Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 7 – Domination et bonne humeur par Maud-Anne Amaro

Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock
7 – Domination et bonne humeur par Maud-Anne Amaro

– Quelle ponctualité ! Lui fit remarquer cette dernière !

D’un geste théâtral, Béatrice retira son manteau et exécuta une pirouette.

– Hé, ben ! C’est pour moi que tu t’es fait belle comme ça ?
– Pour moi aussi, j’avais envie d’être belle !
– Tu m’excuseras, je viens d’arriver, je n’ai pas eu le temps de me changer…
– Est-ce bien nécessaire ?
– J’aime bien être à l’aise ! Assis-toi, j’en ai pour deux minutes… Mais bisous d’abord !

Les deux femmes s’embrassent à pleine bouches, longuement et plutôt baveusement tandis que déjà les mains deviennent baladeuses.

Béatrice jeta un regard circulaire dans la pièce. Certains lieus d’habitations renseignent énormément sur leurs occupants. Celui-là non.

Quand Brigitte revint, elle était vêtue d’une courte nuisette rose, quasi transparente. La vision de ses tétons dardant sous le fin tissu troubla profondément la jeune chimiste.

– Ça te plait ?
– C’est très troublant !
– J’ai aussi une tenue en très sexy en vinyle, je l’aurais bien passé, mais je ne voudrais pas t’effrayer.
– M’effrayer, pourquoi ?
– Je suis assez dominatrice à mes heures, mais rassure-toi…
– Ça ne me dérange pas ! Répondit Béatrice comme par réflexe.
– Non sans blague, voilà qui va donner du piment à nos ébats.
– J’adore le piment !
– Et bien tu vas en avoir ! Dis-moi tu ne serais pas un peu salope sur les bords, toi ?
– J’espère que ça ne te dérange pas ?
– Je te donne des ordres, je te manipule, tu te laisses faire, tu es ma petite esclave en somme, d’accord ?
– Si c’est un jeu !
– Evidemment que c’est un jeu !
– On va commencer par boire un coup, mais avant tu vas te mettre à poil

Béatrice commença à obtempérer.

– N’enlève pas tes sous-vêtements, laisse-moi ce plaisir ! Ajouta Brigitte.
– Pour la culotte c’est raté, j’en ai pas mis !
– Ça mérite une fessée, ça !
– Pas trop forte alors !

Béatrice enlève sa petite robe noire, elle n’a rien à enlever d’autre, puisque Brigitte se propose de s’occuper du reste.

– Ça ne te va pas mal ce porte-jarretelle, ça fait un peu pute, mais ça ne me dérange pas… tu as déjà fait la pute ?
– T’en a beaucoup des questions comme ça ?
– Je ne voulais pas te froisser ! Répond Brigitte gênée.
– Si tu veux vraiment savoir, il m’est effectivement arrivé parfois d’accepter de l’argent pour coucher, de façon très occasionnelle, ça ne m’a absolument pas traumatisé.
– Hé ! Oh ! Ne monte pas sur tes grands chevaux, moi aussi j’ai parfois fait la pute et tout comme toi, je n’en ai aucune honte, ce n’est jamais qu’un échange de bons procédés, personne ne m’a forcé et tout le monde était content.
– Et bien nous sommes d’accord. Excuse-moi je me suis énervée pour rien ! Bisous ?

Les deux femmes s’embrassèrent de nouveau avec passion et tendresse.

– Jus de fruits ? Whisky ? Martini ?

Les deux femmes s’assirent l’une à côté de l’autre et trinquèrent, la main de Béatrice se posa instinctivement sur la douce cuisse de son hôtesse.

– Tss, tss ! Pas touche, une bonne esclave ne touche pas à sa maîtresse sans qu’elle n’y soit autorisée.
– Ah bon, le jeu est déjà commencé ?
– T’as quelque chose contre ?
– Non, je suis très joueuse.
– J’aimerai bien que tu me racontes en quelles circonstances tu as fait la pute ?
– Ça a toujours été un fantasme, mais je n’avais jamais eu l’occasion de la réaliser, un jour avec le Professeur Martinov, nous étions logés chez des clients en province. Le maître de maison était pratiquement impuissant, il m’a proposé de l’argent, il voulait me caresser, j’ai accepté (voir Professeur Martinov et la soucoupe volante). Une autre fois, suite à une confusion, je me suis fait embaucher avec une autre fille comme soubrette dans un vieux château. En fait ils recherchaient des soubrettes acceptant des prestations sexuelles qui étaient rétribuées en supplément, j’ai donc joué le jeu et je dois dire que ce n’était pas triste (voir Professeur Martinov et le trésor des Ourlettes), si tu veux je te raconterai en détail, mais c’est une assez longue histoire…
– Volontiers, et c’est tout ?
– Non, il y a aussi un type qui m’a embobiné, là aussi c’est compliqué, pour que je fasse la call-girl chez un chef d’entreprise, son truc était de coucher avec deux filles. Il fallait gagner sa confiance afin de rendre service à une amie, c’est d’ailleurs l’amie qui m’a offert le porte-jarretelle… (voir Professeur Martinov et le Fidélitas).
– Pas très clair.
– Je sais bien, mais là encore, je pourrais te raconter en détail.
– C’est bien, ça alimentera nos conversations… t’en as d’autres ?
– Ça m’est aussi arrivé en boite…
– Raconte !
– J’y vais souvent avec des copines, je ne suis pas trop attirée par les mecs, en principe je les envoie chier, mais il y a des exceptions. Il y en a qui sont mignons, mais je me suis rendu compte qu’après la baise beaucoup devenaient collants, alors je leur annonce tout de go que je suis d’accord mais que c’est payant, ça a aussi ces inconvénients, parce que le mec dans ces cas-là a tendance à ne pas trop te respecter, il faut parfois la jouer fine.

L’histoire à l’air s’inspirer fortement Brigitte qui semble partie dans on ne sait quelles pensées. Béatrice voudrait bien que Brigitte raconte ses propres anecdotes, mais en réserve la demande pour plus tard.

– Tu sais que tu as une belle bouche ? Lui déclare Brigitte à brûle pourpoint
– Tu trouves ?
– Oui ouvre là !

Béatrice sans comprendre, ouvre une large bouche

– J’ai comme une envie de te cracher dedans, tu veux bien ?

Sans refermer la bouche, Béatrice, très joueuse en ce moment fait signe de la tête qu’elle veut bien.

– Alors ne bouge pas, mais assis-toi !.

Brigitte place alors son visage à quelques centimètres au-dessus de la jeune chimiste et y fait couler sa salive plusieurs fois de suite.

– C’était bon ?
– Oui, mais il faudra que je me venge !
– Quand tu veux !

Alors ils inversent les rôles et ce fut au tour de Béatrice de venir polluer la jolie bouche de Brigitte. Ce petit intermède se termina par un joyeux fou rire

– Et si je fessais ce joli petit cul ? Propose Brigitte.
– Faut peut-être que je fasse pipi avant…
– Tu as tout le temps envie de pisser, toi ! Pas question tu pisseras quand je l’aurais décidé.
– Méchante femme ! Répond Béatrice sur le ton de la plaisanterie.
– Tu vas voir ce qu’elle va te faire la méchante femme ! Allez couche-toi sur mes cuisses.

Béatrice obtempéra, Brigitte commença par une forte claque sur la fesse droite.

– Aïe !
– Je ne veux pas t’entendre ! Tiens ! Dit-elle en assénant son deuxième coup.

Béatrice tenta d’étouffer son cri.

– Tiens grosse pute !

Shlack !

– Je ne suis pas grosse !
– Non, mais tu es une grosse pute

Shlack !

– Si tu veux, Aïe !
– Dis-le que tu es une grosse pute !
– Je suis une grosse pute ! Aïe, aïe, aïe.

Les coups redoublèrent et bientôt le cul de Béatrice devint cramoisi.

– Que c’est joli un cul tout rouge ! Je vais aller chercher un miroir, tu vas voir le résultat.

Béatrice examina le résultat, nous seulement c’était rouge mais ça chauffait… et puis cette envie de pisser…

– Attends, je reviens !
– Mais, faut que je pisse !
– Attends, je te dis.

Brigitte revint harnachée d’un superbe gode ceinture très réaliste.

– Vas-y, suce ma bite !

Gênée par son envie pressante, Béatrice se mit à lécher le sexe de plastique plutôt n’importe comment.

– Pas comme ça, suce-le comme si c’était une vraie bite.
– Brigitte, je tiens plus !
– Et bien, tiens encore 5 minutes !

La jeune chimiste réussit à prendre énormément sur elle et se mit à faire tournoyer sa langue autour du gland factice avant d’entamer quelques va-et-vient dans sa bouche.

– En levrette, maintenant, que je te défonce le cul.
– Brigitte, je vais pisser sur ton canapé.

L’argument porta car la brune emmena son esclave occasionnelle dans la salle de bain. Elle se débarrassa de sa nuisette et vint s’assoir dans la baignoire.

– Vas-y pisse !
– Sur toi ?

Comme si, vu la position de sa partenaire, il pouvait en être autrement !

– Evidemment sur moi ! Arrose-moi ! Donne-moi ta bonne pisse. Je veux en boire !

Béatrice se libéra en un long et puissant jet continu qui arrosa la poitrine et le visage la belle détective. Sa bouche ouverte avalait au passage tout ce qu’elle pouvait et manifestement elle s’en régalait.

– Donne-moi ta chatte que je te la nettoie ! Demanda-telle quand la miction de Béa eut pris fin.

Béa s’assit sur le rebord de la baignoire tandis que la brune à genoux dans le fond de la baignoire imprégnée d’urine se glissait entre ses cuisses

Sa langue gourmande commença par nettoyer les chairs intimes de la jeune chimiste, ce qui provoqua des soupirs d’aise de cette dernière. Brigitte n’avait pas pour projet de faire jouir Béatrice, du moins pas ici, mais il n’est pas interdit de changer d’idée d’autant que ce clito qui pointait son bout la narguait de trop. Elle lécha donc consciencieusement ce fruit offert tandis que l’index de sa main droite, passant sous les fesses s’introduisit dans l’anus. A ce rythme Béatrice ne tarda à pas à prendre son plaisir violemment et bruyamment.

Béatrice aperçut alors sa partenaire sucer avec une certaine désinvolture le doigt qui sortait de son cul. L’image de Mélanie, la belle rouquine du Marais, attirée par les jeux scato, se forma dans son esprit. Bizarrement Béa regretta que Brigitte ne lui ait pas laissé ce plaisir si pervers.

– Ben voilà tout est chamboulé, ce n’est pas vraiment le rôle de la maîtresse de se faire pisser dessus ! S’amusa Brigitte.
– C’est grave ?
– On fait ce qu’on veut, non ? Du moment qu’on s’éclate ! Bon allez maintenant je t’encule, mets-toi en levrette !
– Là dans la baignoire ?
– Dans la baignoire, les mains dans la pisse, allez, exécution.

Le gode entra très profondément en elle, elle aimait cette sensation de « rempli » avec les sphincters qui se rebelle de la présence de ce corps étranger. Brigitte va et vient autant que faire se peut, tandis que des ondes de plaisir ne tardent pas à assaillir Béatrice qui jouit comme une malade pour la deuxième fois en moins de dix minutes.

Brigitte se retire du cul de Béatrice.

– Ce n’est pas très net cette affaire-là commente-telle en constatant l’état de la chose.

Béatrice anxieuse attends la suite, mais il n’y en a pas, elle retire le préservatif qui enveloppait le gode et le jette dans la poubelle de la salle de bain. Brigitte constate un léger trouble dans le regard de sa complice

– Tu ne voulais quand même pas lécher tout ça ?
– Non, non !
– C’est bien sûr, ça ?
– Juste un fantasme comme ça, tu m’aurais obligé à le faire, enfin je veux dire obligé pour jouer, peut-être que…
– Je vois, mais nous aurons d’autres occasions, du moins je l’espère. En attendant pose tes fesses au fond et ouvre la bouche, à mon tour de t’arroser.

Voilà le genre de propos qu’il n’est nul besoin de répéter deux fois à notre délurée chimiste. Le cul dans la pisse, elle ouvre la bouche à la façon d’un petit oiseau qui réclame sa pitance et avale tout ce qu’elle peut du jet dorée et odorant de sa compagne de jeu…

– Bon, allez, viens un peu t’occuper de moi ! Lui dit Brigitte en prenant Béa par la main pour la faire sortir hors de la baignoire.
– Si on se douchait d’abord ? On est pleine de pisse.
– On se douchera après, je vais te donner une serviette pour t’essuyer.

Elles commencèrent à s’essuyer et se rendirent vite compte qu’il était bien plus amusant de le faire réciproquement que plutôt chacune dans son coin. Une situation qui tourna vite à la franche rigolade.

– Les cheveux, c’est pas terrible ! Constata Béatrice en se regardant dans le miroir. Et le maquillage, je ne te dis pas.
– C’est vrai que tu ressembles à une sorcière !
– Dis donc, tu t’es regardé ? Se moqua-t-elle.
– Viens m’attraper, sorcière ! Répondit Brigitte en sortant de la salle de bain.

Elle gagna le séjour et s’assit par terre sur la moquette.

– Viens, ma sorcière, viens ma pute !
– Oh, toi tu vas voir !

Béatrice lui dégringole carrément dessus. Les deux femmes s’enlacent, se roulent par terre, s’embrassent partout de la bouche aux seins, des fesses au nombril, des pieds, aux épaules. Moments de grande tendresse, où les caresses semblent se prolonger une éternité.

– T’es trop belle, toi ! Déclara Brigitte.
– T’es trop craquante lui répondit Béatrice.

Il fallut bien que cette dernière se retrouve la bouche près des intimités de sa partenaire, et elle ne put faire autrement que de lui lécher le trou de son cul et de se régaler de goût acre et particulier.

– Tu l’aimes, mon cul, hein ma salope !
– Hum, hum ! Répond Béatrice tout à son labeur.

Elle croit logique qu’à ce moment-là sa partenaire lui demande de lui enfoncer un doigt, et d’ailleurs elle peut très bien se passer de sa permission pour le faire, mais il se trouve que la brune à une autre priorité.

– Bois un coup et viens me lécher la chatte.

Et oui l’hygiène trop souvent oublié en pareil cas impose qu’on aille pas directement du trou de balle à la minette sans passer par la case glouglou.

On n’ira pas jusqu’à dire que ce brusque changement de programme contraria Béatrice, non pas du tout, lécher une bonne chatte baveuse et réceptive était toujours un plaisir, mais il n’en était pas moins vrai qu’elle faisait depuis sa rencontre avec Mélanie une fixation sur les trous du cul et tout ce qui va avec.

Quand Brigitte eut pris son plaisir, humide et peu discret, les deux femmes après un nouvel élan de tendresse prirent enfin une douche, ensemble évidemment, et si elles ne jouèrent pas au jeu de la savonnette c’est que Brigitte n’employait que du gel douche.

– On va manger un bout, ça creuse tout ça ! Proposa Brigitte, une fois sèche.
– Si tu veux !
– Ou alors on se fait livrer une pizza.
– C’est comme tu veux !
– Sinon j’en ai au congélateur…
– C’est comme tu veux.
– Au moins, t’es pas chiante, toi ! Pas trop curieuse non plus…
– Pourquoi dis-tu ça ?
– Je pensais que tu aurais voulu en savoir plus au sujet des deux messages que je t’ai envoyés.

Le problème, c’est qu’elle avait chassé cette affaire Sarriette loin de ses préoccupations. Mais elle ne pouvait décemment dire à Brigitte que désormais, elle s’en foutait.

– C’est à dire, j’ai même pas eu le temps, tu m’as sauté dessus avec ta nuisette.
– C’est plutôt toi qui m’as sauté dessus !
– Oui, mais t’as tout fait pour !
– T’es trop mignonne ! Donc j’ai reçu ton bonhomme, il m’a proposé de l’argent pour que je lui donne un nom, j’ai fait semblant d’hésiter et je lui ai dit qu’il aurait une réponse mardi matin.
– Super !
– Mais attend j’ai fait mieux que ça, je vais t’expliquer : mardi je l’envoie chez un faux client, c’est un ami comédien, il fera ça très bien, mais j’ai besoin de deux ou trois précisions pour qu’il ne dise pas de bêtises…

« Où est-ce qu’elle s’embarque ? » Se désola Béatrice.

…déjà j’aurais besoin de son identité au bonhomme…
– Eugène Sarriette, mais ses clients le connaissent sous le nom de Lidenbrock, Monsieur Lidenbrock.
– Je vais noter ça…

Elle lui posa encore quelques questions, jusqu’à ce que Béatrice juge la situation embarrassante :

– Mais pourquoi fais-tu ça pour moi !
– Mais ma petite bichette, je ne le fais pas seulement pour toi, je le fais aussi par jeu et aussi pour l’argent.
– Pardon ?
– Ben oui, quand il y a de l’argent à ramasser, je le ramasse !
– ?
– Il va obligatoirement proposer de l’argent à mon copain ! Ça fait partie du plan, cet argent on ne va pas lui rendre !
– Je comprends mieux !
– On partagera, tu auras ta part !
– Je ne te demande rien !
– Je sais, mais c’est normal que tu ais ta part, non ? Tu comprends maintenant pourquoi il fallait figer la situation jusqu’à mardi soir.
– O.K. Dis donc finalement, puisque tu me laisses le choix, si on allait au restau, c’est moi qui paie.

Décision purement tactique, en dînant à l’extérieur, Brigitte serait en position moins facile pour lui proposer de passer la nuit chez elle. Après ces révélations, elle avait besoin de recul, Béatrice !

Mardi 9 décembre

Eugène Sarriette s’était présenté à l’agence Zampano dès son ouverture. Brigitte Silverberg le reçut très sèchement sans lui tendre la main.

– Inutile de vous asseoir, ça ne va durer que deux minutes. Veuillez déposer l’argent sur le bureau, je vais recompter.
– Voilà, j’ai apporté des coupures de 50, c’est plus pratique…

Elle prit les deux centaines de billets, les passa au détecteur de faux, puis les recompta.

– O.K. Voilà les coordonnées de la personne, évidemment on ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu !
– L’a pas le téléphone ? S’étonna Eugène en lisant le petit papier que venait de lui donner la femme.
– Je ne le connais pas, c’est lui qui m’appelle !
– On sait à quelle heure on peut le joindre ?
– Il travaille dans le spectacle, donc il ne doit pas être là le soir ! Bon, nous en avons terminé, au revoir Monsieur !

Brigitte rangea l’argent dans un de ses tiroirs et plongea son nez dans un dossier évitant de voir la main que Sarriette voulait lui tendre.

Pivert. Claude Pivert, ce nom ne lui disait rien du tout, mais il savait aussi que certains de ses clients passait parfois commande pour le compte d’autres personnes. L’impatience tenaillait Eugène Sarriette, il aurait pu essayer de téléphoner, mais il ignorait si la personne possédait un fixe répertorié dans l’annuaire, et puis rien ne vaut, se dit-il, le contact physique. Dans un premier temps il décida de rendre visite à ce Pivert en début d’après-midi, mais il se ravisa !

« Ces gens-là se lèvent tard, mais à 11 h 30, il doit être levé ! »

Il rentra chez lui, trouva sa femme très bizarre. Cela faisait un bout de temps qu’elle était bizarre, la faute aux effets secondaires du Feel-Younger bien sûr. Sauf qu’il avait cessé de lui administrer depuis plusieurs jours. Quant à lui, il s’avéra incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Impatience, quand tu nous tiens !

A 11 heures, il prit un taxi jusqu’à Montmartre, il verrait bien.

L’accès de ce bel immeuble ancien n’était pas protégé dans la journée, il trouva facilement la porte d’entrée et sonna.

– Monsieur Pivert ?
– Oui.
– Est-ce que je peux vous déranger cinq minutes.
– Vous vendez quoi ?
– Rien du tout, rassurez-vous, je veux juste vous entretenir au sujet du Feel-Younger.

Claude Pivert en bon comédien qu’il était feint la surprise :

– Au sujet du Feel-Younger ! Entrez, asseyez-vous !

A suivre

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11 réponses à Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 7 – Domination et bonne humeur par Maud-Anne Amaro

  1. Marinus dit :

    Une ambiance qui est tout de même plus agréable que dans « Histoire d’O » !

  2. Pozo dit :

    Ben oui, pourquoi voudriez vous que la domination se passe dans la mauvaise humeur ?

  3. Marylu dit :

    Fabuleusement excitant ! Un bijou

  4. Stablinski dit :

    voila un titre d’épisode qui colle parfaitement, les fans d’hisoire d’O vont en manger leur chapeau

  5. carminez dit :

    Whahh la photo ! Je bande !

  6. Baruchel dit :

    Aurait pu s’intituler « Salut les coquines ! », un régal !

  7. Muller dit :

    Un régal ! A lire en prenant son temps c’est encore meilleur

  8. darrigade dit :

    On n’est jamais déçu avec les récits de Maud-Anne, après tout dépend des fantasmes évoqués dans les chapitres, mais j’avoue que celui-i m’a bien émoustillé

  9. gaston dit :

    Je trouve que le personnage de Béatrice est très représentatif de l’esprit de ce site ! A la fois décomplexé, déluré, qui ne se prend pas au sérieux et qui adore le sexe.

  10. Alteralter dit :

    Un chapitre qui justifie bien son titre, un vrai plaisir de lire ça!

  11. sapristi dit :

    La séquence de domination/uro entre Béatrice et Brigitte est remarquablement décrite et super excitante

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