L’amour au château 5.— Chaleurs exotiques par Mido

L’amour au château
5.— Chaleurs exotiques
par Mido

Le départ eut lieu le samedi avant Noël. Charles-André avait calmé sa mère qui voulait à tout prix que nous passions le réveillon en famille. Il avait promis pour cela qu’il organiserait tout l’année prochaine. Cela nous laissait 365 jours de répit ! Le départ était programmé en soirée de Paris. Nous étions au total seize à partir : Rachel et Jean-Louis, Sarah et Alexandre, Emma et Pierre-Emile, Jennifer et Ivan, Dee et Jean-Marc, Marguerite et Claire, Clémence et Catherine, et enfin Charles-André et moi. Nous avions décidé d’un commun accord d’être moins nombreux que la villa ne pouvait recevoir de personnes afin de laisser de la place aux éventuels retardataires qui arriveraient pendant notre séjour. Celui-ci était programmé pour deux semaines et demie avec possibilité de le porter à trois semaines. Mais Dee avait derrière la tête de faire le retour par la Thaïlande et de nous faire visiter son pays. Certains avaient bien évidemment des obligations qui ne leur permettraient pas de faire ce petit détour. Mais, une majorité avait accepté le principe si le froid sévissait sur la France à l’heure du retour programmé… Le soleil était plus agréable !

L’Airbus privé était aménagé grand luxe. Sièges lits « première classe » pour tout le monde. Douches et chambres privées pour trois couples. Salle à manger pour une vingtaine de personnes. Le voyage était « classe » comme le souligna Dee. Il l’était d’autant plus que c’était la première fois que je prenais l’avion. Mais je me gardais bien de le dire. Trois hôtesses et un steward étaient à notre disposition pour le service. Le dîner fut servi dès le décollage terminé. En attendant, le champagne et des petits-fours avaient été servis pendant que l’avion gagnait la piste de décollage. Foie gras, langouste et rôti de bœuf en sauce constituèrent un excellent dîner prompt à nous endormir. Surtout que les vins d’accompagnement étaient de grande qualité.

Le repas fini, les femmes furent conviées à se partager les chambres. Bien évidemment, Dee se proposa de venir avec moi et nous n’attendîmes pas le choix des autres pour nous mettre au lit. D’autant que les dernières à se décider devraient se contenter des fauteuils « première ». Et puis, avec le décalage horaire aussi minime soit-il, nous n’aurions guère le temps de dormir. Il y eut bien évidemment quelques caresses échangées avant de trouver le sommeil, mais nous avions décidé d’un commun accord de ne pas trop en faire…

Nous étions au-dessus de l’océan quand nous nous réveillâmes avec le jour naissant qui pénétrait par le hublot de la chambre. Dee et moi prîmes une douche en vitesse et nous habillâmes très « Maurice » avec des affaires que nous avions préparées dans cette optique dans nos sacs de cabine. Minijupe, débardeur et chaussures à petits talons… Avant même le petit-déjeuner et l’atterrissage, nous étions prêtes pour le soleil ! Premières réveillées, nous nous jetâmes goulûment sur le café et les tartines avec de la confiture. La descente était déjà bien amorcée quand les derniers se levèrent. Charles-André et Jennifer remportaient la palme. Le copilote annonçait l’arrivée à l’aéroport « Sir Seewoosagur Ramgoolam de Plaisance dans moins de cinq minutes » lorsqu’ils ouvrirent enfin l’œil. Ils eurent à peine le temps de s’habiller que nous descendions déjà de l’avion. Les formalités d’entrée à Maurice furent rapides et nous pûmes disposer tout aussi vite des quatre 4×4 que Charles-André avait loués.

Nous laissâmes le soin aux hommes de charger les bagages. Ivan qui connaissait bien l’île prit la tête du convoi en direction de la villa. Il y avait pas mal de circulation et il nous fallut une bonne heure pour y arriver. Mais nul ne regretta le temps mis. La villa était vraiment superbe de plain-pied, Immense avec une superbe terrasse donnant sur une plage de sable blanc et fin et une piscine quasi olympique. Le personnel était aligné quasi au garde-à-vous devant la porte à notre arrivée. Trois garçons et trois filles, assez mignons tous, étaient à notre disposition d’après le contrat de location. Ils nous firent visiter les lieux et attendirent que nous ayons choisi nos chambres pour descendre les bagages. Les dix chambres donnant sur la mer, il n’y eut aucune discussion pour leur répartition. Un grand salon et une salle à manger tout aussi grande occupaient la partie centrale de la maison et les chambres s’étalaient de part et d’autre. Avec Charles-André, nous prîmes la plus éloignée. Celle faisant l’angle nord de la maison, Dee et Jean-Marc prirent bien évidemment celle juste à côté.

Il ne fallut que quelques minutes pour nous retrouver quasi nus au bord de la piscine. Dee et moi avions en effet choisi de ne porter qu’un « string de bain » et pas de soutien-gorge. J’étais au fond de moi-même assez fière d’étaler à la vue de tout le monde ma belle poitrine. Le string avait un fond « coquille » permettant de caler la « zigounette ». C’est Dee qui m’avait indiqué le principe et m’avait emmené en acheter une série dans un magasin spécialisé à Paris. On pouvait ainsi parader en toute tranquillité. Je ne manquais pas de faire de l’effet au garçon. Je m’en rendis compte alors qu’il nous apportait l’apéritif. Les verres de punch s’entrechoquaient sur le plateau et un regard sur son bermuda fut riche en enseignements. Je n’aurais aucun mal à le draguer l’heure venue. Le copain de Charles-André nous avait assuré que le personnel était très amateur de parties fines et devait même nous envoyer par Internet les certificats médicaux de chacun. Mais, dans l’immédiat, nous avions à prendre nos premiers bains de soleil et de mer.

Dee donna le signal du plongeon dans l’océan Indien. Tout le monde se précipita à l’exception de Marguerite qui semblait ne pas aimer l’eau de mer. Ce bain fut une occasion de retomber en enfance. Les derniers entrés furent copieusement arrosés par les premiers. Les bêtises se succédèrent à un bon rythme. Au passage, je sentis Clémence me caresser les seins et Claire me passer la main aux fesses. Toutes deux étaient adorables, sensiblement du même âge et aussi fines de corpulence. Leur goût immodéré pour les femmes ne les empêchait pas de me draguer. Une reconnaissance de ma féminité ? Les soirées s’annonçaient chaudes. Surtout si le personnel se mettait de la partie.

En sortant de l’eau, Charles-André me passa tendrement la serviette dans le dos et m’essuya tout en m’embrassant. Il est vrai que nous n’avions pas fait l’amour depuis notre départ de Paris et qu’il devait être sérieusement en manque. Comme je lui faisais remarquer qu’il n’avait que l’embarras du choix, il me répondit qu’il avait avant tout besoin de moi. Nous prîmes aussitôt le chemin de la chambre, ne voulant pas le faire attendre plus longtemps. Il était d’ailleurs temps que nous arrivions car son sexe était prêt à sortir de son slip tant il était tendu. Je m’assis sur le lit et le pris à pleine bouche. Charles-André me caressait les cheveux pendant que je lui donnais une douce fellation. Le goût salé qui se dégageait de son gland était surprenant. En glissant le long de la hampe, ma langue semblait devenue une râpe. Cela me faisait un effet bizarre, mais très agréable pour Charles-André. Il me poussa sur le lit et me glissa deux doigts enduits de vaseline dans l’anus. Il s’amusa à caresser mon œillet pendant que je continuais ma fellation. Petit à petit, le goût salé s’estompait, dilué par la salive. Charles-André me poussa alors sur le dos et se positionna pour me pénétrer. J’aidais son sexe à entrer, mais je le laissais donner les impulsions afin que nous fassions l’amour à son rythme. Cela ne l’empêcha pas d’arriver vite à la jouissance. Il m’embrassa et s’en excusa, arguant du délai trop long qu’il était resté sans faire l’amour. J’allais lui promettre de rester plus souvent près de lui quand il me dit que les occasions ne manqueraient pas pendant le séjour et que nous devions l’un et l’autre en profiter autant que possible, sans se soucier de l’autre… La liberté totale en quelque sorte !

Une petite douche et nous rejoignîmes les autres qui nous attendaient pour passer à table. Celle-ci avait été dressée sur la terrasse à proximité de la piscine sous de grands parasols. Je n’avais pas trop faim et une petite assiette de salade avec du poisson me suffit amplement. Je terminais bien sûr par les fruits appétissants qui trônaient sur une table roulante. Pas raisonnable pour la « turista », mais ils étaient si succulents.

À l’heure d’aller faire la sieste, je vis Charles-André se faufiler avec Catherine, je ne pouvais faire moins qu’inviter Clémence à m’accompagner. Elle ne se fit pas prier plus longuement et vint sans aucune manière en me prenant par la taille. Il n’y eut guère de round d’observation.

À peine rendus dans sa chambre, elle prit la direction des opérations. Un long baiser et des caresses sur les fesses en guise de prologue. Puis nous nous allongeâmes sur le lit. Elle m’avoua être étonnée de me voir si féminine malgré mon sexe et me confia que cela ne la rendait que plus tentée par l’expérience. Je compris très vite que dans le couple qu’elle formait avec Catherine, c’était elle le « mec », car elle ne me laissa aucune initiative. Ses caresses se firent de plus en plus douces. Ses doigts étaient comme de la soie et leur frôlement me donnait des frissons. Elle m’amena, comme elle le souhaitait, à glisser vers son sexe. Ma langue fit le reste. Elle sembla apprécier vivement son mouvement et la profondeur à laquelle je la faisais pénétrer. J’avais, il est vrai, acquis une certaine expérience avec Marguerite et Claire. Mais Clémence me surprit en sortant une ceinture avec un godemiché de la table de nuit. Vite enfilée, elle me retourna et, après avoir glissé une noisette de vaseline sur mon œillet, elle me pénétra avec son engin. Elle était experte et me mena vite à la jouissance. Elle me redressa alors afin de me caresser les seins et jouer avec mon bas-ventre. J’étais femme avant tout et je résistais à ses efforts pour me faire bander. Elle sembla par contre heureuse de voir que ses mouvements provoquaient un halètement de plus en plus vif. Son sexe artificiel venait appuyer sur la paroi prostatique et sa souplesse donnait une caresse fort excitante. D’autant que Clémence me maintenait à genoux, serrée contre elle. La pointe de ses seins entrait dans mon dos, ajoutant une caresse sensuelle. Ma partenaire y trouvait aussi source de plaisir, je sentais son haleine haletante dans mon cou, entre deux baisers qu’elle me donnait sur les épaules ou les oreilles.

Épuisées, en sueur, nous glissâmes finalement sur le lit, allongées l’une contre l’autre. Nos lèvres se trouvèrent pour un long baiser de remerciements réciproques pour les délicieux instants passés. Le petit somme réparateur qui suivit fut le bienvenu.

Nous ne fûmes pas les dernières à retrouver le chemin de la plage. Mais personne ne fit attention à notre arrivée. Clémence m’entraîna jusqu’à l’eau et nous restâmes un long moment à nous baigner. J’avais appris à nager à la piscine pendant mes années de lycée, mais c’était la première fois que je nageais dans la mer et le mouvement des vagues sur mon corps était sensuel. Je me laissais bercer au gré du flot.

À mon retour sur la terrasse, une des filles me proposa une boisson glacée ou du thé. Je pris une tasse de ce dernier breuvage le jugeant plus à même de me désaltérer. Jennifer et Dee, qui arrivaient, firent de même. Elles m’annoncèrent que les hommes avaient décidé d’aller à la pêche au gros le lendemain et que celles qui le désiraient pourraient aller en visite à Port-Louis, sous la direction de Jennifer. J‘acceptais le principe comme toutes les filles d’ailleurs, exception faite de Marguerite et Clémence qui voulaient aller à la pêche… Mais cela ne constituait pas à proprement parler une surprise !

La fin d’après-midi fut « cool ». Je découvris le principe du coucher de soleil ponctuel chaque jour. Les lumières de la terrasse furent aussitôt en route et le service de l’apéritif put commencer. Le serveur était toujours aussi amoureux… Mais bien malin eut pu certifier de laquelle ! Son regard était moins fixé sur moi que ce midi. Mais je n’allais surtout pas faire une crise de jalousie. Il serait toujours temps, le moment venu de choisir le partenaire idéal. À défaut, Charles-André…

D’un commun accord, tout le monde resta en string et maillot de bain pour le dîner. Il fut pris au bord de la piscine avec des barbecues allumés sur le sable de la plage. De grosses crevettes et des homards cuisaient sur certains, de grosses tranches de viande sur les autres. Le repas fut franchement exquis. Et drôle car Dee et Rachel firent un spectacle étonnant, racontant des histoires et imitant des chanteurs connus. C’était bien la première fois que je les voyais faire un tel duo. Charles-André me confia qu’elles ne le faisaient que lorsqu’elles avaient un peu bu. Et, visiblement, elles avaient forcé sur le punch mauricien ! Heureusement, car elles étaient vraiment très drôles !

Comme nous finissions de dîner, une petite brise de mer apporta un peu de fraîcheur bienvenue. Je choisis alors de prendre le chemin de la chambre car je commençais à m’endormir. La nuit dans l’avion avait été, il est vrai, plutôt courte. Devant la porte de la chambre, j’eus la surprise de rencontrer le serveur amoureux. Il semblait m’attendre. De fait, il ne sembla nullement surpris que je lui caresse le bas-ventre en arrivant à sa hauteur. Ce geste m’était venu machinalement en voyant qu’il bandait encore. Il me prit alors par les épaules et m’embrassa. Serrée contre lui, je sentais son sexe fort volumineux. Je lui rendis son baiser et l’entraînais dans la chambre. Je l’aidais à se déshabiller… Pour moi, ce fut moins long, n’ayant que le string à ôter. Il ne sembla nullement surpris de mon « ambiguïté » et s’en accommoda même très vite. Son sexe semblait démesuré, comparé à tous ceux que j’avais rencontrés jusqu’à présent. Mais l’expérience me tentait. Je pris son phallus en main avant qu’il ne me pousse sur le lit. J’essayais bien de l’avaler en entier, mais cela représentait « mission impossible ». Je m’efforçais cependant de lui faire plaisir en l’enduisant bien de salive et en suçant à fond son gland. Il ne manqua pas de s’apercevoir de mon problème et il décida d’y mettre fin en me retournant pour me prendre comme il se fallait. Une grosse noix de vaseline fut la bienvenue avant qu’il n’entre dans mon œillet. Le passage fut difficile, mais une fois entré, il me fit connaître un plaisir sans pareil. Irwine, ainsi m’avoua-t-il s’appeler, était un bon. Il trouva très vite mon point G et sa queue, fort habile, se colla tout contre. Je me retrouvais au septième ciel en deux secondes… Et j’y restais un très long moment ! La fatigue du voyage avait totalement disparu. Je planais en plein bonheur. Il me fit passer alors de la levrette à la position du missionnaire par une habile pirouette comme je n’en avais jamais effectué. Il est vrai que Irwine était fort musclé et me portait comme un fétu de paille. Je n’avais plus aucune notion du temps quand je le sentis partir. Son éjaculation me fit l’effet d’une douche sous pression dans le colon. Ou il avait été longtemps sevré, ou il était un sacré inséminateur…

Je me blottissais contre sa poitrine musclée une fois la dernière goutte lâchée. Il me remercia et me fit des compliments sur ma féminité. J’étais aux anges sans vouloir trop le laisser transparaître. J’adorais entendre parler de ma féminité. Cela prouvait que j’avais eu raison de laisser opérer les changements souhaités par Charles-André.

Comme Irwine sortait de la chambre, je fus surpris de voir arriver mon mari avec deux des filles du personnel. Ce n’était pas vraiment son genre, mais je vis à son regard qu’il y avait autre chose. Il me présenta Vicky et Jane et les convia à se coucher près de moi. Je compris alors que les deux filles, une fois à poil, étaient aussi membrées que moi. Je n’avais pas imaginé cela. Toutes deux étaient bien foutues, elles aussi et j’y allais de mon petit compliment. Après ceux reçus, autant en renvoyer afin de contenter tout le monde. Vicky vint vite se serrer contre moi. Visiblement, je lui faisais de l’effet. Mais Jane en faisait tout autant à Charles-André. Je n’allais pas récupérer très vite mon manque de sommeil à ce rythme.

Vicky avait une petite poitrine très ferme et très pointue. Je m’amusais un peu avec ses seins avant de plonger vers son phallus fièrement dressé. Contrairement à celui de Irwine, celui-ci entrait sans problème dans ma bouche. Mes lèvres en cœur pouvaient glisser tout au long de la verge jusqu’au pubis, sans aucun problème. Elle semblait apprécier le traitement au vu des contractions abdominales que je ressentais. De son côté, elle avait débuté l’exploration de mes fesses et ses doigts pénétraient sans mal dans mon anus encore enduit de la vaseline déposée par Irwine. Elle interrompit ma fellation avant d’exploser et m’offrit sa bouche en récompense. Le baiser fut tendre et parfumé. Sa langue exhalait un goût d’ananas. Vicky se positionna alors pour me faire l’amour en « missionnaire ». Son sexe pénétra sans effort. Il devait, il est vrai, faire sensiblement la moitié de celui de Irwine. Mais la charmante shemale était une artiste. Elle jouait divinement des alternances de rythme et des temps morts chargés de baisers. Mon œillet fut vite épanoui sous les affectueuses caresses de son sexe. Son va-et-vient l’amenait jusqu’à la paroi prostatique. Bien évidemment, cela amena la réaction souhaitée. Je laissais éclater mon bonheur. Vicky assourdit mes cris d’un long baiser afin de ne pas déranger nos voisins de lit. Jane était proche du même état. Je le compris à ses halètements de plus en plus rapprochés. La jouissance de Vicky eut moins de puissance que celle de Irwine, fort heureusement ! Elle resta ensuite allongée près de moi pendant que Charles-André et Jane finissaient de s’activer. Ils furent bien plus « longs » que nous à conclure. J’espérais seulement que Charles-André serait ensuite repu et me laisserait dormir. Ce fut heureusement le cas. Les visiteuses parties, il s’endormit du sommeil du juste après m’avoir fait un bisou.

Mais cette première journée mauricienne resterait à n’en pas douter dans les an(n)ales !

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Je n’entendis pas Charles-André se lever afin de partir à la pêche. Mais je vis débarquer Vicky m’apportant un plateau petit-déjeuner. Elle le posa sur la table de la chambre et vint me réveiller avec un doux baiser sur les lèvres.

— Tes amies te demandent de te dépêcher car elles veulent partir en promenade dans moins d’une heure !

Je me levais aussitôt, rendis le baiser à Vicky et l’invitais à prendre le café avec moi. Elle me dit qu’elle avait plein de travail et qu’elle ne pouvait rester plus longtemps. Le petit-déjeuner expédié, je passais sous la douche. Loin d’être un luxe, c’était vraiment une nécessité après la nuit agitée. Je choisis une minijupe, un débardeur moulant, sans soutien-gorge dessous, et des espadrilles à talons de corde pour cette journée de promenade. Les filles m’attendaient dans le salon et elles me chambrèrent en me voyant arriver. Je n’eus pas le temps de faire la bise à chacune. Elles m’entraînèrent aussitôt vers les voitures. Je me retrouvais dans le 4×4 avec Jennifer, Dee et Claire. Rachel, Sarah, Emma et Catherine nous suivaient. Jennifer connaissait bien l’île. En deux minutes, nous étions à Curepipe et elle rejoignit tout aussi vite la quatre voies menant à Port-Louis. Elle nous expliqua qu’on viendrait faire des achats dans le bourg que nous avions traversé à toute vitesse.

Jennifer nous fit faire d’abord un grand tour de Port-Louis en voiture avant de nous arrêter au marché. Une vive animation régnait et les odeurs exquises des épices embaumaient l’air. Elle nous emmena ensuite vers le port de plaisance. La visite constitua une bonne leçon d’histoire et de géographie. Jennifer connaissait bien le sujet. Nous fîmes un rapide passage au musée du « Blue Penny » afin de voir l’un des timbres les plus chers du monde et surveillé à la mesure de sa valeur. À l’étage inférieur, nous regardâmes les planches retraçant l’évolution de l’île. Nous avions déjà visité une grande partie de la capitale quand Jennifer se décida à faire une pause en nous emmenant manger une salade dans un petit restaurant face au port. L’après-midi fut consacré essentiellement à la découverte des endroits pittoresques de la ville, du quartier chinois aux villas créoles, en passant par la place d’Armes, le jardin de la Compagnie et l’Hôtel du Gouvernement.

La nuit tombait quand nous rentrâmes à la maison. Les garçons étaient déjà là. La pêche avait été fructueuse pour eux et ils avaient commencé à arroser leurs prises : en particulier deux gros marlins et de beaux thons. Les accompagnateurs avaient entamé la découpe des poissons sur la plage. Nul doute que nous aurions du poisson à manger dans les prochains jours…

Pour nous remettre de la grande marche à pied que Jennifer nous avait fait effectuer, les filles se mirent toutes à poil et plongèrent dans la piscine. Un bain décontractant au possible. Et pour être dans le tempo, nous demandâmes aux garçons de nous servir l’apéritif sur la margelle de la piscine. Les glaçons dans le punch et l’air frais venant de la mer rafraîchissaient l’atmosphère après une journée fort chaude. Mais cela n’empêcha pas l’ambiance de monter très vite. Le dîner fut succulent, une fois encore axé sur des grillades de poisson et de viande au barbecue avec d’extraordinaires sauces épicées.

Pendant que nous mangions, je recommandais à Dee de voir du côté de Irwine et de Vicky pour la nuit. Elle me remercia du tuyau et m’avoua n’avoir rien rencontré d’étonnant la veille. Elle me désigna discrètement ceux qu’elle avait rencontrés et me dit que je pouvais les « zapper ». Sarah qui avait entendu, m’avoua que les deux derniers n’étaient pas meilleurs. Nous partîmes toutes trois d’une grande crise de fou rire. À première vue, les charmes exotiques n’étaient guère exceptionnels. Il nous fallait rester entre nous, faute de mieux. Je proposais à Sarah d’aller en boîte avec l’espoir de trouver mieux. Elle rit mais nous confia que son mari avait trouvé l’une des serveuses fort sympa. Il ne risquait donc pas de nous accompagner. Le repas terminé, nous allâmes questionner Jennifer sur les possibilités de boîtes de nuit dans le secteur. Sa moue nous fit comprendre qu’elles ne couraient pas les rues. Il y avait celles des grands hôtels et sinon elles n’étaient pas à proprement parler dans le secteur de la maison.

Je décidais de prendre un dernier petit verre et d’aller me coucher avec Charles-André, en lui laissant le soin de choisir d’éventuels partenaires. Visiblement, à son bout de table, la conversation avait été la même qu’au nôtre et le bilan sensiblement égal. Au bout du compte, nous décidâmes d’un tendre tête-à-tête. De fait, ce fut très sympa. Charles-André fut d’une tendresse fabuleuse. Il me posa délicatement dans le lit après m’avoir embrassé très amoureusement en entrant dans la chambre. Puis il se glissa près de moi et me prodigua maintes caresses. Des cuisses aux seins, ses mains s’efforçaient de stimuler au mieux toutes les zones érogènes de mon corps. Puis, tout en m’embrassant, il me glissa dans l’anus le godemiché en cristal enduit de baume apaisant. Il parvint ainsi à me faire jouir très rapidement. Le souffle court, je me penchais vers son sexe afin de lui rendre autant de plaisir qu’il m’en donnait. Ma bouche goba sa verge en un énorme suçon, puis ma langue glissa le long de la hampe, déposant un large filet de salive. Bientôt, son sexe en érection fut entièrement avalé. L’aspiration faillit provoquer une éjaculation précoce. Heureusement, il se retira rapidement pour éviter cette fin rapide. Il reprit mes lèvres pour un long baiser, tout en activant le godemiché dans mon puits d’amour. Il réussit ainsi à me faire avoir une deuxième jouissance tout aussi agréable que la première. Il me laissa alors reprendre mon souffle, puis se positionna pour faire entrer son sexe dans mon œillet. Il me fit alors l’amour en douceur, lentement. Tout en caressant les tétons de mes seins qui durcirent sous le traitement. Charles-André semblait aux anges sans que je fasse quoique ce soit. Je pris bien évidemment mon pied une troisième fois, juste avant qu’il n’explose à son tour.

Il me remercia alors en me disant que j’étais vraiment merveilleuse et la meilleure femme dont il puisse rêver. Le compliment me fit extrêmement plaisir.

— Tu sais, l’ennui naît de l’uniformité et l’avantage de faire des expériences avec d’autres partenaires, c’est que cela renforce notre amour. Nous nous redécouvrons à chaque fois et cela crée des liens encore plus fort…

Nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre, en amoureux.

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La veille de Noël, les garçons partirent avec deux 4×4 et les filles de leur côté avec les deux autres. Tout le monde allait faire des achats de cadeaux, mais il convenait de respecter un certain mystère jusqu’à minuit… Les hommes avaient opté pour des courses à Port-Louis, les femmes à Curepipe. Pour ma part, j’avais décidé d’acheter une belle maquette mauricienne à Charles-André, des fringues et un flacon de parfum. J’eus rapidement trouvé ce que je désirais. J’aidais ensuite Dee et Sarah qui avaient des choix bien plus compliqués. De fait, à cause d’elles, nous fûmes les dernières rentrées à la maison. Mais cela n’avait que peu d’importance car, en cette veille de Noël, nous avions décidé de passer une soirée calme afin de mieux nous réserver pour le réveillon du lendemain. Cela n’empêcha pas un copieux repas de grillades sur la plage. Et quelques aimables plaisanteries avec un dernier verre de punch, avant d’aller nous coucher. Mais, à l’heure de passer au lit, chaque couple resta sagement formé. Charles-André se montra aussi tendre que la veille et me sortit le grand jeu jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Le réveil fut plutôt tardif. D’un commun accord, nous avions décidé de ne prendre qu’un petit-déjeuner renforcé afin de sauter le repas de midi. De fait, un immense buffet avait été dressé auprès de la piscine et chacun put se servir comme il le souhaitait. Avec Charles-André, nous fûmes dans les derniers à arriver. Un rapide plongeon dans la piscine nous mit en forme. Une tranche de bacon, deux œufs et quelques tartines de pain plus tard, nous avions fini notre « repas ». Jennifer nous annonça que des amis mauriciens devaient nous rejoindre en soirée et qu’elle avait aussi invité des amis français en vacances dans l’île. Comme nous nous inquiétions de leur « qualité », elle nous rassura en certifiant qu’ils étaient « tout à fait comme nous » et que la soirée n’en serait que plus sympathique.

Le reste de la journée fut essentiellement passé à somnoler entre deux plongeons dans la piscine. La tombée de la nuit marqua le réveil de tout le monde. Il était temps d’aller prendre une douche et de se changer. J’avais choisi pour la soirée une robe courte en soie noire ultra-décolletée tant devant que derrière. Tout le réglage tenait dans les fines bretelles empêchant de dévoiler les seins ou les fesses, mais il y avait peu de marge et danser un rock tiendrait de l’exploit. J’en riais d’avance. Charles-André aussi ! Il me demanda d’ajouter de fins bas noirs autofix et un string en dentelle tout aussi noir. Un collier de perles et des boucles d’oreille assorties complétèrent ma tenue. Charles-André me complimenta et m’assura que j’allais faire chavirer bien des cœurs tout au long de la soirée.

Ce fut à l’évidence le cas dès notre apparition au bord de la piscine où était servi l’apéritif. Jennifer s’empressa de faire les présentations de ses amis qui étaient déjà arrivés. Certaines poignées de mains étaient un début de drague. Sans parler des regards plus qu’appuyés…

Au fil des arrivées, je sentis d’ailleurs les yeux tournés vers mon décolleté dorsal. Cela devait en émoustiller certains. Un fond musical étant apparu, Charles-André me convia à danser. Bientôt, tout le monde dansa sur le bord de la piscine. Petit à petit, les couples se défirent, d’autres se formèrent. Je dansais ainsi tour à tour avec Alexandre, Jean-Marc et Ivan, avant que Clémence ne vienne m’inviter. Elle m’avoua me trouver belle et forma le souhait que je lui accorde un peu d’amour durant la nuit. Je le lui promis à condition de trouver un peu de temps libre… Ce qui risquait d’être difficile, vu le nombre d’invités et leurs regards concupiscents ! Elle m’avoua que la tâche serait rude à n’en pas douter.

De fait, les cavaliers ne manquèrent pas après Clémence. Par miracle, la robe tint bon, même pendant les rocks endiablés que certains me firent danser. Le repas fut servi vers 23 heures. Le chef chinois avait fait les choses en grand et les mets servis étaient délicieux. Un régal tant pour les yeux que pour le palais. La musique fut mise en sourdine le temps de remplir les estomacs. Avec arrosage au champagne ou aux grands crus pour ceux qui le désiraient.

La fête reprit son plein peu après minuit. À ce moment, les couples dansèrent un peu, mais trouvèrent ensuite le chemin des chambres. Pour ma part, l’un des cavaliers « essayé » après Clémence vint me faire danser un rock et je l’emballais très vite vers ma chambre. Il était grand, mignon et semblait amoureux. Je fus vite fixée. Une fois à poils, il ne sembla pas surpris de mon petit « défaut » et m’embrassa avant de m’entraîner sur le lit. Il n’y eut guère de fioritures. Visiblement, il était venu pour faire vite. Une petite noix de vaseline et il m’enculait sans aucune douceur. Je n’eus pas le temps de regretter mon choix que déjà il avait fini. Je me rhabillais tout aussi vite et retournais sur le bord de la piscine.

Clémence était seule, je lui fis signe de venir avec moi. Elle comprit tout de suite et décida du choix de sa chambre. Une fois nues sur le lit, je lui expliquais la déconvenue que je venais de vivre et elle fut toute tendresse à mon égard. Ses caresses étaient érotiques et me donnaient des frissons de bonheur. Elle m’embrassa alors, comme le mec de tout à l’heure ne l’avait fait à aucun moment. Son baiser était celui d’une personne dominante et je la laissais maître des opérations. Elle me fit passer sur elle et je sentis ses mains glisser sur mes fesses. Un doigt, puis deux entrèrent dans mon petit trou d’amour m’arrachant des petits cris de bonheur. Clémence prit ensuite son temps pour enfiler sa ceinture « à gode ». Après m’avoir oint de salive, elle me pénétra tout doucement et me fit tout autant jouir que lors de notre première rencontre. Elle était vraiment experte et jouait à la perfection de mon point G. Je pris mon pied à deux ou trois reprises. C’était tellement bon que je planais dans un état second. La caresse de ses lèvres sur mes épaules était électrisante et ajoutait à mon plaisir. Tout autant que ses seins fermes pointés dans mon dos. Je ne saurais dire combien de temps dura mon plaisir, mais il fut intense. Nous nous séparâmes sur un long baiser.

De retour sur la terrasse, je vis Irwine qui semblait me chercher depuis un moment venir à moi et me présenter deux de ses copains. Il leur avait parlé de moi et ils souhaitaient me prouver leur amour. Vu le peu de monde restant sur la terrasse, j’en conclus que les chambres devaient être pleines. Je les conviais donc à venir sur un des bains de soleil deux places en teck. Ce n’était pas le lit idéal, mais à défaut de mieux…. Les deux garçons étaient vêtus seulement d’un bermuda qu’ils s’empressèrent de retirer quand ils virent tomber ma robe et qu’il n’y avait rien dessous. Il n’y eut aucun round d’observation. L’un se fit sucer pendant que je branlais l’autre. Tous deux étaient mignons et bien montés. Je me positionnais ensuite en levrette afin que celui que je suçais, une fois bien humide, pût me pénétrer sans mal. L’autre se coucha alors sous moi « en 69 » afin que je pus à son tour le sucer, pendant qu’il en faisait de même à mon égard. Il sembla plutôt dépité de la maigre réaction de ma queue, mais cela devait lui suffire. Son copain fut assez rapide à jouir. Je sentis sa semence partir en quatre jets secs, chauds et denses. Tout aussi vite, sa queue perdit de son volume et il se retira aussitôt. Son pote vint très vite se positionner à sa place. Son sexe était plus épais mais moins long. Je ressentis une petite douleur à l’entrée mais, très vite, il sut trouver la cadence afin de me mener à la jouissance. Son copain en profitait pour m’embrasser et jouer avec mes seins. L’effet conjugué des deux hommes me fit prendre un bon pied. Les premières lueurs du jour commençaient à poindre quand notre petite partie prit fin. Nous décidâmes alors d’aller prendre un bain pour nous remettre en forme. Les premiers rayons du soleil, montant derrière la maison, furent pleinement vivifiants. En sortant du bain, je me rendis à la chambre pour voir où en était Charles-André. Je le trouvais dormant entre Vicky et Jane. Je pris place sur le maigre espace qui restait afin d’essayer de dormir un peu….

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Le réveil fut plutôt tardif. Personne ne s’était couché très tôt et tout le monde se leva tard. Cela permit de shunter le petit-déjeuner et le déjeuner. Vicky fut la première à ouvrir les yeux et elle se sentit vite obligée de me caresser. Je fis semblant de dormir, mais elle se mit alors à me chatouiller et je ne pus résister plus longtemps. Bien évidemment, Jane et Charles-André furent réveillés par mes éclats de rire. Deux minutes après, nous entamions une bagarre d’oreillers qui s’acheva par une course effrénée, tous à poils, jusque dans la piscine. Il y eut de grosses éclaboussures qui en firent râler certains, mais l’heure était à la plaisanterie et nous les envoyâmes sur les roses.

En ce jour de Noël, le service avait dressé un immense buffet sous un barnum climatisé. Chacun pouvait ainsi se servir quand il avait faim ou soif. Après notre plongeon, nous allâmes chercher nos maillots de bain afin d’être plus présentables. À notre retour, tout le monde était levé et prêt à manger. Chacun prit son assiette et après s’être servi, alla s’asseoir au bord de la piscine, sous les parasols. L’ambiance était fort gaie. La plage, habituellement déserte, était presque noire de monde. Les Mauriciens ne venaient que les jours fériés dans ce secteur. Côté maison, là aussi on affichait quasi complet car les amis de Jennifer, conviés au réveillon, avaient téléphoné à d’autres amis de les rejoindre. Mais on n’allait pas s’en plaindre vu la charmante nuit passée et les beaux mecs nouvellement arrivés. Les « festivités » commencèrent véritablement à la tombée de la nuit. La piste de danse fut la première pleine, les chambres ensuite.

J’avais repéré deux beaux mecs. Avec Dee, nous eûmes vite fait de les embarquer. Nous ne le regrettâmes pas ! Ils se montrèrent très tendres dans leur approche. Le mien commença par un baiser fougueux avant que nous ne nous laissions glisser sur le lit. Ses mains, d’une douceur surprenante, exploraient mon corps en une caresse voluptueuse. Allongés sur le lit, il me prit sur lui et me serra dans ses bras. Une de ses mains glissa alors vers mes fesses et un doigt titilla mon petit trou d’amour. Il y avait un pot de crème apaisante sur la table de nuit. Je le lui tendis et, pendant qu’il enduisait mon puits d’amour, je me tournais pour lui prodiguer une fellation de mise en forme. Il apprécia vivement le traitement. Son sexe doubla vite de volume. Je le gardais en bouche encore un moment, histoire de l’exciter au maximum. Force lui fut d’implorer grâce avant d’exploser… Je souris et le laissais prendre la direction des opérations. Il avait bien badigeonné mon anus de crème et je me dis qu’il allait en profiter aussitôt. Au lieu de cela, il reprit ses caresses voluptueuses et titilla la pointe de mes seins jusqu’à ce qu’elles soient dures comme du bois. Il se mit ensuite à les mordiller. Au moment où je m’y attendais le moins, il me retourna et se positionna comme pour me prendre en levrette. Mais il n’était pas pressé. Il s’amusa à faire glisser son sexe le long de ma raie en une longue caresse. Son bas-ventre venait taper sur mes fesses. Il me glissa un puis deux doigts dans le cul et étala la crème la faisant entrer aussi profond qu’il le pouvait. Enfin son sexe commença à me pénétrer. Lentement, doucement. Il était fort développé et je serrais les dents pour ne pas lâcher un cri . Mais était-ce bien le mal que je ressentais ou le plaisir ? Une fois totalement entré, je sus que c’était le plaisir. Le délicat massage de son gland me produisait une étrange sensation comme je n’en avais jamais ressentie. Avec lui, je jouissais dès son entrée et non plus seulement à force de frottements contre la paroi prostatique. Je pris un pied pas possible ! Il me fit véritablement planer. Je regrettais presque de le sentir jouir en moi si vite. Sa semence jaillit telle une fusée, m’échauffant l’intérieur du bas-ventre. Je m’écroulais épuisée et heureuse.

À côté, Dee avait fini depuis un moment et souriait en me regardant.

— Eh bien, ma chérie, tu prends ton pied. Tu sais que tu es adorable à cet instant !


Elle vint aussitôt m’embrasser avant que je ne rougisse sous ses compliments. Nos partenaires nous regardaient sans trop comprendre, mais nous n’en avions que faire. Je sentais Dee prête à remettre ça avec celui qui venait de me faire l’amour. Je n’avais guère envie du sien et je proposais d’aller boire un verre vu la chaleur. Avec un petit sourire en coin, signifiant qu’elle avait compris, Dee trouva mon idée fort bonne et prit le chemin de la piscine après avoir remis son maillot de bain. J’en fis de même et les mecs n’eurent plus qu’à nous suivre !

Ce petit repos fut salutaire. Je commençais à avoir sérieusement soif et besoin d’air. Je pris un cocktail de jus de fruits fort tonifiant et j’allais le boire sur la plage avec Dee et Sarah. Il y avait encore des danseurs sur la terrasse de la piscine et l’animation semblait bien lancée pour la nuit. Je ne me sentais pas de draguer de nouveau. Mieux valait attendre le retour de Charles-André et une fin de nuit en amoureux, tous les deux. Car la suite des vacances s’annonçait plutôt chaude avec ces nouvelles rencontres… Et les amis de Jennifer et Ivan semblaient increvables. Pour confirmer mes pensées, Vicky et Jane vinrent nous rejoindre sur le sable et nous annoncèrent que la semaine serait bien remplie car chaque couple mauricien tenait à nous recevoir et l’apothéose serait le réveillon du Jour de l’An dans une villa créole traditionnelle, avec orchestre et une centaine d’invités.

La fête s’annonçait somptueuse. Vicky me rassura aussitôt, avant même que je ne pose une question, tous les invités seraient des « amis-amies » francophones pour la plupart. La villa était louée pour deux jours afin que la fête soit complète ! Le changement d’année risquait de se terminer par une grosse fatigue… Cette seule idée nous incita toutes à aller piquer une tête dans l’océan. Un bain de minuit plutôt avancé, mais qui nous permit de nous amuser et de nous détendre pleinement en attendant les chaudes soirées qui s’annonçaient !
(à suivre)…

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Une réponse à L’amour au château 5.— Chaleurs exotiques par Mido

  1. André dit :

    Dommage, récit trop compact, non aéré sans dialogue, avec trop de personnages qui débarquent en même temps. Plaisir gâché

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