Martinov 21 – Sex-machines – 1 – La salle des machines par Maud-Anne Amaro

Martinov 21 – Sex-machines – 1 – La salle des machines par Maud-Anne Amaro

1 – La salle des machines

Deux mots pour ceux qui ne connaissent pas Martinov et Béatrice. André Martinov qui s’intitule professeur mais n’en possède pas le titre, est un sexagénaire élégant et barbichu, sorte d’inventeur génial dans presque tous les domaines de la bricole. Débordé, il s’est adjoint, il y a de cela plusieurs années, les services d’une jeune chimiste tout juste diplômée, vraie blonde et assez délurée, Béatrice Clerc-Fontaine. Ensemble, en cherchant un produit permettant d’accroître la fertilité des lapins, ils mirent au point un produit concurrençant le viagra, qu’ils firent commercialiser en sex-shop et qui leur apporta pas mal d’argent. Pour expérimenter ce produit qu’ils baptisèrent « Le lapin dur », ils durent payer de leur propre personne, voilà qui créa des liens ! Martinov et Béatrice ne se sont jamais considérés comme amant et maîtresse, mais leur complicité érotique resta immense, joyeuse et décomplexée.

Lundi 4 février

D’ordinaire, les personnes qui se présentent chez le professeur Martinov à Louveciennes, une banlieue huppée de l’ouest parisien, sont plutôt du genre distingué. On ne pourrait en dire autant de ce personnage étrange, cheveux gras ébouriffés, pull-over torsadé détendue et barbe de trois jours.

– Camille Laviron, sculpteur ! Se présenta-t-il.
– Oui j’ai lu votre petit mot, il faudrait que je me rende sur place pour régler la vitesse de vos machines ? C’est cela ?
– En gros, c’est ça, mais j’aurais une question préalable !
– Je vous en prie, posez-là !
– On m’a dit que vous étiez plus ou moins spécialisé dans le domaine érotique…
– Non, c’est faux ! Coupa Martinov agacé, j’ai mis au point un jour un produit qui se vend en sex-shop, mais ce n’est pas ma spécialité. D’ailleurs je n’ai pas de spécialité, je fais de tout !
– Je vous demandais ça parce que les installations sur lesquels je sollicite votre intervention sont des sex-machines.
– C’est quoi ça ?
– Je vous ai apporté des photos…
– Eh bien on en apprend tous les jours… Mais, à priori, ça ne me pose aucun problème.
– Alors c’est parfait, pourrions-nous prendre rendez-vous ?

Il fut fixé pour le jeudi suivant.

– Je vais y aller ! Dit Martinov. Je vais juste regarder ce qu’il y a à faire…
– J’ai envie de venir avec toi ! Lui confia Béatrice.
– Ah bon ?
– Ben oui ! Des sex-machines, ça doit être marrant, j’ai envie de voir ça !

Jeudi 7 février

Laviron avait son atelier dans un grand hangar au Chesnay près de Versailles.

– Je vous présente Sonia, que j’ai embauché pour expérimenter mes créations !

Sonia est une jolie femme, fausse blonde, coiffée au carré, très souriante, jeans délavé à trous et débardeur blanc découvrant des jolies épaules et mettant en valeur une poitrine que l’on devine avantageuse dont les tétons dardent sous le tissu.

Elle serre la main du professeur et fait carrément la bise à Béatrice.

« Joli petit lot ! » Ne peut s’empêcher de penser cette dernière.

Evidemment, nos visiteurs s’interrogent sur la nature exacte des créations évoquées par Laviron.

– Voilà, ça c’est la fuck-machine…

Et Laviron leur présente une machine à piston dont l’extrémité est équipée d’un godemiché très réaliste.

– Donc pour celle-ci ce sera le plus facile, c’est juste un problème de vitesse…
– Excusez-moi, intervient Martinov, mais je ne perçois pas bien l’originalité de l’objet, je ne connaissais trop, mais je me suis renseigné, on trouve ça partout sur Internet !
– Ah, ah, vous êtes un coquin, vous !
– Vous ne voulez pas me répondre ? Je disais juste ça comme ça !
– L’œuvre n’est pas finalisée, voyez-vous ! Ça s’est le support brut, peu importe qu’il ne soit pas original, je dirais même : au contraire.
– Ah bon ! Répondit Martinov qui n’avait pas envie de contrarier son interlocuteur.
– Quand l’appareil sera au point mécaniquement, je vais le végétaliser, ce sera un message montrant la contradiction entre la société de consommation qui marchande tout y compris le sexe et Dame Nature qui se diversifie de moins en moins mais qui est le refuge ultime de l’humanité ! Un beau message, n’est-ce pas ?
– Mais certainement ! Répondit Martinov absolument pas convaincu par ce charabia.
– Tant mieux, on a beau se mettre à la portée des gens, on a toujours un peu peur de ne pas être compris.
– Non, non, ça me parait limpide !
– Bon on va vérifier la vitesse, vous allez voir que c’est bien trop lent ! Sonia venez-là, on va faire un essai !
– Devant ces messieurs dames ? Ce n’est pas prévu par mon contrat ! Proteste la jeune femme.
– Votre contrat stipule juste que vous devez m’assister pour l’essayage des machines, il ne dit rien d’autre ! Or là on est bien en pleine procédure d’essayage. Donc s’il vous plait, en position !
– C’est gênant quand même !
– Vous en avez fait bien d’autres !
– Merci de me le rappeler devant tout le monde ! J’admire votre tact ! Bon on y va, quand faut y aller, faut y aller.

Et la nana sans discuter davantage enleva le bas et s’installa dans un fauteuil immonde. La vision de cette jolie fille maintenant cuisse écartée et chatte ouverte ne manqua pas de troubler fortement notre couple de chercheurs.

Sonia entreprit ensuite de déchirer un petit sachet…

– Vous faites quoi, là ? Demanda Laviron.
– Ben je me mets un peu de gel, j’ai la chatte toute seiche, je n’ai pas envie de me taper une irritation.
– Mais c’est quoi ces manières, le gode de la machine est recouvert d’une capote lubrifiée, vous le savez bien.
– Ça vous gêne tant que ça que je me lubrifie la chatoune ?
– Pour tester la vitesse on n’a peut-être pas besoin de cobaye humain ! Intervint le professeur.
– Je préfère qu’on fasse comme ça ! Répondit sèchement Laviron.
– Y’a aucun risque ? Si la machine s’emballe, ça risque de poser des problèmes ! Intervint Béatrice.
– Elle ne s’emballera pas, puisqu’elle est trop lente ! Répondit Laviron d’un ton péremptoire.
– Ah ! Et puis pour la personne qui est dans ce fauteuil, c’est pas trop confortable ! Pourquoi vous n’installez pas des étriers !
– Des étriers ? Je suis sculpteur, pas palefrenier !
– Moi je trouve que ce serait une excellente idée ! Intervint la jolie Sonia.
– Oh ! Vous, vous êtes là pour m’assister, me semble-t-il ! Pas pour la ramener à n’importe quel propos !
– Décidément vous êtes charmant !

Martinov et Béatrice deviennent gênés, se rendant compte qu’il y a comme un léger problème entre Laviron et sa collaboratrice de charme.

– Je mets en marche et après on fera l’introduction ! Prévient Laviron.

Sonia se met en position d’accueillir le gode de la machine dans sa minouche. L’appareil se mit en branle (si l’on ose dire). Effectivement la vitesse est bien trop lente et il semble inutile de prolonger l’expérience..

– Vous pouvez arrêter, prévînt Martinov, j’ai compris, il faut changer le vérin et en régler la vitesse.
– Vous ne voulez pas voir la pénétration ?
– Non, merci ! Ça ne servirait à rien !
– Prenez ça comme un spectacle gratuit que Mademoiselle Sonia vous offre.
– C’est Mademoiselle Sonia ou c’est vous qui offrez ? Vanna Béatrice.
– Les deux, voyons ! Répond Laviron.
– Hé ! J’ai rien dit, moi ! Intervient Sonia.
– Bon, Sonia, vous ne voulez pas faire plaisir à ces messieurs dames ? Reprit lourdement Laviron.
– Ecoutez, nous sommes juste venus pour regarder comment régler vos machines, pas pour autre chose ! Alors on passe à la machine suivante. S’irrita Martinov.
– M’aurait-on menti sur votre réputation libertine ? Ose Laviron.
– Excusez-moi, mais ça devient lourd, je pourrais vous répondre, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Maintenant, s’il vous plait, montrez-nous la seconde machine ? Coupa sèchement le professeur.

L’ambiance devenait de plus en plus tendue. Néanmoins Laviron d’un geste théâtral, ôta la bâche qui recouvrait la machine numéro deux.

– Une machine à fouetter ! Annonça-t-il fièrement.

L’engin était constitué d’une roue de même dimension que celles d’une bicyclette, munie de huit points sur lesquels étaient fixé une fine lanière de cuir probablement découpée sur un martinet.

– Faites tourner que je me rende compte.
– D’accord, Sonia en position, s’il vous plaît.
– On y va, on y va !

Cette fois devant la machine, au lieu et place d’un fauteuil, il n’y a qu’un socle parallélépipèdique en bois verni, et c’est là que la fille vient s’installer, le postérieur bien cambré.

« Quel cul, mais quel cul ! » S’émut Béatrice

Le professeur allait protester une fois encore que la présence de Sonia fût probablement superflue, mais le spectacle était si charmant qu’il préféra se taire.

Laviron rectifia la position de Sonia de façon à ce que les lanières viennent lui frôler les fesses au moment où l’appareil se mettra en mouvement.

Il le mit en marche, la vitesse de rotation était si lente que les lanières se contentaient de caresser la peau des fesses de la jolie Sonia.

– Bien, il faut juste régler la vitesse avec un moteur un peu plus performant, pas bien compliqué ! Nota Martinov, je reviendrai avec ce qu’il faut.
– La troisième machine est basée sur le même principe sauf que ce ne sont pas des lanières de cuir mais des langues ! Indiqua Laviron
– Des langues ?
– Des langues souples en silicone,
– Et c’est censé faire quoi ? Demande le professeur, bien qu’il se doutât de la réponse.
– C’est un lèche-cul rotatif, une machine à lécher en quelque sorte. Sonia va vous faire une démonstration.
– Inutile, j’ai compris le principe, faites tourner à vide.
– Vois n’allez rien voir ! Dit-il en enclenchant le mécanisme.

La roue se met en branle, assez lentement, effectivement on se rend mal compte. Sonia prend place spontanément devant la machine, accroupie et repliée en arrière sur une souche de chêne vernis, de ses mains, elle s’écarte les fesses, dégageant son petit trou coquin.

Béatrice amusée lorgne vers la braguette du professeur Martinov qui bande comme un cerf.

Laviron rapproche la machine de Sonia de façon à ce qu’une des langues artificielles soit en contact avec l’œillet de Sonia, puis met en marche le mécanisme, lentement la langue redescend, elle est remplacée par une autre 30 degrés plus loin, l’espace entre Sonia et la langue étant trop étroit pour permettre le passage sans encombre de cette dernière, elle est obligée de se replier pour passer, provoquant un effet de léchage.

Béatrice ne peut s’empêcher de laisser on esprit vagabonder, elle se dit que sa propre langue remplacerait avantageusement cette machine ridicule.

– Astucieux, mais ça ne remplacera jamais une vraie langue ! Fait remarquer bien à propos le professeur.
– Je fais de l’art, moi, monsieur, pas du sexe de bas étage !
– Oh, pardon ! Donc ici il faudra là-aussi augmenter la vitesse, mais assez légèrement.
– Vous pouvez me faire tout ça pour quand ?
– J’ai quelques trucs en cours, mais disons dans huit jours, je changerai les moteurs des deux dernières, le vérin de la première et procéderai aux réglages.

Et alors que Sonia s’était rhabillée et avait quitté les lieux avec un « au revoir, messieurs-dames ! », assortie d’un clin d’œil ambigu, Laviron accompagna ses visiteurs dans son petit bureau où ils signèrent un contrat type.

Béatrice raccompagna Martinov à Louveciennes, puis rentra directement à son appartement parisien, elle retrouva le professeur le lendemain matin.

Vendredi 8 février

– Alors mon petit professeur, t’as passé une bonne nuit ? Lui demande la jolie Béatrice d’un ton coquin.
– J’ai dormi comme un bébé, pourquoi ?
– Elle t’a excité la petite Sonia, non ?
– Je ne suis pas de bois !
– Tu t’es branlé !
– Non, j’avais sommeil.
– Et là, maintenant, t’es excité ?
– Non, pourquoi ?
– Et quand je te fais ça ? Insista Béatrice en lui plaquant la main sur la braguette.
– Si t’insistes un peu ça devrait le faire !
– Demande-le-moi gentiment !
– Plus tard, j’ai du travail !

Mais la jeune chimiste, loin d’enlever sa main se met à la frotter ostensiblement, ce qui fait que la bite du professeur ne tarde pas à augmenter de volume. Du coup les dispositions de sexagénaire se modifient quelque peu.

– Tu n’es pas sage ! Lui dit-il.
– Ça sert à quoi d’être sage ? Répond-elle en ouvrant d’un geste vif la braguette.

Et soudain Béatrice se recule et ne bouge plus

– Ben tu fais quoi ?
– Si tu veux une suite tu me demandes gentiment, tu me fais répéter là !
– Béatrice s’il te plaît, occupe-toi de ma bite !
– Je veux bien m’occuper de ta bite, si tu t’occupes de ma chatte.
– Cela va de soi, voyons !

Alors Béatrice s’en va farfouiller dans le slip du professeur et en extrait sa bite bandée comme un gourdin.

L’instant d’après, elle était dans sa bouche gourmande en train d’aller et venir.

– Bon, on se met à l’aise, on monte dans ta chambre, Proposa la jeune femme.
– On y va, on y va.

Martinov monta le premier, Béatrice dérangé par un message sans importance sur son portable, ne le rejoignit que quelques minutes plus tard.

– Ben qu’est-ce que tu nous fais ! S’étonna-t-elle
– Ben, je t’attends !

Il faut ici préciser qu’il l’attendait dans une position insolite, en levrette, la tête dans l’oreiller, le cul relevé.

Pratiquement par réflexe, elle envoya plusieurs claques sur les fesses du professeur avant réaliser que ce dernier souhaitait tout à fait autre chose. Elle ouvrit donc le tiroir du chevet, en sortit le gode bien rangé à sa place ainsi que les capotes et le gel, mais avant elle tint à lui lécher le cul de sa petite langue agile.

Inutile de vous préciser que notre vert professeur appréciait cette privauté comme il se doit.

Après la langue, le doigt, parce que c’est rigolo et que ça excite bien pépère, puis ensuite les choses sérieuses : le gode est enveloppé dans sa capote, on ajoute un peu de gel… et ça rentre tout seul ! il n’y a plus qu’à activer le vibreur !

– T’aimes ça quand je t’encule ! Hein !
– Oui, continue ! C’est trop bon.

Depuis le temps qu’ils se livraient tous les deux à ce genre de fantaisie, Béatrice avait acquis une certaine maîtrise ! Plutôt que des à-coups frénétiques, elle faisait aller et venir le gode en de long et profonds mouvements lents, l’enfonçant jusqu’à la garde, le ressortant pour l’introduire de nouveau.

– Dis le que t’es un enculé ! Mon petit enculé !
– Oui, oui je suis ton petit enculé !
– Il y a longtemps que tu n’as pas pris une vraie bite dans le cul ?
– Quelques mois !
– T’es en manque ?
– Non, je ne cherche pas spécialement, mais quand l’occasion se présente j’aime bien
– Je sais…Imagine-toi : une bonne bite bien raide que tu aurais bien sucée avant…
– Ou alors une dans la bouche et une autre dans le cul !
– Ben oui tant qu’à faire !

Martinov pouvait jouir uniquement sous l’action du gode, mais Béatrice ne le souhaitait pas, sa bite, elle voulait se la garder pour son propre plaisir.

Elle retira donc le gode et demanda à son partenaire de se coucher sur le dos, puis après lui avoir encapoté la bite, elle la fit pénétrer dans son anus. Le professeur dans cette position n’a rien à faire, c’est Béatrice qui fait tout le travail, se sodomisant elle-même !

Comme souvent, elle jouit avant Martinov, mais ne stoppa ses mouvements que quand celui-ci éjacula dans un râle. Béatrice se dégage, décapote la bite de son partenaire et lèche tout le sperme qui s’y trouve.

– Hum, ché trop bon !

Puis elle se lève, attrape la main du professeur et cherche à l’entrainer.

– Oh ! qu’est-ce que tu fais ? Laisse-moi récupérer !
– Je vais pisser, viens !
– Non, non, tu m’as crevé !
– Tu peux bien me faire plaisir…
– Bon, bon !

L’instant d’après, Martinov accroupi dans le carré à douche recevait le jet doré de sa collaboratrice et le trouva toujours aussi délicieux.

L’après-midi, une visite surprise les attendaient. Sonia venait de sonner à la porte d’entrée. Habillée d’un joli petit haut jaune qui lui laissait les épaules dénudées et lui moulait la poitrine. Elle avait chaussé des lunettes, ce qui bizarrement renforçait son air canaille.

– Je ne dérange pas ? Demanda-t-elle avec un sourire enjôleur.
– Non entrez ! Lui dit Béa. Mais comment…
– J’ai récupéré votre adresse dans les affaires de Laviron. C’était ça la question ?
– Simple curiosité !
– Monsieur Martinov est là ? Je voudrais lui dire un mot ! Rassurez-vous je ne suis pas méchante.

Bref, Béatrice fit entrer la jeune femme qui précisa alors qu’elle souhaitait s’entretenir confidentiellement avec le professeur.

Sans chercher à comprendre, mais dépité d’être ainsi tenue à l’écart, Béatrice les laissa donc en tête à tête.

– Voilà, c’est très simple, j’ai bien aimé votre réaction au début de votre visite chez Laviron, j’espère ne pas me tromper, mais j’ai eu l’impression que vous avez un certain tact….
– Merci !
– Mais vous n’en êtes pas moins homme pour cela !
– Comme vous dites !
– Alors voilà, disons que ça m’arrangerait si vous refusiez d’aider Laviron !
– Ciel ! Et pour quelle raison ?
– Laviron est un goujat, je ne peux pas encadrer ce mec-là ! Ce n’est pas parce que je travaille un peu dans le sexe qu’il a le droit de me traiter comme une sous-merde !
– Ah ! J’avais en effet remarqué qu’il y avait comme un problème entre vous deux !
– N’est-ce pas ? Alors si vous lui faisiez faux bon, il serait super emmerdé et pour moi ça serait une petite vengeance.
– J’entends bien ! Et je suis sensible à vos arguments mais le souci c’est que nous avons signé un contrat, je ne peux plus me défiler. J’en suis sincèrement désolé, croyez le bien.

Et c’est à ce moment-là que Béatrice qui avait besoin d’un document entra brièvement dans la pièce en s’excusant, puis ressortit.

– Au fait, simple curiosité, pourquoi avez-vous demandé à me rencontrer en tête-à-tête, ma collaboratrice a toute ma confiance et…
– La question n’est pas là. J’ignorais qu’il y avait un contrat, mais bon, si vous aviez accepté ma proposition, j’aurais parfaitement compris que vous ne le fassiez pas gratuitement….
– Je crois comprendre !
– J’espère que ça ne vous choque pas !
– Non, non, j’ai les idées larges !
– Je vais vous laisser ! C’est vraiment pas possible alors ?
– Laissez-moi vos coordonnées, si je trouve une solution, je vous rappelle.
– Mais bien sûr que vous allez trouver une solution ! Elle me paraît d’ailleurs bien facile. Si vous souhaitez une petite avance, je suis à votre service.
– Et comme ça, je me sentirais engagé, vous êtes une maline, vous !
– Hé, c’est un risque à courir, vous le prenez ? Demanda-t-elle en se passant vicieusement sa langue sur ses lèvres
– Tentatrice !
– Vous voulez en voir plus ? Proposa-t-elle en commençant à dégrafer les boutons de son petit haut
– Je ne pourrais rien vous promettre…

A suivre

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7 réponses à Martinov 21 – Sex-machines – 1 – La salle des machines par Maud-Anne Amaro

  1. Lepic dit :

    Sujet de dissertation ! La machine peut-elle remplacer l’homme ?
    Vous avez 20 minutes !

  2. Honegger dit :

    Voici une situation peu banale et assez troublante (Le commentaire de Goremi m’a fait hurler de rire)

  3. Lohengreen dit :

    Je me suis toujours demandé si ces machines étaient dangereuses.

    • Maud Anne Amaro dit :

      Des tas de choses sont dangereuses si on les utilisent mal ! (les grille-pains, les séchoirs à cheveux….
      Dans les cas des sex-machines, on doit prendre deux précautions :
      1 – Toujours commencer en vitesse réduite, et l’augmenter progressivement.
      2 – l’utilisatrice ne doit pas rester seule, uns personne doit se ternir prête à en interrompre le fonctionnement en cas de problème

  4. Goremi dit :

    Un texte qui méprise le combat des femmes pour leur dignité. On peut faire de l’érotisme sans rabaisser les femmes me semble-t-il

    • Eddy dit :

      On se calme ! On ne méprise personne, et on ne rabaisse personne, mais il est en revanche certain que nous n’avons pas les mêmes valeurs. Vassilia n’est pas un site féministe mais un site qui énonce que tout est possible entre adultes consentants, (même et y compris quand il y a échange d’argent) Pour nous le sexe ne doit être ni diabolisé, ni sacralisé, mais banalisé !

  5. Baruchel dit :

    Je crois que le thème des sex-machines n’avait pas encore été abordé sur ce site
    On va se régaler

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