de suite ! Je n’en peux plus.
Elle renforce sa supplique en prenant la position de l’homme en prière. A la bite mâle au maximum de sa tension, elle offre sa caverne d’amour, humide de ces agaceries préparatoires. Pour rendre l’intromission plus aisée, de ses deux mains Clo ouvre largement ses fesses. Il ne se fait pas prier et son gland appuie contre le petit œil et le » douceforce « .
Il empaume les seins en pinçant les tétons pour les faire saillir. Ayant déjà joui tout à l’heure, il n’est guère pressé. Il entame un va et vient langoureux. Il entre profondément, son ventre écrase les fesses tandis que leurs boules se cognent. De temps à autre, il ressort complètement sa queue et pousse pour une nouvelle pénétration. Il n’a pas à pousser très fort, son vit a juste la bonne taille pour le vagin accueillant de Clo. Il continue. Il va, vient, sort, entre. Les coulissements de son membre contre les parois de ses sphincters mettent Clo au supplice. Elle lance son cul à la rencontre de la bite pour que celle-ci s’enfonce encore plus profondément.
Explosion programmée. Elle sent ses petits spermatozoïdes pressés de trouver la lumière du jour. Elle veut sentir la jute du mâle qui la couvre réchauffer ses intestins. Des milliers d’étoiles brillent devant ses yeux.
– Maintenant !
Elle lui hurle de jouir, de la faire jouir. Mais chaque fois qu’elle va atteindre le point de non-retour, il s’immobilise presque. Il lui griffe férocement les tétons pour faire tomber la pression. Puis il remet ça, recommence ses va et vient en accélérant progressivement le rythme cinq ou six fois, il réitère cette manœuvre.
Il n’oublie pas pour autant le reste de son anatomie qu’il érotise par petites touches : et une main par ici, une autre par-là, un téton qu’on écrase, ce fier bourgeon qu’on branle subrepticement, un ventre sur lequel on s’arrête.
Aussi une bouche : cou à baiser, oreille à suçoter, épaule à succionner ! Clo devient folle sous ce traitement ! Jamais on ne lui a fait aussi divinement l’Amour !
Les meilleures choses ont une fin: son sang-froid finit par se réchauffer et Lou accélère la cadence.
Sa respiration aussi.
Il lui mordille l’oreille gauche impulsivement.
En elle, sa bite gonfle, se gonfle comme un cobra avant de frapper.
Altruiste, il glisse la main sous son ventre, empoigne la queue de la fille et la branle rudement au rythme de son pistonnage.
A la seconde où il se répand en elle, Clo se répand sur le drap.
Lou a éjaculé, pour autant, il ne se calme pas. Sa bite coulisse sans discontinuer dans ce vagin royalement lubrifié par son sperme.
Ses mains s’emparent de celles de Clo et les positionnent sur ses seins si féminins, lui faisant comprendre qu’il veut qu’elle se les caresse. Ce qu’elle fait sans modération. Où lui, a traité ses deux oisillons avec beaucoup de considération, elle, les brutalise : elle les malaxe, pince durement ses tétons, plantant ses ongles dans ses aréoles.
Lui entreprend de la masturber. Bien qu’elle soit endurante, la bite reste pour Clo un » instrument » annexe et après une éjaculation, il se passe plusieurs heures avant qu’elle ne redevienne fonctionnelle. Il a beau employer toute sa science, rien n’y fait. Pourtant quand il se déverse dans une seconde grande giclée, il réussit, sans pour autant créer cette érection, à lui tirer quelques ultimes gouttes de plaisir. Les deux restent, ainsi un moment, prostrés, enfin apaisés.
Progressivement, la bite de Lou s’est rétractée jusqu’à s’auto-expulser. Le membre tout ramolli et gluant de foutre se repose entre les fesses qu’il vient de réjouir. Quand Lou rompt le silence, sa première remarque est d’une grande portée poétique :
– Merde ! On a oublié les préservatifs !
– Rassure-toi, je suis clean !
– C’est pas ça ! Imagine que je t’engrosse, on est mal. Et il part d’un rire de collégien content de sa farce.
– Tu sais que t’es hachement drôle ! Mais sa bonne humeur est communicative et Clo éclate de rire à son tour.
– Raconter quoi ?
– Tes débuts… Comment tu t’es rendu compte de tes penchants. Lou, doux crétin, gaspille du J.D. en lui en faisant couler entre les seins et tente de le récupérer avec sa langue : ce que Clo trouve très agréable.
– Mes débuts… ben en fait au début du début, je ne me suis rendu compte de rien ou du moins, comment te dire cela : je faisais quelque chose que je savais être pas bien et c’est en faisant cette chose que s’est produit le déclic. Je ne sais pas si j’ai envie de te le raconter.
– Allez, ne te fais pas prier ! Le restant de whiskey non lapé s’est déjà évaporé mais cet animal s’évertue à en chercher encore … sur le mamelon droit que le liquide ambré n’a même pas atteint.
– Autant, j’assume ce que je suis aujourd’hui et n’en ai aucune honte…
– A t’entendre tout à l’heure…
Pour le faire taire, Clo lui pince le gras du ventre. En représailles, il lui mord le téton que sa bouche mignardait.
– Ok ! Ok ! Passons !
– Autant j’ai la honte de ce que j’ai fait à cette époque !
– Huum ! Raconte ! J’suis sûr qu’ça va être croustillant. Pour être croustillant, ça l’est déjà : il n’arrête sa dégustation mamellaire que pour énoncer ses remarques idiotes et sa dextre tripote un petit pénis qui apprécie ces attouchements… sans pour autant durcir.
– Peut-être que tu vas trouver ça croustillant, mais je ne voudrais pas que tu voies du vice, là où n’était, en premier lieu que curiosité. Curiosité, déclencheur d’inéluctables enchaînements, d’incontrôlables évènements.
– C’est heau ce que tu his ! H’est Hachement Hensé !, intercale-t-il sans interrompre ses activités.
– T’es vraiment con quand tu t’y mets ! Mais j’t’ai dit que j’te raconterai et je vais te raconter !
– Te gène pas ! Lui ne se gêne pas et sa main a dérapé jusqu’à une entre fesse accueillante et son index titille un anus entrouvert. D’une voix émue, Clo essaie de continuer. Mais ça ne pourrait durer longtemps: son corps, trop avide des caresses prodiguées risque de la trahir.
– Le début de ma, comment dire, de ma … Si tu veux quand la larve est devenue papillon… Ca je peux te le dater car ce jour est à jamais gravé dans ma mémoire…
– Tu sais, tu devrais écrire des histoires car tu parles comme un livre !! Ce salaud index enfoncé, la branle doucettement, sans en avoir l’air…
– Si tu m’interromps encore une fois avec tes plaisanteries à dix sous, je ne te raconte rien ! Et si tu n’arrêtes pas tes caresses, je ne pourrai rien raconter du tout !
– Mea culpa ! Me les coupe pas et je ne te couperai plus ! Et je m’arrête mais ton corps est si attirant…
– Stop ! Tu me prêteras ton livre de blagues que je les apprenne ! Je te disais que je pouvais le dater : c’était le 19 septembre 1985 et je venais d’entrer en cinquième.
Clo par ce récit plonge dans son passé. Ce n’est plus Lou qui est allongé à son côté la main sur son ventre. C’est Camille ! C’est à Camille qu’elle veut raconter/expliquer comment il est devenu celle qu’elle est…
…à suivre…
Le fantasme était casse gueule, amis l’auteur sen sort avec brio
le fantasme est difficile à écrire, on tombe souvent soit dans le mécanique soit dans le niais. Ici c’est simplement parfait et ça fait bander
troublant ! C’est le moins que l’on puisse dire
La lecture de cet excellent récit m’a provoqué une excitation qu’il a fallu que je gère, je me suis mis à poil et me suis introduit un gode dans le cul et me suis bien branlé la bite….