Les contes de notre enfance revus et corrigés 1. La belle au bois dormant par Euryanax

Les contes de notre enfance revus et corrigés
La belle au bois dormant
par Euryanax

Il était une fois un petit royaume caché au milieu des forêts. Son roi et sa reine étaient de bons bougres, les gens de la cour, dans leur palais, vivaient dans la luxure et le libertinage, mais sans excès.

Pendant longtemps, on crut le roi stérile. Puis, un jour, la reine donna naissance à une fille. L’arrivée de cette enfant, tant attendue, donna lieu à des réjouissances inouïes. Elle fut prénommée Plaisir. Le roi et la reine avaient invité toutes les fées du voisinages, afin qu’elles se penchassent sur le berceau du nourrisson et qu’elles assurassent son avenir.

Alors que la fête battait son plein, les fées se dirigèrent vers le berceau, leur baguette magique à la main.

La première, la fée Troibée s’avança. C’était une accorte rombière à qui l’on aurait donné cinquante ans environ, avec d’énormes seins bien soutenus et un pantalon léger et moulant qui mettait en valeur sa silhouette callipyge. Munie de son sourire enjôleur et d’un verre de vin, elle déclara :

– Cette enfant sera heureuse dans la vie, goûtera avec bonheur aux plaisirs de l’existence et surtout à ceux de l’amour, les hommes seront fous d’elle.

La fée Goussette, qui la suivait avait des airs de petite fille modèle, dans sa robe ample. Les tâches de rousseur sur son visage la faisaient remarquer à une lieue à la ronde et son sourire espiègle charmait autant les filles que les garçons.

– Les filles aussi l’aimeront, ajouta-t-elle et elle sera experte dans les plaisirs saphiques.

Trois autres fées s’exprimèrent à la suite, la mince Pipelette, à la bouche fardée et la jupe courte, la grande Brasilia, la fée transsexuelle vêtue de cuir moulant dont les seins peinaient à rester dans le justaucorps, et Dorette, un petit bout de femme à l’air coquin, affublée d’une robe transparente sans aucun sous-vêtement.

– Elle goûtera à tous les plaisirs buccaux, oraux et y excellera elle se régalera du goût du sperme. Elle adorera aussi les bouches des autres sur tout son corps, dit Pipelette.
– Elle aimera aussi les filles du troisième sexe, qui la combleront, susurra Brasilia.
– Lorsque son plaisir sera atteint, renchérit Dorette, elle laissera échapper sur ses partenaires un filet doux et chaud d’urine. L’homme qui parviendra à lui faire exprimer ce plaisir aura toutes ses faveurs.

Deux autres fées terminèrent les dons accordés à la jeune Plaisir.

La fée Dominette, à l’air un peu sévère portait un short excentrique, percé de trous laissant deviner une magnifique et oh combien excitante culotte. Voici ce qu’elle accorda à Plaisir.

– Elle aimera que les hommes soient à ses pieds et fassent ce qu’elle demande, mais sans excès. En particulier, elle prendra plaisir à les posséder en les pénétrant longuement et doucement avec des olibos.

La fée Rosette arriva essoufflée d’un coin de la salle, rajustant maladroitement ce qui semblait un justaucorps, attaché entre les cuisses et présentement ouvert, laissant voir son sexe et ses fesses.

– Elle sera douée pour le plaisir anal, parvint à murmurer Rosette, son petit trou sera connu dans tout le royaume pour être un Eden.

Juste à ce moment, une arrivée perturba la bonne humeur de la fête. Un huissier annonça :

– La fée Chaudasse !

Tous les regards se tournèrent vers la nouvelle venue car le roi et la reine n’avaient pas voulu l’inviter, ils se tournèrent vers elle, inquiets.

– Alors, tonitrua-t-elle, on ne m’invite pas, sire le roi, pourtant, la dernière fois que je suis venue ici, il me semble que tu m’avais plutôt appréciée.

Il faut dire que Chaudasse était intenable. Lors du dernier banquet où les époux royaux l’avaient invitée, elle avait exigé que tous les hommes présents l’honorassent un après l’autre, elle s’était fait sodomiser sur la table, avait pissé dans le plat. La nuit, elle avait exigé de dormir dans le lit du roi, qu’elle avait comblé mais épuisé ; et, comme la reine maugréait un peu elle lui avait jeté un sort, la condamnant à passer la nuit nue sur la table de la cuisine, en position fœtale avec deux énormes godemichés dans le sexe et l’anus.

– Je vais moi-même accorder un don à cette charmante enfant : Plaisir vivra quelques années d’une existence remplie d’amour physique. Mais, le jour de ses vingt ans, après avoir vécu sa première double pénétration, elle sera défoncée par un mâle pourvu d’une énorme bite qui lui transmettra une blennorragie foudroyante dont elle mourra dans l’heure qui suivra….
– Non, elle ne mourra pas, dit une voix fort gaie et un peu claironnante. Elle s’allongera sur son lit en écartant largement ses cuisses, comme pour se faire prendre et dormira pendant cent ans. Pendant tout ce temps, l’air entrera dans son intimité et à force, tuera la bactérie qui ne le supporte pas. Au bout de cent ans, un prince charmant la possèdera et la réveillera ; ils se marieront et seront très heureux.

C’était la fée Picolette. Elle s’était attardée au bar avec deux charmants garçons et n’avait pas pu accorder ses dons. Appuyée sur l’un d’eux qui fouillait un peu dans sa culotte elle venait de sauver l’enfant. Malheureusement, elle avait interrompu Chaudasse, celle-ci put donc finir.

– Mais, si le prince charmant ne se déverse pas dans sa bouche, elle se rendormira pour l’éternité.

Inutile de dire que la fête était gâchée. Chaudasse s’en retourna avec un énorme rire.

La vie de la princesse se déroula ainsi que les fées l’avaient prévu. Elle s’initia à tous les plaisirs ou presque, mais ne quittait mais le palais. Dans les partouzes, elle brillait, léchant et suçant indifféremment les trois sexes, se faisant enculer jusqu’à plus faim et avalant le sperme jusqu’à plus soif. Les hommes, qui connaissaient la prédiction de Chaudasse, ne la prenaient jamais en sandwich. Les fées, surtout, Troibée, Picolette et Brasilia, veillaient constamment sur elle, elle était complètement heureuse.

Le jour de ses vingt ans, malgré ses protestations, le roi la fit enfermer dans sa chambre. Il avait interdit à quiconque, sous peine de mort, de lui adresser la parole en cette journée. Il la fit garder par deux gardes très fidèles et de surcroît homosexuels, qui avaient ordre de rester toute la journée dans l’antichambre. Malheureusement, sans que nul ne le sache, Plaisir avait dans un tiroir une clé de la porte donnant sur l’antichambre. A la fin de la matinée, les deux gardes firent l’amour. Entendant des râles, Plaisir ouvrit silencieusement la porte. Elle la laissa entrebâillée et regarda le spectacle.

Les deux gardes étaient magnifiques, surtout celui qui se faisait prendre. Lorsqu’il se tourna vers elle, il exhiba un sexe si long, si tentant, qu’elle ne put y résister. Elle bondit sur le garde enculé, lui goba le sexe. L’homme, qui n’avait jamais connu de femme, apprécia au plus haut point. Le plaisir monta chez les trois amants. L’enculeur se retira pour donner aussi son sexe à sucer. Puis il s’assit et fit venir Plaisir sur lui, elle le fit entrer dans son vagin et le serra de ses muscles intimes ; il ferma les yeux et goûta son plaisir. L’autre vint alors par derrière et, glissant un doigt, découvrit que le cul de la belle était occupé par un petit vibromasseur. Il le retira et prit délicatement sa place.

Le plaisir aidant, tous les trois avaient oublié la prédiction. Plaisir goûta particulièrement la double pénétration et poussa des cris à n’en plus finir. Lorsqu’elle eut pris son plaisir, ils se retirèrent et elle laissa tomber sur celui qui était sous elle un ruisselet doré.

Ils finirent comme ils avaient commencé. Plaisir suçait celui qui l’avait sodomisée, tandis que le plus âgé avait repris son camarade et s’activait dans son anus en soufflant comme un bœuf et en donnant force claques sur les fesses qu’il défonçait.

Le bel éphèbe jouit le premier dans la bouche de Plaisir ravie. Ensuite il se cassa en deux et recueillit dans ses entrailles la semence de son ami. Plaisir lécha tour à tour le sexe qui avait éjaculé, puis le cul qui s’était rempli. Epuisée, elle s’allongea dans l’antichambre et s’endormit.

Revenus à eux, les gardes comprirent ce qu’ils avaient fait. Ils s’enfuirent aussitôt, de peur d’être exécutés.

Lorsque Plaisir se réveilla elle aperçut un homme petit et gros avec un sexe énorme. Dans un demi-sommeil, elle s’avança pour le sucer, puis elle ouvrit les yeux et comprit qu’elle n’était plus avec les gardes. Elle voulut fuir, mais l’autre la saisit et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la pénétra. Son sexe lui faisait mal. Mais l’avorton était un rapide. En trois ou quatre coups, il eut son plaisir et déversa dans le vagin de Plaisir un sperme ultra contaminé, puis se retira, essuya sa bite sur les lèvres de la malheureuse en pleurs et quitta la pièce.

Plaisir réalisait ce qui s’était passé. Elle connaissait la prédiction, et Picolette lui avait dit maintes fois ce qu’elle devait faire si elle se réalisait. Malgré la douleur cuisante, elle parvint jusqu’à son lit et se glissa dessus ; elle écarta au maximum les cuisses et s’endormit.

Quelques minutes après, Troibée, qui savait que l’on n’empêcherait pas la prédiction de se réaliser, était là avec plusieurs de ses compagnes. Les fées discutaient ferme.

– Il y a quand même un problème avec ton histoire de cent ans, Picolette ; même si ça marche, quand elle va se réveiller, tout le monde sera mort ici.
– Et si on les endormait tous ? Proposa Brasilia.
– Bonne idée, mais vont-ils accepter ?
– Tu penses leur demander, dit Rosette, il faut faire autrement, leur demander signifie les informer de ce qui est arrivé à la princesse. Il faut profiter de leur fête pour glisser quelque chose dans les verres.
– Oh ! J’ai bien mieux dit Pipelette d’un air coquin, si nous utilisions notre ami sorcier Bandeur ?
– Excellente idée, dit Troibée, je le fais venir.

Le sorcier Bandeur possédait une réserve intarissable de sperme. Il bandait de nouveau immédiatement après son érection et son sperme était aussi épais au dix-huitième coup qu’au premier. Mais, il allait peu dans les soirées des hommes, car son sperme avait le pouvoir, dès qu’il touchait un corps de mortel de l’endormir dans les cinq minutes. Seules les fées étaient immunisées contre cet épais sédatif.

Lorsque Bandeur fut arrivé, les fées l’introduisirent, si l’on peut dire, dans toutes les pièces du palais. Il fallut user d’artifices pour les gardes, car certains ne voulaient pas se faire sodomiser. Mais les fées se firent toutes prendre avant par Bandeur, sauf Pipelette qui préféra garder son sperme en bouche. Ensuite, de la salle de garde à celle du banquet en passant par les cuisines, les communs et les chambres, ce fut un vrai feu d’artifice et les fées payèrent beaucoup de leur personne.

Dans le corps de garde, allongée sur une table, Goussette demanda aux hommes présents de lui éjaculer sur le corps, quatre vinrent se vider, branlés par Picolette et Rosette. Elle demanda à Branleur de se joindre à eux et lança à l’adresse de Brasilia :

– Viens donc le branler pour qu’il gicle sur mes seins !

La fée transsexuelle eut un sourire coquin et vint se placer derrière le sorcier, elle lui écarta doucement les fesses en entra. Ensuite, elle plaça ses mains devant lui, attrapa son sexe et se mit à le branler délicatement puis plus vite.

– C’est la meilleure position que je connaisse pour masturber un mâle, dit-elle.

Le Sorcier Bandeur était très ouvert, en matière de sexe, à preuve la facilité avec laquelle Brasilia avait pénétré son anus. Il se plaça bien en face de Goussette, suivi comme son ombre, pour ainsi dire par la fée trans. Pipelette s’approcha des autres branlés et les suça à tour de rôle, les enduisant ainsi du sperme soporifique. Brasilia était à l’ouvrage, par trois fois, Bandeur éjacula sur le corps de Goussette et trois fois elle se remit avec entrain à lui secouer le vit. Enfin, elle poussa un cri strident et se plia en deux, tout en poussant le corps du sorcier devant elle ; sa semence, venue tout droit de la colonne vertébrale inonda le rectum de Bandeur.

Lorsqu’elle se retira, il ne restait plus dans la salle des gardes que deux hommes éveillés ; le premier était dans le cul de Rosette et le second dans son sexe, tous deux largement remplis auparavant du sperme de Bandeur. Rosette n’était jamais aussi en verve que dans les doubles pénétrations. Elle y trouvait son inspiration, en profitait parfois pour déclamer des vers. Là, elle était besognée par des hommes un peu primaires, elle recevait des coups au but, en avant, en arrière et se déhanchait, tout en insultant ses partenaires.

– Petit salaud, bouge plus fort, va plus loin, je ne te sens pas assez disait elle à celui qui lui faisait face. Quant à toi, l’enculeur, n’aie pas peur d’aller fort, j’adore ça, c’est ma partie. Dépêchez-vous de me faire jouir !

La fée maîtrisait tellement ses sphincters qu’elle subit assez vite un double remplissage, elle se pâma et les deux hommes, à peine sortis, s’endormirent. Elle s’approcha de celui qui l’avait sodomisé et prit son sexe en bouche.

– Celui-là m’a donné du plaisir, il va dormir cent ans, il est juste que je le nettoie, dit-elle à ses camarades.

Pendant ce temps, Goussette avait quitté la salle de garde et s’était ruée vers la cuisine. Elle s’allongea de nouveau sur une table et appela les jeunes filles.

– Venez toutes sur moi, léchez-moi, sucez-moi, pétrissez-moi.

Beaucoup des filles de cuisine avaient souvent fait l’amour avec Goussette, elles se précipitèrent sur elle, et, de la main, de la langue, du ventre, des fesses, touchèrent au sperme de Bandeur répandu sur le ventre et les cuisses de la fée.

Bientôt, les fées et leur ami magicien eurent raison de la salle des gardes, des cuisines, de tous les valets et servantes du palais. Ils se rendirent dans la grande salle afin de s’occuper du roi et de ses familiers.

Lorsque les fées entrèrent, toute dénudées et respirant la luxure, l’atmosphère feutrée changea du tout au tout, peu à peu, les corps s’agrégèrent et la partouze commença.

Il y avait là le roi, la reine et leurs proches, parmi eux un jeune homme très bien fait de sa personne, le petit cousin du roi. Cet éphèbe avait été prénommé Antinous, comme le célèbre romain, et il avait été un temps promis à la princesse Plaisir, qui le goûtait peu, le trouvant un tantinet efféminé.

Bandeur fut tout de suite attiré par le jeune homme, de même que Troibée. Il n’eut pas vraiment le temps de réaliser ce qui lui arrivait ; en deux temps trois mouvement il se retrouva déshabillé, assis sur Bandeur qui lui prenait les fesses et le sexe dressé pénétrant le vagin de Troibée.

La fée, qui, on l’a déjà dit, était assez rondelette allait et venait sur le sexe du jeune homme comme si elle venait de débuter sa soirée. Elle aperçut à peine Rosette qui s’approchait d’elle avec deux jeunes gars montés comme des armoires à glace.

C’étaient les deux gardes malchanceux qu’elle avait trouvés sur le perron du château en train de pleurer à chaude larmes dans les bras l’un de l’autre, à peine habillés ; mais oui, vous vous souvenez, les déclencheurs de l’action, qui avaient fait connaître à la belle Plaisir pour la première fois les joies de la tranche de jambon au milieu du sandwich. Heureusement pour eux, le roi était à l’autre bout de la salle, occupé par Picolette et Pipelette, qui s’en donnaient à coeur joie.

Rosette toute souriante avait un peu rassuré les jeunes hommes et passait aux choses sérieuses.

– Bon, vous allez arrêter de pleurer et de vous enculer tous seuls. Nous aussi, on a un beau cul accueillant.

Joignant le geste à la parole, elle attrapa le plus jeune des deux par la bite et se la fourra dans l’anus en un clin d’œil. Troibée se dégagea du jeune prince, se pencha pour le prendre en bouche, tandis que son amie Rosette lui ouvrait les fesses afin de faciliter la pénétration anale. Le second garde plongea dans ce cul rempli à ras bord de sperme.

Bandeur sembla apprécier le départ de Troibée. Il put enfin bouger et aller et venir dans le fondement du jeune Antinous. Celui-ci n’avait même pas eu le temps de faire part de ses réticences, lorsque le magicien déploya son savoir dans le domaine de la sodomie, il fut conquis. Il se mit à crier, des choses inintelligibles, vulgaires. Il attrapa sauvagement la tête de Troibée et lui gicla au fond de la gorge des litres de sperme. Enfin il sembla s’effondrer de jouissance ; la fée le retint, afin que Bandeur puisse à son tour se vider dans son cul.

Le dernier acte eut lieu avec le roi et la reine. Tandis que Bandeur prenait sa femme en levrette, le roi était entouré de toutes les autres fées, il avait des mains sur toutes les parties de son corps. A son anus était collée la bouche de Pipelette, tandis que Picolette et Rosette lui exploraient l’intérieur avec deux doigts chacune. Pendant ce temps, Dorette, assise sur sa poitrine, laissait doucement et consciencieusement échapper son liquide favori, tandis qu’il glissait une main entière dans le vagin de Goussette au bord de l’évanouissement.

Lorsque Bandeur eut joui dans le cul de la reine, les fées transportèrent littéralement le roi jusqu’à l’anus élargi de sa femme et l’y firent entrer. Goussette avait pris la place de Picolette dans le cul du roi. Elle voulut lui rendre son plaisir. Elle enduisit sa main de beurre, il y en avait à profusion sur les tables. Prudemment elle glissa deux puis trois doigts. Amusée, Rosine retira les siens pour regarder, les huma puis les lécha avec avidité. Le roi enculait sa femme, tandis que Troibée lui massait les testicules, il gémissait de plaisir et semblait vouloir ouvrir encore ses fesses. Quatre doigts entrèrent, puis cinq, bien serrés. Avec d’infinies précautions, Goussette avançait maintenant dans son rectum, sous le regard des autres fées et de Bandeur. Enfin, sa main entière disparut dans le cul du roi, qui jouit à ce moment là dans le cul de la reine, laquelle s’endormait déjà.

Nul ne sut jamais si le roi connut tout le plaisir de cette main dans ses entrailles ou s’il s’endormit avant d’avoir trop nagé dans le sperme de Bandeur qui emplissait le rectum de sa femme.
Tout le monde dormait dans le château. Troibée prononça une formule magique afin que le sommeil de tous durât cent ans.

Cent ans plus tard, les ronces avaient envahi tous les alentours, la forêt avait envahi les parcs du château, on ne voyait plus ses murailles et personne n’en avait entendu parler.

Le prince Bégueule allait à la chasse. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’était un homme au physique banal, ni laid ni beau, juste un peu petit, de ces gens-là que personne ne remarque dans une foule. Pour rehausser ses attraits, il affectait de n’avoir que des serviteurs et des familiers contrefaits qui lui étaient reconnaissants de sa confiance et le servaient aveuglément.

Ce prince avait des goûts sexuels assez particuliers, il s’entourait d’une bande très spéciale, composée de deux transsexuelles, Alpha et Bêta, qui lui servaient, en quelque sorte, de compagnes «more danico», comme disaient les anciens normands et de gardes du corps, ainsi que de quelques hommes jeunes souvent travestis et de deux ou trois nymphettes relativement dépourvues de poitrine. C’est dans un tel équipage ; transsexuelles, travestis, nymphettes, serviteurs bossus et tarés, guerriers lacérés de cicatrices qu’il déboucha, à la poursuite d’un sanglier dont nul ne sut jamais s’il avait vraiment existé, dans le bois ô combien touffu qui entourait le château où la belle Plaisir et tous les siens reposaient.

Les sergents à pieds, taillant dans les ronces, progressaient sans le savoir vers le lieu abandonné et oublié. Une des transsexuelles, qui les suivait à cheval, aperçut, au-dessus d’un taillis bien épais, les restes d’une tour. Elle appela la petite troupe pour lui faire part de sa découverte. Alpha, car c’était elle, dirigea bientôt la manœuvre : elle fit écarter les branches, abattre les ronces et le lierre. Peu à peu, chacun réalisa qu’il s’agissait, non pas des restes d’une tour, mais d’une tour réelle, complètement conservée.

On grimpa alors aux murs, et, par chance, la fenêtre du premier étage était ouverte. Alpha s’y glissa la première, suivie du prince Bégueule, de Bêta et de deux serviteurs. Les autres préférèrent rester en bas, guère tentés par les vieilles pierres.

Ils suivirent un couloir et débouchèrent assez vite sur l’antichambre de Plaisir ; puis ils entrèrent dans la chambre. Depuis cent ans, la princesse dormait, allongée sur le dos, les cuisses écartées de manière outrancière, et, bien sûr, totalement nue.

Le serviteur bossu s’adressa à Bégueule :

– Mon prince, c’est là, j’en suis sûr, la princesse qui vous est promise.
– Oui, répondit Bêta, tout concorde, le château abandonné, la belle aux cuisses écartées…

Bégueule n’avait pas l’air emballé.

– Suis-je vraiment obligé de posséder cette créature ? Il faudrait au moins la retourner pour que je puisse visiter son petit trou. Etes-vous sûr qu’elle n’est pas morte ? Tout son intérieur doit être bien froid.

– Bon j’ai compris, dit le serviteur borgne et boiteux, je vais vous la chauffer, cette princesse.

Ni une, ni deux, le voilà qui sort un sexe, ma foi d’assez bonnes proportions, mais une peu malodorant, pas lavé depuis un bail. Il s’approche de Bêta qui le branle activement, s’avance vers Plaisir et lui enfonce son chibre dans le vagin. Il la besogne et jouit assez vite avec un grognement. Elle ne bouge pas.

– Ca y est, dit Alpha, elle est chaude à point, allez-y doux seigneur.

Mais le «doux seigneur» n’avait pas l’air bien emballé. Cette chatte béante n’était pas de son goût. Bêta s’approcha alors de lui, elle détacha sa culotte et exhiba son sexe flasque. Elle se baissa, le baisa délicatement puis le prit en bouche. Alpha arriva par derrière et écarta lestement les fesses du prince puis y glissa un doigt. L’ambiance se réchauffait sérieusement.

Il faut préciser, cher lecteur, qu’Alpha et Bêta, comme on l’aura compris était au courant de la prédiction et qu’elles étaient en contact avec Brasilia. La fée leur avait expliqué ce qu’elles devaient obtenir, pour les moyens, il leur fallait improviser.

Elles le firent avec talent. Très vite, le prince se mit à respirer de plus en plus fort, alors Bêta s’arrêta.

– Allez, seigneur Bégueule, si tu veux que je te défonce ton petit cul, tu vas commencer par prendre cette fille. Toi seul peux la réveiller.

– On peut peut-être s’arranger, ajouta Alpha, tu peux la sodomiser, on va te faire le passage.

Elle retira son doigt du cul du prince, le lécha longuement, déplaça le corps inerte de Plaisir et l’introduisit dans son anus. En quelques secondes, un deuxième doigt rejoignit le premier. De l’autre main, elle attrapa le sexe du prince et le tira à elle. Elle continua de masser et élargir le trou, puis, enfin, y glissa le sexe de Bégueule. En même temps elle soulevait les fesses de Plaisir pour faciliter la sodomie. Presque en même temps, Bégueule et Alpha levèrent la tête et s’aperçurent que la main de Bêta était entrée en entier dans le sexe de la princesse, que du liquide en coulait que la respiration de la belle semblait s’accentuer.

Cette fois, le prince était pris au jeu. La vue de cette main et ce cul si douillet eurent un effet conjugué qui balaya ses réticences. Il se mit en branle, tapant à grands coups contre l’orifice anal de Plaisir, s’excitant au plus au point, criant, bavant, tant et si bien que la belle se réveilla.

Elle se réveilla dans l’état d’une fille assoiffée de sexe qui se fait prendre, un merveilleux réveil. Après avoir murmuré, elle cria son plaisir et dit :

– Partout, je veux des bites partout !!!

Au même moment, Alpha retira le prince du cul de la belle.

– Quel imbécile, souffla-t-elle à sa copine, il allait jouir.

Elle entraîna sur le lit le prince qui ne disait mot. Puis elle s’adressa à Plaisir.

– Maintenant suce-le jusqu’à ce qu’il jouisse.
– Mais je veux qu’on me prenne.
– Ne t’en fais pas, ça va se faire.

Bêta qui avait retiré délicatement sa main s’allongea sur le dos et attira Plaisir sur elle, elle s’enfonça d’un coup dans son vagin spacieux. Elle fit signe au serviteur bossu qui sortit un sexe presque plus large que long et s’introduisit avec plus de douceur qu’on n’aurait pu le croire dans le fondement de la princesse.

– Alors, dit Alpha, es-tu bien prise ?
– Oh oui, ça commence a être bon.

Le serviteur se démenait comme un beau diable, s’agrippant aux fesses, les griffant même, les claquant surtout, tandis que Bêta lui pilonnait consciencieusement le sexe.

– Bon alors suce-le avant qu’il ne débande.

Elle l’emboucha enfin.

– Il faut que la prédiction se réalise, dit encore Alpha, on va mettre tous les moyens.

Aussi se glissa-t-elle derrière le prince qui était à quatre pattes et elle l’encula à sec. Il eut un léger cri, mais très vite, les seuls mots qui sortirent de sa bouche furent :

– Encore, encore, plus fort, à fond, défonce-moi !

La bouche de Plaisir accomplit des miracles, sa langue chaude s’enroulait, puis elle pompait, pompait à n’en plus finir.

– Je vais jouir dans la bouche de cette femelle en chaleur, cria Bégueule à l’intention d’Alpha, je veux que tu m’achèves.

Enfin, de longues giclées de foutres s’échappèrent de la bite du prince et remplirent la bouche de Plaisir qui avala presque tout ; presque, car sa propre jouissance coïncidant avec l’éjaculation de Bêta la fit se tordre et elle relâcha quelques instants la bite de Bégueule.

La lâchant définitivement, elle s’effondra sur Bêta, tandis que le bossu explosait dans son rectum. Les trois corps se détachèrent peu à peu tandis qu’Alpha continuait de défoncer le prince. Elle finit par l’aplatir et s’allonger pesamment sur lui. Inlassablement, elle piochait dans ses entrailles, s’éloignait, revenait et piochait encore. Elle jouit enfin dans son cul puis se retira au milieu de son abondante éjaculation et força sa bouche afin d’y finir de se vider.

A la fin, le prince dut lécher tout le monde afin d’aspirer le sperme qui restait, il finit par le vagin de Plaisir.

La prédiction s’accomplit donc, ainsi que l’avait dit Picolette. Bégueule épousa Plaisir, mais ils firent rarement l’amour seuls. Chaudasse, peu rancunière, se réconcilia avec Plaisir et lui offrit même un énorme godemiché ceinture qu’elle harnachait souvent pour défoncer le cul de son mari.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, mais nul ne sut jamais, pas même Plaisir elle-même, combien étaient de Bégueule…

Ce récit à eu l’honneur d’être 1er prix de la meilleure nouvelle pour 2007

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6 réponses à Les contes de notre enfance revus et corrigés 1. La belle au bois dormant par Euryanax

  1. Deleuze dit :

    Belle histoire qui a malheureusement tendance à s’essouffler en seconde partie

  2. Dubois dit :

    Un vrai bonheur de lire ça

  3. Verdon dit :

    à lire en un seul coup, si non à se branler à chaque chapitre…on ne tiendra pas la route !…Des Fées à profusion, n’est-ce pas le rêve de tout un chacun !

  4. Forestier dit :

    Un délire polymorphe savoureux, plein d’humour et écrit d’une main de maître

    • Ferdinand dit :

      Je suis bien d’accord avec ce qui précède il est simplement dommage que l’auteur n’est pas continuer à nous faire des récits dans cette veine

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