Premier jour après emménagement Lundi par Aeris

Premier jour après emménagement
Lundi
par Aeris


A nouveau lieu, nouvelles habitudes. J’ai commencé à m’en apercevoir hier une fois que j’eus fini de ranger mes affaires chez elle, je devrais écrire « chez nous » maintenant, et je continue ce matin avec le début d’un journal intime.

Depuis 6 mois que je sors avec Viviane, 6 mois de semaines trop longues, de trajets à répétitions et de weekend-end trop courts, il était temps que l’un de nous fasse un pas décisif, j’ai donc démissionné et emménagé chez elle, dans un appartement de type 3 lumineux et confortablement aménagé.

Après m’avoir aidé à tout ranger hier soir, Viviane s’est faite câline, féline. Prétextant la moiteur de l’effort, elle a quitté négligemment son vieux chemisier avant de se frotter à moi, sans doute émoustillée par notre nouvelle vie commune, enfin c’est ce qu’il me sembla. Elle m’envoya me doucher d’un ton mutin lorsqu’elle commença à me caresser la poitrine sous mon t-shirt. Je m’exécutai sur le champ, fatigué de cette journée mais agréablement surpris de la métamorphose de Vive. Je l’apercevais dans la vapeur me regardant me doucher, je m’exhibai un peu pour l’exciter encore plus, curieux de voir où ce jeu allait nous mener, nous qui avions très vite pris des habitudes de vieux couple en la matière. Dès que je sorti elle vint vers moi avec une serviette, me sécha en me caressant, puis m’amena par la main vers le lit. Elle m’y allongea sur le dos, continua de me caresser. Les caresses alternèrent avec les baisers, tantôt remontant le long de mes cuisses, tantôt descendant le long de mon torse.

Quand mon excitation fut à son comble, Vive, toujours en soutien gorge et jeans, m’embrassa dans le cou et me demanda:

« – Est-ce que tu veux m’être soumis?
– La soumission ne se demande pas, elle se prend, et je doute que tu sois de taille à lutter avec moi. »

Ma réponse était plus taquine que belliqueuse. Ce genre de jeux érotiques m’avait toujours amusé et je m’étais par le passé plein à Vive de notre routine.

Sa réponse me surpris et me stimula:

« – Alors laisse moi au moins t’offrir ma soumission, attache moi les mains dans le dos et je ferais tout ce que tu me diras, tiens voilà un foulard. »

Elle s’était mise à genoux, tête baissée et me tendait un foulard en soie. Je la fis allonger à plat ventre sur le lit, lui mis les mains dans le dos et commençai à faire un nœud. Vive se plaignit qu’il était trop serré et coupait la circulation, je recommençai, elle se plaignit de ne pas être correctement attachée et enleva une main en guise de démonstration. L’excitation retombait lentement et laissait place à un mélange d’agacement et de frustration. Elle le sentit et me proposa de me montrer comment faire, elle attacha rapidement le foulard autour de mes poignets. Je lui demandais de recommencer plus lentement, elle me demanda de lever les mains pour pouvoir défaire le nœud tranquillement. Elle me prit au dépourvu en sortant une paire de menottes de sous le lit et en attachant le foulard à la tête de lit en un tour de main. Elle se glissa dans mon cou et me redemanda:

« – Est-ce que tu veux m’être soumis?
– Tu rêves, tu as triché, tu ne mérites pas ma soumission. »

J’étais vexé de m’être fait avoir si facilement, et nettement moins excité que précédemment. Elle se leva du lit, tamisa la lumière, s’installa confortablement sur le fauteuil en face de moi et me regarda d’un air provocateur. Se doigts commencèrent à se promener sur le haut de sa poitrine et le bas de son ventre, revenant parfois s’égarer entre ses lèvres plus pulpeuses que jamais. Quand elle déboutonna son jeans et laissa ses doigts se promener en douceur sur sa culotte blanche je me mis à regretter ma décision, sans pour autant être prêt à capituler. Le petit jeu dura plusieurs minutes avant qu’elle ne se lève et laisse son jeans couler au sol. Elle mit un pied sur le lit, se caressa l’intérieur de la cuisse puis laissa son doigt pénétrer sous la culotte avant de le lécher voluptueusement. Quand elle dégrafa son soutien gorge et me le lançât sur le visage, je senti son odeur m’envahir, c’était toujours la même odeur, le même corps, que celui de la Viviane des weekend-end, mais elle était transcendée, excitée comme jamais je ne l’avais vu auparavant. Et son excitation, atteinte sans moi et sous mes yeux m’excitait. Elle se caressa le sexe de plus en plus fort, puis elle commença à gémir, elle si silencieuse habituellement. Elle passa près du lit, me passa ses doigts mouillés sur les lèvres, les ôtant avant que je ne puisse les lécher. Elle sorti de la pièce en susurrant sa prophétie:

« – Tu verras que tu te soumettras! ».

J’entendis l’eau de la douche couler et je m’imaginai son corps abandonné sous les gouttes. Les gouttes caressant ses seins, ses hanches, ses fesses, se promenant où j’aurai aimé promener mes doigts, ma langue, mon sexe. Puis elle émit des gémissements, les mêmes que lorsqu’elle se masturbait sous mes yeux, j’aurais aimé la voir, j’aurais aimé la toucher, la lécher, me masturber aussi. J’en arrivai à regretter sa précédente séance d’onanisme qui ne me laissait quand même pas complètement à l’écart. Quand elle revint, elle portait des sous vêtements noirs qui allaient si bien à son teint pâle. Elle s’assit à côté de moi sur le lit, et me demanda d’une voix détendue, presque enjouée:

« – Est-ce que tu veux m’être soumis?
– Oui.
– Tu vois que la force ne fait pas tout mon chéri. Et pour que tu ne l’oublie pas, tu m’adresseras la parole que en me vouvoyant et m’appelant Madame ou Maîtresse. Tu feras tout ce que je t’ordonnerai et tu seras bien sage, si c’est le cas tu auras une gâterie mon chou. Si tu te lasses, tu peux bien sûr arrêter le jeu à tout moment en disant « illuminatus » mais tu n’auras bien sûr pas ta récompense. D’accord?
– Oui
– …
– Oui Madame, pardon Madame
– Bon ça ira pour cette fois, mais la prochaine fois je serais plus sévère » et elle m’embrassa sur la joue.

Nous dormîmes comme cela, elle en sous vêtements, se frottant à moi tout au long de la nuit, et moi, les mains attachées à la tête de lit et tout nu. Le lendemain matin, elle alla préparer le petit déjeuner, me détacha, et nous déjeunâmes tous les deux dans la cuisine. En servant le café elle me lança une petite pique en rigolant, expliquant que en tant que soumis je devrai préparer et amener son petit-déj au lit. Puis après un court passage dans la salle de bain où elle s’habilla, elle m’embrassa brièvement en me caressant l’entre jambe:

 » – Bonne journée, je rentre vers 5h, ne fait pas de bêtises, j’aurais besoin de toute ta vigueur ce soir » avec un clin d’œil appuyé.

C’était il y a une heure, son humour est un peu spécial et ses habitudes différentes de celles que l’on avait avant, mais c’est pour cela que je suis venu habiter chez elle, changer nos habitudes. Et la soirée d’hier a amener une bonne dose de variation à nos habitudes.

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Une réponse à Premier jour après emménagement Lundi par Aeris

  1. Girardeau dit :

    De la domination sympa comme je l’aime

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