Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 1 – Une nuit au Marais par Maud-Anne Amaro

Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock
1 – Une nuit au Marais par Maud-Anne Amaro

Rappelons pour ceux qui n’auraient pas lu les épisodes précédents que le professeur Andrej Martinov est un vieil inventeur indépendant qui acquit une certaine notoriété en inventant un jour un produit capable de concurrencer le Viagra. Il fut aidé dans cette tâche par Béatrice Clerc-Fontaine une jeune chimiste blonde et délurée qui depuis est devenue son associée.

C’était il y a bien deux ans, peut-être trois, allez donc savoir, le temps passe si vite. Par le plus grand des hasards, le professeur Martinov avait retrouvé Eugène Sarriette. Un type avec qui il avait collaboré quelques mois quand il avait une trentaine d’années. Il l’avait ensuite perdu de vue.

Lors de cette rencontre l’homme s’était montré volubile à ce point que Martinov n’avait pas trouvé le moyen de refuser son invitation à dîner. Celui-ci fut pénible, Sarriette ne savait parler que de lui et développait des théories fumeuses que Martinov renonça au bout d’un moment à contrecarrer. Heureusement, il y avait Fanny. Fanny était son épouse, ou sa compagne, peu importe, avait une vingtaine d’années de moins de que lui, des formes harmonieuses un visage agréable, de jolis cheveux bruns et le plus beau des sourires.

Sans doute s’apercevant de l’intérêt que Martinov portait à sa compagne, Sarriette se cru obligé d’exposer des théories très rigides sur le couple.

– C’est dans la fidélité que l’on trouve la plénitude car seule la connaissance de l’autre permet de se connaître mieux soi-même. Or l’autre a toujours quelque chose de nouveau à nous apporter. Le couple est un binôme qui s’enrichit sans cesse par interaction. En fait c’est chimique…

Martinov jugea qu’il était temps de stopper là cette logorrhée et le coupa.

– Ce point de vue est original, mais au risque de te froisser, le sujet ne me passionne pas.
– Tout le monde a une théorie sur la fidélité, ou au moins une opinion !
– Pas moi !
– Tu t’en fous ?
– Complètement.
– Tu dis ça parce que tu es célibataire !
– Si nous parlions d’autre chose !

Martinov réalisa assez vite qu’avec ses théories bizarroïdes, Sarriette ne faisait rien d’autre que théoriser une jalousie maladive.

Pendant toute cette conversation, le professeur Martinov avait observé le visage de Fanny qui semblait exaspérée par les propos de son compagnon.

« Mais que fait donc cette femme avec un abruti pareil ? » se demanda-t-il

Après le repas, Sarriette avait souhaité lui monter sa bibliothèque, effectivement fort riche mais éclectique et avait insisté pour prêter un livre rare et réputé génial à son hôte.

L’ouvrage était à l’image de Sarriette, insignifiant et fumeux et Martinov le remisa dans un coin sans le terminer en attendant que son propriétaire le réclame.

Ce qu’il finit par faire au bout, avons-nous dit de deux ou trois ans.

Notre histoire peut à présent commencer.

Lundi 17 novembre

Martinov s’était donc rendu chez Sarriette ce lundi en fin d’après-midi dans son appartement du Marais à Paris et n’avait accepté de rester à dîner que devant l’insistance et le sourire de Fanny.

Profitant pendant le repas d’un moment d’absence de son mari Fanny glissa un petit papier plié en quatre au professeur.

– Vous lirez ça quand vous serez dehors. Chuchota-t-elle.

Pensez bien que notre professeur était pressé de connaître le contenu de ce mystérieux billet. Aussi abrégea-t-il les formalités d’après dîner, en refusant café, pousse-café et cigare prétextant qu’il avait oublié de donner à manger à son chat.

– Ah vous avez un chat ! Comment s’appelle-t-il ?
– Béatrice !
– En voilà un prénom pour un chat !
– Une chatte !
– Oui bien sûr ! Quelle race ?
– Gouttière !

Il prit congé et Fanny lui fit un chaste bisou ce qui le rendit tout chose.

En cheminant en direction de la rue Saint-Antoine où il escomptait trouver un taxi qui le ramènerait à Louveciennes, il s’empressa de lire le billet que lui avait glissé Fanny.

« J’aimerais vous rencontrer, sans mon mari, envoyez moi votre numéro de portable par SMS au 06 …. »

Ce qu’il fit aussitôt !

Cependant, Martinov ne tarda pas à devenir préoccupé par un petit souci fort naturel, son départ de chez Eugène avait été si rapide qu’il en avait oublié de se rendre aux toilettes et qu’il avait désormais une envie de pipi qui le démangeait.

Il aperçut un café, y entra. Son intention première était de se diriger vers les toilettes et c’est ce qu’il fit, mais la présence d’un panneau « Usage des toilettes réservé aux consommateurs », le fit rebrousser chemin, puis constatant que le comptoir était inaccessible, se résolut à s’asseoir.

– Bonjour !

Martinov releva la tête, non ce n’est pas le serveur, mais un jeune homme d’environ vingt-cinq ans, légèrement efféminé, visage fin et délicat, cheveux blonds et frisés, yeux bleus et bouche pulpeuse.

– Euh, bonjour ! Répond Martinov par réflexe.
– Je peux m’asseoir ?
– Si vous voulez, mais…
– Je vous plais ?
– Pardon ?
– Ne dites pas le contraire, je le vois à vos yeux !
– Vous voyez quoi ?
– J’aime bien les papis, je vous trouve très sexy.

La conversation fut interrompue par l’arrivée du serveur.

– Un deca ! Commanda le professeur.
– Tu veux quelque chose, Orlando ? Demanda le serveur au jeune homme qu’il semblait bien connaître.
– Non, je tentais de draguer ce charmant monsieur.
– Pour le moment, ce charmant monsieur, répondit Martinov, va se rendre aux toilettes, je boirais le deca en revenant.

Et Martinov cherche la direction des toilettes.

– C’est au sous-sol ! Lui précise Orlando, je m’y rends également !

En bas, il y a plusieurs portes dont une indiquée « entrée réservée ».

Orlando tire cette porte vers lui qui dévoile… un rideau tiré.

– C’est là ! Dit-il simplement en s’engouffrant dans le local.

Martinov le suit sans réfléchir, franchit le rideau à son tour et là il tombe en arrêt devant l’insolite du spectacle qui s’offre à ses yeux :

Ce qu’il vit d’abord ce sont deux culs, deux culs d’hommes dont les pantalons et les caleçons étaient descendus sur leurs chevilles. En s’avançant légèrement il put découvrir un troisième larron à genoux et qui leur suçait la bite alternativement. Martinov troublé se mit à bander. Un plus loin, un autre homme se faisait sucer par un type entièrement nu, d’autres types se masturbaient en observant le spectacle.

– L’urinoir est là ! Lui précisa Orlando.

Il s’agissait d’un urinoir à trois places sans véritables séparations. Martinov se débraguetta et se mit à pisser. Orlando se plaça à sa droite, fit dégringoler son pantalon et son boxer, puis se mit à se branler. Martinov se trouva incapable de dévier son regard de cette superbe queue qui le narguait.

– Elle te plaît ?
– Elle est belle ! Répondit-il en finissant d’uriner.
– Touche là !

Le professeur, complétement troublé avança sa main, et esquissa quelques mouvements de masturbation, tandis qu’Orlando lui rendait la pareille en lui tripotant sa propre bite.

Martinov eut alors l’envie irrésistible de sucer cette queue. Mais au moment où il allait en demander la permission, un type sorti d’on ne sait où, engloutissait le membre convoité. Notre pauvre professeur était à la fois désappointé et paralysé. Il allait refermer sa braguette, quand une main impertinente vint l’empêcher de le faire. L’inconnu se mit alors à le branler. L’homme était complètement nu et Martinov ne pouvait faire autrement que de lorgner en direction de sa bite magnifiquement bandée.

– Vous avez une bien jolie bite, cher monsieur ! S’entendit-il prononcer.
– Tu me la suces ? Propose l’homme.
– Elle est vraiment trop belle, je ne saurais refuser ! Répond le professeur qui se demande s’il n’est pas en train de faire un rêve érotique.

On peut sucer des bites de bien des façons, et notre coquin de professeur, qui n’en avait pas sucé tant que ça, aimait tout particulièrement sentir entre ses lèvres la texture du gland et buter délicatement sur cette légère couronne de chair le séparant de la verge. C’est donc ainsi qu’il commença sa fellation en s’en régalant. Hélas pour lui son partenaire rêvait qu’on lui avale le membre façon « gorge profonde » et s’acharnait à le faire entrer en bouche bien au-delà du raisonnable. Notre pauvre Martinov faillit avoir un haut de cœur et lâcha l’affaire (si on peut toutefois la nommer ainsi !).

Le regard du professeur fut ensuite attiré par un petit attroupement du côté opposé : arc-bouté contre le lavabo un homme d’aspect bedonnant se tenait les fesses écartées, derrière lui, prêt à l’assaut, un grand moustachu aux cheveux gominés enfilait un préservatif. Ce dernier approcha sa bite du postérieur offert et en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, il lui pénétra le cul, il effectua une poussé afin d’être bien au fond et se lit à limer en cadence.

– Joli spectacle, n’est-ce pas ? Commenta Orlando qui était revenu auprès de Martinov après avoir abandonné son fellateur furtif.
– C’est assez, comment dire ? Balbutia le professeur qui ne trouvait plus ses mots.
– T’aimerais bien être à sa place, non ?
– Pas ici, c’est quand même un peu glauque !
– Je suis d’accord avec toi ! Ici c’est glauque, mais pour s’exciter, c’est pas mal.

Et Orlando accompagna sa réponse en prenant en main la bite de Martinov et en la branlant doucement.

– Je vais peut-être y aller ! Annonça ce dernier sans toutefois pouvoir détourner son regard de la bite de son compagnon.
– OK, allons-y approuva le jeune homme en rangeant son membre dans sa braguette.
– Mon deca va être froid, commenta Martinov une fois sorti, tant pis…

Il laissa alors le montant de la consommation sur la table et sortit de l’établissement. Orlando lui emboîta le pas.

– J’ai chez moi de l’excellent deca, c’est à cinq minutes d’ici…
– Merci, c’est gentil, mais il faut que je rentre !
– Pourquoi ? Maman t’attend ? Se moqua le jeune homme.
– Je n’habite pas tout près…
– Moi si !
– Pardon ?
– Moi, j’habite tout près, et si tu veux on pourra se tripoter la bite tranquillement, chez moi ce n’est pas glauque.
– Ce n’est pas très raisonnable !
– Mais qui te demandes d’être raisonnable ?

Et Orlando accompagna sa réponse en laissant sa main baguenauder sur la braguette du professeur, lequel fut soudain pris d’un horrible soupçon.

– Que les choses soient bien claires, je n’ai pratiquement pas d’argent sur moi…
– Mais qui te parle d’argent, je ne racole pas, je trouve que tu as une bonne bouille et j’ai envie qu’on s’amuse ensemble.
– Vous pourriez retirer votre main de ma braguette.
– Bien sûr puisque vous me le demandez, n’empêche que vous bandez !
– On va en rester là !
– OK, mais dans cinq minutes, vous vous direz « j’ai failli lui sucer sa belle bite, et je ne l’ai pas fait, et je n’aurais plus jamais cette occasion ! »
– J’en aurais d’autres, vous n’êtes pas unique au monde.
– Bon alors OK, je n’insiste pas, mais je ne voudrais pas que nous nous quittions fâchés, allons au bistrot là-bas, je vous paie un café, Et je le connais aussi celui-ci, il n’y a pas de toilettes glauques !
– Bon, d’accord, concéda Martinov.

Le café était plein à craquer.

– Si on rentre là-dedans on ne sera pas servi avant une heure. Allons chez moi, juste pour le café, là au moins il n’y aura pas la queue… enfin si, il aura la mienne.
– T’as de la suite dans les idées, toi !
– La vie est courte, pourquoi refuser une occasion ?
– J’ai l’impression de faire une bêtise !
– Mais, non, mais non ! Ah, il faut que je te prévienne, je n’habite pas seul, je partage mon appart avec un copain, il est artiste peintre et travesti, en ce moment il n’est pas trop en forme, il doit dormir à cette heure-là.
– Et ça ne le dérange pas que tu ramènes un homme à la maison ?
– Meu non !

Le duplex est aménagé et décoré avec goût, très design, au mur quelques toiles semi-figuratives force le regard.

– C’est Camille qui les a peintes ! Précise Orlando.
– Ton coloc ?
– Mon compagnon, plutôt ! Je vais monter voir comment il va, je reviens.

Le professeur Martinov se demande par quels enchaînements de circonstances il se retrouve ici.

« Bah ! Se dit-il, il a envie de se faire sucer, et moi aussi j’ai envie de le faire. Un bon petit moment à passer ensemble et après je m’en irais, ça me fera un souvenir… »

Il regarde d’un air distrait les toiles accrochées au mur, il les trouve horribles, ça représente plus ou moins des rues vues de nuit, un réverbère tordu est présent sur chaque toile comme une sorte de leitmotiv.

– Fascinant, non ? Commente Orlando qui vient de redescendre.
– Curieux, en effet… Ce réverbère…
– Oui, il en met partout ! Ça l’obsède… C’est un symbole phallique. Camille dort, en ce moment, il n’est pas très bien. Bon, tu veux un café maintenant ou après ?
– Je croyais que je venais juste pour le café ?
– Bien sûr, ce sera un café coquin !

Orlando se plaça en face de Martinov et lui pinça les tétons à travers sa chemise lui procurant un début d’érection, il insista jusqu’à ce que sa bite doit convenablement bandée.

– On se fout à poil ! Proposa le jeune homme.

Sa jolie bite était demi-molle.

– Prend là dans ta bouche, elle va grossir ! Viens sur le canapé on sera plus à l’aise.

Martinov de régalait de la douce texture de cette verge, de son odeur légèrement musquée, après avoir joué à balayer le gland et le méat de l’extrémité de sa langue, il s’amusait maintenant à prendre en bouche tout ce qu’il pouvait de ce membre, l’engloutissant jusqu’au fond des joues.

– Tu suces bien ! Le complimenta Orlando. Continue encore un peu.

Le professeur se lança alors dans une série de va-et-vient, les lèvres serrées de façon à ressentir à chaque mouvement le contact de la base du gland.

– Tu suces super bien, mon salaud ! Répéta Orlando, viens m’embrasser.

Martinov n’était pas trop amateur de baisers profonds entre hommes, mais comment aurait-il pu refuser ?

Pendant qu’ils s’embrasaient à pleines bouches, le jeune homme lui branlait la bite. Puis Orlando finit par se pencher pour gober à son tour le membre du professeur. Et celui-ci dû bien reconnaître que sa prestation était fabuleuse.

– Pas trop vite !
– Tu ne veux pas jouir tout de suite ?

Martinov ne répondit pas, embarrassé par la question, mais le jeune homme se redressa.

– Tu veux que je t’encule ?
– Oui si tu veux ! Répondit le professeur.
– Non, ce n’est pas si je veux ! Je le fais que si ça fait plaisir.

Le professeur crut déceler une petite pointe d’hypocrisie dans ces propos.

– Disons que comme je suis pas mal excité ça ne me déplairait pas !
– Ça te plairait d’avoir ma bonne bite dans ton petit cul ?
– On peut dire aussi les choses comme ça !
– Fais-moi le voir ce cul ! Oh ! Pas mal, jolies fesses, dis-moi tu te fais enculer souvent ?
– Non ! Uniquement quand l’occasion se présente, en fait je ne cherche pas…
– Tu ne cherches pas, mais tu trouves !
– Parfois !
– Voyons voir, laisse-moi entrer mon doigt ! Hum… ça va, ce n’est pas trop serré… Tu aimes bien mon doigt ?
– Oui, j’aime bien !
– Allez, mets-toi bien en position, je vais bien te la mettre.

Orlando s’encapote tandis que Martinov se positionne en levrette sur le canapé.

– Oh ! Ce cul ! Il est encore plus beau comme ça ! Attend je vais te le lécher un peu avant, tu veux bien ?
– Vas-y

La langue d’Orlando se met alors à frétiller avec l’agilité d’une anguille devant l’entrée de l’œillet brun du professeur qui adore cette sensation.

Nos deux compères bandent comme des percherons. Le jeune homme n’en peut plus et présente sa queue à l’entrée du cul du sexagénaire.

– Ecarte bien !

Et hop, ça rentre, ça se glisse jusqu’au fond, Martinov souffle comme un bœuf. La bite d’Orlando s’agite en cadence.

– C’est bon, c’est bon ! Marmonne le professeur qui n’a pas trouvé de propos plus originaux.

Mais alors que la sodomie s’emballe faisant grincer le canapé, des pas fort peu discrets venant de l’escalier parviennent aux oreilles des deux protagonistes.

– Vous en faites un raffut ! Dit le nouvel arrivant.
– C’est Camille, indique Orlando sans cesser de pilonner le derrière du professeur, nous ferons les présentations plus tard.
– Et qui est ce charmant monsieur ? Demande le dénommé Camille.

Et soudain Orlando s’arrête de bouger, tandis que Martinov dévisage le nouvel arrivant. A peine la trentaine, cheveux longs décoloré en blond, look efféminé, il est vêtu d’un pyjama à fond bleu assez ridicule orné de motifs évoquant les vaisseaux de la Guerre des Etoiles.

– Ça va mieux ? demande Orlando à son ami.
– Oui, là, ça va ! Pourvu que ça dure ! Continuez ! Je peux vous regarder ?
– Ça ne te gêne pas ? Demande-t-il à Martinov.
– Non, non !
– Il a une jolie bite, montre lui ta bite Camille !

Camille baisse son pyjama, découvrant ainsi son organe sexuel qu’il masturbe un petit peu afin de le lui donner de la raideur.

– Elle est très belle ! Concède le professeur.

Orlando la décalotte et l’approche à quelques centimètres du visage de Martinov.

– Tu veux me la sucer pendant qu’il t’encule ?

Ce n’était pas vraiment une question, la bite se retrouve dans sa bouche, et notre coquin de professeur s’en régale malgré l’odeur un peu forte qui s’en dégage.

– Humm, il suce bien, ce vieux cochon !
– Humpf, humpf !
– Ne dis rien continue, c’est trop bon !

Derrière, Orlando a repris ses va-et-vient, le professeur est aux anges, mais est obligé d’abandonner sa fellation tellement les mouvements sont intenses.

Orlando finit par jouir dans un râle et décule.

– Ne bouge pas, je prends la place ! Annonce Camille qui avisant le sachet de préservatifs laissé sur la table s’en revêt un et vient remplacer la bite d’Orlando dans le trou du cul de Martinov. Quelques minutes après il jouissait à son tour et alla s’affaler dans un fauteuil, visiblement épuisé par sa performance.

– Et bien ! C’était quelque chose ! Commente le professeur !
– Mais tu n’as pas joui !
– Ça ne fait rien !
– Tsss, tsss !

Orlando fait face au professeur et lui attrape ses bouts de seins provoquant une nouvelle érection quasi immédiate.

– Je te suce ou je te branle ?
– Comme tu veux !

Il le suça quelques instants, puis se résolut à se servir de sa main jusqu’à ce que Martinov éjacule en grognant.

– Bouge pas, je vais te chercher un kleenex !

Camille était resté dans son fauteuil, blanc, prostré.

Le professeur Martinov n’osa rien dire mais son regard interpella Orlando.

– Ça le reprend, deux mois que ça dure, on lui a fait un bilan complet, analyses, scanner, IRM, il n’a rien, les toubibs pensent qu’il s’agit d’une réaction allergique, mais on ne sait pas à quoi, à moins que ce soit psychosomatique.
– C’est survenu tout d’un coup ?
– Oui, un jour, il a commencé à avoir des symptômes bizarres, des étourdissements, des pertes de mémoires, des hallucinations, des moments de grande fatigue.
– Une drogue ?
– J’y ai tout de suite pensé, mais à part les joints ce n’est pas son genre, je me suis quand même permis de fouiller dans ses affaires, j’ai rien trouvé, et puis le bilan nous l’aurait dit.
– Bon et bien espérons que cela ne sera que passager ! Conclut le professeur dans un grand moment d’originalité. Bon je vais y aller !
– T’habites loin ?
– Louveciennes ! Je vais prendre un taxi, il y a une station par-là ?
– Bouge pas, je vais te l’appeler, ton taxi.

Il appelle puis précise que le taxi sera là dans trois minutes.

– On a passé un bon moment, mais on va dire que c’est l’occasion qui a fait le larron. On n’essaiera donc pas de se revoir, d’accord ?
– Pas de soucis
– Bisous ?
– Si tu veux, et souhaite meilleure santé à Camille.

Mardi 18 novembre

Béatrice l’assistante du professeur entra comme elle en avait l’habitude avec la clé qu’il lui avait confiée.

– Oh Hé ! Mon petit professeur, je suis là, où est tu ?
– J’arrive ! J’arrive ! S’écria ce dernier.

Et deux minutes plus tard, il faisait son apparition, vêtu d’une simple veste de pyjama, hirsute et des valises sous les yeux.

– Et bien, mon petit professeur, tu m’as l’air dans un drôle d’état, et puis c’est quoi ces façons de se présenter la bite à l’air devant une jeune femme ! Veux-tu me ranger ça, vieux cochon.
– Je vais prendre une douche, je suis un peu naze.
– Rien de grave j’espère !
– Non, c’est juste que j’ai pas assez dormi.
– C’est la Marianne qui t’as épuisé comme ça ? (voir les chapitres précédents)
– Mais non, tu sais bien, j’ai été rendre son bouquin à l’autre andouille…
– Ah, c’est vrai !
– Il m’a gardé à bouffer, ça s’est éternisé, et en sortant je suis rentré sans le savoir dans une boite gay.
– Non ?
– Si !
– Et alors ?
– Je me suis fait draguer !
– Non ?
– Si !
– Et alors ?
– Ben, l’engrenage, l’engrenage !
– C’était bien ?
– Sympa, oui ! Et après le taxi a déconné, je lui indiquais la route, mais le type n’avait confiance qu’en son GPS.
– Tu devrais peut-être te recoucher !
– Non après la douche, ça ira mieux.
– Et un petit massage relaxant, ça te dirait ?

Et prenant un air très dégagé, Béatrice se mit à tripoter la queue du professeur.

– Béatrice ! Veux-tu laisser ma bite tranquille.
– C’est pour te motiver ! Je reviens, je vais chercher une serviette.

Ne lui laissant pas en placer une, elle revint avec un drap de bain.

– Etale ça sur le canapé et couche-toi dessus, je vais chercher de l’huile de massage !
– On a ça ici ?
– On a eu ! Je vais regarder dans l’armoire à pharmacie.

Quelques instants plus tard, elle revenait sans huile mais avec le joli gode très réaliste que le professeur conservait dans sa table de chevet, une boite de préservatif et un carré de gel intime.

– Voyons voir ! Commença-t-elle en lui écartant les fesses. Quand je pense qu’une bite est entrée là-dedans, j’aurais bien voulu voir ça !
– Tu m’as déjà vu dans des circonstances analogues !
– Oui, mais, je ne m’en lasse pas, t’es rigolo quand tu te fais enculer, rigolo et excitant.
– J’aurais dû commencer avant…
– Pourquoi tu dis ça ? Ça ne sert à rien d’avoir des regrets, ce qui compte, c’est l’instant présent. T’as commencé quand, au fait ?
– Tu le sais bien ? (voir Professeur Martinov et la vierge de Cardillac)
– Et avant ? Rien ?
– Pas grand-chose. A la fac, une fois, il y avait une sorte de party à laquelle j’avais été invité, on avait tous pas mal picolé et ça a très vite tourné sexe, une fille, je la revois bien, m’a demandé si j’étais capable de faire une pipe à un mec, le type en question avait le sexe sorti, un très bel engin, je m’en souviens encore, il bandait bien, je lui ai dit « si je le suce, tu me fais quoi ? » Elle m’a répondu qu’elle me sucerait à son tour. Je ne me suis pas dégonflé.
– Et puis ?
– J’ai dû le sucer moins d’une minute, après mes souvenirs sont assez vagues, la fille a tenu sa promesse, après je ne sais plus, je crois que j’ai roupillé ou alors je suis parti.
– Ça t’a troublé à ce point !
– Oui parce que, tout d’un coup je me suis retrouvé sans repère. Dans la vraie vie je continuais à lorgner sur les femmes, leur visage, leur poitrine, leur démarche, et les mecs ne m’intéressaient pas (sauf en de très rares exceptions), mais dans mes fantasmes je suçais des bites.
– Il s’est rien passé du tout pendant une trentaine d’année ?
– Non ! Ça aurait pu se faire, une pute que je voyais dés fois, une gentille fille, avait deviné mon fantasme.
– Comment on fait pour deviner un fantasme comme celui-là ?
– C’est tout bête, elle s’est amusée à utiliser un gode sur moi, comme ça me plaisait bien, j’ai eu droit à la réflexion « T’aimerais bien que ce soit une vraie bite, hein ? » Elle m’a dit qu’elle pourrait alors organiser une petite rencontre à trois. J’ai donné mon accord de principe mais on n’a jamais concrétisé.

Le doigt préalablement mouillé de Béatrice s’approcha de l’anus du professeur.

– Ouvre-toi petit trou, ouvre-toi, laisse passer mon doigt ! Minauda-t-elle.

Le doigt entra et Béatrice le fit balader, le fit aller et venir, le fit tournicoter.

– T’aimes ça, hein ? Vieux cochon lubrique !
– Non, mais dis donc !
– Ben quoi c’est un petit terme d’affection !
– Dans ce cas…
– Tu sais je te le lécherais bien !
– Quelle idée ?
– C’est très doux à lécher et puis tu ne vas pas me dire que tu n’aimes pas ça !
– Je me mets comment ?
– Sur le dos, et tu lèves tes jambes !
– Attends ! Et mes articulations !
– On s’en occupera après !

La langue de Béatrice se met à frétiller sur l’œillet entrouvert du professeur. Elle adore ce contact un peu particulier.

– Ah zut !
– Qu’est ce qui t’arrive
– C’est un poil ! Tu devrais te raser !
– C’est ça, j’y penserais…
– Tu veux que je te le fasse ?
– Laisse-moi donc mes poils tranquilles.
– Tu veux que je te mette le gode.
– Oui !
– Ah, ah ! Tu ne dis pas non, hein ?
– Evidemment, tu m’ensorcelles !

Béatrice encapota soigneusement le gode, puis tartina le cul du professeur, elle s’apprêta alors à la faire pénétrer mais le professeur objecta :

– Tu ne me le fais pas sucer un peu avant ?
– Ah ! Ah ! Et pourquoi faire ?
– Comme ça pour le fun !
– Alors si c’est pour le fun… Tiens régales toi, suceur de bites !
– Hummpf
– Ça te plait que je te dise que t’es un suceur de bites ?
– Hummpf
– Dommage qu’on n’en ait pas un deuxième je t’aurais laissé sucer celui-là pendant que je t’aurais foutu l’autre dans le cul !
– Hummpf
– Montre-moi comment tu fais, je ne t’ai jamais regardé de près en train de sucer… Humm on sent que Monsieur a de la pratique. On va le faire à deux, fait la même chose que moi !

Béatrice posa sa langue sur le gland en plastique et le titilla sur sa gauche, invitant le professeur à faire de même du côté opposé. Un petit glissement pour simuler l’excitation de la couronne, puis une remontée vers le méat… A ce moment les pointes des deux langues se touchent. Martinov et son assistante s’embrassent à pleine bouche avec une certaine frénésie. La jeune chimiste est la première à abandonner le jeu, elle est tout sourire.

– Elle est vicieuse, hein, ta petite Béatrice ?
– Tu es adorable, tu éclaires ma vieillesse.
– C’est ça ! Compare-moi avec un lampadaire, pendant que tu y es !
– Hi ! Hi !
– Bon, tu le veux vraiment le gode, parce qu’avec toutes ces conneries, je suis mouillée comme une éponge, moi, j’aimerai bien que tu t’occupes de moi.
– Mets-moi le gode et vient au-dessus de moi, je vais m’occuper de ton minou.
– Pas trop pratique…
– Mais si, commence par enfoncer le machin.
– O.K. j’enfonce le machin ! C’est bon là comme ça ?
– Ouiii ! Oh là là ! Fais bouger un peu ! C’est bon ! Bon lâche le maintenant je vais le tenir moi-même, et viens poser ta chatoune sur ma bouche.
– On arrive, on arrive ! Faut quand même que je me déshabille, non ?
– Ce serait mieux !
– T’aimes bien me voir à poil, hein ?
– Et oui !
– Tu ne me connais pas par cœur, depuis le temps ?
– Que veux-tu, on ne se lasse pas des bonnes choses !

Béatrice se débarrassa très vite de ses vêtements et vint s’installer au-dessus du visage de son vieux complice

– Whaouh, c’est pas possible d’être mouillée comme ça !
– Tais-toi et lèche !

Inutile de vous dire que notre vert professeur se régalait des sucs intime de la jolie blondinette. Tout à son broute minou, il en oublia de maintenir le gode dans son orifice, du coup l’objet s’en échappa. Mais il ne replaça pas, d’abord parce qu’on ne peut pas tout faire à la fois et ensuite parce qu’il bandait comme un sapeur et que cette fantaisie n’était pas vraiment nécessaire en ce moment.

Béatrice se cambrait, le sang commençait à affluer sur son torse, sa respiration se saccadait, Martinov sut alors que la jouissance de sa partenaire était proche. Il insista de sa langue sur le clitoris fièrement érigé, La belle se raidit encore davantage, le professeur accéléra, Béatrice hurla et s’affaissa sur le corps de son partenaire.

La bite de Martinov était à portée de sa main, elle la caressa tendrement, en reprenant ses esprits, tandis que le professeur, appréciant ce moment de calme, lui caressait tendrement la croupe.

– T’es merveilleuse !
– Tu veux jouir comment ?
– Comme tu le sens !
– Tu veux mon cul ?
– Comment refuser ?
– T’aimes ça, enculer ta petite Béatrice, hein ?
– J’aime beaucoup de choses.
– Je me mets en levrette ou sur le dos ?
– Euh…
– Alors ça sera la levrette.
– Euh !
– Y’a un problème ?
– Non, mais je me demande si je n’ai pas envie de pisser…
– Tu pisseras après, comme ça tu pourras m’arroser, d’accord ?
– Humm, alors on y va.

Le professeur s’encapote. La vue de ce magnifique postérieur cambré et humide le rend fou, il la pénètre, s’efforçant de ne point être trop brutal, mais le pilonnage est intensif, Béatrice ne tarde pas à râler de plaisir, tandis que Martinov au bord de l’apoplexie se met à jouir en grognant.

– Faut que je pisse, je ne tiens plus…

Ils se précipitent vers la salle de bain, Béatrice entre dans la baignoire, le professeur reste au bord et doit attendre quelques instants afin que sa bite débande un peu, puis il se met à pisser d’abondance. Béatrice reçoit plein d’urine sur ses jolis seins puis place sa bouche ouverte sur la trajectoire du jet et avale goulument tout ce qu’elle peut.

– Fini ?
– Oui !
– Approche que je te nettoie tout ça !

Quelques coups de langues et Béa eut tout fait de faire disparaître les dernières gouttes de sperme et d’urine encore présentes sur le membre viril de notre cher professeur.

Il ne lui demanda pas la réciproque étant un peu lessivé, mais se délecta néanmoins du joli spectacle de sa complice pissant debout dans la baignoire.

à suivre

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11 réponses à Martinov 17 : L’élixir du docteur Lidenbrock – 1 – Une nuit au Marais par Maud-Anne Amaro

  1. Lamboley dit :

    Martinov tu es comme moi un vieux cochon vicieux. J’aimerais bien sucer ta bonne bite et quand elle serait bien raide je t’offrirai mes fesses. Dommage que tu ne sois qu’un personnage de fiction !

  2. Gregoire dit :

    J’adore baiser avec les travelos, je leur léche l’anus et je les encule, c’est bon

  3. Dauri2 dit :

    Ca m’a rappelé des souvenirs, un soir dans un bistrot de la rue de Sevigné, j’ai lié conversation avec un jeune travesti, très mignon, il était vénal mais pas trop cher, j’ai encore le souvenir de son délicieux petit cul et il suçait comme une princesse !

  4. Vilcoyotte dit :

    Tout à fait troublante cette rencontre ! Hummm

  5. Lise du sud dit :

    Martinov est un cochon !
    Moi j’aime bien les cochons !

  6. Kaly dit :

    Quelle imagination ! Quelle excitation ! Merci à l’auteur.

  7. tanai dit :

    L’auteur nous dépeint un personage pittoresque, sans préjugés, curieux et gourmand des choses du sexe. Que du bonheur !

  8. Baruchel dit :

    Cette lecture m’a considérablement excité

  9. Dunlop dit :

    Bravo pour cette mise en scène, retrouver Martinov en de telles circonstances, quelle excitztion

  10. Muller dit :

    Notre bon professeur Martinov se laisse entraîner dans de drôles d’endroits mais ça n’a pas l’air de lui déplaire et à moi non plus.

  11. sapristi dit :

    Sacré Martinov, il nous étonnera toujours !

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