Il y a place pour deux par Verdon
Ninon jolie bourgeoise, fraîche et potelée
Aux formes appétissantes et quelques peu moulées,
Joignant à ses appâts : de la vivacité,
Une présence d’esprit et de l’habileté
Ainsi qu’un goût très vif des péchés capitaux
Qui lui sont interdits par les lois de l’hymen,
Se décide, quand même à prendre en semaine
Deux braves et sémillants jeunes et beaux amants
Pour remplacer son homme avare et fainéant,
Qui n’acquitte jamais ses devoirs conjugaux.
L’un et l’autre galant ne se connaissent pas
Et chacun à son tour pour remplir son mandat
Assure à l’infidèle de savoureux hommages.
Mais un jour, perturbée par quelque surmenage
Voilà qu’inconsciemment elle convoque en même temps
Au rendez- vous d’amour, ses chevaliers servants.
Le premier prompt à rendre des plaisirs à la Dame
S’allonge sur le dos, offrant son oriflamme
A l’ardente amoureuse qui assise sur lui
Laisse, face à la porte de la chambre d’hôtel
La vue très suggestive de ses anches jumelles,
Sans que la position ne lui tire souci.
Telle est son attitude lorsque notre second
Arrive, guilleret, aux lèvres une chanson,
Et voit en perspective ce qu’une Femme parfaite
A plaisir à montrer lorsqu’elle est en goguette…
Que vois-je, s’écrie-t-il ! Affligé de détresse…
Est-ce donc là, ce que tu me réserves ?… Traitresse !
Mais la Dame effrontée, emportée par une crise
Où la raison se trouve par l’action compromise,
Sans cesser se livrer au premier des amants
A l’autre lui déclare : « Cher Ami, je ne vois
Rien de trop chagrinant qui ne puisse pour toi
Etre vraiment l’objet de ce bouleversement !
Ne nous dérange pas, quitte donc ta veste
Loge-toi, je t’en prie en l’endroit qui te reste
Car enfin, tu vois bien, il y a place pour deux » !
Le jeune homme riant du sang froid de la Belle
Se dit que tant qu’à faire, cet avis étant tel
Qu’il ne se fait prier, ni ne fait de manières
Pour honorer la Dame de façon singulière…..
Et l’on prétend que même tous les trois y gagnèrent.
La morale étant sauve puisque cette occasion
Ne fait de ce jeune homme, qu’un deuxième larron
Qui s’offre loyalement le cul de la Ninon,
Tandis que le premier se pavane en son con,
Chacun ayant sa part de la dite frivole
Et sans que pour autant celle-ci s’en affole !
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Et ne me dites pas qu’à si belle complaisance
Vous auriez hésité à prendre autant d’aisance !
(18/01/2012) /(20/11/2017)
Mais, passez donc un soir en mon petit manoir
la visite de ma cave sera jubilatoire
Car de ces grands crus de Bordeaux, j’en ai beaucoup
Et vous en ferait déguster un petit coup
Nous visiterons ensuite madame la baronne
Et vous aimerez voir comme parfois elle ronronne
Quand de nos deux bites turgescentes et rigides
Nous enculerons son petit œillet humide
à si grand cru, je ne m’en doute
j’en dégusterais un p’tit coup
et si Baronne en boit beaucoup
elle voudra sûrement qu’on la foute.
tous les deux entre ses genoux
nous irons flatter tous ses trous.
la coupe aux lèvres, le cul à nous,
elle y prendra un plaisir fou.