L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 11 – Zarouny se lâche par Nicolas Solovionni

 

L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 11 – Zarouny se lâche par Nicolas Solovionni

 


11 – Zarouny se lâche.

Morgan laissa passer une journée sans que Zarouny ne se manifeste, mais décida de tenter sa chance le lendemain. Mais ce fut elle qui la rappela la première.

S’efforçant d’adopter un ton solennel elle le pria de s’assoir.

– Faut qu’on parle ! Commença-t-elle.
– Et bien parlons !
– J’ai bien réfléchi, mais j’aimerais savoir ce que tu peux en dire, on tente de me persuader que la Sainte-Artémise que j’ai rencontré était une usurpatrice. C’est toi qui orchestres ça ! Tu joues à quoi ? C’est quoi ton but ?
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut poser le problème…
– C’est comme ça que moi je le pose ! Réponds-moi !
– J’ignorais jusqu’à récemment ce qui se passait dans l’enclave…
– Stop ! Ou tu me réponds sans faire de digressions ou tu quittes immédiatement cette cabine.

Morgan était coincé, la situation qu’il croyait pouvoir débloquer débouchait dans une impasse.

Alors aussi bien par provocation que par lassitude, il se leva et lui dit :

– Je voulais te rendre service, te montrer qu’il n’y avait pas que Navassa dans la galaxie, qu’on pouvait voir les choses autrement.
– Me rendre service pourquoi ?
– Parce que je te trouve sympa.
– Et c’est avec des mensonges que tu crois que je vais « voir les choses autrement » comme tu dis ?
– Ce ne sont pas des mensonges !
– Bien sûr que si ! Les filles se sont coupées dans leurs histoires, elles ont bien dit qu’il ne restait aucune femme dans l’enclave lorsque j’ai consulté Sainte-Artémise. Alors j’ai rencontré qui ? Tu peux me le dire ?
– Non !
– Alors ?
– Alors, j’en sais rien, ce n’était peut-être pas une femme…
– Si !
– Sovona pense que Pacheco a pu faire appel à une actrice.
– Qui sortirait d’où ? Mon explication est tout de même plus simple, Sainte-Artémise est omniprésente dans l’ile, elle se rend invisible à ceux qui ne croient pas en elle. C’est donc bien elle que j’ai vu.

Contre la foi, on ne peut pas grand-chose, mais rien n’interdit de tenter de l’ébranler.

– Tu permets que j’essaie un truc, juste cinq minutes, pas une de plus.
– Tu te donnes bien du mal ! C’est quoi ton truc ?
– Je vais demander à Sovona et à Tatiana de venir.
– Mais ça ne servira à rien !
– On a dit juste cinq minutes.
– Je suis en train de me demander pourquoi je ne t’ai pas encore jeté hors de ma cabine !

Sans répondre, Morgan demanda aux deux filles de venir.

– Maintenant tu vas nous raconter ton entrevue avec Sainte-Artémise !
– Je n’en ai pas le droit ! Et en quoi cela regarde ces dames puisqu’elles n’étaient plus là ?
– Tu as atterri où exactement ?
– A 150 mètres devant le château.
– Et il s’est passé quoi ?
– Une voix féminine au micro m’a indiqué la direction de la chapelle, j’y suis allé.
– C’est la procédure habituelle ? Demanda Morgan à Tatiana.
– Pas tout à fait ! En principe la fille qui joue Sainte-Artémise vient accueillir la visiteuse, demande aux accompagnatrices d’attendre dans la barge puis on l’emmène à la chapelle.
– Pourquoi ce changement de procédure, alors ?
– Parce que la fille était seule, je suppose ? Elle a parlé au micro et attendait dans la chapelle. Répond Tatiana.
– C’était donc Sainte-Artémise ! Intervient Zarouny.
– Une sainte qui parle dans un micro, c’est original ! Railla Morgan.
– Et Pacheco qui laisserait une nana se balader toute seule vers la chapelle, c’est très crédible ! Se moqua Sovona, il ne pouvait qu’être au courant.
– Sauf si c’est un miracle ! Intervint de nouveau Zarouny qui avait de la suite dans les idées.

Morgan se dit qu’il n’était sans doute pas nécessaire de continuer, mais ce fut Zarouny qui relança la conversation :

– Et en admettant que cette fable soit vraie, pourquoi me le dire seulement maintenant ?
– J’ignorais ce qui se passait exactement dans l’enclave, et je m’en foutais complètement d’ailleurs. Pour moi cette histoire de Sainte-Artémise était une supercherie, mais ce pèlerinage avait l’air d’être si important pour toi ! Ce n’est que très récemment que Sovona m’a appris ce qui se passait réellement.
– Et ça changerait quoi que ce ne soit pas la vraie Sainte-Artémise ?
– Ça change que j’ai l’impression qu’elle t’a raconté de belles conneries et que toi tu les gobes !
– Ah, oui ! Et bien je vais t’en apprendre une bonne, mais c’est entre nous, ces dames vont devoir sortir.

Et une fois en tête à tête, Zarouny particulièrement remontée, se lâcha.

– Je venais consulter la sainte à propos de questions de politique intérieure qui ne te regarde pas…
– Justement…
– Laisse-moi parler ! J’ai posé une question personnelle à la sainte ! Tu sais laquelle ?
– Ben non !
– Je lui ai demandé si tu pouvais me baiser !

Il hallucine, Morgan.

– Et tu sais ce qu’elle m’a répondu ?
– Non ! Répondit Morgan qui pourtant se doutait de la réponse.
– Que tu pouvais le faire !

Morgan faillit éclater de rire mais se retint. Il se demandait qui pouvait être cette mystérieuse femme qui sans le connaitre lui avait « rendu service ». Et puis soudain les paroles de Tatiana lui revinrent en mémoire : « les réponses aux questions, on les trouvait dans les questions elles-mêmes, c’est un truc de voyante ».

La fausse Sainte-Artémise lui avait donc fait la réponse qu’elle attendait, sans doute inconsciemment.

Mais voilà qui changeait tout, à condition bien sûr que Zarouny accepte de voir la vérité en face !

– Zarouny, franchement tu t’attendais à cette réponse ?
– Pas du tout ! J’ai même été très surprise.
– Alors pourquoi l’as-tu posée ?
– J’avais besoin de savoir !
– De savoir quoi puisque tu pressentais la réponse ?
– Je ne sais plus.
– Et quand elle t’a répondu, à part la surprise, ça t’a fait quoi ?
– On va en rester là, sors de ma cabine.
– Avoue que quelque part, tu n’étais pas trop mécontente de la réponse de ta sainte.
– Macho ! Espèce d’homme !
– Je m’en vais, alors ?
– Oui, je te rappellerai.

Morgan jubilait « je te rappellerai » avait-elle dit. Elle ne lui faisait donc plus la gueule.

– Alors ça s’arrange ? L’interpelle Tatiana.
– J’ai bon espoir, elle ne me boude plus, c’est déjà ça !
– C’est presque dommage, Sovona et moi on se disait qu’on pourrait se faire un petit truc à trois avec toi !
– Vous n’êtes pas sages !
– Pas trop, non !
– Ça ne pourra que te faire du bien, même si tu te réconcilies avec elle, vous n’allez pas niquer dans la foulée ?
– Qui sait ?
– Allez viens ! Sovona m’a raconté qu’elle t’avait mis un doigt dans le cul, tu ne veux pas essayer le mien ?
– Mais non !
– Donne nous un petit billet, comme ça tu seras le client et comme le client et roi, nous ne te ferons que ce que tu aimes.
– Bon, on se calme !
– Et mes nénés, ils ne sont pas beaux, mes nénés ? Tu n’as pas envie de les peloter, de les sucer ? Continua Sovona en lui dévoilant sa jolie poitrine couleur caramel.
– Mais arrête, t’es en train de m’exciter, là !
– Je sais bien !

Sovona passa alors derrière lui et lui mit la main sur la braguette.

– Il bande comme un cochon ! Commenta-t-elle.
– On va voir ce qu’il y a là-dedans ! Ajouta Tatiana en dégageant l’ouverture et en allant farfouiller à l’intérieur.
– Mais veux-tu laisser ma bite tranquille.
– Elle a besoin d’air ! Plaisanta-t-elle en sortant la bistouquette déjà presque raide.
– Vous n’êtes vraiment pas sages !
– Ça sert à quoi d’être sage ?

Et sans crier gare, la belle Tatiana pris la bite de Morgan dans la bouche et commença à la pomper.

– Hé, je n’ai pas dit que j’étais d’accord !
– Mais si t’es d’accord ! Répondit Sovona qui essayait de lui retirer son tee-shirt.
– Je vous préviens, je ne vous paierais pas !
– Chic alors, on va pouvoir faire ce qu’on veut !
– Bon, on arrête ?

Mais la suggestion manquât désormais de conviction, il faut dire que la langue de Tatiana ne chômait pas, virevoltant sur le gland tel une abeille butinant une pivoine.

Et pour l’empêcher de continuer à parler, Sovona ne trouva rien de mieux que de lui rouler une pelle magistrale.

De guerre lasse Morgan, se laissa déshabiller, tripoter et pomper. Sovona repassée derrière lui pinçait les tétons avec une certaine énergie ce qui avait pour effet de rendre le jeune homme paralysé de plaisir.

– Viens me lécher ! Proposa Tatiana en mettant un terme à sa fellation et en se dirigeant vers la banquette.

Morgan n’étant pas en état de refuser, vint se placer entre les cuisses de la belle sans réaliser que par cette position, il offrait son cul aux fantaisies de Sovona.

Maline, celle-ci commença par le masturber par derrière en faisant pression sur la base du gland, puis lui prodigua un bisou très sage sur le trou du cul (mais oui, c’est possible !)

Et tandis que la langue de l’homme se faufilait dans le fouillis des chairs intimes et odorantes de Tatiana, Sovona introduisit deux doigts préalablement humectés dans l’anus de l’homme et se mit à les agiter frénétiquement.

– T’aimes ça, hein ?

Morgan ne répondit pas, on ne parle pas quand on lèche.

– Ça va, il te lèche bien ? Demanda Sovona à sa collègue.
– C’est un artiste ! Continue à le doigter, ça le stimule.
– J’ai les doigts qui fatiguent, je vais lui mettre un gode.

Morgan ne protesta pas, ce n’était même pas une première, puisqu’il s’était fait goder sur Simac3 par une masseuse du salon de beauté, il n’avait pas trouvé la chose désagréable, mais ça n’avait pas été l’extase non plus.

Mais aujourd’hui, il se passait quelque chose, il se sentait bien, sans doute à cause de la décontraction des deux filles et du côté ludique de la prestation, mais aussi parce que le choses semblaient aller mieux ave Zarouny. Son esprit s’égara.

Ses fantasmes d’adolescent étaient principalement axés vers les femmes, mais il lui arrivait en de rares occasions et quand il était dans un état d’excitation très avancé de s’imaginer en compagnie d’un très beau jeune homme avec lequel les actions érotiques allaient crescendo : ils commençaient par se toucher la bite, puis se la suçaient, et à la fin l’homme de ses fantasmes jouissait dans son cul.

Ses succès féminins avaient fini par refouler ces chimères dont il avait rétrospectivement un peu honte. Et puis l’homme de ses fantasmes il n’existait pas, et ne l’avait jamais rencontré.

Et puis il y avait eu sa mésaventure sur Vargala, dans le camp des exclu, (voir Vargala Station) on l’avait obligé au prétexte d’une sorte d’examen de passage à avoir un rapport homosexuel avec l’un de ses compagnons d’infortune. Oh ! il ne s’était pas passé grand-chose, il était à moitié bourré, on lui avait rasé tous les poils, on l’avait maquillé et déguisé en romain orgiaque, puis Enzo lui avait sucé la bite et l’avait masturbé à fond. Tout cela s’était passé en public, devant le gros Doria le chef de la communauté qui tout en se réglant du spectacle se faisait sucer à fond par Leiris Misdas, apparemment peu gêné de la situation.

Cette scène bien sûr très éloignée de ses fantasmes d’adolescent eut deux conséquences : la première est qu’il traversa une assez longue période d’homophobie primaire, la seconde, conséquente de la précédente, c’est qu’il rompit avec Enzo et Leiris. D’ailleurs après s’être échappé du camp, il ne les avait jamais revus.

Et aujourd’hui, comme par miracle, son fantasme lui revenait, dans son imagination ce n’était plus un gode qui allait et venait dans son cul, mais la belle bite bien bandée d’un bel éphèbe blond et bouclé qu’il aurait préalablement honoré de sa bouche.

Morgan tenta de chasser cette image, mais elle s’imposa à lui, quant à sa bite, elle était bandée comme un barreau de fer.

Alors complétement dans son trip, il se mit à dodeliner du croupion tandis que sa langue s’acharnait sur le clitoris de Tatiana.

– Mais c’est qu’il y prend goût, ce cochon ! Commenta Sovona.

La jouissance de Tatiana montait inexorablement, son corps se raidit brutalement avant qu’elle ne pousse un cri de plaisir en finissant d’inonder son entrecuisse.

– Je croyais que les prostituées ne jouissaient pas ? demanda Morgan par simple curiosité.
– Pendant le travail, c’est exceptionnel, mais en ce moment on ne travaille pas, on s’amuse ! Répondit Tatiana tout en reprenant ses esprits.

Sovona proposa alors qu’elles inversent leurs rôles, ce qu’elles firent.

– Il sort d’où ce gode ? Demanda Tatiana.
– Je l’ai acheté au général store de l’astroport de Simac3 avec la cagnotte que nous a donné Andersen (voir le livre précédent).
– Tu m’étonneras toujours ! Bon à moi de ramoner le cul de Morgan pendant qu’il te fait une minette. D’accord Morgan.
– J’ai l’impression d’être votre jouet en ce moment, mais ça ne me déplait pas.
– Brave garçon, tu le sens bien, le gode dans ton cul ?
– Ouuiiii ! C’est bon ! S’entendit gémir Morgan.
– T’aimerais bien que ce soit une vraie bite ? Hein ?

Un flash ! L’image de son fantasme qui lui revient sans qu’il ne puisse la chasser. Il ne répond pas, il ne peut pas, il est déjà en train de lécher le minou de la belle Sovona.

– Tous les hommes finissent par aimer ça ! Commente-cette dernière. C’est normal je ne vois pas pourquoi le plaisir anal serait réservé aux femmes, d’autant que les hommes ont une prostate, pas nous.
– Avec Pacheco on n’y est jamais arrivé ! Répond Tatiana.
– On n’était pas trop en état d’insister non plus ! sinon, je ne vois pas pourquoi, il n’est pas différent des autres.

Bien sûr Sovona et Tatiana ignoraient totalement que Pacheco avait lui aussi franchi ce pas… avec Constantin. Mais ne nous égarons pas…

Sans cesser de faire aller et venir le gode dans le fondement de l’homme, Tatiana entreprit de sucer sa bite par l’arrière. Quand elle sentit que Sovona allait succomber aux coups de langues, elle accéléra le mouvement jusqu’à ce que Morgan jouisse dans sa bouche. A ce moment précis elle retira brutalement le gode démultipliant ainsi l’extase de l’orgasme.

Tatiana n’avala pas le sperme, elle le recracha dans sa main et se s’étala sur la poitrine avec un air malicieux. Ne dit-on pas depuis la nuit des temps que son usage revitalise la peau ?

Bizarrement l’image du fantasme de Morgan s’imposa de nouveau à lui, il en fut gêné et la chassa de son esprit. Mais il savait qu’elle le poursuivrait encore longtemps. Un jour il faudrait qu’il tire tout cela au clair…

– Bon tu nous donnes des sous ? Demanda Tatiana.
– Je croyais que ce n’était pas professionnel ?
– Ça ne l’était pas, mais ça ne t’empêche pas de nous faire un petit cadeau…

Zarouny traversait une nouvelle phase d’incertitude. Mais de tous les propos échangés ces derniers temps, il y en avait un qui la troublait profondément. La réponse que lui avait faite Sainte-Artémise au sujet de Morgan n’avait pas grande logique du point de vue de sa religion.

Ainsi le doute entamait enfin les certitudes de Zarouny, bien sûr sa foi en Sainte-Artémise restait intacte, mais elle n’écartait plus la possibilité que son entrevue avec elle fut placée sous le signe de la supercherie.

Dans ce cas l’intervention de Morgan devenait compréhensible. Si elle ne lui avait jamais parlé de ce qui s’était dit dans la chapelle au sujet de Novassa, les allusions qu’elle avait pu avoir émises reflétait des perspectives non exemptes de danger. Morgan avait donc simplement voulu la protéger.

Le soir Zarouny invita le jeune homme à partager son repas.

– Si tu dis vrai quand tu dis que la femme qui jouait Sainte-Artémise…
– Parce que ça y est, tu es convaincu…
– Non j’en admets juste l’hypothèse ! Si cette femme puisait ses réponses dans mes questions, cela veut dire qu’elle a également deviné mes ambitions. J’ai l’étoffe d’une papesse, et j’ai un projet cohérent. Novassa se meurt, trop de bureaucratie, trop de règlements, trop de rigidité, trop de corruption. Il faut dégraisser tout cela et revenir aux fondamentaux. Quand je débarquerai, j’annoncerai que je reviens de Simac3, que j’ai rencontré Sainte-Artémise, le reste devrait aller tout seul ! Qu’est-ce que tu en dis ?
– Je ne sais pas !

Morgan commençait en avoir assez de ces situations où le chaud et le froid s’alternaient dans un pas de deux incessant. Elle allait dans le mur et il ne voyait pas bien comment le lui éviter. Pour cela il lui faudrait au moins qu’il puisse rester à ses côtés une fois débarquée, mais comment rendre la chose possible ?

– On baise ? Demanda-t-elle.
– Finissons de manger !
– Nous finirons après !

Et d’autorité elle se déshabilla.

« Quelle évolution quand même ! » Ne put s’empêcher de penser Morgan.

– Ben alors tu ne veux pas ? S’impatienta-t-elle.
– Si, si !
– Tu attends quoi ?
– Je te regarde, tu es belle !
– Déshabille-toi, j’ai très envie !
– J’avais remarqué, j’arrive !
– Tu sais j’ai couché avec Sovona !
– Oui, elle me l’a dit, elle m’a dit qu’elle t’avait trouvé très gentille et très comment dire… très compétente.
– Ça me fait plaisir, elle m’a donné une idée !
– Une idée de quoi ?
– Je voudrais que tu m’encules !

Morgan faillit s’étouffer !

– C’est Sovona qui t’as soufflé ça ?
– Je te raconterais les détails plus tard, je te suce un peu avant ?

Morgan aurait eu mauvaise grâce à refuser. Les pipes de Zarouny n’avaient rien de fabuleuses mais elles s’étaient néanmoins considérablement améliorées depuis qu’Eymone lui avait donné un cours particulier avant le changement de vaisseau.

– Je suce mieux ? demanda-t-elle.
– Tu fais de jolis progrès ! L’encouragea-t-il
– Si j’avais un gode, je pourrai m’entrainer !
– C’est encore une idée de Sovona ?
– Elle m’a juste dit qu’elle avait un gode ! Tu pourrais peut-être me le procurer.

« Je rêve ! »

– Je ne sais pas si elle souhaite s’en séparer, mais elle acceptera peut-être de te le prêter. Il y a des godes sur Novassa ?
– C’est interdit, parce que ça rappelle le sexe d’un homme. Mais ça c’est la théorie, quand j’étais novice j’ai vu circuler pas mal de choses, des godes, des photos pornos avec des mecs en rut.
– Et ça t’excitait ?
– Je ne suis pas différentes des autres, bien sûr que ça m’excitait, mais en même temps j’avais l’impression de faire quelque chose de mal. Après le noviciat, je n’ai plus touché à ce genre de choses.
– Et tu jouais avec les godes.
– Oui, on jouait à deux ou à plusieurs dans les dortoirs ou dans les toilettes. On nous disait qu’on pouvait avoir un examen de pucelage, en fait c’est une légende, ce genre d’examen n’existe pas, mais on y croyait, alors les godes on se les foutait dans le cul.
– Et tu aimais !
– Oui ! Après l’école je n’ai plus eu ce genre d’expérience, du moins avec des godes, parce que sur Novassa, le plaisir anal n’est pas interdit, il y a les boules de geisha, ce n’est pas mal non plus.
– Ah, bon ? Les boules de geisha sont autorisées ?
– Ben, oui, ça ne ressemble pas à une bite d’homme !
– Evidemment !
– Et toi quand tu te fais enculer, tu aimes bien ça ? Demanda-t-elle innocemment.
– Ça ne m’est jamais arrivé ! Répondit-il par réflexe.
– Ben pourquoi ?
– Ce n’est pas mon truc !
– Ah ! Il y a des hommes qui n’aiment pas ça ?

Morgan resta d’abord sans voix, la différence de culture entre elle et lui était abyssale.

– Si tu veux on en reparlera, parce que c’est compliqué…
– Je vois pas ce qu’il y a de compliqué… dans les photos pornos dont je t’ai parlé il y en avait une où on voyait deux hommes qui s’enculaient, on voyait bien la bite du premier rentrer dans le cul de l’autre…
– On en parlera après, Zarouny, c’est promis.
– Bon, alors on le fait ! Tu ne me feras pas mal, dis ?
– Pourquoi te ferais-je du mal ? Mets-toi en levrette, non pas comme ça, à quatre pattes, les jambes légèrement écartées, le cul cambré !

Morgan resta un moment figé devant le spectacle, il était magnifique : Ce joli cul tout plan et rebondi au milieu duquel trônait ses petits trésors entourés d’insolents petits poils bruns et humides.

– Qu’est-ce que c’est beau !

Il s’approcha et ne put résister à l’envie de lécher cet œillet brun qui le narguait.

– Viens, viens ! La pressa Zarouny.

Morgan présenta son gland à l’entrée de l’anus, c’était serré, il eut d’abord l’idée « d’ouvrir le passage » à l’aide de ses doigts, mais se résolut à essayer directement. La bite pourtant bien lubrifiée par la salive ripait sur l’entrée. Il fit ainsi plusieurs tentatives de suite.

– Ouvre-toi, ouvre bien ton cul, j’ai un peu de mal à entrer.

Il finit par y parvenir, le gland entra, le reste suivit lentement.

– Ça va ?
– Oui, fait doucement !
– Je fais doucement ! Voilà j’ai toute ma bite dans ton cul.

Il commença à pistonner.

– Attention, attention, aïe ! Oui comme ça ! Comme ça c’est bon, vas-y continue.

Excité aussi bien physiquement que psychologiquement, Morgan ne put malgré un énorme effort de concentration tenir bien longtemps. Et tandis que Zarouny poussait des râles de plaisir, il éjacula bruyamment dans ses entrailles.

Quand elle vit l’état de la bite de l’homme, dégoulinante de sperme et recouverte de matière brune, des pensées contradictoires l’envahirent sans qu’elle puisse dire si la répulsion ou la fascination l’emportait.

Le sperme elle avait goûté, la bite elle avait sucé, quant au reste… et bien elle connaissait aussi, les godes de ses jeux d’adolescentes ne ressortaient pas toujours nickel des culs qu’ils visitaient, et au petit jeu de « sucera, suceras pas », elle ne se défilait pas.

Donc pourquoi ne pas nettoyer tout ça ?

Quand il comprit les intentions de Zarouny, Morgan fut à deux doigts de lui dire de ne pas le faire. Mais il se ravisa. Ils n’avaient ni la même ni les mêmes tabous…

Quand Zarouny lui offrit sa bouche, il ne put refuser, mais se demanda quel goût bizarre il allait rencontrer. En fait rien d’affolant, alors le baiser fut empreint d’une infinie tendresse

– Tu sais, il y a une question que je me pose, ce que je fais avec toi, je me demande si je pourrais le faire avec d’autres hommes ?

Morgan préféra ne rien répondre, bizarrement la perspective de voir la jeune femme avec d’autres hommes lui déplaisait. Etait-il en train de devenir jaloux ?

Novassa à l’approche

– J’aurais aimé t’aider, rester à tes côtés, mais je ne vois pas bien comment on pourrait faire. Se désespéra Morgan alors que le voyage vers Novassa approchait de sa conclusion.
– Je te ferais diriger vers le quartier des hommes, et je viendrai te récupérer dès que les choses auront décantées. Répondit Zarouny.

Morgan se remémora alors le récit que lui avait fait Murenko de son incursion dans le quartier en question, cela lui fit froid dans le dos !

– Ce n’est pas une bonne idée, je ne connais personne, je vais dormir où ? Vivre comment ?
– Je trouverais bien !
– Oui, ben non ! Je ne vais pas débarquer. Si tu vois que ça tourne mal, arrange-toi pour réintégrer le vaisseau, je me débrouillerai pour retarder le départ autant que je pourrais.

Une heure plus tard, Zarouny revenait à la charge :

– J’ai une meilleure idée ! dit-elle.
– Une idée de quoi ? Répondit Morgan qui flippait.
– On ne va pas se séparer, je vais te déguiser en femme.
– N’importe quoi !
– Mais si, fais-moi confiance !
– Tu vas me déguiser avec quoi ?
– J’ai une tenue de rechange…
– On ne fait pas la même taille !
– Je sais coudre.

L’idée était farfelue, mais le résultat pouvait faire illusion, l’une de ces dames s’était procurée à l’astroport de Simac3 une crème dépilatoire qui lui fut d’un grand secours.

Zarouny mit un certain temps à préparer Morgan aussi bien du point de vue vestimentaire qu’en tentant de le briefer afin qu’il ressemble à une vraie Novassienne.

Ce dernier aspect s’avéra trop compliqué, ils manquaient de temps, mais Zarouny n’était cependant pas à cours d’idées.

– Ça va marcher ! Voilà ce que tu devras dire…

Novassa blues

Sitôt le Kiribati posé sur le tarmac de l’astroport de Novassa, Zarouny et Morgan se présentèrent au bureau administratif et demandèrent à rencontrer une responsable

– Choya, responsable de la capitainerie de l’astroport, je vous écoute :
– Je suis Zarouny, j’accompagnais la grande prêtresse Malvina sur Simac3.

Les yeux de la fonctionnaire devinrent tous ronds.

– Et Malvina, elle est où ?
– Je réserve ces informations à la Papesse, la personne qui est avec moi vient de Kateylia, notre communauté sur cette planète été décimé. C’est l’une des rares rescapées.
– On va lui faire des papiers provisoires, c’est quel nom ?
– Morgana.
– Je vous prépare ça, asseyez-vous dans le couloir.

Ils s’assoient. Une femme passe devant eux en leur tendant discrètement un petit papier, Zarouny le déplie et le lit :

« Vous êtes en danger de mort, faites semblant d’aller aux toilettes, sur votre gauche, prenez l’escalier et descendez deux étages, entrez dans le local marqué SJ et attendez-moi, détruisez ce papier »

Morgan le lit à son tour.

– Ça commence bien ! Et si c’était un piège ?
– Il me paraitrait bien grossier, non ?
– Au pire c’est 50-50 ! On fait quoi ?
– On va pisser !

La chasse d’eau emporta le message préalablement déchiré en petits morceaux.

Le local « SJ » était une sorte de réserve où étaient entreposées des caisses qui vu leur état poussiéreux ne devaient pas être visitées fort souvent.

Ils n’attendirent pas longtemps. Une femme dissimulant partiellement son visage vint les rejoindre.

– Voilà deux sauf-conduits, je vous accompagne jusqu’à une sortie. Dirigez-vous vers le square de Vesta. Asseyez-vous sur deux bancs différents. A 18 heures, je passerais vous prendre.
– Pour l’heure locale…
– Il y a une pendule dans le square.

La construction d’un réseau téléphonique digne de ce nom n’était encore qu’en projet et c’est donc une joggeuse qui fut chargée de prévenir le palais de l’arrivée du vaisseau.

Choya, la responsable de l’astroport prit néanmoins l’initiative de faire encercler le Kiribati, interdisant de ce fait à ces occupants de sortir, ceci dans l’attente d’ordres ultérieurs et sans prévenir le capitaine du vaisseau.

Quand la messagère revint avec d’autres instructions, on se rendit compte que Zarouny et son « accompagnatrice » avaient disparues.

– Mais comment est-ce possible ? Fouillez partout ! Personne n’est remonté dans leur vaisseau ?
– Impossible, il est sous le contrôle de la garde.

On vérifia les issues, une des gardes déclara alors avoir fait sortir deux personnes munies d’un sauf-conduit.

– Une complicité ? Mais comment est-ce possible ? J’étais toute seule dans ce bureau avec une autre fille qui n’a pas bougé d’un poil ? Elles ont dû se méfier et elles sont parties mais où ont-elles dégotées des sauf-conduits ?

Mais elle avait aussi une autre instruction à accomplir. Elle brancha le haut-parleur de l’astroport en direction du Kiribati.

– Votre vaisseau est indésirable sur le sol de notre planète, vous avez trente minutes standard pour la quitter. Passé ce délai nous nous autoriserons à faire usage de la force.
– Mais attendez… S’égosilla le capitaine Aaven.
– Ceci doit être considéré comme un ultimatum et ne souffre d’aucune discussion, nous démarrons le compte à rebours. Veuillez considérer que vous avez d’ores et déjà l’autorisation de décoller.
– J’ai du monde dehors hurla Aaven.
– Deux des personnes qui ont débarqués de votre vaisseau sont des espions, ils viennent à ce titre d’être fusillés. C’est parce que vous avez acheminez des espions que vous êtes désormais persona non grata sur cette planète. Fin des explications et début du compte à rebours.

« Je lui avais bien dit que c’était une planète dangereuse ! Morgan fusillé ! Un si mignon jeune homme ! Les salopes, les grosses salopes ! Je reviendrais le venger. »

– Le compte à rebours est déclenché, nous ne l’interromprons pas.
– Salopes !

Vingt minutes plus tard le Kiribati quittait le tarmac.

La situation à bord était catastrophique, comme le voulait une certaine tradition, tous les officiers s’étaient dirigés vers le rade de l’astroport.

« Ils n’étaient pas bien doués, mais ils avaient leur utilité, sans Morgan et sans ces mecs-là, je fais comment ? » Se désespérait le capitaine Aaven.

Comment il fit ? Nous ne saurons plus après, mais intéressons-nous pour le moment à nos deux fugitifs.

A 18 heures H.U. Zarouny s’impatiente sur un banc du square de Vesta. Une femme s’arrête devant elle :

– C’est avec moi que vous avez rendez-vous, suivez-moi à cinquante mètres de distance, on ne va pas très loin.

Puis la femme passa devant Morgan lui demandant de suivre Zarouny toujours avec un écart de 50 mètres.

Arrivée dans une petite rue peu fréquentée, l’inconnue s’arrêta devant une porte, l’ouvrit, puis fit signe aux deux fugitifs de s’engouffrer.

– Voilà, je suis Vuella, ici en principe vous ne risquez rien. Vous avez soif, faim ?
– Oui !
– Je n’ai pas grand-chose, je vais vous faire une omelette.

A suivre

 

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4 réponses à L’Odyssée de Zarouny (Vargala 3) – 11 – Zarouny se lâche par Nicolas Solovionni

  1. Annetta dit :

    Il est beaucoup question de cul dans cette histoire, moi j’adore, j’aime tout ce qui est cul que ce soit à regarder ou à pratiquer, j’adore lécher une bite qui sort de mon cul ! Hummmm

  2. Sorenza dit :

    J’adore ces récits où des gens se déniaisent…

  3. Darrigade dit :

    Toute une ambiance, j’adore

  4. Forestier dit :

    Il n’y a pas que Zarouny qui se lâche dans cette épisode (mais elle se lâche superbement) , puisque Morgan se fait à son tour déniaiser par derrière (il était temps depuis le début de la saga, on attendait ça !) Délicieux.

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