Nicole chap 14 par mlle_helened

 

Nicole chap 14 par mlle_helened

Je me réveillai seule dans mon lit. Igor, comme à son habitude faisait son parcours sportif qu’il avait installé dans le parc. Il avait bien tenté de m’y initier, mais il se rendit vite compte que c’était peine perdue. Le sport en chambre me suffisait largement.

Je retrouvai Isabelle à la cuisine pour le petit déjeuner.

– Je peux te poser une question ? Demandé-je. Une question intime.
– Vu qu’on couche ensemble, je ne vois pas ce qu’il peut être plus intime.
– C’est quoi un orgasme ?
– Ah … très bonne question.
– Tu en as à chaque fois que tu fais l’amour ?
– Non, et loin de là d’ailleurs. Finalement, ta question est intéressante. En y réfléchissant bien, l’orgasme est un état au-delà du plaisir que j’ai à chaque fois que je fais l’amour. Mais dans certains cas, ce plaisir est plus fort, plus puissant et quand ça explose, je me sens vidée.
– Comme moi hier soir alors. Je crois qu’Igor m’a donné mon premier orgasme.
– Toutes mes félicitations ma chérie. J’espère que tu en auras d’autres.
– Et moi, je t’ai déjà donné un orgasme ?
– Non, pas encore. Mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas plaisir non plus. J’adore faire l’amour avec toi.
– Je vois. Merci.

Les jours et les semaines passèrent. L’automne arriva, emmenant avec lui les premières tempêtes. On eut quelques frayeurs avec deux arbres les plus proches qui, poussés par le vent, frappaient les tuiles de la maison. Ils furent promptement élagués dès que le calme fut revenu.

En rentrant d’une sortie en ville, je surpris une conversation entre Igor et Isabelle.

– … lui, disait Isabelle. Qu’est-ce que tu risques ?
– Avec ma tête, je n’ai aucune chance.
– Alain, tu sais bien qu’il n’y a pas que le physique. Tu as plein de qualités. Déclare tes sentiments. Je suis sure qu’elle ne s’arrêtera pas à ta cicatrice. Sinon, elle ne coucherait pas avec toi.

Je me déchaussai et montai dans ma chambre sur la pointe des pieds, espérant ne pas faire craquer le vieil escalier de bois, ni filer mes bas.

Je n’en revenais pas : Igor était amoureux. Moi qui croyais que ses seules chéries étaient ses armes à feu. Cela dit, à son âge, la quarantaine passée, il était temps de se caser. Je ressentis néanmoins un pincement au cœur. S’il était amoureux et s’il déclarait sa flamme, on le verrait moins souvent au  » château « . Et moins souvent à me faire l’amour.

Mais d’un autre côté, je souhaitai de cœur que sa dulcinée soit digne de lui, charmante, sexy, cultivée, intelligente. Et pas une blondasse/pétasse/bimbo écervelée dont les compétences se trouvaient dans ses sous-vêtements. Ce qui, en définitive, était mon portrait.

Je me fis la promesse, que lorsque je rencontrerai cette femme, de la prendre entre quatre yeux et de lui dire de prendre soin de mon Igor.

Mon Igor …

Je retournai à mes chères études que j’avais reprises début septembre, en secret. J’avais commencé par le programme de troisième, à peu près là où j’en étais resté. Et déjà, rien qu’avec ça j’en bavais des ronds de chapeaux. Mais je m’accrochais. Il fallait que ça passe, coûte que coûte.

Ce ne fut que quelques jours plus tard que mon secret fut dévoilé au grand jour. Isabelle me cherchait pour la satisfaire et me trouva en pleine recherche sur la conduction électrique des métaux lorsqu’elle entra dans ma chambre.

J’eus juste le temps de fermer mon portable. Ce qui attisa d’autant sa curiosité. Sans me demander ma permission, elle ouvrit mon PC. Sa surprise montra qu’elle ne s’attendait pas à voir des cours de physique à l’écran.

– Tu m’expliques ?

Et je lui racontai ma démarche.

– Mais c’est super ! Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ? Je peux t’aider tu sais.
– Je ne voulais pas vous embêter avec ça.
– Je n’ai pas tout oublié de mes années de BTS. Et ça me fera du bien de m’y remettre.
– Tu as travaillé ?
– Un peu, après la sortie de l’école. Mais pas longtemps. Quand les jumeaux sont nés, j’ai pris un congé parental. En fait mon salaire servait à payer la nounou. Jean-Charles est monté en grade et son salaire nous suffisait. Puis une fois ado, on s’est installé ici. De fait, j’ai dû travailler trois ans à peu près.
– Ça ne te manque pas ?
– De quoi ? Travailler ? Ah non, pas du tout. Mais c’est bien parce que mon mari gagne très bien sa vie. Sinon, je serai au taf aujourd’hui et toi toujours dans la rue.

On fit l’amour devant mon bureau. Isabelle dégagea mon sexe et le suça, puis vint s’asseoir dessus, imprimant son rythme pour chercher son plaisir. J’éjaculai en elle. Elle se releva, avança sa chatte à hauteur de ma bouche et léchai son jus mêlé à ma semence.

– Merci, me dit-elle simplement avant de quitter ma chambre.

Un hiver venteux et pluvieux s’ancra dans le bassin pendant les derniers jours de novembre. Pantalons, bottes et imperméables étaient de rigueur. Mais la douceur douillette de la maison était bien préférable aux averses cinglantes de l’extérieur.

Charlène arriva le samedi matin, son vol ayant été annulé à cause de la météo.

Le soir, après avoir baisé en trio avec Isabelle, on s’était allongé sur le grand lit conjugal, moi au milieu de couple. Isabelle masturbait mon sexe encore dur tandis que Charlène titillait mes tétons. Quant à mes mains, elles s’occupaient des clitos de mes partenaires.

– J’ai un service à te demander, annonça Charlène.
– Pas de souci, tout ce que tu veux.
– Ce service-là est un peu spécial. Non, très spécial en fait.
– Ouh là ! Tant que ça ? Fis-je
– Je t’explique. Ma société finalise l’achat d’une petite PME anglaise. Cette semaine, on reçoit son patron pour régler les derniers détails de la transaction. Et il y aura une soirée d’organisée pour … comment dire … le motiver à signer.
– Et qu’est-ce que je viens faire là-dedans ? Je n’y connais rien en signature de contrat.
– Ce n’est pas ce qu’on te demande. En fait, on, parce que je ne suis pas tout seul à décider, on voudrait utiliser tes talents pour l’aider dans sa réflexion.
– En gros, je fais l’escort si je comprends bien.
– Exactement. Mais, pas parce qu’il y a un mais, on sait de source sure que notre client à des gouts un peu SM.
– Bah, j’ai l’habitude de la salle du rez-de-chaussée. Ce ne sera pas la première fois que je me ferai fouetter.
– Alors, c’est d’accord ?
– Mais oui ! Dis-je. Pas de problème.

Et c’est ainsi que je me rendis à Paris pour la première fois de ma vie. Igor étant du voyage, ce fut lui qui conduisit la Jaguar. Je fis la route avec Jean-Charles qui me briefa sur la soirée prévue le lendemain soir. Mais ce qui me surprit le plus a été que Jean-Charles me demanda de mettre des dessous et une tenue auxquels je ne tenais pas particulièrement.

– Ça va être sportif ? Demandé-je naïvement.
– On va dire ça, répondit-il.

J’arrivai à la soirée accompagné de Jean-Charles sur son trente-et-un. Pour ma part, j’ai opté pour une robe noire que je n’avais plus mise depuis longtemps car un peu trop grande et des dessous que je ne trouvais plus à mon gout. Des bas couleur chair et bien sur des escarpins à bride et aux talons vertigineux.

Jean-Charles me présenta aussitôt à James McIntyre, le fameux patron de la PME que convoitait son groupe. Je n’étais pas très à l’aise car je ne savais pas trop quoi dire. Mais par chance, James parlait très bien français et à part quelques question banales, il ne m’adressa que très peu la parole.

Je dus le suivre partout où il allait, comme un petit chien. Ses mais se firent rapidement baladeuses, surtout lors du repas. Discrètement, il me complimenta sur ma tenue et, après avoir découvert ma jarretelle, mon bon gout pour les dessous qu’il espérait raffinés. Tout en discutant avec Jean-Charles, sa main continua de remonter le long de ma cuisse pour arriver à mon intimité. Je tentais désespérément de me soustraire à sa main inquisitrice mais la présence des autres convives m’en empêchait. Et plus je serrai les jambes et plus James insistait. Je cédai et l’anglais découvrit mon secret. Je me mis à rougir furieusement et je bénissais mon fond de teint.

– Very nice. J’adore, me glissa-t-il à l’oreille.

Ses paroles me rassurèrent un peu.

Le repas se déroula tranquillement. James tripotait ma cuisse, parfois mon intimité.

Café, pousse-café, discussions à bâton rompu et en anglais auxquelles je ne comprenais rien. Je commençais à m’ennuyer ferme lorsque Jean-Charles m’entraîna à l’écart.

– James aimerait que tu l’accompagnes à son hôtel pour … enfin, je ne te fais pas un dessin. Tu peux refuser, mais …
– … mais ça serait bien pour les affaires.
– C’est ça.
– Ok. J’avais dit que j’acceptais.

Je quittai la soirée au bras de James. Un taxi nous déposa devant un hôtel cossu proche de l’Arc de Triomphe. L’ascenseur nous arrêta au huitième étage. James toqua à la porte et une femme nous ouvrit.

– My dear, this is Nicole. A very special girl.

Je me félicitai d’avoir repris mes cours d’anglais car pour une fois, je compris l’échange. Par contre, James se garda bien de me présenter sa femme. Ce n’est qu’au cours de la soirée que j’appris qu’elle s’appelait Karen.

Karen donc nous attendait et sa tenue donnait le ton de la soirée. Heureusement que Jean-Charles m’avait prévenue que le couple était porté sur le SM. Des cuissardes en vinyle et talons aiguilles recouvrait pratiquement ses bas noirs tenus par une guêpière en latex. Karen avait une poitrine à peine plus volumineuse que la mienne, ce qui me poussa à penser qu’elle aussi devait être une fille comme moi. Mais je n’eus jamais l’occasion de le savoir car son sexe était masqué par un gode-ceinture plutôt imposant. Enfin, son maquillage chargé m’empêchait de lui donner un âge, ne serait-ce qu’approximatif.

– Déshabille-toi ! ordonna James.

Le ton affable et gentil avait disparu, remplacé par un ton autoritaire. J’obéis. Karen présenta son sexe factice devant ma bouche. Je le suçai comme j’avais l’habitude de le faire. James en profita pour se dévêtir à son tour. Il prit la place de sa femme. C’est à ce moment-là que les premiers coups de martinets commencèrent à tomber. Avec une certaine violence dès le départ, violence qui allait crescendo. James me banda les yeux et plaça un bâillon-boule muni d’un gode sur ma bouche. Si Charlène et Isabelle étaient parfois borderline dans leurs jeux, ils restaient toujours à l’écoute de mes réactions et jamais ils ne franchissaient la ligne blanche. Mais James et Karen la franchirent d’emblée, sans jamais revenir du bon côté.

S’en suivit presque deux heures de tortures et de sévices en tout genre, je fus fouettée, frappée, fistée, enculée. Karen se donna du plaisir avec le gode posé sur mon visage pendant que James me sodomisait sans ménagement. Je fus trainée dans la salle de bains. Le couple ôta enfin mon bâillon et à tour de rôle, vidèrent leur vessie sur moi.

Puis Karen m’attrapa par les cheveux et me jeta littéralement sur le palier. Ils m’envoyèrent mes vêtements et mon manteau à la figure. Je me sentais sale, souillée. En pleurs, je passai mon manteau sur les épaules, ramassais mes fringues et descendit les huit étages par l’escalier de service.

Je déboulai sur le trottoir, avec le sentiment d’être enfin libérée. Mais l’angoisse m’étreignit aussitôt. Où aller ?

Un homme surgit derrière moi et jeta une couverture sur mes épaules.

Je criai.

– C’est moi Alain. C’est fini ! Je suis là, ma chérie.

Je ne fis pas attention au petit mot doux. Il me serra dans ses bras. Son odeur familière me rassura. La pression retomba un peu et je fondis en larmes.

– C’est fini. Me répéta-t-il. C’est fini.

Toujours dans ses bras, il m’amena à la Jaguar garé à quelques mètres. Tout en gardant la couverture sur mes épaules, il n’enleva mon manteau qui tomba sur le trottoir et m’installa délicatement sur le siège arrière sur lequel je restai prostrée.

Il gara la voiture dans le parking de l’hôtel, me reprit dans ses bras et nous montâmes dans notre chambre.

Il m’emmena dans la salle de bain, fit couler un bain et me déshabilla.

– Ils m’ont pissé dessus, finis-je par dire. Ils m’ont pissé dessus.

Autant je pouvais concevoir une certaine violence dans les coups, mais servir d’urinoir m’avait profondément choquée. Bien sûr, j’avais déjà vu des séquences de douches dorée. Mais elles étaient convenues et consenties. Dans mon cas, le couple s’était servi de moi comme une serpillère.

Alain passa un gant sur mon corps pour enlever les souillures puis je glissai dans l’eau chaude. Mon garde du corps revint régulièrement pour voir comment j’allais, ajoutait parfois de l’eau chaude.

– Il faut sortir maintenant.

Tel un zombie, je revins sur le carrelage. Alain m’essuya avec une douceur infinie. Il m’allongea sur le lit, se plaça à califourchon au-dessus de mes cuisses, fit couler une liquide dans ses mains et massa mes muscles endoloris.

Je m’endormis sous ses mains bienfaisantes.

Je me réveillai en fin de matinée. Je tirai le drap sur ma nudité. Alain était assis dans le fauteuil, lisant le Monde.

– Comment tu vas ? me demanda-t-il ? Tu as dormi ?
– Oui, enfin, si on peut dire.
– Je te confirme. Tu as eu une nuit agitée.
– J’ai faim !

Alain approcha une table roulante et me servit un petit déjeuner gardé au chaud dans des thermos.

– Jean-Charles a appelé pour avoir des nouvelles. Il m’a dit qu’on avait la suite pour les dix jours à venir pour que tu puisses te reposer.
– Tu vas repartir ?
– Bien sûr que non. Je reste là pour veiller sur toi.

A suivre

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