Chaleurs africaines par Verdon

Chaleurs africaines par Verdon


Chaleurs africaines

Oh ! Le bon souvenir de ces belles africaines
Qui, comme des parisiennes péripatéticiennes,
Faisaient leur beau métier, derrière les palissades
D’un tout petit bordel où elles nous attendaient
Nues couchées sur des nattes et prêtes à l’embuscade
Que notre petite troupe avait échafaudée.
Merveilleuses de beauté, de chair et de gaîté
Elles remuaient le cul et leurs beaux avantages
Comme aguiche le mâle une bête sauvage.
Nous étions subjugués par l’attrait de leurs fesses
Et nous craquions chaque fois qu’elles nous invitaient
A venir partager des moments d’allégresse
Pour découvrir l’amour de façon tropicale
Loin des mœurs établies du monde occidental.

Sans chichi ni tabou, jeunettes ou bien matures
Un semblant de pudeur, mais tout à fait natures
Elles relevaient leur croupe avec provocation,
Toujours prêtes à s’offrir à la copulation.
Avec elles, bien sûr, nous n’avions pas de marges.
Elles écartaient leurs cuisses, nous plantions nos pénis
Dans leur chatte aussi rouge qu’une figue bien mure.
Elles s’asseyaient sur nous en lubrique posture,
Posant sur nos visages leurs baveux orifices
Nous pouvions remarquer qu’elles avaient le cul large
Bien plus certainement que nos bonnes gauloises,
Tant elles avaient des mecs dotés de gros matos.
Lorsque ces braves filles voulaient qu’on les endosse
Elles se foutaient de nous en plaignant nos bourgeoises
De n’avoir dans le cul qu’un zob rikiki
Ne pouvant d’après elles leur faire du rififi.
Pourtant elles jouissaient quand, plantés derrière elles
Nous leur boutions le cul avec tellement de zèle
Que leurs longues mamelles aussi fines que lourdes
Gigotaient sous leur ventre, tout comme des cougourdes.
Et sur leur cul tout noir, nos couilles écarlates
Tressautaient joyeusement au-dessus de leur chatte.

Mais leurs bonnes manières ne s’arrêtaient pas là
Elles étaient des suceuses qui avaient pour cela
Des lèvres boudinées faites pour la succion,
Elles nous taillaient des pipes avec délectation.
Deux bites à la fois ne leur faisaient pas peur,
Elles aimaient recevoir, elles riaient de bon cœur.
C’était donc un moment de grande jubilation
Que de sentir, espiègle, leur langue bavarder
En nous bouffant le gland qui crachait sans tarder
Un délicieux nectar au fond de leur gosier.
Elles aimaient nos liqueurs, se chipotaient nos viés
Qui sortaient bien fruités du con d’une copine.

Mais elles avaient surtout, une façon divine
De nous briquer le fion tout aussi goulûment
Que cochon qui farfouille tout au fond de son auge,
En écartant nos fesses pour que langue patauge
Dans la niche lubrique de notre fondement.
Excellentes ouvrières, elles ne savaient séduire
Sans laisser à la fin la saucière reluire !
Elles adoraient aussi qu’on lèche leurs muqueuses.
L’échancrure rosée de leur boite à péage
Située au carrefour de leurs cuisses fougueuses
Etait l’invitation à de bons bichonnages.
On leur trouvait ce goût des épices sauvages
Tantôt salé, sucré, bien souvent pimenté :
Le vrai jardin d’amour d’une femme pas sage !

Tout ça avait le don de bien nous exciter.
Elles étaient, va s’en dire, d’excellentes baiseuses
Qui nous croquaient le sexe en serrant leur vagin
Tout en nous étreignant, pieds plantés dans nos reins
Et dans un bouche à bouche infernal et torride
Elles nous vidaient les couilles sans nous lâcher les brides.

Les amours ni le temps ne nous étaient comptés
Mais nos dollars pleuvaient à l’orée de leurs trous.
Et bourses raplapla, plus de jus, plus de sous
On leur avait filé toute la solde perçue.
Elles étaient très heureuses, nous l’étions tout autant
Elles voulaient nous garder, nous n’avions plus d’argent.
Et des poils de nos culs se sont fait des gri-gris :
Des souvenirs fétiches qui n’avaient pas de prix !


(02/09/2018)

Si vous cherchez l’adresse de ce délicieux petit bordel, vous ne la trouverez pas car il n’existe pas, du moins il n’existe plus. C’est de l’histoire ancienne du temps des colonies. Les Filles étaient nickel, bien suivies et bien traitées. L’armée veillait à la bonne santé de la troupe. Le sida n’existait pas…
Ce récit en réalité est sorti en grande partie de mon imagination autant fertile que lubrique, mais non toutefois sans se rapporter à quelques aventures amoureuses de ce genre, vécues avec les copains du régiment.
Ça m’a permis d’écrire cette histoire de sexe pour la gloire de ces Femmes qui avaient toute notre sympathie tant elles nous gâtaient et qui méritaient d’être bien récompensées.

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Une réponse à Chaleurs africaines par Verdon

  1. Paul dit :

    Jolie photo

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