Au bord de l’eau par Riccardo

Christine et moi, nous sommes des habitués des plages naturistes. Depuis de nombreuses années nous fréquentons un camp magnifique au bord d’un lac dont les eaux, en été sont particulièrement douces et agréables. Ce samedi-là, nous étions en train de nous dorer au soleil; Christine était étendue sur le ventre près d’un arbre et lisait un roman. Moi, vautré sur une chaise de plage, je consultais des cartes en vue de nos prochaines vacances.

Un couple d’inconnus vint s’installer près de nous. Ils parlaient anglais, avec un accent américain. Lui était brun, mince, de taille moyenne, longs cheveux et pratiquement glabre, son sexe au repos semblait plutôt long. Elle plutôt petite, légèrement typée eurasienne, extrêmement fine, des seins peu développés, et des belles fesses avait de très longs cheveux qui lui descendaient jusque sur les reins. Nous échangeâmes quelques paroles; la fille, Sue, ne parlait pas du tout le français, Joe, lui se débrouillait bien dans notre langue, il était étudiant à l’université et se spécialisait en hydrogéologie. Au cours de la conversation, banale s’il en est, nous apprîmes qu’ils étaient Californiens et depuis toujours adeptes non seulement du nudisme mais de l’échangisme.

Depuis longtemps je désirais réaliser une expérience de ce type, mais ma compagne était réticente et surtout, elle ne voulait pas que je brusque les choses en allant dans un club ou en répondant à une annonce. Nous avions un petit canot pneumatique et souvent, nous l’emportions dans l’eau afin de prendre des bains de soleil. Il faisait très chaud et nous décidâmes d’aller nous baigner. Le couple nous suivit et nous nous retrouvâmes bientôt dans l’eau, à quelque distance de la majorité des baigneurs. Nous poussions notre canot en marchant, car la plage était peu profonde sur de grandes distances; nous nous approchâmes d’une berge relativement déserte, car il y avait des roseaux qui paraissaient impénétrables. L’eau nous arrivait jusqu’à la taille, à peu près.

Nous nous mîmes à jouer, nous nous éclaboussions et nous recherchions chacun à grimper sur le canot alors que les autres tentaient d’empêcher. Cela produisit forcément quelques contacts en ce lieu « naturiste » où la pudeur la plus grande est de rigueur et où, par exemple, nous n’avions jamais vu de sexes en érection. Je vis bien que Joe s’approchait de Christine, d’un côté de l’esquif, et moi, je me déplaçai afin d’être en face d’eux, en compagnie de Sue. Les regards échangés, les rires et le contact de nos corps nus, dans l’eau avaient réveillés nos sens. Joe passa sa main derrière Christine et lui caressa doucement les fesses, en un geste à demi caché et par le bateau et par l’eau, mais qui ne m’échappa point. Je voulais voir si Sue était réceptive aussi je passai derrière elle et, mine de rien j’effleurai ses fesses avec mon sexe encore mou, mais qui commençait à des dresser. Elle fit un petit geste en arrière comme pour me dire: « Pourquoi pas ? ».

Elle était appuyée au canot et se laissa flotter afin de passer sa jambe entre les miennes, un petit instant et de toucher mes testicules. Pendant ce temps, Joe continuait de caresser les fesses de Christine qui, dans l’eau trouvait ça bon. C’est alors qu’il proposa:

– On pourrait faire l’amour, ce serait bien.
– On fait l’échange ou on s’exhibe, demandai-je.
– Moi, je préfère l’échange dit, Joe.
– Moi aussi; mais toi, Christine, qu’en penses-tu?

Elle me dit quelques mots en espagnol et elle me fit comprendre qu’elle était consentante. Joe et Sue, en amateurs éclairés attendaient notre décision. Ce simple dialogue et le fait que nous allions réaliser une expérience nouvelle me mit dans un état émotionnel particulier, où tout concourait à mon excitation. Christine dit à nos amis:

– Essayons, on verra bien ce qui se passe

Sue comprit immédiatement et s’assit sur le boudin extérieur du canot, laissant ses jambes nonchalamment écartées flotter devant elle. Son sexe, hors de l’eau semblait attendre mes caresses, d’autant plus que j’étais à la bonne hauteur pour le lui lécher. J’écartai doucement ses jambes, introduisis ma tête entre ses cuisses et plaquai ma bouche sur ses grandes lèvres, les écartant doucement avec ma langue. Elle se renversa en arrière, soupira et se laissa aller à cette première caresse pas innocente du tout. Pendant ce temps, Christine, qui avait été fascinée par le sexe de Joe, l’entoura de sa main droite et, dans l’eau, se mit à le toucher afin qu’il durcisse. Il s’appuya contre le bateau, écarta ses jambes et, presque à la surface le lui offrit afin qu’elle puisse en jouir. Avec ses mains, il se mit à peloter ses seins qu’elle a très sensibles, l’attirant vers lui et la repoussant alternativement, dans ce mouvement particulier provoqué par l’absence de pesanteur dans l’eau. Des gens pourraient nous voir, dit-elle soudain. Le canot avait tourné et elle regardait la plage où des dizaines de personnes s’ébrouaient à moins de cent mètres de nous. Je proposai de nous déplacer et de nous mettre davantage à l’abri des regards, dans une petite ouverture dans les roseaux, menant à une sorte de petite mare peu fréquentée et où j’avais une fois observé deux homosexuels qui s’embrassaient sur la bouche.

Nous poussâmes le bateau, par l’arrière, les deux femmes appuyées sur le pneumatique; les deux hommes, derrière elles, effleuraient à chaque pas ou presque les fesses de Sue et de Christine avec leur sexe. J’en profitai pour toucher les seins de Sue, qui, quoique très menus, étaient sensibles et dont les tétons étaient déjà dressés et tout durs. Ses cheveux, mouillés rendaient le contact de ma poitrine avec son dos doux et caressant. Nous arrivâmes bientôt à l’endroit choisi. Sue lâcha le canot, se retourna et, sur la pointe des pieds me tendit sa bouche. Je l’embrassai très fort, d’abord lèvres fermées, puis nos langues se mêlèrent, pénétrant tantôt dans ma bouche, tantôt dans la sienne. Je passai mes mains sur ses hanches et je l’attirai contre moi. Nous nous mîmes à nous frotter l’un contre l’autre, lentement et essayant de ressentir les points de contacts habituels modifiés par l’eau tiède qui nous entourait.

C’était délicieux, spécial et très érotique. Je bandais bien maintenant. Je la saisis et lui fis faire de petits mouvements de bas en haut, afin que mon sexe, au contact du sien, prenne bientôt le chemin soit de son vagin, soit de son anus, suivant ses désirs. Comme elle était menue, je pus, en lui écartant les jambes, toucher aussi son périnée avec mon pénis tendu, et même, l’entrée de son petit trou. Christine était encore appuyée au canot et Joe lui caressait les seins tout en frottant son long vit contre les fesses de ma copine qui semblait aimer ça, vu qu’elle me lança un sourire heureux et complice.

– Ca va, dit-elle pour tout le monde.

C’était en même temps une question et une affirmation…

– Verry nice, murmura Sue, et c’était la première fois qu’on entendait sa voix.

C’est excitant, c’est génial, espérons que ça dure, répliqua Joe avec un grand rire. Rapprochons-nous pour qu’on voie bien ce que les autres font, dis-je, en pensant à mon côté voyeur. Christine et Joe s’installèrent juste derrière Sue afin que je ne perde rien de ce qu’ils faisaient. On devinait chez nos amis Californiens une assez grande habitude de ce genre de situation, alors que Christine et moi, nous étions tout à notre découverte… Au loin, nous entendions les cris des enfants qui jouaient, mais nous nous savions bien isolés dans l’endroit où nous étions. Sue se retira d’un petit pas et, avec ses deux mains, elle ouvrit ses grandes lèvres, me laissant deviner son sexe et l’entrée de son vagin à travers l’eau claire. Elle s’exhibait et caressait doucement son clitoris. On ne pouvait pas savoir si elle mouillait et pour cause…

Tout à coup, je me dis que quelque légende courait selon laquelle on risquait de rester collé en faisant l’amour dans l’eau. Je n’avais cure de ces histoires. Et il semble que personne ne s’en préoccupait. En fait Christine et moi, nous avions déjà baisé dans des bains thermaux…, mais cela est une autre histoire. Je saisis la petite Sue sous les fesses; elle mit ses bras autour de mon cou, et sans la moindre difficulté, mais avec une sensation d’étroitesse étonnante, je fis glisser mon pénis jusqu’au plus profond de son vagin. Durant cette lente pénétration, je sentis clairement que de l’eau s’échappait de son sexe, et il me sembla qu’elle était plus fraîche que son intérieur. Là, je restai immobile un bon moment. J’entendis Christine soupirer fort; c’était Joe qui essayait de la sodomiser, chose qu’elle n’avait jamais faite et qu’elle ne fit d’ailleurs jamais. Elle lui dit:

– Non, pas comme ça, ça fait mal.
– Alors appuie-toi au bateau, baisse-toi et je te prendrai par derrière.

Elle s’exécuta… Le long sexe étroit de son partenaire du moment était particulièrement tendu et il sortait un tout petit peu de l’eau. Les fesses de Christine étaient immergées. Elle écarta les jambes et, de sa main droite, guida le pénis dans l’entrée de son vagin où Joe resta sans bouger, attendant qu’elle se laisse glisser sur lui pour une pénétration oh combien humide… Sue m’embrassait et, contractant et décontractant les muscles de son vagin, elle me faisait un fourreau vivant extrêmement agréable. Mais je voulais bouger; je me campai bien sur mes jambes, et grâce à l’absence de pesanteur, je pus la manœuvrer de haut en bas sans effort, comme si je me masturbais avec une superbe jeune femme qui ne pesait presque rien. Elle se mit à gémir et assez rapidement, l’un et l’autre étions sur le point de jouir. Elle poussa un petit cri étrange, ferma les yeux et se laissa aller à son plaisir. Elle me fit signe que je pouvais y aller aussi. Je donnai quelques grands coups, des mouvements amples et puissants qui remuaient l’eau tout autour de nous et j’éjaculai en haletant, au plus profond de son sexe. Je débandai rapidement et nous nous séparâmes sans problème. Sue prit mon pénis dans sa main, je caressai tout doucement son mont de Vénus et son clitoris et elle sourit en voyant le sperme qui s’échappait de son vagin et qui flottait à la surface de l’eau…

Christine respirait très fort. Joe l’avait pénétrée sans ménagement et, me dit-elle plus tard, ça lui avait fait un peu mal, car l’eau du lac n’avait pas bien lubrifié l’entrée de son vagin. Mais maintenant, elle était bien et elle appréciait les mouvements réguliers de son amant qui accélérait de plus en plus. Elle se cambrait, repoussait des fesses en arrière, s’avançait, reculait et tout à coup, je vis la rougeur caractéristique de son plaisir poindre sur ses joues. Elles cria, pas trop fort, mais longuement, une sorte de râle guttural et profond. Peu après, Joe se retira et en quatre jets rapides, éjacula entre les fesses et sur le bas du dos de Christine. Elle se retourna, l’embrassa et sourit… Nous avions passé un moment très agréable.

Fourbus nous nous sommes assis tout les quatre sur la berge, ne prononçant que quelques rares paroles. Au bout de cinq minutes Joe qui était près de moi, me fis un mouvement de coude, m’invitant à regarder dans la direction de deux femmes. Sue caressait Christine, et manifestement les caresses qu’elle lui prodiguait devenait de moins ne moins innocentes, ses mains tournoyaient autour de ses globes mammaires, finirent par y accéder. Puis ce fut les tétons, qu’elle toucha, avant de les pincer, provoquant un râle de plaisir chez ma compagne. Très vite les lèvres des deux femmes se collèrent, le baiser n’eut pas le temps d’être timide, les visages étaient littéralement collées, et la puissance de leur baiser faisait couleur un filet de salive sur leur visage. Spectacle étonnant et d’un érotisme redoutable, sans nous concerter, Joe et moi nous nous étions rapprochés mais en s’efforçant de ne pas les gêner, ni de commettre la faute que font certains hommes dans ses moments là, s’inviter alors qu’elles ne le souhaitent peut-être pas. Bien sûr nous bandions, et je ne pouvais m’empêcher de lorgner sur ce sexe arrogant, long tube de chair à la peau velouté parcouru d’une joli veine sinueuse et terminée par un gland mauve et lisse.

Trop excité ma main, chercha mon sexe, et je commençais à me masturber. Joe m’imita, tandis que les deux femmes roulaient sur le sol chacune cherchant à embrasser les endroits du corps de l’autre qui venaient à sa portée. L’excitation était trop forte, la conjonction de cet adorable spectacle saphique et celle de cette intrigante verge qui avait l’air de me narguer me rendaient fou…. Quelques réminiscences de rares expériences avec des hommes envahirent mon esprit… Si seulement il voulait bien. J’appuyais mon regard sur son sexe mais seul le spectacle des femmes semblait l’intéresser. Alors dans un murmure j’osais demander, le rouge aux joues.

– T’es bi ?
– Un peu ! me dit il dans un sourire.

Je me retrouvais je ne sais comment entre ses cuisses, son sexe dans ma bouche, le suçant avec ardeur et passion de toute la force de mes lèvres, le léchant de toute l’agilité de ma langue….

Quand quelques minutes plus tard les deux filles après avoir crié leurs jouissance à quelques secondes d’intervalles se relevèrent elles eurent devant leur yeux ce spectacle inattendu de voir Joe, son sexe dans mon anus, me prodiguant des allers et retours puissants…

Beaucoup plus tard, nous rentrâmes séparément sur la plage… Nous ne nous sommes jamais revus.

Riccardo

adaptation d’un récit anonyme publié sur Sophiexxx il y a quelques années

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4 réponses à Au bord de l’eau par Riccardo

  1. Rominet dit :

    Un peu trop de passé simple mais c’est bon

  2. Ducru dit :

    Ce petit bijou semble oublié, c’est tout à fait dommage car il est très bon !

  3. agnes dit :

    Il y a un passage dans ce récit, je ne vous dit pas…

  4. Laloum dit :

    Une jolie conclusion pour un récit très bandant

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