L’amour au château 1. Des mœurs pas très aristocratiques… par Mido

L’amour au château
1. Des mœurs pas très aristocratiques…
par Mido


Tout a débuté un dimanche matin, à la sortie de la grand’messe. Alors que ma mère et moi sortions de l’église, nous fûmes rattrapés par madame la comtesse qui souhaitait nous parler.

– J’ai entendu dire que votre grand fils venait de rater son examen et qu’il n’allait pas pouvoir poursuivre ses études, faute de sous. Je peux lui proposer un travail au château si vous le désirez. Mon fils est actuellement à la recherche d’un secrétaire et sera, j’en suis sûre, heureux de le prendre à son service. Il sera nourri, logé et touchera un petit salaire. Cela devrait vous aider financièrement…

Ma mère ne savait que répondre, prise au dépourvu ainsi à la sortie de l’office. Elle me regarda. Je ne pus que hausser les épaules. Veuve depuis une dizaine d’années, ma mère avait tout sacrifié pour moi, surtout après la mort de ma sœur, voici cinq ans, dans un accident de la route. Il lui avait fallu faire toutes sortes de boulots ces dernières années pour me permettre d’arriver au bac. Et mon échec, à 18 ans révolus, était pour elle une catastrophe. Pour lui retirer une épine du pied, je pris ma résolution :

– Madame la comtesse, je serais heureux d’entrer au service de votre fils. Du moment que cela peut aider ma mère, je serais digne de la confiance que vous mettez en moi.

Les détails furent vite réglés. Madame la Comtesse me demanda d’aller faire ma valise pendant qu’elle faisait quelques visites en ville. Elle passerait me prendre à la maison vers midi afin que je puisse profiter de sa voiture pour monter au château. Celui-ci se trouvait en effet à cinq kilomètres du bourg, sur un promontoire escarpé, surplombant la rivière.

De fait, ma mère m’aida à faire rapidement ma valise. Le seul costume que je possédais était celui que j’avais pour la messe et mes affaires étaient peu nombreuses, vu notre situation financière. Ma mère me faisait porter des affaires de mon père quand les miennes devenaient trop usées.

Le chauffeur de madame la Comtesse mit ma valise dans le coffre et m’invita à monter à ses côtés.

Je connaissais parfaitement la route du château pour l’avoir parcourue mainte et maintes fois à vélo.

– Vous serez heureux, vous allez voir, jeune homme. Le travail de mon fils est passionnant et si vous collaborez bien, il vous en sera reconnaissant.

Il fallut près de dix minutes pour arriver au château tant la route était étroite et sinueuse, n’autorisant aucune vitesse excessive.

Dans le hall du château, madame la Comtesse me présenta au majordome et l’invita à aller chercher monsieur le Comte.

– Dîtes-lui que j’ai trouvé le secrétaire qu’il désirait tant !

De fait, il fut prompt à arriver. J’avais rencontré à maintes reprises le comte au village, mais je n’avais jamais eu le loisir de lui adresser la parole. Il me serra longuement la main, se disant heureux que j’aie accepté ce travail.

– Je vous ai vu à plusieurs reprises à la messe ou à la remise des prix du collège puis du lycée et vous correspondez parfaitement à l’image que je me faisais de mon nouveau secrétaire.

Sa mère l’invita à me faire visiter le château en attendant que le déjeuner soit servi.

L’immense bâtisse était composée d’un corps central qui servait essentiellement pour les réceptions, mis à part la salle à manger et les cuisines utilisées chaque jour. Les grandes tours carrées d’angle constituaient les appartements privés. À l’ouest, celle de madame mère, à l’est la sienne propre. Les tours rondes permettaient de loger le personnel. Nous étions loin d’avoir fini la visite des lieux quand une sonnette nous avertit que le repas était servi.

Après celui-ci, digne mais sans cérémonie, pris à trois. Le comte m’invita à découvrir ce qui allait devenir mon nouveau cadre de vie. Il me présenta son vaste bureau, sa chambre, la salle de bain attenante et ma chambre qui la jouxtait.

– Vous avez de la chance, ma mère a fait refaire à neuf cette aile, l’an dernier, et nous y avons tout le confort. Ce qui n’est pas le cas partout dans le château.

Il me montra sa bibliothèque, son salon particulier, sa salle de billard et en arriva au point important qui justifiait ma venue : ses travaux généalogiques. Il s’était spécialisé dans ce domaine et travaillait pour des offices notariaux et des particuliers. De fait, les dossiers qu’il me montra étaient intéressants. Il me demanda si je savais me servir d’un ordinateur et quels traitements de texte j’avais l’habitude d’utiliser. Je lui expliquais que mes connaissances étaient celles de tout lycéen d’aujourd’hui et qu’il faudrait me pardonner ma lenteur au début. Le temps de me mettre au diapason. Il me proposa alors un essai. Un petit banc se trouvait devant le clavier, il s’y assit à mes côtés. Prenant un dossier qui se trouvait sur le bureau, il commença à me dicter un texte, regardant comment je m’en tirais. Au bout d’un moment, il posa sa main sur ma cuisse et me félicita.

– Vous êtes trop modeste Clément, vous permettez que je vous appelle ainsi. Mais vous êtes une parfaite dactylo. Je pense que nous ferons du bon boulot ensemble.

Ceci étant dit, il ne retira pas sa main de ma cuisse. Bien au contraire, il la promenait du genou à l’aine, sans aucune retenue. Il en arriva alors à ma parler de moi.

– Avez-vous une amie, un ami ?

Je le rassurais lui expliquant que depuis la mort de ma sœur aînée, il m’avait avant tout fallu prendre soin de ma mère, devenue dépressive. J’avais peur de la laisser seule et elle abusait de la situation, sans vouloir le laisser paraître.

– Il est préférable qu’il en soit ainsi car nous pouvons avoir à nous déplacer pour les enquêtes qui me sont confiées et il est toujours gênant de laisser derrière soi un être cher.

La main se faisait plus pressante, frôlant ma braguette du bout des doigts.

– Mais avez-vous déjà eu des relations sexuelles, osa-t-il me demander dans un souffle.

Je lui exprimais ma méconnaissance totale du sujet. Ce qui le fit sourire.

– Un jouvenceau à la stature androgyne, que vous avez de la chance, Clément Je vous aime déjà plus que de raison.

Sa main fit alors le geste qu’elle n’avait encore osé accomplir. Elle tira sur la fermeture de ma braguette et s’immisça aussitôt à l’intérieur. À travers mon slip, il commença alors à caresser mon sexe, provoquant une réaction instantanée de celui-ci.

-Je constate que je ne vous laisse nullement indifférent, petit garnement.

Il sortit alors la verge du pantalon et s’employa à me branler. C’était une première pour moi. J’avais jusqu’à présent été le seul à toucher à mon engin. Les saccades qu’il imprimait à mon sexe étaient de plus en plus rapides. Une impression de douleur mêlée de joie me traversa tout le corps quand un liquide blanchâtre s’écoula de mon pénis.

– J’espère que cette expérience vous a plu, dit-il, en m’embrassant dans le cou puis sur les lèvres.

Un bras autour de mes épaules, il me couvait des yeux et regardait dans le même temps l’épanchement s’écoulant de mon sexe sur le sol.

– Il appuya alors un peu plus ses lèvres sur ma bouche et sa langue força le passage. Je la sentis, investigatrice, tournoyer autour de la mienne et la titiller. Loin de le repousser, j’éprouvais un certain plaisir à le laisser faire. Il me laissa haletant au bout de cinq minutes.

– Vous êtes un sacré polisson, Clément. Il est seulement regrettable que vous portiez des vêtements élimés et de mauvaise qualité. Votre plaisir eût été plus grand si vous aviez porté des sous-vêtements en dentelle ou en soie, comme les femmes en portent. Leur seul contact est divin. Il m’emmena alors vers une chambre dérobée que je n’avais point vu lors de notre première visite. Cinq grandes armoires et autant de commodes à tiroirs occupaient les murs. Un immense lit était au centre de la pièce. Il alla directement vers une des commodes et en sortit des dessous féminins. Une paire de bas, des jarretelles et un slip en dentelle noire, orné de faveurs rouges.

– Si vous souhaitiez refaire une expérience ce soir, je vous serais reconnaissant de mettre ces dessous. Ils seront notre signal de reconnaissance. La porte ouverte à notre amour. Si vous ne les mettez point, je comprendrais et ne vous en voudrais nullement. Je dois vous laisser car j’ai à faire maintenant avec le fermier. Nous nous retrouverons pour le dîner qui nous sera servi dans mes appartements. Laissez-moi savoir avant de passer à table votre choix.

Retourné dans ma chambre, j’avais la tête pleine de questions. Mon éducation religieuse me disait que je faisais fausse route. Mais le curé ne citait-il pas toujours les châtelains en exemple ? Au lycée, les filles m’avaient toujours repoussé préférant des garçons plus mûrs et plus directs. Ma timidité, il est vrai, me desservait. En souriant, je me dis tenir là une forme de revanche. Après tout, l’amour pouvait aussi venir d’un autre garçon. Peu avant l’heure fatidique, je me déshabillais et enfilais les dessous qui m’avaient été confiés. Des frissons traversèrent mon corps au contact du doux textile. J’en terminais avec la culotte en dentelle et fut surpris de voir mon sexe gonfler à son seul contact. Lui aussi trouvait cela bien.

À l’heure précise, j’arrivais dans le salon où devait être servi le dîner. Le comte n’était pas encore là. Je pris place dans un fauteuil. Le glissement des bas sur mes jambes me donnait des sensations jamais encore éprouvées. Un épais renflement disgracieux gonflait l’avant de mon pantalon quand le comte entra dans la pièce. Je devançais toute question :

– J’ai fait, monsieur le comte, ainsi que vous le souhaitiez !

Il me regarda, vit le renflement à hauteur de ma braguette et en conclut que j’appréciais déjà ce nouveau confort.

Comme le majordome apportait le repas, il changea aussitôt de sujet et remit à plus tard les investigations qu’il allait entamer.

Le dîner fut vite avalé. La sonnette appela le domestique afin qu’il débarrasse la table. Enfin seuls, le comte m’invita à venir m’asseoir à ses côtés sur le canapé qui faisait face à la télévision.

– N’est-on pas mieux ainsi en sous-vêtements féminins ?

Sa question comportait la réponse et je ne dis rien, laissant sa main revenir à la charge sur ma braguette. Il n’y eut aucun préalable. Il retira ma ceinture, défit la braguette et fit glisser le pantalon à mes pieds. Mes jambes gainées de noir semblèrent l’émoustiller au plus haut point. Il caressa les bas, passa la pointe de ses ongles sur la partie de chair laissée à nu entre le haut des bas et la culotte en dentelle, puis attrapa mon sexe à travers le tissu. Une même réaction que l’après-midi répondit à ce traitement. Lentement, je vis ma queue se développer et rougir de la pointe. Il s’en amusa et laissa alors mon pénis sortir de la culotte par une des jambes. La position était inconfortable, mais je l’oubliais vite car il se mit alors à m’embrasser sur la bouche. D’abord doucement, puis de plus en plus fougueusement. Pendant qu’il me tenait serré contre lui, une de ses mains étaient partie en balade du côté de mes fesses. Il les pelota à travers le tissu puis repoussa celui-ci afin de promener un doigt dans mon sillon anal.

– Bien entendu, tu es vierge ? me demanda-t-il tout à trac.

Je ne savais que lui répondre n’ayant pas encore eu de discussion sur le sujet.

– Personne n’a encore mis quoi que ce soit dans ton anus ?

Je fis un signe de dénégation de la tête.

– Alors réserves-moi ton pucelage !

Ses mots sonnaient dans ma tête, pour la plupart incompréhensibles. Je le vis alors sortir sa queue de son pantalon. Je me demandais ce qu’il allait pouvoir en faire quand il imprima un mouvement à ma tête afin qu’elle arrive à la hauteur de son sexe. Il me demanda alors de sucer. Je m’exécutais sans rien dire. Si un sentiment de dégoût m’effleura au début, je finis par trouver agréable de lécher, sucer et faire pénétrer dans ma bouche ce sexe plus développé que le mien. Il commentait ma progression et jugeait de la qualité de la fellation qu’il me faisait effectuer.

– Tu es presque une belle salope, finit-il par avouer comme un jet brutal me partait dans la gorge et sur ma figure. Lèche, c’est très bon, tu vas voir.

De fait, le goût âcre ressenti initialement, se transformait en miel au fur et à mesure que j’avalais. Il m’obligea à tout nettoyer de ma langue, son bas-ventre et ses cuisses, mais aussi la dernière goutte perlant de sa queue.

– Tu me plais, Clément. Il ne s’en faut plus de beaucoup que je te prenne définitivement à mon service. Je le regardais un peu inquiet de ce qu’il allait dire.

– Mon amie Isabelle qui s’appelait Benoît à l’origine, est morte voici deux ans. J’ai beaucoup souffert à sa disparition. Comme toi, il a tout découvert ici des avantages des dessous féminins. À un point qu’il a fini par ne plus s’habiller qu’en fille. Mon frère médecin l’avait aidé à acquérir un certain nombre de caractères féminins et nous vivions ainsi heureux. Il était devenu une si parfaite petite femme que nul ne se doutait de son vrai sexe. Sa mort a tout détruit. Je ne peux te demander de le remplacer car il restera à jamais dans mon cœur. Mais accepterais-tu d’être ma nouvelle « femme » ? Je ne te demande pas de me répondre de suite. Mais, à certains signes, je comprendrais ton acceptation ou ton refus. Ainsi, j’aimerais que demain tu tentes de t’habiller intégralement en femme afin que je puisse me rendre compte si tu peux entrer dans cette seconde peau. Tu auras ensuite quelques jours pour faire tes preuves et ton choix. Mais, à la fin de la semaine, je veux savoir où nous allons. Si demain matin tu acceptes l’idée de t’habiller en femme, vient directement dans la chambre que je t’ai montrée tout à l’heure et choisis les vêtements que tu veux mettre. Si tu as un problème, appelles-moi que je vienne t’aider.

Avant d’aller nous coucher séparément, il m’embrassa encore amoureusement et me caressa de nouveau les jambes et le bas-ventre. Il semblait y prendre un grand plaisir…

La nuit fut plutôt agitée dans le lit. L’idée même de me travestir intégralement en fille ne me choquait nullement car ma mère, après la mort de ma sœur, s’était amusée à maintes reprises à m’habiller avec ses vêtements et à me maquiller comme elle, car elle trouvait que je lui ressemblais énormément et cela lui permettait de la faire revivre le temps d’une journée. Elle m’avait d’ailleurs obligé à garder les cheveux longs afin de parfaire cette ressemblance. Mais là ? devais-je accepter de m’engager ainsi pour une vie au côté de monsieur le Comte ?

Au jour naissant par la fenêtre, j’avais pris ma décision. Je me levais et gagnais la chambre où se trouvaient les vêtements. J’allais commencer mes recherches quand il apparut dans l’encadrement de la porte.

– Alors, ton choix est fait Clément ?

J’opinais de la tête. Il se dirigea alors vers moi et me donna un long baiser.

– Elisabeth, permettez-moi de vous aider à vous changer !

Le prénom me surprit, mais me sembla agréable à entendre. Il m’emmena alors dans la salle de bain et me demanda de m’asseoir sur la chaise qui faisait face à une maquilleuse. Il entreprit alors de m’enduire de crème à épiler. Il me rasa ensuite sous les bras et tout autour du sexe. Même mon fessier y eut droit. Quand il eut fini, je me sentais totalement nu. Un sentiment de fraîcheur me fit frissonner. Il m’aida à me doucher, puis passa alors une crème hydratante sur tout mon corps afin d’éliminer les rougeurs du rasage et de l’épilage. Nous allâmes ensuite dans la chambre dérobée afin de passer à la séance d’habillage. Au passage, monsieur le Comte m’invita à l’appeler désormais par son prénom, Charles-André. Il me tendit d’abord un ensemble de dessous assorti de couleur rouge. Il m’invita à les passer de suite. La culotte « ventre plat » était adaptée pour retenir d’éventuels « débordements ». Le soutien-gorge bouclé, il me tendit une paire de faux seins en silicone afin de remplir les bonnets. Ils venaient à n’en pas douter de la période Isabelle. Mais je me gardais de l’évoquer. Pour compléter ma tenue, il sortit d’une autre armoire une jupe « froissée » marron rouge et une camisette de la même couleur qu’il m’invita à rentrer dans la jupe. Dans la psyché qui trônait au centre de la pièce, je vis naître une belle jeune femme que j’eus un peu de mal à reconnaître. Charles-André me donna pour couronner le tout une perruque d’un roux assez vif qui se mariait bien avec les vêtements. Puis il m’entraîna vers la salle de bains et m’invita à me maquiller ni trop, ni trop peu, avec raison afin que cela plaise à madame mère.

J’avais heureusement retenu les leçons données par ma mère sur le sujet. Un léger fond de teint pour masquer quelques imperfections du visage, de la poudre sur les joues afin de les rendre moins brillantes, un coup de crayon pour marquer et renforcer le tour des lèvres, un peu de rouge pour remplir, et enfin un léger maquillage des cils et sourcils accompagné de marron assorti à ma tenue sur les paupières.

– On dirait que vous avez fait cela toute votre vie, Elisabeth…

Cela était un réel compliment venant de Charles-André. Il me donna enfin une paire de chaussures à talons hauts afin que nous puissions descendre pour le petit-déjeuner. À ce moment encore, l’expérience acquise à la maison me fut bénéfique. Je trouvais rapidement le point d’équilibre et réussis à marcher normalement après trois ou quatre pas.

Notre arrivée dans la salle à manger apporta un grand silence. Madame mère qui discutait avec le majordome se figea en me regardant. Charles-André profita de ce silence :

– Permettez-moi, mère, de vous présenter ma nouvelle fiancée, Elisabeth !

Le silence persista jusqu’à ce que sa mère se lève et vienne m’inspecter sous toutes les coutures. Elle souleva ma jupe, tâta ma poitrine, regarda de plus près mon maquillage. Puis, semblant ne pas se préoccuper de ma présence, elle lança :

– N’avais-je pas raison, une fois de plus, mon fils. Elle fait une merveilleuse bru, au moins aussi belle, sinon plus qu’Isabelle.

Elle sembla alors se souvenir de moi et me présenta ses félicitations.

– Bienvenue dans la famille. Vous faites une belle fille et nous n’aurons pas honte de vous présenter à nos amis. Mais sachez que nous sommes une vieille famille de l’aristocratie française. Cela donne des droits, mais aussi beaucoup de devoirs. Surtout pour les épouses qui se doivent d’être exemplaires. Il faudra que vous vous montriez bonne élève si vous désirez sortir du château. Dès la semaine prochaine, ma sœur et son mari vont venir s’installer quelque temps au château afin qu’ils vous donnent des leçons de diction, de voix, de danse et de chant. Pour ma part, je vous donnerai des leçons de maintien, de marche, de maquillage, d’habillage et de tout ce qui fait les bonnes manières d’une femme. Vous n’allez pas avoir le temps de vous ennuyer, croyez-moi. Sachez dès à présent que dans les appartements privés de monsieur le Comte, vous avez le droit de vous habiller comme vous le souhaitez et surtout comme il le souhaite. Cela reste vrai dans les parties communes du château quand il n’y a pas de visiteurs. Mais quand il y en a, les robes et les jupes doivent arriver à mi-mollet au moins. Par ailleurs, une Comtesse en puissance doit toujours porter des bas, été comme hiver, et éviter d’étaler au grand jour sa féminité. Mon fils, je vous laisse le soin d’entrer dans les détails.

Pendant le petit-déjeuner, j’eus droit à une douzaine de réflexion, « pour mon bien », sur la manière de se tenir à table, de tenir une cuillère, de beurrer une tartine, etc…

Je fus soulagée quand Charles-André m’invita à remonter dans nos appartements. Sitôt la porte franchie, il me demanda si je voulais d’ores et déjà faire chambre commune avec lui. Je lui répondis n’y voir aucun inconvénient. Il me prit alors dans ses bras pour me faire franchir le seuil. Il me donna un baiser et me déposa sur le lit. Je ne tardais pas à comprendre où il voulait en venir.

– Elisabeth, si j’ai bien compris, vous n’avez encore jamais couché avec un homme. Acceptez-vous que je vous dépucelle ce matin ou préférez-vous attendre ce soir ? Nous avons un peu de temps devant nous, autant en profiter….

Il ne me laissait guère le choix. Déjà ses mains se perdaient sous ma jupe et dans ma petite culotte. Je m’aperçus au passage qu’elle commençait à être humide. Charles-André aussi.

– Vous êtes déjà une charmante petite femme. Vous avez des écoulements de cyprine qui mouillent votre culotte. Comme c’est adorable ! Il entreprit dès lors de retirer ma jupe et ma culotte, tout en m’embrassant et en me pelotant le sexe. Je bandais bientôt comme un fou. À en avoir mal dans tout le bas-ventre. Il fallut peu de temps pour que j’éjacule sur la serviette qu’il avait pris la précaution d’installer sur le lit.

– Ce petit aléa masculin évacué, nous allons pouvoir devenir véritablement époux et femme, glissa-t-il à mon oreille. L’acceptez-vous, Elisabeth ?

Je l’embrassais en signe d’assentiment. Il me demanda alors de me mettre à quatre pattes sur le lit. Avec dextérité, ses mains parcoururent mes fesses, les écartant avec douceur. Un de ses doigts, revêtu d’une substance onctueuse, commença à entrer dans mon trou du cul. Je me crispais de prime abord, puis finis par trouver ce frottement excitant. Il m’annonça alors qu’il allait m’introduire un godemiché en cristal afin de faire le passage avant de me mettre son pénis. Le froid du cristal et la douceur de la crème atténuèrent la douleur ressentie quand l’objet entra. Bientôt, cela laissa place à un plaisir certain, jamais encore ressenti. Il promenait le godemiché dans tous les sens afin de bien étaler le lubrifiant, expliqua-t-il. C’est alors qu’il se plaça derrière mes fesses. Je sentis son sexe glisser le long de ma raie, de bas en haut puis de haut en bas. S’arrêtant par instants sur mon œillet où il exerçait une légère pression. Je commençais à haleter quand je sentis une brutale pression. Je criais d’abord de douleur, puis tout cela se changea en cris de bonheur. Le gland passé, je ne sentais plus qu’un doux frottement contre ma paroi anale. Il imprima alors un léger mouvement de va-et-vient à mes fesses pour que sa queue entre et ressorte avec douceur. Il me fit me redresser et me prit dans ses bras. Ses lèvres couraient de mon cou à mes épaules. Il me relâcha et redonna leur mouvement à mes fesses. Je sentis alors son gland toucher ma paroi intestinale. Une bouffée de chaleur me monta dans tout le corps. Je ne savais plus que dire. Il me soufflait dans le dos : « vous aimez cela Elisabeth, vous jouissez pour la première fois de votre vie… ». Je poussais une série de petits cris libérateurs. Je sentis alors un grand jet chaud et visqueux arroser mon intestin. « Vous voyez, moi aussi j’ai joui Elisabeth. Je vous remercie de m’avoir accordé votre pucelage. Il restera comme un grand moment de notre vie commune quoi qu’il arrive ». Je sentais son sexe perdre de son volume, mais il ne se décidait pas à sortir de mon trou. Il s’y trouvait à l’aise et voulait en profiter au maximum. Je le laissais faire, soumise et heureuse. À sa sortie, je sentis le liquide gluant sortir de mon anus et s’écouler le long de ma raie jusqu’aux testicules qui pendaient dans le vide, au-dessus du lit. Il me retourna alors et s’allongea sur mon ventre. Sa langue en feu pénétra dans ma bouche pour un long baiser.

« Merci encore, ce fut un moment délicieux, Elisabeth ! ».

Nous allâmes ensuite prendre une douche ensemble. Il me montra comment lui nettoyer le sexe et s’affaira à laver le mien et mon anus. Il sortit pour cela une poire à lavement et me fit de douces propulsions. Il termina en étalant une douce crème qui apaisa les brûlures que je ressentais là où son gland avait forcé le passage. Alors que j’allais me rhabiller comme le matin, il me demanda de me changer car nous n’avions pas à déjeuner avec madame mère et nous pouvions « faire comme bon nous semblait dans nos appartements… ». Il me sortit alors une minijupe et un tee-shirt coquin sur lequel on voyait deux mecs faire l’amour. C’est alors que je pris conscience que je venais d’entrer dans la catégorie des « enculés » si décriée par les copains du lycée. Je ne trouvais rien de choquant dans l’histoire. Bien au contraire, je vivais pleinement cet instant délicieux qu’on appelle l’amour. Je le dis à Charles-André, le remerciant à mon tour de m’avoir enfin fait découvrir le bonheur.

– Tout ne sera parfait, dit-il, que si tu acceptes mon dernier désir : celui que tu te dépasses pour devenir encore plus femme. Que tu acceptes un traitement hormonal qui te donnera une poitrine, des fesses et un tour de taille plus féminins. Que tu suives parallèlement un traitement qui empêche les réactions masculines intempestives.

Je le regardais droit dans les yeux et lui dis que j’étais prête à tout pour lui. Tu veux une femme docile, soumise et belle. Je suis prête à être celle-là. Un baiser fut son remerciement.

(à suivre)

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Une réponse à L’amour au château 1. Des mœurs pas très aristocratiques… par Mido

  1. TransMonique dit :

    Cadre et situation originales, ça m’a bien plu

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