Dans mon récit » Videur dans une boite gay » [non publié sur ce site] j’ai
écrit que j’étais assez mal à l’aise avec le sujet de l’homosexualité, en
partie suite à une expérience un peu particulière. C’est cette expérience
que je vais vous raconter, au travers d’une série de trois récits, même si
c’est un épisode de mon existence que j’évite généralement d’aborder. Tout
cela est arrivé, alors qu’ayant fini mes études et ayant accompli mon
service national je venais de décrocher mon premier vrai boulot. Le boulot
en question n’était pas bien terrible et encore aujourd’hui très peu de
personnes dans mon entourage ne savent la vérité sur sa véritable nature,
mais il me permettait d’être indépendant et d’éviter le chômage. Je
travaillais comme vendeur dans une sex-shop, je tenais la boutique presque
tous les jours de dix sept heures à une heure du matin. Je n’étais pas tout
à fait seul, dès dix neuf heures Léonard, une énorme armoire à glace
originaire d’outre mer, assurait la tranquillité des lieux et le filtrage à
l’entrée. Je m’entendais assez bien avec Léonard, bien qu’il ne soit pas
trop bavard, et qu’au départ, comme le patron, il se demandait s’il
convenait de donner ce genre de job à un petit jeune d’à peine plus de vingt
ans. Je pense que certains d’entre vous doivent s’imaginer que c’est super
de bosser dans l’un de ces temples du sexe. Vous pensez certainement que
l’on doit y passer son temps à mater des films et des revues pornos. Et bien
non, si au début j’avais bien profité de la profusion de films et de revues,
cela m’avait bien vite passé et je trouvais mon boulot plutôt ennuyeux.
Chaque nuit, je voyais le même cortège de clients qui entraient avec des
airs gênés et qui payaient leurs achats en prétendant que c’était pour
madame ou pour faire une blague à un copain. Chaque nuit, avant de partir,
je nettoyais les cabines vidéos et vidais leurs poubelles remplies de papier
essuie-tout maculé de sperme. En toute honnêteté, même si j’étais content
d’avoir ce boulot, je m’emmerdais vraiment.
Devant la boutique dès vingt deux heures une prostituée, qui se faisait
surnommer Jade, venait faire le trottoir jusqu’à une heure plus où moins
tardive, suivant le temps et la présence de clientèle. J’étais assez surpris
que Léonard, tolère sa présence, car en principe le mot d’ordre était pas de
prostituée devant la boutique. Jade était une asiatique, d’une vingtaine
d’années, assez mignonne et qui semble t’il avait un certain succès. Son
visage était fin et maquillé de façon à mettre en valeur ses beaux yeux
noirs à l’expression innocente. Ses cheveux noirs étaient coupés courts ce
qui allait parfaitement avec son corps plutôt mince et nerveux. Son
physique, un peu trop longiligne à mon goût, faisait qu’elle avait des
fesses et une poitrine de taille très modeste. Mais en contrepartie je dois
reconnaître qu’il y avait une certaine classe dans la façon dont elle
bougeait. Je ne m’intéressais pas beaucoup à Jade et je dois reconnaître que
j’avais peu de considération pour elle, du fait qu’elle se prostituait, mais
je restais toujours courtois. Au fil des semaines cette distance s’est un
peu dissipée pour la simple et bonne raison que l’hiver arrivait et que je
ne me sentais pas le droit de laisser une femme dehors au plus fort des
intempéries. Dès le début de l’hiver il devint donc courant, qu’avec
l’accord de Léonard, je fasse entrer Jade pour qu’elle se mette à l’abri ou
pour qu’elle boive quelque chose de chaud. Bien entendu afin de ne pas
laisser penser qu’elle exerçait son métier dans la sex-shop je l’installais
dans l’arrière boutique.
J’ai rapidement finit par sympathiser avec Jade, Juliette de son vrai
prénom, et il n’était pas rare que nous discutions de choses et d’autres et
même parfois qu’elle vienne me donner un coup de main pour ranger la
boutique juste après la fermeture. Au bout du compte, après trois mois de
présence mon regard sur elle avait bien changé même si je n’approuvais pas
sa façon de vivre. Léonard quant à lui se montrait indifférent à Juliette et
parfois gêné en sa présence, sans que je sache vraiment pourquoi, si ce
n’est qu’un jour il m’avait lancé sans plus d’explication.
» Un conseil Roland, j’ai rien contre ce que tu sois sympa avec Jade, mais
surtout fais pas la connerie de baiser avec elle. »
Je n’avais pas trop compris la nature de cet avertissement et de toute façon
je n’avais absolument pas l’intention d’avoir de relation sexuelle avec
Juliette. L’idée de faire l’amour avec une prostituée était une perspective
qui ne m’excitait guère. En dehors de cela je dois reconnaître que même si
son physique ne correspondait pas trop à mes canons de la beauté, malgré mon
goût pour les femmes asiatiques, je ne la trouvais pas déplaisante.
Un soir j’ai eu un sérieux problème avec un client qui voulait absolument
que je lui rembourse un aphrodisiaque qu’il avait acheté quelques jours plus
tôt et qui s’était révélé inefficace. Lorsque je lui ai fait comprendre
qu’il était hors de question que je le rembourse, il est entré dans une rage
folle et même avec l’aide musclée de Léonard il a été très difficile de
faire sortir l’hystérique. La boutique s’est transformée en véritable champ
de bataille et l’affaire a fini au commissariat. Après m’être acquitté des
diverses formalités administratives je me suis empressé de regagner le
magasin pour y remettre de l’ordre. A ma grande surprise Jade m’attentait
devant la sex-shop avec une expression d’inquiétude et d’énervement.
» Bon sang, qu’est ce qui c’est passé ici ? En revenant d’une passe, je vous
ai vu, toi et Léonard, partir avec les flics, qu’est ce qui est arrivé ? »
» Un taré nous a retourné tout le magasin, c’est pour ça que nous avons
appelé la police. Maintenant il faut que je range tout ce merdier. »
» Il est passé où Léo ? »
» Le cinglé a réussi à lui flanquer quelques mauvais coups, j’ai préféré
qu’il rentre chez lui. »
» Vous m’avez foutu la trouille j’ai cru qu’il était arrivé quelque chose de
grave. Il y a vraiment beaucoup de bordel dans la sex-shop ? »
» Oui, c’est inimaginable. »
» Bon alors je vais t’aider, de toute façon j’ai largement fait ma nuit. »
» T’es sur que ça te dérange pas Jade? »
» Pas de problème. »
Sur ces paroles nous sommes entrés dans la boutique qui avait vraiment
besoin d’un bon rangement et nous nous sommes mis au boulot. Au bout d’une
bonne heure, il ne nous restait plus qu’un petit recoin des lieux à ranger
et nous sommes retrouvés côte à côte dans cet endroit exigu à ranger
différents gadgets. Je dois dire qu’au fil des minutes la présence de Jade
me rendait de moins en moins indifférent, je sentais son parfum discret et
doux et au gré de nos mouvements nos corps se frôlaient. En plus de ça son
corps un peu trop maigrichon à mon goût et la lueur d’innocence qui se
lisait dans ses yeux me donnait envie de la serrer dans mes bras comme pour
la protéger de je ne sais quelle menace. Comme pour achever de me tenter,
alors que je me trouvais juste derrière elle, elle fit tomber un gadget et
se baissa pour le ramasser. Ses fesses vinrent se coller contre mon bas
ventre et il n’en fallu pas plus pour amener à son paroxysme l’érection qui
grandissait dans mon pantalon depuis quelques instants. Elle le sentit au
travers de mon pantalon et de sa mini jupe et tortilla ses fesses contre mon
sexe en riant avec malice.
» Je vois que je te fais de l’effet. C’est cool, je commençais à me demander
si tu me trouvais pas moche. »
Je me mis à rougir.
» Non, non tu es très jolie… »
» Comment ça ce fait que tu m’as jamais fait d’avances ? Généralement les
mecs ratent jamais une occas’ de s’envoyer une jolie fille pas farouche
comme moi. »
Je répondais en prenant un air de sérieux et de respectabilité qui cadrait
mal avec notre position et le lieu où nous nous trouvions.
» C’est tout simplement parce que je ne fais l’amour qu’à des filles qui en
ont envie. Payer pour faire l’amour ça me donnerait l’impression de
cautionner une forme d’esclavage moderne. »
Elle s’était relevée pour se tourner vers moi, le regard rempli de malice.
» Qui te dit que j’en ai pas envie ? Et pour cette histoire d’esclavage,
laisse béton. Tu sais rien de mes motivations et en plus je te rappelle que
tu bosses dans une sex-shop, mignon Roland. »
Elle éclata de rire et je me sentis vraiment con, j’étais contre elle, au
milieu des vibro-masseurs et autres gadgets, avec une érection d’enfer et je
lui faisais la morale.
» Ben… heu… il faut bien que je mange et je porte pas de jugement sur… »
Elle m’interrompit par un doux baiser sur les lèvres et me dit doucement.
» Ta gueule Roland. Ferme la et agit. »
Il ne m’en fallu pas plus pour céder au désir qui me tenaillait, surtout que
cela faisait un certain temps qu’en terme de sexualité j’en étais réduis aux
services de la veuve poignée. Je me mis à l’embrasser avec fougue, nos
langues et nos souffles se mêlèrent avec délices, pendant que ses mains
venaient s’égarer du côté de mon entre jambe. Alors qu’elle défaisait ma
ceinture et ma braguette je fis monter mes mains vers ses petits seins tout
en continuant à l’embrasser ardemment. Elle portait un pull très serré sous
lequel je ne tardais pas à glisser mes mains pour empoigner sa poitrine,
elle était si petite que j’avais l’impression de toucher une
prè-adolescente. Je caressais ses seins avec une véritable avidité, j’étais
affamé de sexe, j’avais faim de ce corps de femme, peu importaient mes
stupides jugements moraux sur elle et son mode de vie. Elle se laissa aller
au plaisir que lui procuraient mes mains avec un sourire de bien être, c’est
au moment où je commençais à faire descendre mes caresses vers son sexe
qu’elle m’arrêta.
» Mmm tu es entreprenant toi, mais pas touche à l’outil de travail. Laisse
toi faire. »
Elle se moquait de moi, mais je m’en foutais, je n’avais qu’une idée en
tête, satisfaire mon irrésistible envie de sexe. Jade se mis à genoux en
descendant mon pantalon et mon slip et je sentis avec plaisir mon sexe
dénudé se dresser fièrement à quelques centimètres de son visage. Je sentais
son souffle chaud sur ma virilité alors que de sa main droite elle me
saisissait les testicules pour les soupeser et les malaxer doucement.
» C’est bien, t’as un bel équipement et tout ça me paraît bien plein. »
De sa main gauche elle se mit à me branler doucement, c’était une formidable
sensation que de sentir ses mains expertes, douces et chaudes, sur mon sexe
et mes testicules, j’en frissonnais de plaisir. Les mains de la mignonne
asiatique couraient sur toute ma virilité dans un ballet sensuel auquel je
m’abandonnais totalement. Si n’est que pour qu’il se prolonge je retenais
une éjaculation qui s’annonçait comme bien trop imminente. Experte comme
elle l’était, elle s’en aperçut et laissa mon sexe le temps d’aller chercher
un préservatif dans son sac. Pendant ces quelques instants je restais appuyé
contre le rayonnage la tête en arrière submergé par le plaisir et la joie
d’enfin pouvoir satisfaire mon désir.
A son retour Jade se remit à genoux, elle mit le préservatif au
bout de mon gland et le déroula tout au long de mon sexe en engouffrant ma
queue dans sa bouche. Malgré la protection je pus sentir la chaleur de sa
bouche et le contact de sa langue qui vint comme freiner mon pénis
lorsqu’elle le sortit de sa bouche. Ensuite Jade se mit à lécher et à
embrasser le dessous de mon sexe, de mon gland jusqu’à mes couilles. Arrivée
à celles-ci elle fit jouer sa langue dessus et les aspira légèrement dans sa
bouche avec une grande douceur. Puis sa langue courue de mes couilles à mon
anus ce qui me fit sursauter et lui arracha un petit ricanement lubrique.
Elle reprit ensuite ma queue dans sa bouche et agita sa langue autour.
J’étais comme fou, jamais on ne m’avait fait une fellation avec un tel
talent et une telle capacité à jouer sur la montée de ma jouissance. Je
gémissais fiévreusement sous ses assauts et elle commença à faire aller et
venir toute ma virilité dans sa bouche, lentement très lentement. J’étais
aux anges et je sentais l’orgasme très proche. Elle le savait, elle semblait
deviner jusqu’à la moindre de mes sensations et s’y adaptait pour me donner
un maximum de plaisir. Puis Elle accéléra légèrement et mon sexe déchargea
son sperme, remplissant la capote. Jusqu’à ce que mon sexe se ramollisse
Jade n’eut de cesse de me sucer de plus en plus vite m’arrachant des cris et
des gémissements de jouissance.
Il me fallu de très longues minutes pour me remettre, pendant ce temps Jade
s’habillait avec un air de satisfaction.
» Alors ça ta plu ? »
» Génial, j’avais jamais joui comme ça, j’ai cru que j’allais mourir de
plaisir. »
» En plus d’être mignon, t’a une belle bite tu sais ? Il faudra que l’on
remette ça de temps en temps. »
Sur ces paroles elle quitta la boutique en chantonnant et en tortillant ses
jolies petites fesses.
De mon côté, après avoir pris une bonne demi-heure pour me reposer, je suis
rentré à la maison tout heureux d’avoir pris un tel pied. Je dois
reconnaître, encore aujourd’hui, qu’en dehors de ma femme jamais personne ne
m’a fait de fellation avec autant de talent que Jade. Pour des raisons que
vous comprendrez dans mon second récit, je suis aussi obligé d’admettre que
faire un tel aveu me demande un grand effort.
Roland C
Note du Webmaster : Ce récit tel qu’il est, semble assez loin des
préoccupations du site, (le sujet de la prostitution n’est pas vraiment
abordé en tant que tel) Rassurez-vous, si nous publions ce texte c’est parce
qu’il introduit un autre épisode beaucoup plus » vassiliesque «