Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 5 – Triolisme bi par Chanette

Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 5 – Triolisme bi par Chanette

– Vous tiendrez votre promesse ? Demande Isabelle une fois qu’il fut rhabillé.
– Bon, récapitulons : je suppose que dès que je vais être parti, vous allez téléphoner à Thomas, lui faire part de ma visite et lui demander de répéter les conneries que vous m’avez débitées tout à l’heure. Comme il ment encore plus mal que vous, ça risque d’être amusant…
– Je vous ai posé une question…
– Je suis en train d’y répondre. Je veux savoir : Primo : pour quelle raison Thomas est arrivé en retard ce matin…
– Mais…
– J’ai pas fini ! Secundo : Est-ce qu’il a rencontré le mec qui nous intéresse et Tertio : qu’est-ce qu’ils se sont racontés. En rentrant je poserai ces questions à Thomas très calmement en le mettant une nouvelle fois devant ses responsabilités. En cas d’échec, ce sera à vous de le persuader de parler, ce sera notre dernière carte à tous. En cas d’échec, outre les conséquences professionnelles, ça risque de barder, cette affaire est une affaire d’état et dans les affaires d’état il y a des gens qui n’ont aucun scrupule. On a donc jusqu’à ce soir minuit ! Si Thomas se met à table, je vous donne ma parole qu’aucune sanction ne sera envisagée contre lui.
– Humm.
– Comme vous dites !
– Bien, et bien je suppose qu’on ne se reverra pas !
– Qui sait ?

Bien évidemment, dès Valmaison parti, Isabelle téléphona à son mari.

– Valmaison est venu te voir ?
– Oui une démarche officieuse, il m’a dit…

Elle lui raconte (en omettant l’épisode sexuel)

– Il m’a dit que tu lui avais raconté que tu étais en retard à cause d’une fuite d’eau. Il m’a piégé sur ce coup-là, j’ai essayé de le bluffer à mort mais ça n’a pas pris ! T’as fait quoi ce matin ?
– Je te raconterai ce soir !
– Mais avant tu vas en parler à ton chef ?
– Non !

Isabelle lui répète alors les mises en garde de Valmaison et lui fait part de ses inquiétudes.

– O.K. C’est de plus en plus bizarre cette affaire. On en reparle ce soir, ne t’inquiète pas.

En début d’après-midi Valmaison convoque de nouveau Thomas.

– Je suis passé voir ta femme, mais tu es au courant, bien sûr !
– Evidemment.
– C’est curieux ton problème de joint, elle ne s’en souvenait pas du tout.
– Vous savez, les femmes et le bricolage !
– Fous-toi bien de ma gueule ! T’es en train de mettre le pied dans une affaire qui te dépasse. C’est un gros truc ! La D.G.S.E. a demandé à la P.J. de suivre un mec, il n’est pas directement lié à l’affaire, mais ils souhaitaient qu’on l’identifie pour remonter une filière.
– Ah ?
– Alors !
– Alors, rien, j’étais en retard pour des raisons personnelles qui ne regardent que moi et je n’ai pas vu votre type.
– D’accord, je vais patienter, mais pas 107 ans, si demain à la première heure tu n’as pas changé d’attitude je fais sonner l’artillerie lourde.

Thomas Dumortier comprend de moins en moins, les « explications » de Valmaison ne font qu’ajouter à la confusion. La D.G.S.E. qui demande un coup de main à la P.J. ? C’est quoi ce délire ? Et Valmaison qui se déplace seul pour rencontrer son épouse ! S’il cachait un secret si important que ça, Valmaison pouvait le faire mettre en garde à vue et en examen pour faux témoignage et subordination de témoin. Pourquoi se privait-il d’une telle disposition ?

Il attendrait donc que le mystérieux personnage le contacte ce soir, s’il ne le faisait pas, ou si l’entretien ne donnait rien, il ne lui resterait plus qu’à se mettre à table.

À 19 heures le portable « spécial » de Serge Valmaison alias Alexis sonne alors qu’il s’apprêtait à quitter les locaux de la P.J… Il ne répond qu’aux personnes inscrites dans son carnet d’adresse, mais justement il a pris soin de mémoriser celui de ce mystérieux « inspecteur Martin ».

– Allô !
– Vous me reconnaissez ?
– Oui, bien sûr.
– Alors je vous écoute, je sais que vous êtes en train de me géolocaliser, je couperai au bout de trois minutes.
– Pardon ?
– Dépêchez-vous et soyez convaincant.

Valmaison complètement décontenancé laisse passer un « blanc » avant de tenter de se reprendre.

– Il faut qu’on se voie.
– Pour que vous me tendiez une souricière ? C’est tout ce que vous avez à me dire ?
– Je prends autant de risques que vous.
– Bon, c’est tout ?
– Euh !

Manifestement l’interlocuteur de Max répond comme si la rencontre de ce matin n’avait pas eu lieu. Max raccroche ! Il vient de comprendre. La personne qu’il a rencontrée ce matin n’est pas Alexis ! Il y a confusion entre deux personnes. Or l’une d’entre-elle est un flic ! Pas simple !

« Un flic ripoux complice d’un voyou ? Peut-être »

Alors Max sort du périphérique et prend la route de Meaux.

Chemin faisant, une chose l’étonne, dans le cas d’une complicité, il eut été logique que le flic de ce matin, ait rapporté à Alexis ses mésaventures des premières heures de la journée. Or apparemment l’information n’était pas remontée jusqu’à lui. Bizarre, bizarre, mais il en aurait bientôt le cœur net.

Il est 19 h 15 et Thomas Dumortier se morfond dans son pavillon de banlieue.

 » Il n’appellera pas », se lamente-t-il.

– Bon t’as pas un peu fini de tourner en rond, on dirait un lion en cage. S’agace Isabelle Dumortier
– J’attends un coup de fil !
– De qui ? Du barbouze que t’as rencontré ce matin ?
– Comment tu le sais ?
– Je ne sais rien, je suppose !
– Humm
– Si tu me racontais ?

Il le fit !

– Mais c’est complètement dingue cette histoire ! Il te prend pour qui ?
– J’en sais rien, peut-être pour Valmaison, peut-être pour quelqu’un au-dessus de lui.
– Et tu vas faire quoi ?
– Raconter tout ça à Valmaison, qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ?
– Bon on mange ?
– Fais manger les gosses, je boufferais peut-être un morceau tout à l’heure.

A 20 heures, Thomas était résigné, bien sûr, il n’avait pas pensé à communiquer son numéro à l’inconnu, mais son fixe était trouvable dans l’annuaire. Il appréhendait déjà la journée du lendemain comme un enfer.

– Bon ! On bouffe ou pas ? Parce que moi je n’ai rien dans le ventre depuis midi ! S’agace Isabelle.

« Dring ! »

– On sonne ! Qui c’est ?
– Un mec en costard avec une canne.
– C’est pourquoi ? Demande. Isabelle par l’interphone.
– Recensement ! Y’en a pour cinq minutes.
– Bon, j’ouvre !

Max entre, se redresse, enlève ses fausses moustaches.

– Bonsoir, messieurs dames, je passais, j’ai vu de la lumière. Monsieur Dumortier, je vous dois des excuses, je vous ai pris pour un autre, je suis confus.

Par réflexe, Thomas enfile sa veste, il a dans sa poche un révolver, on n’est jamais trop prudent ! Il ricane nerveusement aux paroles de Max, il a maintenant la possibilité de maîtriser la situation et, qui sait, de revenir en grâce auprès de son chef…

– Ah ! L’un d’entre vous peut (sait-on jamais ?) être tenté de prévenir je ne sais trop qui de mo intrusion. Ce serait idiot, je ne suis pas armé, je ne vous veux aucun mal et de plus ce serait contre-productif.

Thomas et Isabelle Dumortier se regardent perplexes.

– Que pourrais-je faire pour me faire pardonner ? Reprend Max.
– Laissez tomber ça, mais j’ai eu droit à une journée entière d’angoisse ! Répond Thomas entrant pour le moment dans le jeu.
– Vous m’obligeriez en acceptant cette bouteille d’un excellent whisky, du pur malt.
– Euh, merci !

« Dring ! »

– On sonne ! Qui c’est, cette fois ?
– Un livreur de fleurs, ce doit être une erreur ! C’est quoi ?
– Des fleurs pour Madame Dumortier !

Isabelle récupère le bouquet sous l’œil intrigué de son mari et celui goguenard de Max.

« Qui ça peut être ? J’espère que ce n’est pas son conard de chef qui m’envoie des fleurs pour me remercier de la partie de jambes en l’air ! »

Elle découvre le carton : « Avec tous mes respects, Max »

– Max ? Qui c’est Max ?
– C’est moi ! Répond Max !
– Mais il fallait pas !
– Mais si, mais si !
– On pourrait peut-être trinquer avec le whisky de Monsieur, propose Isabelle croyant comprendre le jeu de son mari
– Juste une goutte, je conduis.

Et après que nos trois protagonistes eurent trinqué, Max prit la parole :

– Voyez-vous, Monsieur Dumortier, j’ai l’impression que dans cette affaire, vous avez été manipulé.
– Manipulé, je ne sais pas en fait c’est à la fois plus simple et plus compliqué.
– Ah, racontez-moi !
– Je suis lié par le secret professionnel.
– Je sais, mais de mes explications de ce matin vous avez sans doute compris qu’il y a quelque part un flic ripoux.
– C’est en effet ce que j’ai cru comprendre.

Mais en disant cela sans y croire, Thomas se remémore le comportement de Valmaison

« Et si c’était vrai ? »

– Ce qui s’est passé ce matin, vous en avez parlé à votre hiérarchie ? Demande Max, innocemment. Ou à quelqu’un d’autre ?

Thomas hésite à répondre.

– Je n’ai pas à vous répondre et d’abord pourquoi voulez-vous savoir ça ?
– Parce que comme la personne que je recherche n’est pas vous, il faut que je retrouve la vraie ! Et je manque de piste !
– Ecoutez, c’est surréaliste, je suis un policier et vous une personne recherchée, je ne sais même pas qui vous êtes.
– Je suis Max. Je ne vois pas pourquoi je serais recherché, je suis inconnu des services de police ! Au Howard Café vous deviez m’arrêter ?
– Vous voulez vraiment tout savoir ! Se désespère Thomas.
– Alexis, ça vous parle ?
– Alexis ? Euh, non pas du tout !
– Normal, ce doit être un pseudo, alors je vous explique, le gars pour qui je vous ai pris ce matin se fait appeler Alexis. C’est lui que je cherche. Je ne l’ai jamais vu, même en photo, j’ai bien son signalement, mais il est vague, en fait ce mec vous ressemble, du moins de loin dans le brouillard. Mais j’ai réussi à me procurer le numéro de portable avec lequel il organise ses petites magouilles, je lui ai téléphoné et fortement conseillé d’accepter un rendez-vous. C’est moi qui ai fixé le lieu et l’heure. On n’avait donc aucune raison de m’arrêter. D’accord ?

Thomas devient blême ! L’hypothèse d’une implication de Valmaison dans une affaire louche se précise, mais ce n’est pas à ce Max de s’en occuper.

– Alors vous déviez m’arrêter ou pas ?
– Non, juste vous suivre !
– Ça devient déjà plus logique, et le mec ne voulant prendre aucun risque, il envoie quelqu’un d’autre à sa place. C’est pas cool, imaginez que vous auriez eu affaire à un tueur, on ne serait pas en train de parler en ce moment.

La tronche de Thomas ! Celle d’Isabelle aussi d’ailleurs.

– Donc le ripou, c’est soit la personne qui vous a missionné, soit quelqu’un qui a demandé à quelqu’un… Il peut y avoir un ou deux intermédiaires, dont certains sont forcément complices. Alors, vous lui avez dit quoi à votre chef ?

Thomas hésite, Isabelle intervient :

– Rien, il n’a rien dit.
– Si on jouait cartes sur table ! Propose Max.
– Pourquoi faire ?
– Pourquoi n’avez-vous rien dit ?
– J’ai failli le faire.
– Mais vous ne l’avez pas fait ! Donc vous soupçonniez quelque chose ?
– Ce n’est pas tout à fait ça.
– Resservez-vous un whisky et racontez moi tout, j’ai l’impression que ça vous fera du bien.
– En fait, je suis dans la merde, j’avais un plan pour m’en sortir, mais si mon chef est complice, il ne fonctionnera pas.
– Je peux peut-être vous aider, mais il faut me raconter.

Alors Thomas raconta. Et Isabelle en ajouta une couche en racontant la visite de Valmaison expurgée de son épisode sexuel.

– Et bien, vous n’êtes pas sortie de l’auberge ! Commenta Max. Ce Valmaison se conduit comme un homme traqué, il est le complice d’un mec qui le tient d’une façon ou d’une autre, c’est ce type qu’il faut que je coince, mais pour le trouver, il faut que je passe par Valmaison, vous avez son adresse ?
– Non ?
– Vous pourriez la trouver ? Ou plutôt non, je vais m’en occuper, son téléphone de bureau, vous avez ?
– Oui, je vais vous le donner, mais qu’est-ce que je vais lui raconter demain matin ?
– Il faut mentir le moins possible, pour le matin faites lui un compte-rendu exact avec tous les détails à un près, ne lui dites pas que vous m’aviez demandé de vous rappeler mais que c’est moi qui vous ai fait cette proposition afin de savoir si mes menaces étaient prises au sérieux.
– Hum, il va me demander pourquoi j’ai tardé à raconter.
– Encore une fois dites la vérité, vous n’avez rien dit par fierté, parce que vous vous sentiez humilié. Et que secrètement vous espériez que notre entretien de ce soir vous apprendrait quelque chose.
– Et puis ?
– Tu lui dis que je suis passé ce soir, que l’entretien n’a duré que trois minutes, que j’ai compris que je me trompais de cible que je voulais les coordonnées de ton chef, que je t’ai menacé d’un revolver, mais que je t’ai offert 10 000 euros pour le service. Pour l’amadouer tu lui diras que tu as relevé le numéro de ma moto, ça ne le mènera nulle part, elle est fausse. Tu joueras les grands seigneurs et tu lui diras que tu ne veux pas être accusé de corruption et tu lui rendras les 10 000 euros.
– Hein ?
– Les voilà.

Il sort de sa poche intérieure une enveloppe et la vide sur la table : 200 coupures de 50 euros.

Thomas et Isabelle ne comprennent plus rien.

– Ils sont faux, mais tu feras comme si tu ne le savais pas. Alors il est bien mon plan ?
– C’est jouable !
– Alors on trinque !

Le personnage de Max fascine Isabelle, elle lui adresse d’imperceptibles sourires et il répond de même.

Et à ce moment du récit, avant de continuer plus avant, il est nécessaire de faire une petite parenthèse : Les époux Dumortier ont un fantasme, enfin, c’est surtout Thomas, c’est celui de voir sa femme se faire baiser devant lui. Ils en ont parlé ensemble. Isabelle n’a rien contre à condition qu’elle ait le choix de l’homme. Mais du fantasme à la réalité, il y a un pas, pas si évident à franchir. Un jour ils se sont lancés et se sont rendus dans un sauna mixte. Peut-être n’avaient-ils pas choisi le bon endroit, toujours est-il qu’Isabelle ne supporta pas longtemps toutes ces mains non sollicitées qui se posaient partout sur son corps. L’expérience, avortée n’avait duré que vingt minutes. Un club échangiste fut le lieu de leur seconde tentative. Un type aborda très vite Isabelle qui le trouvant à son goût le suivi dans les recoins coquins, l’affaire fut consommée, le seul problème était Thomas qui n’appréciait pas du tout le genre de ce bellâtre de compétitions. Il avait donc appris ce soir-là que pour que son fantasme fonctionne il fallait qu’il ait une certaine empathie pour le baiseur.

Depuis l’expérience n’avait jamais été renouvelée, ils se disaient sans trop y croire qu’un jour l’occasion ferait peut-être le larron.

Isabelle réalise bientôt qu’elle est la seule à pouvoir débloquer la situation.

– Vous me semblez avoir l’œil coquin Monsieur Max ?
– Non, non pas du tout, mais disons que quand je rencontre une belle femme, ben comment dire…
– Ben ça vous plait !
– Voilà c’est ça, ça me plait.
– Imaginez que mon mari ne soit pas là, vous feriez quoi ?
– Vous m’embarrassez !
– Ne soyez pas gêné, que ma femme plaise aux hommes est pour moi un motif de satisfaction, je ne suis pas jaloux ! Intervient Thomas.

La situation commence à intéresser bougrement Max.

– Iriez-vous jusqu’à faire de l’échangisme ? Demande Max.
– Bien sûr, c’est l’un de nos fantasmes !
– Et éventuellement, je vous conviendrais comme partenaire dans ce genre de jeu ?
– Tout à fait ! Répond Isabelle. Ça vous dit ?
– Ma foi, je ne vais pas refuser.
– Alors on y va ? On essaie ?

Max cherche quelque chose à dire mais Isabelle ne lui en laisse pas le temps.

– Messieurs, enlevez vos pantalons, ce sera déjà une bonne chose de faite.

Thomas le fait le premier et Max le suit. Chacun des deux hommes regarde (par curiosité dira-t-on) le sexe de l’autre.

Thomas se trouble, se remémorant ce qu’il a vécu dans mon donjon. Il se rend compte qu’il est incapable de détourner son regard de la bite de Max.

Echange de regards entre les deux hommes, mais Thomas ne sait comment interpréter tout ça. Isabelle qui voit le manège intervient.

– Ben alors les garçons vous vous regardez la bite ?
– Non, non ! Répond bêtement Thomas.
– Je n’ai rien contre le fait qu’on me regarde la bite ! Précise Max qui se la tripote avec désinvolture.

Ces propos semblent rassurer Thomas.

– D’autant que…que… bafouille-t-il
– D’autant que quoi ? Demande Isabelle !
– Ben elle est belle !
– Ben oui, admet-elle, mais il y a un problème ou quoi ?
– Non, non, un vieux fantasme d’adolescent qui me revenait en mémoire. Bon n’y pensons plus, tu te déshabilles chérie ?
– Votre fantasme, je crois le deviner ! Intervient Max. En ce qui me concerne, ça ne me dérange pas du tout, je suis ouvert à toutes les éventualités.
– Mais enfin de quoi parlez-vous ?
– Ça te choque, Isabelle, si je lui touche sa queue ?
– Non ! admit-elle.

Cela ne l’empêchait pas d’être très surprise.

Thomas tripote la bite de Max, lui imprime quelques mouvements de masturbation, les deux hommes bandent comme des taureaux. Il se penche, son visage est maintenant à quelques centimètres de la queue. L’envie de la prendre en bouche semble irrésistible, pourtant il n’ose pas.

« Non, pas devant Isabelle ! »

Mais voilà que poussé par on ne sait quelle impulsion cette dernière s’approche. S’accroupit devant Max et sans autre préambule se met à le sucer. Thomas est à côté d’elle à quelques centimètres.

La langue d’Isabelle tournoie autour du gland de Max sous l’œil fasciné de Thomas. Isabelle est à la fois très excitée et de plus en plus intriguée.

– Tu ne vas me dire que…
– J’aimerai juste essayer.
– Ben essaie, après tout, ce ne sont pas des choses qu’on voit tous les jours.

Pour Thomas c’est comme si Isabelle lui avait donné un feu vert, il se met à engloutir la bite de Max.

Il y a cependant un petit problème, Thomas ne sait pas très bien sucer, et l’excitation l’empêche de s’appliquer.

– Laisses-en un peu pour Madame ! Finit-il par dire.

Thomas se redresse rouge de confusion, réalise ce qui vient de se passer, essaie de mesurer les conséquences que cela pourra avoir dans ses rapports avec Isabelle. Le voilà qui débande à la vitesse grand V

– Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Balbutie-t-il.
– Ça s’appelle une pulsion ! Il n’y pas de quoi s’affoler, moi j’ai trouvé ça très sympa… non, non vraiment très sympa. Vous en pensez quoi Isabelle ?

Isabelle se rend compte alors que son mari déjà perturbé par ses problèmes professionnels risque d’être mal si elle ne vient pas à son tour à son secours.

– Ben oui, c’est un jeu, moi ça ne m’a pas choqué pas du tout. L’autre fois à la piscine, je me suis bien fait tripoter par une nana, ce n’est pas pour ça que je suis lesbienne.
– Tu t’es fait tripoter à la piscine ?
– Oui, enfin, dans les vestiaires.
– Tu ne m’en as pas parlé !
– Thomas, enfin, quelle importance ! Alors écoute, tu vas arrêter de faire ta jeune fille, encore une fois c’était un jeu, il n’y a aucun problème. On fait quoi, on continue ou on arrête, on continue je suppose ? Moi ça me plait bien tout ça. Suce-lui encore un peu la bite, ça m’excite…

– La fille de la piscine, tu me racontes ?
– C’est tout bête, on était sous la douche, elle m’a fait un sourire, j’ai répondu machinalement et elle est venue me toucher les fesses, comme ça sans insister, comme je l’ai trouvé mignonne, je lui ai refait un sourire, du coup elle est revenue et elle m’a caressé les nichons… Après ben on s’est peloté, on s’est embrassé.
– Tu lui as léché la chatte ?
– Bien sûr, elle mouillait comme une fontaine.
– Personne ne vous a vu ?
– Si, une nana, elle n’en perdait pas une miette, mais elle est restée dans son coin.
– Et tu l’as revue, cette nana ?
– Non, mais on va peut-être arrêter de causer, suce-le encore, suce-lui sa bonne bite. Tu sais que t’es trop chou quand tu suce une bite ! Pendant ce temps-là je vais me déshabiller pour que Monsieur Max puisse s’en mettre plein la vue.

– Vous formez décidément un couple délicieux ! Commente Max. Je peux vous caresser les seins.
– Ils sont à vous !

Max caresse délicatement le galbe mammaire, ses doigts s’approchent des tétons.

– Je peux les embrasser !
– Avec grand plaisir. !

Thomas est un peu déboussolé, trop de choses arrivent à la fois. Sa pulsion homosexuelle est retombée, Max et Isabelle l’ont un peu rassuré, mais il est maintenant plus ou moins démotivé. Il pensait que voir Max s’occuper du corps d’Isabelle allait l’exciter. Ben non, sa bite s’est mise en berne.

Alors histoire de ne pas faire banquette, il passe derrière son épouse et lui malaxe les fesses, sans grande conviction.

Mais comme tout le monde gigote, le trio se déplace légèrement, Thomas se retrouve sur le côté, une main se balade et lui attrape la bite, ce n’est pas la main de sa femme, c’est celle de Max.

Un très court instant d’hésitation, puis contre toute attente, il sent que cette main officieuse le fait bander. Bientôt Max le masturbe tout en continuant à se régaler des seins de son épouse.

– Mais ma parole, Max, vous êtes à voile et à vapeur ! Lui dit Isabelle en le charriant.
– Disons que j’ai découvert mes penchants bisexuels depuis quelques années.
– Et ça vous est arrivé comment ?
– Un coup de foudre, un jour je me suis trouvé tout seul avec un très beau jeune homme (voir Chanette 16 – La Partouze de Monsieur le Ministre). J’ai eu envie de l’enculer.
– Carrément !
– Oui !
– Et vous l’avez fait ?
– Oui !
– Il n’a rien dit !
– Ben non, il était d’accord !
– Mais les femmes, alors ?
– Les femmes je les adore, les hommes c’est pour changer, c’est un peu comme les restaus, j’adore les bons restaurants français, mais de temps en temps un petit chinois…
– Les hommes, ce sont vos petits chinois, alors ?
– Ben voilà, vous avez tout compris. Me permettez-vous de reprendre en main la bite de votre mari ?
– C’est à lui qu’il faut le demander, moi je n’y vois pas d’inconvénient.

Et comme Thomas complétement ébahi par le tour que prenait la soirée, ne répondait pas. Max se baissa pour le sucer. Dans ce genre de situations Max était d’ordinaire plus actif que passif, mais là allez savoir pourquoi, pulsion ou provocation, bref, il avait envie de sucer et s’en régalait.

– Et bien c’est le soir des grandes découvertes, commenta Isabelle.
– C’est peut-être pas fini. Commença Max en redressant car son but n’était pas de faire jouir Thomas dans sa bouche. Tourne-toi, fais-moi vor ton cul !

Comme un zombi, Thomas lui montre ses fesses.

– T’as un joli cul ! Ça me donne des idées !

Le silence de Thomas qui ressemble presque à un assentiment intrigue Isabelle.

– Tu te laisserais faire ? demande-t-elle.
– Non ! Se défend-il instinctivement.
– C’est dommage ça m’aurait amusé de voir ça !
– Juste comme ça pour essayer, alors ?
– Pourquoi le plaisir anal serait-il réservé aux femmes ! Hein ? Après tout ? Intervient Max.
– Vous êtes un philosophe, monsieur Max ! Répond-elle.
– Admettons, (juste une supposition) que je vous encule l’un après l’autre, qu’en penseriez-vous ?
– Pourquoi pas ? Répond Isabelle.
– Je n’ai plus qu’à m’incliner ! Dit alors Thomas.
– C’est ça incline toi, comme ça je te prendrais plus facilement.

La plaisanterie fait rire Isabelle aux éclats.

– Madame lorsque vous riez, vous êtes la plus belle des femmes !
– Vous en avez encore beaucoup en réserve des phrases toutes faites dans le genre ?
– Plein ! Thomas, mets-toi en position et attends-moi…

Thomas se met en levrette sur le canapé.

– N’est-il pas mignon, votre mari dans cette position. ?
– C’est une première !

Mais Max ne semble pas pressé de sodomiser Thomas, il se rapproche d’Isabelle, l’enlace et lui roule un patin tout en la caressant. Echange de bons procédés : Isabelle lui attrape la bite quelle masturbe un peu, puis lui glisse d’entre les bras, se retrouve à ses genoux et lui gobe son chibre fièrement dressé.

Isabelle se déchaine, et travaille des lèvres et de la langue en donnant le meilleur d’elle-même, à ce point que Max est obligé de la stopper, ne souhaitant pas jouir à ce stade des évènements. Il se dirige vers la chaise où il a laissé sa sacoche et en extrait un paquet de capotes, s’en enfile une et s’approche du cul de Thomas.

– Ecarte bien tes fesses… Oh, lala, c’est bien serré tout ça, T’es puceau du cul ? Tu t’es jamais mis un gode ?
– Ben non !

Gros mensonge, et d’ailleurs il n’est plus puceau du troufignon depuis un mois, je suis bien placée pour le savoir, mais ce ne sont pas des choses qui se crient sur les toits.

Max fait buter son gland contre l’entrée de l’anus. Il faut se rendre à l’évidence, malgré plusieurs tentatives, et l’addition d’un peu de salive ça ne veut pas rentrer !

– Z’auriez pas du gel ?
– Ah non ?
– De la vaseline ?
– Non plus, mais je dois avoir du miel d’acacias ?
– Super !

C’est ainsi qu’après avoir généreusement tartiné de miel, le cul de Thomas, Max finit par s’introduire en lui.

– Aïe !
– On se calme, ça fait un peu mal au début, mais après ça ne va être que du bonheur.

Max n’est pas une brute en amour, il est pourtant adepte des sodomies sauvages et fougueuses, mais il sait aussi composer suivant ses partenaires.

Au bout de quelques minutes, Alexis, se laisse aller et se pâme. Isabelle n’en revient pas et mouille comme une éponge à la vue de ce spectacle imprévu.

Le plaisir monte chez Max qui doit faire un effort considérable pour se maîtriser. Il se retire.

– C’était bon ?
– Oui ! Répond timidement Thomas.

Max enlève sa capote avec un kleenex dont il ne sait que faire.

– Donnez, je vais le jeter, lui propose aimablement Isabelle.
– Et revenez vite vous mettre en position, ça va être votre tour !

Isabelle s’est cambrée, prête à supporter l’assaut !

– Oh ! Quel joli cul s’extasie Max qui ne peut résister à l’envie d’embrasser et de caresser de la langue ce bel œillet marron qui le nargue.

La pénétration se fait du premier coup !

– Vas-y encule moi bien ! Lui crie Isabelle.
– Je crains que ce soit un peu rapide, je suis excité comme une puce.
– Ça ne fait rien, encule-moi bien, ma puce ! Et toi Thomas approche toi que je te suce la bite.

Joli spectacle que cette belle femme qui se fait sodomiser à grands coups de boutoir tout en suçant son mari qui les yeux fermés n’en croit pas ses esprits d’avoir vécu un tel moment.

Il jouira le premier, dans la bouche de son épouse qui ainsi libéré de ce qu’elle contenait peut ainsi gueuler son plaisir en continue tandis que le sperme dégouline de sa bouche. Ses gémissements accentuent l’excitation de Max qui accélère comme un fou et jouit en grognant.

Tout ce petit monde se relève, se regarde. Personne ne fait de commentaire, on n’est pas au Ciné-club.

– Si vous désirez prendre une douche ! Propose Isabelle à Max qui accepte, il est en sueur.

Elle attend qu’il soit dans la salle de bain pour enlacer son mari.

– Je t’aime ! Lui dit-elle simplement avant de l’embrasser sur la bouche.

A cet instant Thomas est le plus heureux des hommes

A suivre

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10 réponses à Chanette 22- Soirées Bunga-bunga – 5 – Triolisme bi par Chanette

  1. Gilbert dit :

    c’est très bon, ça excite bien le machin !

  2. Lesignac dit :

    Marre de toutes ces partouzes où je ne suis même pas invitée 😉

  3. Jongola dit :

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  4. Volmar dit :

    Terriblement excitant ces scènes avec des mecs qui se sucent la bite et se font enculer en présence de belles femmes vicieuses.

  5. Ralphvet dit :

    J’ai sucé une bite il ya plusieurs années, j’ai aimé ça, mais je n’ai jamais plus d’autres occasions. Est ce qu’il ya des endroits pour ça ?

  6. Roussin dit :

    Quelle ambiance, ce récit me donne envie de sucer de la bite

  7. Badedith dit :

    J’aime trop les récits où les hommes se sucent la bite devant des femems

  8. Valentin dit :

    On pardonnera les quelques facilités de scénario pour ne retenir que la partie endiablée que nous propose tous ces joyeux obsédés

  9. Muller dit :

    Au niveau du scénario, je trouve que la confiance entre Max et Thomas Forestier se forme un peu trop facilement, De même le trio entre Max et les époux Dumortier vient sans doute trop rapidement. Mais cette petite critique mise à part, c’est très bon aussi bien du point de vue du récit bien écrit et passionnant que de la scène érotique très agréablement décrite.

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