Les Zébrures par Verdon

Les Zébrures par Verdon

Les Zébrures

Les quelques traces brunes qui rayaient le satin
De la couche encore chaude de ses braves patrons,
Ne laissaient aucun doute à la belle Ninon
Sur la nature exacte de ces ébats coquins
Auxquels se livrait avec tant de passion
Ce couple de bourgeois pour le moins polisson.
…………………….
 » Bon sang sont-ils cochons !  » pensait la chambrière,
 » S’essuyer sur les draps en sortant d’un derrière !
C’est bien là, la façon de quelque malotru
Qui gâche l’agrément d’enfiler un beau cul !  »
 » Et Dame en cet endroit ayant folles envies
Ne peut-elle prévoir avant d’être ravie
D’aller poser son cul pour vider son trop plein
Et laisser à l’Amant, place nette en ses reins ! « 

Ninon savait très bien que son Maître vicieux
Prenait malin plaisir à laisser sous ses yeux
L’empreinte de ses œuvres, l’exploit de ses soirées,
Tant il était certain que cela produirait
Un effet bénéfique sur la brune muqueuse
De la petite garce à l’âme pernicieuse.
Toujours prête à s’offrir sans petite culotte
Pour se faire enculer par son généreux hôte.
La faute en vérité étant bien pardonnable
Vu qu’elle avait un cul vraiment très consommable.
Faut dire que bien souvent, les jupons de la fille
S’étaient, comme les draps, retrouvés maculés
De traces expressives telles des estampilles
Dénonçant la sortie du boueux bienfaiteur
Des profondeurs divines cachées dans les rondeurs
En dessous des chiffons de la Belle enculée.

Ces choses se passaient quand Ninon affairée
Se penchait en cuisine ou bien dans la salle d’eau.
Elle aimait la chipie, dévoiler son beau cul
Que Monsieur enfilait en sautant par-dessus.
Tandis que son épouse par la chose attirée
Jouissait du spectacle, cachée derrière leurs dos.

Ensuite avec Ninon, en toute complicité,
Afin de compenser de si fermes bontés,
En gloussant comme des poules toutes deux se plaisaient
A se lécher le cul le nez dans les broussailles
Et langue bien pointues au fond de leurs entrailles.
Et le Mari gavé, la bite remisée,
S’amusait à les voir se bouffer le cyclope
Et ne pouvait nier qu’elles étaient des salopes !

A vrai dire Ninon faisait du bon ouvrage.
Car n’aimant les zébrures que laissait un outrage
Elle avalait l’outil avant qu’il ne s’égare
Au milieu des beaux draps y faire des œuvres d’art.
Le couple appréciait donc, leur femme de ménage
Capable de briquer le petit alésage
De sa bonne maîtresse, et d’astiquer la bite
Finement ciselée du gentil sodomite.

Et lorsque rassasiée la boniche souillon
Finissait son service le bout du nez marron
C’était alors franchement une belle occasion
D’en rire et d’appliquer sur le cul de Ninon
Ces douces flatteries et bonnes corrections
Dont tant la gratifiait son honnête patron.

12/03/2020

Ce contenu a été publié dans Histoires, Poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Les Zébrures par Verdon

  1. Claire dit :

    Joli poème ♥
    la dernière strophe avec le petit bout de nez marron m’a bien amusé, allez donc savoir pourquoi, je l’aurais bien léché, moi ce petit bout de nez marron ♥

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *